[Lieu] Une cité perdue

[Galathée]

" Je vais aller parler à Frida, dit Albérich. Ensuite, nous nous retrouverons dans la salle du téléporteur... Nous devons aller célébrer Lathandre."
Hubert sourit d'un air mutin mais acquiesça.
" Essaie peut-être de demander à Thibault de s'occuper de la gemme... Dis-lui de nous laisser deux bonnes heures. Je n'ai pas l'intention de battre les records sunites mais moi aussi, j'ai envie de célébrer mon dieu à la hauteur de la magnificence des lieux."
Ils se séparèrent ensuite, non sans attraper quelque chose pour petit-déjeuner au passage.

[Taliesin]

Frida déjeunait en compagnie des éclaireurs. Néanmoins, devinant sans doute qu'il venait lui parler de sujets réservés aux membres du Conseil, elle se leva sitôt qu'elle l'aperçut et le suivit un pu à l'écart.
-Et bien, je ne cesserai d'être surprise par la manière dont vos prières vous transfigurent. J'ai même l'impression que c'est plus flagrant aujourd'hui que les jours précédents... Mais pardon, tu voulais sans doute me transmettre les nouvelles...

[Galathée]

Albérich sourit.
" J'ai parlé à Lathandre, dit-il simplement. Tu avais raison, je me suis inquiété pour rien. Et je n'avertirai pas Luménis, je te le promets."
Il hésita puis se lança.
" Je te présente mes excuses pour la manière dont j'ai réagi hier. Je suis parfois... dépassé par l'ampleur de ce qui nous menace et je ne peux m'empêcher de songer aux risques..."
Il secoua la tête.
" Mais c'est terminé. Cela n'arrivera plus. Nous vaincrons sans l'aide de personne et Clairétoile appartiendra à ceux qui l'espèrent depuis si longtemps."

[Taliesin]

La rôdeuse parut à la fois surprise et embarrassée.
-Mais, Albérich, tu n'as pas à t'excuser, ou alors je dois également le faire. Tu as simplement proposé la solution qui te semblait la plus raisonable, j'ai réagi vivement et la discussion s'est emballée, voilà tout...
Elle soupira.
-En plus, ce que tu proposais aurait été de loin le plus raisonnable, si tes craintes s'étaient révélées fondées. Je le reconnais volontiers. Simplement, comme je le disais à Hubert... Il est plus difficile pour moi d'envisager ce genre de solution. Alors ajoute à ça mon manque de diplomatie...

[Galathée]

" Je comprends... et je pense que parfois ce n'est pas plus mal de dire les choses telles qu'on les ressent plutôt que de les enrober dans de belles paroles. Je suis désolé de m'être montré peu sensible au vécu des membres de la communauté. C'est vrai que nous avons des parcours différents et je ne peux pas comprendre parfaitement certains de vos élans... Mais c'est pour ça que c'est critique que tu puisses me ramener dans le droit chemin quand j'erre..."
Il haussa les épaules, embarrassé.
" Je sais que ma position n'est pas claire... mais je n'ai pas grandi avec ce projet. Je suis arrivé il y a à peine un mois... Mais je ne vous faillirai pas même si je ne puis qu'imparfaitement être des vôtres."

[Taliesin]

-Il faut essayer d'envisager ta position comme un atout : elle te permet d'avoir une vision plus générale, plus globale, moins partisane et, du coup, d'envisager les meilleures solutions pour le grand nombre. Les membres plus anciens de la Communauté ne sont pas égoïstes et n'ont aucune envie qu'il advienne du mal aux autres Hélonniens mais... beaucoup envisagent ce projet comme leur dernière chance et pensent donc qu'ils auront tout perdus s'il échoue, ce qui les amène à réagir vivement et sans doute égoïstement lorsqu'ils entrevoient l'échec. Pour autant, sois en certain : s'il devenait incontournable de prévenir l'extérieur, si c'était le seul moyen d'éviter une catastrophe pour toute l'île... Nous rechignerions, oui, et pas qu'un peu, mais nous ne tarderions pas à nous montrer raisonnables, quoi qu'il nous en coûte.
Elle sourit.
-Pou le reste, essaie de ne pas trop me tenir rigueur de mon franc parler : je ne peux m'en défaire et les conflits ne m'effraient pas, d'autant que j'en ai déjà eu des mémorables avec les autres membres du Conseil. Cela peut être rude, voire violent et donc pénible mais mes propos sont souvent plus virulents que ma pensée, et cela ne change rien, au fond, à la confiance et au respect que j'ai pour les autres. Néanmoins... Je suis désolée si tu t'es senti agressé : j'aurais dû rester plus posée.

[Galathée]

" Ne t'en fais pas... Je pense que je n'étais pas en état d'être blessé. J'étais trop... convaincu du bien-fondé de ma position. Et j'en suis désolé."
Il sourit.
" L'important est que nous ayons pu aplanir la situation. Je vais maintenant partir pour le temple de Lathandre avec Hubert et un groupe de Lathandrites. Thibault replacera la gemme dans deux heures... Il faudra protéger les portes au moment de notre retour, au cas où. Enfin, tu connais la chanson."
Son expression se fit plus grave.
" Frida... Je ne sais pas si... tu as pris des initiatives le concernant, mais... Peut-être pourrions-nous envoyer Marthe discuter avec le clerc ithilien. Je suis manifestement incapable de supporter son mépris et ses sarcasmes et... vu ton tempérament... peut-être n'es-tu pas non plus la personne idéale pour cette tâche... Marthe en revanche... Enfin, c'est juste une idée... Ces cinquante-quatre personnes existent... Nous devons essayer de les récupérer."

[Taliesin]

Son sourire s'élargit.
-Oui. Et je trouve ton idée excellente : j'imagine bien Marthe et l'Oghman se lancer dans une longue, très longue discussion juridique à l'issue de laquelle elle lui aura prouvé par A=B qu'il avait tort sur toute la ligne. Elle sera beaucoup plus efficace que moi, qui n'aurais pas tardé à déclencher un assaut, ou que toi. Mais te concernant, cela n'est lié ni à tes compétence, ni à ton caractère : tu es juste un ancien dirigeant luménien, donc un ennemi mortel pour les Ithiliens.

[Galathée]

" J'ai cru qu'il serait moins buté... qu'il comprendrait que nous devions travailler ensemble... Je ne sais pas, j'ai sous-estimé son fanatisme."
Il secoua la tête.
" Bref, tu as raison, je ne dois pas le prendre personnellement."
Et il s'efforcerait de ne pas être extrêmement vexé quand Marthe lui aurait extirpé aisément tous ses secrets. Mais il s'était défié de l'amour-propre de Giovanni, il aurait été malvenu d'en faire de même dans d'autres circonstances.
" Bon, je file. Nous parlerons tout à l'heure."
Il ne lui restait plus qu'à attraper l'aube jaune... et puis rejoindre Hubert au téléporteur.

[Taliesin]

Se trouvaient déjà en compagnie du paladin Marcus et Gabriel d'une part, Luther et Letho d'autre part. Voilà qui constituait un groupe puissant, largement capable de se défendre en cas de pépin. Mais le mystère du verrouillage des téléporteurs ayant été percé, il n'y en aurait sans doute pas...
En tout cas, lorsqu'ils gagnèrent le temple de l'aube, celui-ci était à la fois désert et intact : nul ennemi n'était venu le profaner ou s'y dissimuler.

[Galathée]

Albérich enfila l'aube jaune puis prit place devant la statue. Il attendit que le petit groupe — qui sortait tout juste de ses prières matinales — se fut installé, puis entama sa célébration. Il parla d'adversité et de ténèbres, de désespoir, de doute, d'inquiétude, les ramenant à ce qu'ils étaient : humains, compréhensibles, nécessaires, même, pour prendre la mesure du défi qu'ils avaient à relever. Comme ils étaient tous davantage que des fidèles, qu'ils avaient juré de servir Lathandre, il se permit de leur parler du lien qui les unissait, de leur rôle crucial auprès du reste de la communauté, il leur parla de ses propres certitudes, de la confiance que Lathandre avait en eux et en leur victoire. Il ne minimisa pas le danger, ni la douleur des pertes anciennes et à venir, du test constant de leur force et de leur résolution que seraient les jours suivants... Il chanta Lathandre, bien sûr, le remercia à nouveau, appela sa bénédiction sur l'assemblée et sur les gens restés au palais. Vu ce qu'il avait vécu le matin-même, vu le contact intime qu'il avait eu avec son dieu, vu la magnificence des lieux, aussi, il n'eut nulle difficulté à trouver les mots et la conviction nécessaires.
L'aube viendrait. Ils y entreraient ensemble. Les démons seraient défaits.
Rien ne devait les troubler.

[Taliesin]

Comte tenu de ses talents de prêcheurs, de ce qui l'habitait, de l'endroit où ils se trouvaient, sa cérémonie ne fut pas sans produire quelques effets. Observant l'assistance, il nota que Marcus affichait une grande sérénité, que Gabriel semblait moins gris que ces derniers temps et que les deux jeunes paladins paraissaient ne pas s'être ennuyé - ce qui montrait qu'il avait accompli un véritable exploit.
Le moment était venu de rentrer au Palais mais tout le monde prenait son temps, comme si quitter le superbe sanctuaire et son atmosphère était difficile.

[Galathée]

Ça l'était également pour Albérich, et manifestement pour Hubert. Le clerc avait été secoué par sa rencontre avec Lathandre, mais ce n'était rien en comparaison de ce qui semblait désormais habiter le paladin. Il avait l'air à la fois lumineux et... un peu hors du monde, comme s'il ne parvenait pas à redescendre de son nuage. Le Luménien ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur ce que lui avait dit le Seigneur du Matin, qui semblait l'avoir tant bouleversé. Positivement. Mais il savait aussi que c'était quelque chose d'intime et que le seul fait d'approcher la radiance divine pouvait expliquer son état.
Il ne pressa personne à rentrer mais quand le temps serait écoulé... Il faudrait profiter de la fenêtre d'ouverture des passages pour franchir rapidement le téléporteur.

[Taliesin]

Bon gré, mal gré, ils finirent par quitter la quiétude du sanctuaire pour regagner le palais qui, pour n'être pas moins splendide, ne possédait cependant pas cette présence ténue mais indéniable, cette proximité si réconfortante avec le dieu qu'ils servaient.
Rien de fâcheux ne s'était déroulé en leur absence et chacun vaquait à ses occupations. Les préparatifs du repas avaient été lancés mais il y avait encore un peu de temps avant que celui-ci ne soit servi.

[Galathée]

Albérich décida d'aller voir Frida pour savoir si Marthe avait pu faire parler le clerc ithilien. De son côté, Hubert se mit en quête — contre toute attente — de Giovanni.

[Taliesin]

Giovanni se trouvait à la bibliothèque.
En découvrant qui était le visiteur et, surtout, en comprenant qu'il venait pour lui, il parut terriblement embarrassé, voire même paniqué. Cependant, sans doute pour ne pas gêner les autres lecteurs dans leur travail, il se leva et le suivit à l'extérieur.
Il n'avait pas lâché le moindre mot, ce qui était particulièrement déconcertant, le connaissant.

[Hubert de Maleval]

Hubert vibrait encore de sa rencontre matinale. Les paroles d'Albérich, ensuite, dans le Temple, n'avaient fait que renforcer cette lumière intérieure. Il se sentait fort, un peu déphasé, invulnérable... et ravi. Il regarda le barde droit dans les yeux.
" Ecoute, Giovanni, nous pouvons parler de la bataille, si tu veux. Je n'en ai pas besoin. Je veux penser à demain, pas à hier. Oublions ça, d'accord ? Je vais retourner lire les bouquins magiques et j'ai besoin d'un chaperon. Est-ce que tu es d'accord de venir m'épauler ?"

[Taliesin]

Le barde le dévisagea, incrédule.
-Tu... Tu as bu ? fit-il d'une petite voix.
Il déglutit péniblement.
-Je... Hum... Bien sûr que je t'aiderai. Mais auparavant...
Il baissa les yeux.
-Je tiens à te présenter mes excuses pour l'autre jour : mon comportement a été... inqualifiable. Bien sûr, j'avais peur de ce qui arriverait si le sous-sol était envahi par des hordes de démons... J'ai pensé à la Communauté, à Albérich... et à moi, aussi, parce que je t'aime beaucoup... Bien sûr, je ne pouvais pas savoir, non plus que... que tu étais capable d'éliminer des dizaines de monstres d'un simple mot. Mais... Voilà, j'ai... outrepassé mes droits et... Bref, ça faisait un moment que je voulais venir te parler sans en trouver le courage mais puisque tu as pris les devants... Pardon pour ma bêtise. On ne m'y reprendra plus.

[Hubert de Maleval]

Hubert grimaça. Il avait vraiment espéré que Giovanni accepterait de ne pas y revenir. Puis il se fendit d'un sourire.
" Je sais que tu avais des intentions louables. Et dans le fond... Moi non plus, je ne savais pas ce qu'il y avait dans la cave. Mais je te jure que je ne me sentais pas déraisonnable... et je crois que... même si j'apprécie ton souci de ma sécurité... Tu dois accepter que je serai toujours en première ligne... et essayer d'éviter de me... hum... contredire devant mes hommes..."
Il pinça les lèvres.
" En même temps... Je sais que je suis une tête de mule. Et je comprends, vu mon passif, que tu n'aies pas cru en moi. J'espère juste que... nous pourrons mettre cet épisode derrière nous. Que tu pourras avoir davantage confiance en mon jugement et que... je ne me mettrai pas en colère quand tu voudras tempérer mes ardeurs."

[Taliesin]

-Hum, pour être franc, je n'essayerai plus jamais. D'une part parce que je ne suis pas assez doué pour avoir la moindre chance de réussite, d'autre part parce que... qui voudrait tempérer quelqu'un assez puissant pour éradiquer toute une armée de démons ? Personnellement, j'aurais plutôt tendance à... t'encourager à leur courir sus, maintenant que je sais ce dont tu es capable.
Il se racla la gorge, toujours aussi embarrassé.
-Mais de toute façon, tu n'as pas à te justifier : c'est moi qui ait été en tort, et j'en suis désolé. Mais bon, je crois... Que le travail nous attend.

[Hubert de Maleval]

Hubert n'ajouta rien sur le sujet, espérant que Giovanni retrouverait son état naturel petit à petit, naturellement. Il l'entraîna vers la salle au trésor où il décida de s'attaquer au livre sunite. Il ne l'avait après tout qu'effleuré, contrairement au livre lathandrite dont il avait la sensation d'avoir compris la tonalité générale... et aussi le message. C'était peut-être une erreur de jugement, mais ils avaient besoin d'autres pistes, à présent que toutes les cérémonies avaient été célébrées...
Il ouvrit le livre, chercha la transe désormais presque familière... et se laissa glisser dans les images d'autrefois.

[Taliesin]

Ce fut cependant un peu plus long qu'avec l'ouvrage découvert dans le temple de l'aube. Peut-être parce qu'il n'était pas autant en accord avec la magie qui imprégnait celui-ci.
Il finit cependant par avoir une première vision. Une vision montrant une cérémonie se déroulant dans l'une des chapelles dédiées à l'être aux allures elfiques. Rien de bien neuf mais au moins... C'était une confirmation qu'ils avaient bien fait d'y officier également.

[Hubert de Maleval]

Hubert persévéra donc dans son examen du livre. Il n'avait pas de notion précise du temps écoulé mais il espérait que Giovanni le préviendrait lorsqu'il serait temps de passer à table et de remettre sa "lecture" à plus tard. Il doutait que l'ouvrage ait déjà révélé tous ses secrets... Il lui avait paru bien moins sérieux que son pendant lathandrite, à première vue...

[Taliesin]

De fait, la deuxième vision fut consacrée à une grand fête où se mêlaient moult habitants de la ville, de tous âges et de toutes conditions.
Il finit par comprendre qu'elle était célébrée en l'honneur de quatre personnes puisque celles-ci étaient au centre de toutes les attentions. Il y avait là un homme d'une trentaine d'années, grand, vigoureux, l'allure d'un guerrier ; un vieillard à grande barbe blanche et à la vêture de mage ; une jeune femme d'une beauté éblouissante, le cheveux roux et le sourire éblouissant ; un autre homme, enfin, de peut-être quarante ans, l'air sage mais joyeux, dont les cheveux et les vêtements étaient aussi cuivrés que les rayons du soleil levant.

[Hubert de Maleval]

Hubert émergea de sa vision et la relata dans le plus de détails possibles à Giovanni. Il n'omit rien de ce qu'il avait observé, comme si le peintre devait en dessiner une esquisse. Ensuite, il prit le temps de regagner le réel.
" Peut-être que la vision suivante me permettra d'apprendre ce qui a valu à ces quatre-là d'être célébrés... avec un peu de chance, ils ont refermé ce fichu sceau... mais pas de trace des célestes... Ah, tout ça reste embrouillé dans ma tête... et j'ai faim !"

[Taliesin]

Giovanni grimaça, gêné.
-Le repas a été servi il y a une grosse demi-heure déjà, je crois... Mais tu avais l'air si concentré que je n'ai pas osé t'interrompre...
Il se racla la gorge.
-Hum, mais tout le monde n'a certainement pas fini de manger et sinon, on t'aura gardé quelque chose en cuisine...

[Hubert de Maleval]

" Ils ont intérêt ! s'exclama le paladin. Allez, viens."
Il se sentait presqu'aussi tonique qu'à l'aube, ce qui était assez surprenant compte tenu de ses nuits chaotiques. Mais il s'était finalement peu dépensé la veille, et n'avait pratiquement pas bougé de la matinée. Il faudrait qu'il se dérouille en début d'après-midi... Peut-être en proposant à Guillermo une passe d'armes ou l'autre.
" Ça doit être superbement ennuyeux de me regarder à ne rien faire... Je suis désolé."

[Taliesin]

-Ah, heu... Non, tu n'as pas à être désolé. D'autant que j'ai apporté le bouquin sur lequel je planche actuellement. Alors franchement, entre lire à la bibliothèque et lire dans la salle du trésor, il n'y a pas vraiment de différence.
Ils gagnèrent bientôt la salle à manger où la plupart des colons achevaient leur repas. Il y avait néanmoins eu d'autres retardataires, si bien qu'ils ne seraient pas seuls au bout de seulement quelques minutes.

[Hubert de Maleval]

Hubert resta en compagnie de Giovanni mais chercha tout de même Albérich du regard. Pour l'heure, récupérer les prisonniers que l'Ithilien prétendait avoir sauvés était leur seule perspective tangible pour les jours à venir et il était curieux de savoir si quelque chose avait pu progresser de ce point de vue. Sinon, il irait dénicher Guillermo après le repas. En attendant, de toute façon, rien ne pourrait entamer sa bonne humeur.

[Taliesin]

Albérich, qui mangeait en compagnie de Marcus, ne semblait pas avoir d'information à lui transmettre, signe que rien n'avait encore dû bouger concernant les Ithiliens.
Giovanni, pour sa part, s'avéra incroyablement peu loquace. Mais quand il eut terminé son repas, il n'en invita pas moins Hubert à venir le trouver dès qu'il aurait à nouveau de lui.
Quant à Guillermo... Sans doute devait-il se trouver au deuxième étage. Deuxième étage qu'il paraissait pour ainsi dire ne jamais quitter.