[Lieu] Une cité perdue

[Taliesin]

Malgré l'heure tardive, la bibliothèque n'était pas déserte, loin s'en fallait : outre les mages, penchés sur leurs grimoires, Marthe s'y trouvait également. Elle lui expliqua avoir commencé à se concentrer sur les légendes de la cité, en particulier celles touchant à ses origines. Pour l'heure, elle avait trouvé différentes versions plus ou moins romancées concernant ses fondateurs qui, selon certains, auraient été guidés par une étoile, tandis que d'autres affirmaient que c'était un incroyable hasard qui les avait mené aux abords du lac. Quoi qu'il en soit, Albérich put facilement dénicher d'autres ouvrages touchant à ces thèmes. Il ne pourrait pas beaucoup lire, à moins de tenir à faire une nuit blanche mais... Ce serait un début.

[Galathée]

Il n'avait pas l'intention de faire une nuit blanche, juste de lire un certain temps. Il calquerait son horaire sur celui des personnes autour de lui. Avant de dormir, il savait qu'il ne pourrait pas s'empêcher d'aller jeter un oeil sur Thibault. Il savait que la mort allait peu à peu commencer à marquer son corps, qu'il allait... pourrir, simplement. Mais il avait l'intention de prendre soin de lui jusqu'à son réveil. Cela ne servait à rien, bien sûr, mais c'était nécessaire pour qu'il ne perde pas pied. Il repoussa ces pensées. Les enfants — Ruth, assurément — trouveraient un diamant.
Puis il retournerait auprès d'Hubert. Peut-être aurait-il dû faire ça d'emblée, voir les résultats de la réunion d'état-major...
Oui, lire un peu, puis chercher le paladin. Il était probablement toujours à sa réunion d'état-major de toute façon.

[Taliesin]

Il eut le temps de découvrir une légende affirmant avec force que c'était un ange qui avait indiqué l'emplacement de la future cité à ses fondateurs avant que Marthe ne lui souhaite bonne nuit. Puis ce fut au tour des mages : ils avaient les yeux rougis de ceux qui ont passé la journée sur des pages noircies d'écriture.
Restait désormais à trouver Hubert dont la réunion était terminée depuis un certain temps et qui avait pu trouver son bonheur dans la salle du trésor.

[Galathée]

Albérich le trouva alors qu'il hésitait encore entre deux lames. Le voir dans les vêtements de Thibault le mit mal à l'aise, mais Hubert n'avait plus rien, et Thibault avait été grand à défaut d'être aussi athlétique que le paladin.
" Il est l'heure de dormir." remarqua le clerc.
Hubert acquiesça et reposa l'une des deux épées.
" Je suis là." répondit-il.
Albérich hésita une seconde avant de reprendre.
" Alors ? Ils t'ont... sanctionné."
Le visage d'Hubert se fendit d'un sourire triste.
" Non. Non, ils ont dit que... j'étais ainsi fait."
Il se détourna.
" En d'autres endroits, j'aurais été pendu pour pareil comportement. Ici... On hausse les épaules."
Il lâcha un bref soupir.
" Mais peu importe. Marthe a raison. Je dois vivre en sachant que j'ai tué Ezéchiel et que par ma faute, son cadavre va leur vendre notre cachette. Rien ne peut l'atténuer de toute façon."
Albérich s'approcha, posa une main sur son bras, puis s'appuya contre son dos. Hubert ne dit rien, ne fit rien, ne tenta pas de l'étreindre ou de l'embrasser, il demeura figé, immobile. Le clerc chercha quelque chose à dire, mais il percevait les émotions négatives qui bouillonnaient chez son ami et quoi qu'il tente, il serait rabroué. Il renonça.
" Viens te coucher.
— Oui."
Mais la nuit promettait d'être longue et chaotique, Albérich le sentait.

[Taliesin]

Elle le fut.
Lorsqu'ils regagnèrent la salle commune, le coin qu'ils occupaient habituellement était désert : comme l'avait annoncé Giovanni, ni lui, ni ses apprentis, ni les écuyers du paladin n'étaient là, malgré l'heure tardive.
Ils se couchèrent et... mirent longtemps, très longtemps à trouver le sommeil, se tournant et se retournant sous leurs couvertures, hantés par leurs pensées sombres.
Ils sombrèrent, pourtant. Par intermittence, au début, puis véritablement, bien plus tard...
Et l'aube les arracha trop tôt à l'oubli bienheureux du sommeil.
En se redressant, Hubert fit néanmoins une étrange découverte.
A côté des affaires qu'il avait empruntées au défunt Sunite, d'autres avaient fait leur apparition.
Une tenue complète, en réalité, et qui lui était forcément destinée puirsuqu'elle semblait parfaitement à sa taille.
Certes, elle était faite d'étoffes qui avaient déjà beaucoup vécu et qui, de surcroit, semblaient provenir de bien des sources différentes. Toutefois, pour disparate qu'il soit, l'ensemble était solide, fonctionnel et même... agancé avec un goût certain.

[Galathée]

" Qu'est-ce que c'est que ça ?" s'étonna Hubert en découvrant les vêtements dans la grisaille qui précédait l'aube.
Albérich sourit.
" L"oeuvre de bons esprits qui veillent sur toi."
Et qui devaient désormais être encore un peu moins bien couverts.
Malgré leur état chiffonné, ils se levèrent et s'habillèrent, le paladin stupéfait revêtant sa nouvelle tenue avec une certaine révérence, avant de partir vers leur salle de prières. Le Luménien était conscient de la nouvelle distance qui s'était glissée entre lui et Hubert : pas une seule fois, sur le trajet, le paladin ne s'approcha de lui. La journée commençait tout juste, et Hubert semblait déjà tendu.
Lathandre lui ferait du bien.
Ensuite, cérémonie de l'aube, conseil sans doute... Tenter d'approcher Etienne, et s'enquérir — bien sûr — du diamant.

[Taliesin]

La prière leur apporta une énergie, un réconfort et un allant dont ils avaient tout deux grand besoin. Elle sembla même leur en apporter davantage que de coutume mais... peut-être était-ce une simple impression.
Quand ils reprirent pied dans la réalité, Gabriel était là comme à son habitude. Et comme à son habitude radieux, il les précéda jusqu'à la salle à manger où une bonne partie de la Communauté prenait son petit-déjeuner. Ils repérèrent, disséminés, Marthe, Giovanni, les paladins sunites...

[Galathée]

" J'ai oublié de vous parler de Guillermo, hier, dit Hubert. Si Marthe a un moment..."
Il haussa les épaules.
" Guillermo ? Tu l'as vu ?
— Oui. Par hasard. Je vous expliquerai. Et il faut déterminer ce que nous allons faire aujourd'hui, aussi.
— D'accord. Mais prends le temps de petit-déjeuner ?
— Oui. Bien sûr. Et je vais remercier mes anges tailleurs."
Albérich sourit et lui pressa le bras puis se dirigea vers la juge. Il supposait que si Giovanni avait trouvé ce qu'il cherchait, il serait venu le prévenir.

[Taliesin]

Il restait de la place à côté de Marthe et elle l'invita à s'y installer, souriante.
-Décidément, la prière te transfigure...
La magistrate, elle, avait l'air fatigué : se nuit n'avait pas dû être de tout repos, comme la leur. Pour autant, elle paraissait tenir le cap et ne pas manquer d'énergie.

[Galathée]

" Et il faut en profiter tant que ça dure." répondit le Luménien.
Il eut un sourire embarrassé, pensa s'excuser pour la veille, puis décida de se comporter en Lathandrite : d'aller vers l'avant.
" Hubert aimerait que nous nous voyions, après le repas : il a apparemment croisé Guillermo, hier... et il a des informations dont il voudrait nous faire part. Il faut aussi que nous discutions, plus globalement, des projets de la journée..."
Il baissa le ton.
" Est-ce que tu as... déjà tenté de prendre des nouvelles d'Etienne ?"

[Taliesin]

Soupir.
-Oui, mais j'ai été éconduite de la même manière qu'hier. Avec peut-être un peu plus de douceur... A moins que mon imagination ne me joue des tours.
Elle jeta unr egard en direction d'Hubert.
-Et nous nous réunirons sitôt après el petit déjeuner. C'est effectivement nécessaire.

[Galathée]

Albérich entama son petit déjeuner.
" Penses-tu... que nous devrions informer Etienne des résultats de notre conseil ? Ou même l'y inviter ? Il refusera mais... peut-être que lui en faire l'ouverture..."
Il pinça les lèvres. Il était conscient d'avoir... pitié du jeune chevalier, exactement comme on avait eu pitié de lui au lendemain de son calvaire aux mains des Sharites. Il essaya de se souvenir de ce qu'il avait eu envie, alors. Juste de se rouler en boule, de gémir, puis de fuir. Et Marcus l'avait laissé faire. Personne n'avait cherché à le contraindre. Avec le recul, il ne savait pas si ça avait été une bonne chose, ou au contraire, une erreur de leur part. Il avait l'impression qu'à l'époque, absolument personne n'aurait pu le convaincre de rester au Temple de Lathandre, et que si on le lui avait imposé, il aurait fini par les haïr. Alors que faire aujourd'hui ? Comment ramener Etienne vers la lumière sans lui faire de mal ?
Evidemment, une fois encore, la situation était différente, Etienne se sentait coupable et lui s'était surtout senti détruit.
Et ils étaient différents, tout simplement.
Il ne pouvait juger de rien.

[Taliesin]

-On peut toujours essayer et voir comment il réagit.
La magistrate grimaça.
-Honnêtement, je ne sais pas par quel bout le prendre. Il a toujours été anxieux, c'est sûr, mais là... Ce qu'il craignait le plus au monde, à savoir que ceux ayant rejoint son projet ne souffrent... Cela vient de se produire. Je n'ose imaginer à quel point il est dévasté. Surtout que la seule voie qu'il imaginait pour se racheter, à savoir souffrir avec les autres captifs, lui est désormais refusée... Je pense que le ramener était la bonne décision, ne te méprends pas. Mais... je ne sais comment l'amener à le comprendre.

[Galathée]

" Pour être honnête... Je ne sais pas, moi non plus."
Il croisa les bras et secoua la tête.
" Je comprends qu'il ait voulu rester avec eux. Je pense que... il avait sa place là aussi. Dans le même temps, prisonnier comme il l'était, il ne pouvait pas vraiment remonter le moral aux autres... Et vu l'état dans lequel ils l'ont trouvé... C'était juste de l'expiation stérile de sa part. Ce que je ne lui reproche pas. Nous savons toi et moi qu'il est des moments où... l'espoir est éteint. Et il n'y a que le temps pour le ranimer. Et l'amour. C'est tout ce que nous pouvons lui donner, finalement. Notre amour et l'espoir que nous conservons pour nous tous, que tout n'est pas perdu."

[Taliesin]

-Nous les lui donnerons sans compter. Reste à espérer que cela suffira... Sinon, l'urgence dans laquelle nous sommes pourrait aussi être un bon levier : après tout, nous avons besoin de l'aide d'absolument tout le monde si nous voulons avoir une chance de nous en tirer.
Pendant qu'ils devisaient, Hubert, lui, cherchait vainement ses écuyers. Il ne les vit nulle part, pas davantage que leurs amis : ils avaient dû déjeuner très rapidement... En revanche, il remarqua que Giovanni et Ingrid, à leurs places respectives, l'observaient du coin de l’œil. Mais peut-être admiraient-ils simplement sa nouvelle tenue...

[Hubert de Maleval]

Il finit par venir s'installer en face de la couturière et lui sourit.
" Tout bien réfléchi, j'imagine que c'est vous que je dois remercier. Vos doigts de fée m'ont... tiré de l'embarras, à nouveau. Rassurez-moi, Ingrid, cependant. Les enfants... ils ont encore quelque chose sur le dos ?"

[Taliesin]

-Plus grand chose, répondit-elle, tranquille. Mais honnêtement, ce n'était qu'une question de temps avant que tout ce qu'ils portaient ne tombe littéralement en morceaux : ils en seraient donc arrivés au même résultat, sauf qu'il aurait été impossible de constituer quoi que ce soit de valable avec lesdits morceaux. Bref, ne vous en faites pas pour cela : ils ont eu une bonne idée, à la fois utile et pragmatique.
Elle sourit.
-Pour le reste, je ne mérite aucun remerciement : je n'ai fait que mon travail et... je suis heureuse d'avoir pu vous rendre service. Tout le mérite revient à celui qui a eu l'idée, à ceux qui ont fourni la matière première et à la personne qui, grâce à son goût infaillible, m'a aidée à agencer au mieux tout cela.

[Hubert de Maleval]

Hubert sourit, embarrassé. Il ne méritait pas pareils égards.
" Mais... ce n'est quand même pas pour ça qu'ils ne sont pas là, j'espère... Je veux dire... Je suis nettement plus résistant au froid qu'eux. Je suis extrêmement touché par l'attention, mais... Je ne voudrais pas qu'ils tombent malades... ou qu'ils n'osent plus se montrer en public."
Quoique... Seul Alban était du genre à en faire tout un poème, à bien y réfléchir.

[Taliesin]

Elle secoua la tête.
-Oh non : je crois au contraire qu'ils sont fiers de leur coup et que leur nouvelle tenue... soit les indiffère, soit les amuse. D'ailleurs, ils étaient là il y a encore quelques minutes. S'ils ont vite filé, c'est parce qu'on leur a confié une mission qui les enthousiasme beaucoup... et qu'ils ont à cœur de réussir. Ils ont vraiment envie de se rendre utile, vous savez, alors quand ils en ont les moyens... Ils sautent sur l'occasion.

[Hubert de Maleval]

" On leur a confié une mission ? Quelle mission ?" demanda le paladin, surpris.
C'était fatalement Giovanni ou Albérich. Eux seuls se seraient permis de réquisitionner ses écuyers sans lui demander son avis. Mais il ne pouvait pas leur en vouloir : vu son incapacité à les occuper au quotidien, il avait de la chance d'avoir des gardes-fous.
Il eut un sourire un peu contraint. Il n'était vraiment pas à la hauteur de cette charge.

[Taliesin]

-Je ne saurais vous dire... J'ai demandé, bien sûr, mais ils n'ont pas voulu répondre, pas même me dire qui était leur commanditaire, quoique j'ae des soupçons. C'est assez impressionnant comme ils savent tenir leur langue quand il s'agit de tâches importantes... Même les jumeaux, d'ordinaire si bavards : c'est vous dire. Bref, je crains que pour être fixé, il ne vous faille réussir à mettre la main dessus ou, plus simplement, à aller discuter avec Giovanni.

[Hubert de Maleval]

" Je vais faire ça. Je dois le remercier, de toute façon. Mais d'abord vous... Merci encore, Ingrid. J'espère que sous peu, cependant, vous aurez la possibilité d'exercer votre art dans de meilleures conditions."
Il la salua, se releva et alla rejoindre le barde. Il se fendit d'un sourire un peu mutin en s'installant près de lui.
" Tu sais... Je ne suis pas trop sûr de ces emmanchures. Tu ne crois pas que ça risque de se coincer dans mon fourreau quand je dégaine ?"

[Taliesin]

-Allons ! Même les plus grands bretteurs d'Antelucas en ont : alors certes, c'est à la mode, mais si cela devait s'avérer réellement gênant, je suis sûr qu'ils auraient trouvé moyen de la faire passer, ladite mode. Et puis, ça te va à ravir...
Il parut subitement hésitant.
-Mais... ça te plait, quand même ? Je veux dire... globalement ?

[Hubert de Maleval]

" Mais bien sûr, tête de linotte ! s'exclama Hubert en riant. Ça ne te ressemble pas d'être si peu sûr de toi dans ce genre de matières. Je suis très touché par l'attention, vraiment."
Il secoua la tête.
" Cela dit, de ta part... Je suis surpris que tu aies cherché à me vêtir. Mais j'en déduis que je ne suis pas ton genre."

[Taliesin]

-Détrompes-toi. D'ailleurs, à la base, j'étais opposé à ce projet. Mais j'ai dû me rendre à l'évidence : bien que tu ne craignes nullement le froid, bien que tu aies une plastique parfaite, tu es plus prude que le plus prude des Helmites, si bien que tu n'aurais jamais accepté de demeurer dans le plus simple appareil, quitte à porter une armure de plates à même la peau pour éviter que cela n'advienne. J'ai donc fini par céder, en me disant que, de toute façon, quatre personnes étaient plus susceptibles qu'une seule de remettre au goût du jour la mode des Anciens.

[Hubert de Maleval]

" Ah, pauvres gosses. Ils vont attraper la Soufflante et ce sera de ma faute. Est-ce qu'on ne peut pas imaginer de tailler des... tuniques... dans les couvertures que vous avez ramenées hier ? Surtout que... on ne peut jamais savoir à quel moment on va devoir quitter les lieux..."
Une ombre passa sur son regard et sa bonne humeur s'étiola.
" Hum. Et donc, tu as envoyé les enfants en mission, c'est ça ?"

[Taliesin]

-C'est Albérich qui leur a confié une mission. Mais j'ai préféré jouer les messagers : j'avais peur qu'en découvrant ce qui se préparait déjà, il ne vende la mêche voire ne s'oppose au projet. C'est vrai, quoi : les Lathandrites sont tellement... puritains...
Il sourit largement.
-Et ne t'en fais pas pour les gosses : s'ils ont froid, nous pourrons leur prêter des manteaux quand nous ne nous en servirons pas. Quant aux couvertures... Tout le monde n'en a pas une pour soi, Hubert ! Pour l'heure, même avec celles trouvées hier, la moyenne est plutôt à... une pour deux personnes.

[Hubert de Maleval]

" Giovanni, tu ne crois pas que tu pousses un peu dans le mystère ? Pourquoi est-ce que tu ne me dis pas ce qu'Albérich leur a demandé de faire ? Je veux dire... Tout est toujours secret, avec toi. Pourquoi ? Est-ce que je vais m'opposer à ce qu'ils préparent, cette fois ? Ils ont décidé... de me composer une chanson, ou je ne sais quoi ? Je suis déjà... assez sur les nerfs comme ça. Un peu de transparence, si chère à la communauté, ne ferait pas de mal, pour une fois."
Il secoua la tête.
" Excuse-moi de m'emporter. Mais je commence à avoir du mal avec toutes ces cachotteries. Nous sommes censés être dans le même camp."

[Taliesin]

Giovanni soupira.
-Hubert, tu dois comprendre que chaque profession a ses spécificités et que celle de barde... impose notamment que l'on ménage ses effets. En l'occurrence, j'avais bien l'intention de te répondre... Enfin.
Il sourit, apaisant.
-Le quatuor fouille le palais en quête d'un diamant.

[Hubert de Maleval]

" Ah. Je vois." dit le paladin avec un frisson.
Il eut un sourire embarrassé.
" Je sais que... tu fais de ton mieux. Mais... essaie juste parfois... de tenir compte du public, quand tu ménages tes effets, d'accord ? Je serai plus réceptif quand l'horizon sera moins... troublé."