[Lieu] Peyregorde

[Kasumi]

Le demi-elfe s’attendait une nouvelle fois à cette question mais y répondre était toujours relativement délicat :

- Je n’ai pas de solution miraculeuse à vous proposer, je vous l’accorde. Mais je peux retrouver la meute, évaluer si elle est corrompue ou simplement composée de prédateurs affamés. A partir de là, j’essaierai de communiquer avec le mâle et la femelle alpha pour les inciter à partir. Je ne pense pas en avoir pour plus d’une journée, peut-être deux. Et s’il n’y a pas d’autre solution que d’abattre les meneurs, je vous apporterai mon aide. Seulement, je voudrais que nous envisagions d’abord les solutions les plus équilibrées : ces loups ont leur utilité, plus loin du village.

[Voyageuse]

Il y eut des grimaces, des grommellements : un certain nombre n'étaient pas convaincus.
" On n'en est pas à un jour près, acquiesça cependant Bertrand.
- Mais ça fait encore un jour perdu pour les coupes !, protesta un homme
- Et dans les champs, compléta un autre.
- Non, pas dans les champs...
- Si : les miens sont près des bois, je n'y vais plus tant qu'il y a des loups dans les parages !
- Marcel, tu as aussi d'autres terres plus éloignées...
- Mais c'est celles-ci où les légumes sont près à être ramassés ! S'il pleut dans deux ou trois jours les limaces vont s'y mettre !
- Allons, un jour... Et puisque les bûcherons sont au chômage forcés, on peut aller t'aider, monter la garde pour intervenir si un loup pointe son museau...
Se tournant vers Kasumi, il ajouta :
" Ecoutez, allez voir si vous voulez, mais essayez de faire vite... On ne peut pas attendre indéfiniment."

[Kasumi]

Cela ne se passait pas si mal qu’il l’aurait craint et il aurait bien proposé son aide aux champs pour adoucir un peu la pilule et faire patienter les villageois. Mais il n’était pas du tout certain de pouvoir honorer une telle proposition avec tout le pain qu’il avait sur la planche.

Entre la recherche du bosquet, sa purification et le plantage de la graine sans compter la cabane à retaper, il en aurait pour une bonne partie des prochaines veilles sinon davantage. D’autant qu’il voulait pouvoir rester auprès de Sylvia autant que possible par ailleurs…

- Merci de votre compréhension : je vais me mettre en route immédiatement et je vous tiendrai au courant de mes progrès…

Il ne lui restait donc plus qu’à aller saluer Sylvia pour la tenir au courant puis rejoindre les bois et tenter d’y remonter la piste des loups qui terrorisaient les villageois.

[Voyageuse]

Sylvia avait fini par se lever. Elle n'avait certainement pas déjeûné, ou guère, et était allongée sur le divan de la pièce principale. Elle fit mine de se redresser à son arrivée, mais un froncement de sourcils de Martha la ramena à la raison et elle se recoucha avec une grimace.
" Alors... Tu as vu les chasseurs ?
- Est-ce qu'ils étaient nombreux ? questionna Martha avec curiosité, tout en se hissant sur la pointe des pieds pour ranger des verres dans le vaisselier.

[Kasumi]

Kasumi vint s’asseoir, juste un moment, à côté de Sylvia pour répondre aux questions qui lui étaient posées :

- Ils étaient quelques-uns, oui. Mais je suis parvenu à les convaincre de me laisser un jour d’avance pour tenter de trouver une solution pacifique à ce problème de loups. Du coup, je vais encore abuser de votre hospitalité et emporter un de vos délicieux en-cas pour ce midi !

[Voyageuse]

" C'est prêt, lança joyeusement la vieille femme. Tout est dans le petit sac de toile sur la table. Pensez simplement à remplir la gourde au puits en partant."
Sylvia grimaça légèrement.
" Encore une journée entière sans toi, si je comprends bien... mais ne t'en fais pas, j'apprends la patience ! Il parait que c'est indispensable pour des futurs parents... Mais pour être juste, il faudrait que tu te trouves toi aussi contraint à l'immobilité pour six mois, tu comprendrais ce que c'est !"

[Kasumi]

Il lui sourit et se pencha vers sa compagne, ses yeux brillants d’une lueur mutine, avant qu’il ne réponde d’un ton amusé :

- Mais ma chérie : moi je suis très patient, tu sais bien !

Il l’embrassa sur le bout du nez et eut un rire joyeux avant de se lever et de s’emparer du sac.

- A ce soir !

[Voyageuse]

" A ce soir !"
Sylvia lui sourit joyeusement et le salua d'un signe de la main lorsqu'il quitta la maison.
Dehors, l'attroupement de chasseurs était toujours là. Il nota que le vieux Marco les avait rejoints. La petite troupe discutait avec animation, et maints regards se fixèrent sur lui. Mais ils le laissèrent s'éloigner sans l'interpeller.

[Kasumi]

Le rôdeur ne chercha pas non plus à leur adresser la parole, préférant s’en remettre à la sagesse et à la diplomatie de Bertrand pour achever de convaincre les derniers récalcitrants de son village. Il se dirigea donc tout naturellement et d’un bon pas vers la forêt et la saillie utilisée par les bûcherons pour ramener leur bois. S’il ne trouvait pas de traces plus récentes en cours de chemin, il avait l’intention de repartir de celles aperçues l’avant-veille pour remonter la piste des loups.

[Voyageuse]

Il trouva des traces récentes à une centaine de toises seulement du village, dans l'une des zones de coupe. Trois bêtes, apparemment, dont les traces apparaissaient de-ci, de-là, lorsque le sol était plus meuble. Elles semblaient longer à distance la lisière de la forêt, en direction du sud - sud-ouest. Les suivre ne posait guère de problème au rôdeur, habitué à pister toute sorte de gibier. Mais il lui fallut trois heures de traque avant que n'apparaissent d'autres traces entrecoupant la piste des trois loups, la rejoignant, s'en écartant. Il se trouvait certainement dans un territoire que fréquentait régulièrement la meute, et, même s'il ne les voyait pas, il aurait pu jurer qu'on l'observait. Et d'un oeil plutôt hostile.

[Kasumi]

Par acquis de conscience, le rôdeur vérifia que ses armes glissaient bien dans leur fourreau au cas où il doive les brandir précipitamment. Puis il s’arrêta dans un endroit relativement dégagé où il aurait toute liberté de mouvement, scruta la forêt avoisinante et la canopée et s’accroupit en attendant que la menace daigne se manifester sans pour autant chercher à la provoquer. Il cherchait, au contraire, à montrer qu’il n’était pas venu pour se battre même s’il était prêt à le faire en cas de nécessité.

[Voyageuse]

Il n'eût pas à attendre très longtemps. Un mouvement dans les fourrés, furtif. Puis un autre. Des yeux qui l'observaient et s'évanouissaient. Un frôlement dans les buissons. Des yeux, à nouveau, qui le fixaient, juste en face de lui. Un loup était là, parfaitement immobile au pied d'un taillis, l'observant d'un air hostile. puis il aperçut une paire d'yeux furieux, un peu plus à droite, appartenant à un loup de taille plus modeste. Et il y en avait un autre à gauche. Un grondement sourd se fit entendre : celui du milieu semblait prêt à bondir. Ou, en tout cas, cherchait clairement à l'intimider pour le faire fuir.

[Kasumi]

Les points positifs étaient que le rôdeur était persuadé d’avoir affaire à la bonne meute et aussi qu’il s’était attendu à ce genre d’accueil. Et il lui restait donc une occasion d’éviter un combat qu’il n’avait guère envie de mener : il devait apprendre ce qui rendait les loups si agressifs pour peut-être les aider. Sans se redresser, il se mit donc à psalmodier tout bas en direction du loup qui lui faisait face, pariant sur le fait que ceux qui ne se trouveraient pas dans la zone d’effet ne l’attaqueraient pas avant celui qu’il prenait pour le ou la chef de meute :

Kasumi -> apaisement des animaux -> Loup(s)

[Voyageuse]

Le grondement s'arrêta aussitôt. Le loup continuait à l'observer de ses yeux jaunes, circonspect, avec encore dans le regard une vague inquiétude. Kasumi y lut également un peu de curiosité. Il ne semblait plus sur le point d'attaquer.
Les deux autres, suivant son exemple, restèrent sur leur position, méfiants.

[Kasumi]

Kasumi ne perdit pas de vue les loups mais se mit à fouiller dans son sac et en préleva une tranche de jambon destinée à son déjeuner pour tenter d’amadouer davantage le loup qui lui faisait face. Certes, ce n’était guère plus qu’un geste mais il voulait transmettre au canidé qu’il n’avait que des bonnes intentions et l’inciter à lui faire confiance.

[Voyageuse]

Les loups observèrent la viande avec curiosité, mais aucun ne se précipita pour l'entamer. Ils n'avaient clairement pas confiance en cet étranger, pas au point d'accepter de la nourriture venant de lui. Ou peut-être n'avaient-ils pas faim, également.
Le loup du milieu, probablement le chef du groupe, s'était assis sur son arrière-train et fixait le rôdeur avec une certaine perplexité. Mais toujours sans agressivité.

[Kasumi]

Kasumi ne pouvait s’empêcher de se demander où se trouvait le restant de la meute car trois individus était un nombre pour le moins rare. Avait-il été décimé par la même menace que celle qui pesait sur les autres animaux ? Les autres loups étaient-ils parti chassé, laissant ceux-là en arrière : une hypothèse peu probable étant donné que le chef se trouvait ici…

Le demi-elfe se demanda comment il pouvait transmettre ces questions ou tenter d’en apprendre plus sur le groupe. Il tenta une autre approche, récupérant de la viande qu’il avait présentée pour la renifler et la porter à ses lèvres. Puis il tenterait d’approcher d’un pas. Avait-il une chance de se joindre à leur groupe de manière très temporaire pour une partie de chasse ou simplement pour les suivre dans leurs activités coutumières : tout serait bon pour en apprendre davantage.

[Voyageuse]

Les loups l'observèrent, toujours avec perplexité, tandis qu'il goûtait le morceau de jambon. Mais ils ne s'approchèrent pas pour autant. Sans doute se demandaient-ils ce qu'ils devaient faire de cet intrus sur ce qu'ils considéraient comme leur territoire.
Puis, subitement, le chef de meute présumé se redressa et battit en retraite dans les fourrés, entraînant les deux autres à sa suite. Il n'y eut aucun signe menaçant en direction de Kasumi susceptible de le dissuader de les suivre, mais aucune invitation non plus. Juste un était d'esprit parfaitement neutre à son égard.

[Kasumi]

Le demi-elfe se redressa aussitôt mais sans brusquerie et entreprit de suivre les loups à petite distance pour ne pas donner l’impression de s’immiscer parmi eux mais sans risquer de les perdre de vue parmi les fourrés. Passer un peu de temps en leur compagnie ne serait pas inutile mais il était tout aussi conscient de n’avoir pas énormément de temps pour les amener à quitter les abords du village.

[Voyageuse]

Les loups ne cherchèrent pas à le dissuader de les suivre, préférant l'ignorer complètement. Ils rejoignirent, au bout d'une petite demi-heure, un vaste espace dégagé au pied d'un petit monticule. Entre deux grands arbres, le rôdeur devina l'entrée d'une tanière. Plusieurs loups se trouvaient là : Kasumi identifia un mâle de plus, plus jeune que les trois autres, trois femelles, et quatre louveteaux probablement nés au printemps. Il les sentit se raidir en l'apercevant, mais l'attitude neutre du chef de meute à son égard parut rassurer les autres qui firent mine de l'ignorer, calquant leur attitude sur celle du chef.

[Kasumi]

Les loups étaient donc installés et, avec la présence de petits, ils n’accepteraient jamais de déplacer leur tanière. Cependant, Kasumi estimait qu’il s’était relativement éloigné du village et qu’il ne serait donc pas nécessaire de le faire.

A condition toutefois que la zone de chasse des loups se concentre davantage vers le cœur des bois que vers sa lisière. C’était bien là le fond du problème et le rôdeur soupçonnait que cela n’était pas sans rapport avec leur dangerosité et l’absence de proies.

S’il devait aider les loups et les villageois à cohabiter, il ne pourrait certainement y parvenir qu’en résolvant le problème qui incitait les loups à éviter les bois. Le rôdeur porta donc son attention vers cette direction.

[Voyageuse]

Dans cette direction... Il n'y avait rien. des arbres, une forêt semblable à toutes les forêts. Rien de visible depuis l'endroit où ils se trouvaient.
Les loups l'observaient d'un oeil curieux, mais semblaient avoir pris le parti de tolérer sa présence, et ne lui témoignaient d'aucune agressivité. Les femelles, néanmoins, empêchaient les petits d'approcher.
Il repéra sans peine la femelle dominante, aux contacts répétés entre elle et le mâle qu'il avait identifié comme étant les dominants. Un des mâles était clairement plus âgé, et peut-être une des femelles. Les autres étaient tous nettement plus jeunes d'apparence.
Voyant qu'il fixait avec insistance les bois en direction du sud-est, le chef de la meute en fit autant, l'air inquiet, craignant peut-être que Kasumi n'ait détecté une menace.

[Kasumi]

Le demi-elfe n’avait pas avancé dans ses constatations mais ne voulait pas prendre le risque d’inquiéter davantage les loups. Il formula l’hypothèse que l’arrivée de louveteaux avait suffi à forcer les chasseurs à prendre le risque de se rapprocher du village. Mais, pour en avoir le cœur net, il avait l’intention de parcourir les abords de la tanière dans toutes les directions : si une zone y était inquiétante, il pourrait tenter de la purifier comme pour le ruisseau et, à l’inverse, si une zone était plus giboyeuse, il tenterait d’y attirer les loups pour les inciter à en faire leur terrain de chasse.

[Voyageuse]

La forêt était vaste et il était évident qu'il ne pourrait pas tout voir aujourd'hui. Il lui fallait décider de priorités : par où commencer ? Par le nord et l'ouest en se rapprochant de la lisière ? Par le sud et l'est en s'enfonçant dans les bois ? Le village se trouvait vers le nord - nord-ouest, à trois heures de marche sans doute. S'il allait droit vers le nord, au bout de deux heures il atteindrait l'éminence où se trouvait le cercle de pierre, et, au-delà, la zone où se trouvait autrefois le Bosquet. Quelque part vers l'est se trouvait le fleuve. Et il n'était jamais allé plus au sud.

[Kasumi]

C’est vers l’est et le sud qu’il avait l’intention de pousser son exploration car c’est dans cette direction qu’il espérait pouvoir entraîner les loups pour leurs chasses afin de diminuer la pression que subissaient les abords du village. Evidemment, cela non plus ne pourrait pas se faire dans la journée mais reconnaître les lieux et avoir un début de solution à proposer aux villageois à son retour ne pouvait pas être superflu.

[Voyageuse]

Les loups le regardèrent s'éloigner sans manifester la moindre inquiétude, comme s'il faisait désormais partie du paysage.
En se dirigeant vers l'est et le fleuve, il réalisa qu'il se trouvait non loin de zones qu'il avait explorées avec sa compagne lors de leur deuxième journée dans la forêt. Par là-bas, si ses souvenirs étaient exacts, la forêt ne leur avait pas paru menaçante ni dangereuse, et on y trouvait une quantité de gibier raisonnable. Ils n'avaient pas eu le temps d'atteindre le fleuve ce jour-là, mais il se souvenait vaguement du plan que leur avait dessiné le jeune bûcheron qui avait bien voulu les renseigner, et qu'avait complété Marco : les berges n'étaient plus très loin, et il s'agissait, dans ce secteur-ci, de zones plutôt dégagées, à la végétation en tout cas plus clairsemées.
Au sud, en revanche, ils n'étaient jamais allés.

[Kasumi]

Kasumi devait privilégier l’efficacité et donc ne pas trop se disperser : il choisit donc de poursuivre vers le fleuve dans l’espoir d’y trouver des zones de chasse où il pourrait peut-être attirer les loups pour leur faire comprendre de privilégier cet endroit et d’éviter davantage de se montrer du côté du village : ce serait au mieux précaire et temporaire mais cela lui donnerait peut-être plus de temps pour se consacrer à la restauration du bosquet qui amènerait bien davantage de gibier pour les loups à l’avenir.

[Voyageuse]

Du gibier, il y en avait, Kasumi en détectait les traces. Des bêtes de toute sorte, du cervidé au lièvre en passant par le renard ou les sangliers. Il savait qu'une meute de loup possède généralement un territoire de chasse important et qu'il lui faut des proies abondantes, et l'endroit semblait convenir, mais ni plus ni moins, finalement, que la plupart des autres endroits qu'il avait pu explorer. Ni plus ni moins que l'endroit où se trouvaient actuellement les loups, par exemple. C'était mieux, toutefois, que les secteurs de coupe d'où ils avaient délogé les chasseurs : la présence humaine avait toujours tendance à faire se raréfier le gibier...
A la réflexion, le meilleur endroit était probablement le fleuve et ses abords, qui attiraient certainement une faune plus diversifiée venant s'abreuver l'été.

[Kasumi]

Si – au final – rien n’avait poussé les loups à se diriger vers le village plutôt que vers les endroits où ils ne risquaient pas de se heurter aux humains, le travail du rôdeur consistait maintenant à faire comprendre et accepter aux chefs de la meute de ne plus retourner trop vers le nord. Peut-être en acceptant de les aider de temps à autre à traquer du gibier pour leur petits plutôt qu’en cherchant à les effrayer. Le problème était cependant de le leur faire comprendre… Peut-être en utilisant Première Neige comme interprète si elle était assez remise pour parcourir la distance depuis la cabane le lendemain. Pour l’heure, il avait l’intention de longer un peu le fleuve en prendre la mesure avant de retourner vers le village avant que la nuit ne finisse par tomber.

[Voyageuse]

Le fleuve à cet endroit était large et coulait paresseusement entre des barges vaguement marécageuses. La végétation y était un peu différente : les arbres formaient une sorte de mangrove en plongeant leurs racines directement dans l'eau. Kasumi ne put approcher du rivage et dut se résoudre à remonter vers le nord. il atteignit ainsi le secteur qu'on lui avait signalé comme plus dégagé. Il était également plus marécageux, et attirait des dizaines d'espèces d'oiseaux différentes, et certainement du petit gibier à foison. Sous les rayons obliques du soleil de fin d'après-midi, c'était un véritable petit paradis. Ou du moins, ça devait l'être en d'autres saisons : les moustiques, en ce début d'été, étaient trop nombreux.
En obliquant à nouveau vers l'ouest pour se rapprocher du village, alors qu'il se replongeait à nouveau dans la pénombre et la fraîcheur du sous-bois, il eut la surprise de découvrir ce qu'il ne cherchait plus vraiment : des traces d'une présence humaine ancienne, d'un feu éteint depuis longtemps déjà, dans une clairière toute proche de la zone semi-marécageuse.