[Bâtiment] La taverne de la Taie Dorée

[Althéa]

hrp : pas de soucis. on va à ton rythme. C'est toujours un plaisir de rpiser avec toi en tout cas.

Floréal hocha la tête.

"Voila qui est bien dit. J'ai justement le gamin qui lui ressemble un peu. Il habite dans la rue à coté de la taverne. Son père me doit une sacrée somme d'argent. Il ne pourra pas me refuser ce petit service. Par contre, je vais avoir du mal à bouger d'ici. Voudrez-vous aller le chercher pour moi ? Je suis sur que son père se montrera très compréhensif."

[Mortis]

(hrp C'est réciproque ! )

Mortis hocha de la tête.

- Je vois, c'est donc une affaire qui sera rapidement menée... Une ou deux personnes peuvent-elles m'accompagner ? Au cas ou nos deux amis montreraient le bout de leurs nez... que je dispose d'arguments un peu plus solides.

Demanda Mortis. De toute façon si Chance et Elzen le voyaient transporter "leur gamin" sans un minimum d'escorte, ils se douteraient que quelque-chose cloche... autant donner le change à fond des le début...

[Althéa]

hrp : ça me fait plaisir.

Floréal n'eut qu'à faire un geste et trois hommes assis au fond de la salle se levèrent prestement avant de se masser devant la table. Grands et musculeux, ils ressemblaient à la version améliorée des brutes que Mortis avait affrontées en venant. Ils considérèrent le nouveau venu avec une certaine méfiance propre à leur fonction.

"Un problème, patron ?"

Floréal leur servit son habituel sourire tranquille.

"Aucun. J'aimerais simplement que Roméo et toi escortiez mon ami ici présent le temps d'une course. Je sais que c'est dans vos moyens ..."

Les deux hommes se hâtèrent de hocher la tête.

"Quand vous voulez."

[Mortis]

Voyant arriver les deux gaillards, Mortis se dit que cette petite escorte ferai tout à fait l'affaire. En cas de conflit avec Chance et le barde, il n'y aurai pas trop de probleme, tout du moins en principe...

- Parfait ! Cette "petite" escorte sera suffisante, m'est avis dit-il à Floréal. Bien nous allons pouvoir y aller...

Il reflechit s'il n'avait rien oublié... il lui sembla que non... il dit donc à Floréal :

- Et bien je m'y rend de suite, plus vite nous ramènerons "Ulysse" ici,... il fit à ce mot un petit sourire carnassier tant le propos l'amusait... mieux cela sera...

Il se tourna donc vers la porte, fit les quelques pas qui l'en séparaient et la franchi, accompagné des deux gaillards et pris la direction de la rue que lui avait indiqué Floréal.

[Althéa]

Il arriva sans encombre devant une maison grise similaire à toutes les autres. Devant, un prunus défraichi finissait de mourir, tordant vers le ciel ses branches comme un appel. L'une des brutes s'arrêta devant elle aussitôt imité par la deuxième.

"C'est ici. Qu'est-ce qu'on fait ? Vous voulez qu'on frappe en premier et que vous leur parliez ensuite ou vous préférez tout faire et qu'on vous couvre ? A mon avis, le bonhomme va être assez fumasse vu que je lui ai cassé le nez la semaine dernière."

[Mortis]

(hrp bon bah j'avance quand même en attendant que ça se précise avec Écho)

Mortis répondit immédiatement à la brute qui l'accompagnait Roméo il lui semblait...

- Justement, mieux vaut éviter de le braquer dès le début de la discussion. Après tout, nous venons en ami, n'est ce pas ?

dit-il avec un petit sourire narquois

-Je vais frapper et vous n'interviendrai que si ce monsieur se montre un peu trop agressif...

Il se tourna vers la porte et frappa...

[Althéa]

Mortis apprit ce qu'il s'était passé plus tard en ramenant le gamin à la Taie Dorée et son éloignement à ce moment là lui sauva la vie ... Elzen et Chance, avec l'appui spectral mais non négligeable d'Augustin parvinrent à localiser le véritable Ulysse. Et grâce au bagoût du barde et les capacités de voleuse de son alliée, ils parvinrent à le faire sortir de sa prison.

Floréal hors de lui fit exécuter trois de ses hommes de mains pour leur négligence. Mortis fut donc promu au rang envié et craint à la fois de bras droit. Restait encore le carnet à soustraire des mains de ceux qui vivaient dans la maison carrée. Et cela ne faisait aucun doute qu'il serait désigné pour cette importante mission.

[Mortis]

Mortis qui venait de revenir avec le second gamin, fut déçut d'apprendre que le premier avais réussit à ce faire la malle. Quelle déveine ! Tout ce temps et ce travail pour des clopinettes... dire qu'il avait reussit a convaincre le pere de preter son gamin pour une course, mais pour rien au final... c’était rageant !

Bon Floréal ne lui en avait pas tenu rigueur mais ce ne fut pas le cas de tous ces subordonnés, qui ont du subir le courroux du patron... finalement cette petite course lui aura été salutaire, et même profitable : le voici propulsé "bras droit de sieur Floréal" alors que la journée n’était même pas finie... Ceci aurai pu le faire sauté de joie en d'autres circonstances, mais là il lui restait encor une mission, celle que Chance aurai du faire : récupérer le carnet de bord. Voilà une tâche qui promettait d’être ardue...

Mortis vint donc voir Floréal pour savoir ce qu'il fallait faire maintenant, il faut avouer qu'il n'avait été très loquace au début sur le sujet ; méfiance est mère de sureté n'est-ce pas ? Mais maintenant qu'il semblait le seul à avoir le profil pour ce genre de mission, Floréal allait devoir lui dire préciser certains détails, notamment sur ce qu'il l'attendait à la Maison Carrée.

- Bon, maintenant que nous sommes pris au dépourvu, il falloir s'y coller nous même... que dois-je faire ?

Il attendit la réaction de Floréal, préférant aller au vif du sujet tout de suite et éviter de tergiverser sur... "l'incident" de tantôt.

[Althéa]

Floréal eut un bref sourire sans pour autant desserrer les dents. Manifestement, l'humiliation infligée par Chance et Elzen avait du mal à passer.

"J'ai besoin de ce carnet. Mais faites attention, nos deux amis ont mis la maison carrée aux abois. Ils risquent de renforcer leurs défenses. Je ne sais pas quelle organisation se cache là mais si vous parvenez à le découvrir, vous parviendrez peut-être à gagner leur confiance."

[Mortis]

Mortis acquiesça les propos de Floréal et répondit aussitôt :

- Il va falloir se montrer prudent... au vu de la puissance de feu qu'ils ont déployée pour seulement deux pauvres roublards, je pense en effet qu'ils sont sur les dents...

Mortis réfléchit à la méthode qu'il allait devoir employer face à ces gens de la maison carrés, la méthode frontal ne semblait pas être la meilleure option, on ne connaissait ni leurs effectifs ni la puissance de ceux-ci... de plus Floréal semblait vouloir éviter de faire des vague, et par dessus tout Mortis n'avait pas spécialement envie de risquer inutilement sa peau dans une action de ce genre (ce n’était définitivement pas son genre). La meilleure méthode serait l'infiltration, mais la vieille peau à l'entrée de la maison carrée, ne semblait pas facile à duper, lorsque Mortis avait tenter une approche pour connaitre l'emplacement de Chance et Elzen celle-ci l'avait simplement envoyer a un autre endroit... ou peut-être que le mensonge avait fonctionner et qu'elle voulait éviter d'amener des renforts à Chance et Elzen ?

Après ce court mais intense moment de réflexion, Mortis dit à Floréal :

Très bien, je vais m'y rendre voir ce que je peux obtenir comme informations là bas dans un premier temps ! Et peut-être pourrai-je obtenir leur confiance, et m'approprier le carnet !

Mortis attendit la confirmation de Floréal avant de partir, voir si celui-ci avait quelque-chose à dire...

[Althéa]

Mais celui-ci n'avait rien d'autre à ajouter, satisfait par les paroles de Mortis. Il semblait se fier à lui mais le barde le connaissait assez pour savoir qu'il serait impitoyable au moindre dysfonctionnement. Malgré son échec récent il avait l'air en confiance ou peut-être n'était-ce qu'apparence.

On aurait dit un petit enfant attendant patiemment ses cadeaux à l'approche de Noël, prêt à hurler s'il ne les refusait pas.

[Mortis]

Mortis franchit donc la porte et quitta la taverne. La rue semblait vide, la populace était peut-être rentrée chez elle, un peu tôt pour un couvre feu, non ? Peu importe Mortis ne s'en préoccupa pas il avait un travail a faire, et son patron ne semblait pas dans les meilleures dispositions pour accepter un échec, l'incident de tantôt nous l'avais bien montré...

Il se mit en marche vers le quartier portuaire, il finissait par bien connaitre le chemin... étant toujours habillé avec les vieilles frusques du bonhomme qu'il avait dépouillé dans une ruelle, les gens ne remarquait pas, et se fondait dans la masse. Un peu de discrétion ne ferait pas de mal, surtout pour le travail qu'il allait devoir accomplir.

Quelques minutes passent, Mortis qui arrivent en vue du port, prend le chemin de la "Maison Carrée", se demandant quel stratagème il allait devoir utiliser, quelle histoire il allait devoir inventer, pour pouvoir mettre la main sur ce fichu carnet...

- Aahhh, si Chance avait fait son boulot comme Floréal lui avait demandé, je ne serait pas là... Pensa-t-il.

Alors qu'il marmonnait dans sa barbe et réfléchissait à un mensonge plausible à raconter, Il arriva en vue d'un grand bâtiment "tout cubique", il se posta à quelques pieds de distance, pour observer ce qu'il s'y passait, ce bâtiment il le connaissait, c’était la Maison Carrée...

[Althéa]

Rien ne vint perturber le trajet de retour de Mortis vers la taverne sordide. Quand il passa la porte, ce fut comme s'il ne s'était pas écoulé une minute. Floréal était entouré des mêmes hommes et avait la même attitude bienveillante à leur égard. Pourtant, Mortis en savait beaucoup plus sur lui que lorsqu'il avait quitté la salle.

Avec un peu d'observation, il pourrait peut-être découvrir d'éventuels alliés. Pas pour le moment toutefois car le jeune homme eut tôt fait de remarquer sa présence et lui fit signe de le rejoindre.

[Mortis]

Mortis fit mine de rien et avança directement vers Floréal, passant entre les hommes de celui-ci, et en jetant un coup d’œil discret sur le attitude, si quelque-chose d’étrange pouvait transparaitre dans leurs actions...

Il cherchait tant des indices sur de futurs alliés potentiels que sur un possible guet-apens prévu par Floréal... après tout vu qui allait obtenir ce qu'il voulait, il n'aurait certainement plus besoin de Mortis...

Mais il ne s'y attarda pas plus que cela, pour éviter d’éveiller de quelconques soupçons... Il continua donc son chemin vers son employeur qui semblait impatient de s'entretenir avec lui.

Il dit simplement avec un petit sourire :

- Me voilà !

[Althéa]

Pour le moment, il ne perçut rien à travers les visages concentrés et les sourires pincés. Chacun épiait l'autre, surveillait ses arrières. Tous les regards se tournèrent vers Mortis. Floréal quant à lui lui offrit son plus beau sourire mais Mortis perçut tout de même une certaine attente.

"Alors ? Avez-vous quelque chose pour moi ?"

[Mortis]

Mortis se dit qu'il fallait être patient, que ses futurs alliés se trahirons certainement sous peu, il suffisait de les aidez un peu ; du coup il élargit son sourire et dit à Floreal :

Tout à fait messire, bien que je sois assez triste de l’accueil, je m'attendait à des embrassades et des cotillons, mais bon le bal masqué sera pour plus tard je suppose, en attendant...

Dit-il en sortant le "faux carnet" qu'il avait auparavant fourrer dans l'une de ses sacoches. Il observa l'air de rien les réactions à sa petite vanne... espérant une petite réactions de ses hommes, pas forcement le rire tonitruant d'un sbire suicidaire mais un pincement le lèvres ou quelque chose de ce genre

Voici... Il tendit le carnet à Floreal et enchaina La chose ne fut pas aisée, mais j'ai réussit à l'obtenir...

Il faut dire que parcourir une nouvelle fois toute cette foutue ville, grimper à un foutu lierre, pour s'introduire dans une foutue baraque, tout ça pour devoir baisser son froc face à ses foutus habitants dans le but de récupérer un foutu carnet... oui la chose ne fut pas aisée et même plutôt pénible pour Mortis, qui même s'il s’apprêtait à le trahir, espérait tout de même que Floréal lui donne son du...

[Althéa]

Floréal eut un air très surpris et la méfiance transparut derrière son beau sourire. Il se dépécha de regarder le carnet et satisfait le fit disparaître dans la doublure de son manteau avec un hochement de tête satisfait.

Puis il s'adressa à Mortis.

"vous êtes efficace. J'ai eu visiblement raison de m'adresser à vous. Pour votre argent, rendez-vous cette nuit à la promenade des docks. Devant la fontaine aux souhaits. Quelqu'un vous attendra là-bas avec votre dû."

[Mortis]

(HRP j'y suis peut-être allé un peu fort avec la blague xD)

Mortis vit le visage de Floréal qu'il avait fait une gaffe, une blague mal dosée qui avait sans nul doute éveiller certains soupçons... Il se dit qu'il valait mieux le rassurer tout du moins pour le moment :

- Désolé pour ce trait d'humour messire, c'est une vieille habitude issue de ma profession...

dit-il, faisant référence au fait qu'il était barde satiriste... la vanne et la moquerie étant un peu son fond de commerce au départ et la source de ses ennuis par ailleurs. Il se dit aussi qu'au moins Floréal n'avait-il pas lu trop attentivement le carnet

- Les docks... la fontaine... hum... très bien j'y serai...

De toute évidence Floréal voulait réellement se débarrasser de lui... Après tout, le faire attendre la nuit, dans un endroit désert, pour lui donner de l'argent qu'il aurai pu lui donner sur l'heur, même un crétin aurai compris que c’était louche. Il se recula et parti s'asseoir à la table qu'il avait quitter quelques heures plus tôt, située un peu plus loin et poussa un soupire de soulagement mi réel, mi forcé, montrant qu'il avait beaucoup marché... il en profita pour continué d'observer Floréal et ses hommes, tout en demandant à la rombière :

- Patronne, une chope de bière s'il vous plait !

[Althéa]

La rombière en question le détailla des pieds à la tête et lui envoya un sourire vicieux dont elle seule avait le secret. Puis elle alla lui porter sa bière en personne. Mais lorsqu'elle s'approcha de la table, elle renversa sa pinte dont une bonne partie du contenu se déversa sur la tunique du barde.

Elle porta la main à sa bouche visiblement désolée.

"Pardon monsieur. Si vous le voulez, nous avons une pompe dehors pour vous débarbouiller."

[Mortis]

Mortis avait bien compris le petit manège de la patronne, celle ci désirait probablement lui parler en privé, il entra dans son jeu et dans un râle d’exaspération dit :

- Aahhh... Maladroite !!

Ensuite lorsque celle-ci lui intima de la suivre à la pompe, il enchaina moitié énervé, moitié résigné, tout du moins en apparence :

- Très bien je vous suis madame, mais j'exige une bière gratuite pour la peine et de préférence une qui ne se déverse pas sur moi...

Dans cet élan de comédie, il se leva de sa chaise, le liquide collant sur sa tunique continuait de se répandre sur le sol, certes on ne peut pas dire qu'il le salissait, compte tenue de la propreté générale du bâtiment, mais le sol risquerait d’être plus collant par ici qu'à l'habitué... et emboita le pas de la rombière, avec une petite moue d’énervement...

[Althéa]

La rombière prit une pause lascive tout en marchant telle une comédienne obscène. Les hommes de Floréal la suivirent des yeux en riant. Seul Floréal ne parut pas amusé de la farce.

Une fois dans l'arrière cour, elle stoppa net son manège et regarda derrière elle pour s'assurer qu'ils ne seraient pas entendus.

"Je sais que je ne vous suprendrai pas si je vous dis qu'il veut vous tuer. Vous lui avez apporté le carnet donc vous ne lui êtes plus utile. Rendez-vous à la fontaine au souhait cette nuit comme convenu. Quelque chose me dit que vous ne serez pas seul."

[Mortis]

Mortis la suivi donc, tentant de ne pas rire ni même sourire à la vue des minauderies de la patronne, et de garder un sérieux...

Une fois dehors il se dirigea vers la pompe le plus naturellement du monde, en écoutant le discours de la grosse matrone, il se dit qu'il avait visé juste quant aux intentions de Floréal et que les gens de la Maison carrée ne lui avait visiblement pas menti...

- Je m'en doutait ! dit-il en avec un petit sourire tout en actionnant la pompe.

Il se dit que pour le moment qu'il valait mieux agir selon les plan de Floréal, cette rencontre nocturne serait certainement l'occasion de retourner la situation à son avantage, d'autant qu'il avait une alliée tout du moins temporaire, contre Floréal... son jugement ne l'avait pas trompé La patronne de la Taie, craignait et détestait de toute évidence Floréal et certainement l'envie de s'en débarrasser a-t-elle germée dans son esprit.

- Je m'y rendrais comme prévu... dit-il simplement, mieux valait en dire le moins possible pour se tenir à l’écart des oreilles indiscrètes...

Il nettoya soigneusement sa tunique et à moins que la tavernière n'ai autre chose à dire fut prêt à rentrer à la Taie pour prendre une bière tant méritée !

[Althéa]

Mortis retourna donc s'asseoir. Floréal se tenait toujours à la même place. De loin en loin, il le dévisageait discrètement tout en réglant une affaire de dette non remboursée. Quelqu'un dans un avenir proche risquait de recevoir une visite aussi désagréable qu'inopportune.

Le carnet quant à lui avait disparu. Peut-être était-il déjà arrivé dans la main du commanditaire de la mission. Ou peut-être était-il dissimulé autre part.

[Mortis]

Il s'assied et attendis que la rombière lui apporte une bière l'essentielle pour ainsi dire la totalité avait terminé sur le sol ou sur lui... tout du moins c'est l'impression qu'il voulait laisser à Floréal.

Mortis avait remarqué les petit regards furtifs de son "patron" à son encontre, il se demanda s'il ne se doutait pas de quelque chose à propos du carnet, peut-être avait il eu le temps de le consulter entre temps ? Hum... Non sa sorti à la pompe fut trop courte pour cela, ou peut-être pas... il faut dire qu'il n'en connaissait pas réellement le contenu... Justement d'ailleurs, Mortis ne connaissait pas le contenu du carnet puisque Floréal ne lui en avait pas parlé, en cas de mise en cause il pourrait toujours dire que lorsqu'il a vu un carnet correspondant il l'a pris sans demander son reste et sans prendre le temps de le consulté ce qui vu le contexte, était tout à fait plausible...

Pour le moment il fallait donner le change, faire croire qu'il ignorait être observé ou tout du moins qu'il avait l'impression de n'avoir rien à se reprocher et c'est à cela qu'il s'attelait. Voyant que la tenancière prenait du temps à amener la bière tant désirée il dit à voix haute avec un léger sourire:

- Très chère petite madame ? Pourriez-vous m'apporter une autre bière ? Car voyez-vous c'est fort malheureux, mais je ne bois pas par la peau...

Il fallait donner le change, faire illusion et récupérer car tout ces voyages en ville, ces allées et retours l'avaient pas mal épuisez, le réconfort d'une petite bière meme de mauvaise qualité, lui serait d'une grande aide pour les événements de ce soir...

[Althéa]

La rombière eut un rire de gorge assez déplaisant puis interpella l'intéressé.

"Ma petite madame ... Tu penses qu'on est intimes depuis qu'on est allé ensembles à la pompe ? Je croyais qu'il t'en fallait un peu plus pour t'impressionner mon grand."

Elle eut un sourire lourd de sous-entendus mais finit par servir la bière tant convoitée.

[Mortis]

A la saillit de la rombière il eu machinalement un petit rire, qui pour une personne lambda aurai pu paraitre légèrement sinistre*, et dit en posant le dos de sa main sur son front dans un geste théâtral :

- Je suis une homme sensible, ne ruinez pas ainsi tous mes espoirs et mes illusions...

Il eut une après cela une petite moue amusée, et prenant un regard malicieux il dit tout en levant sa bière :

- Merci... très chère petite madame !

Alors qu'il s'amusait, il pu enfin savourer sa bière, après tant de voyages incessants d'un bout à l'autre de la ville, il pouvait enfin se reposer un peu. Il était temps !

(HRP * Il rit un peu comme Fantomas)

[Althéa]

Hrp : c'est noté. Bon, toute la salle le regarda quelques secondes puis tous -Floréal compris - s'en furent en hurlant.

La rombière minauda et pinça les lèvres de façon salace. Des rires grivois et des plaisanteries douteuses se firent entendre dans la salle. Floréal observait le manège, un petit sourire de circonstance aux lèvres. Il était clair qu'il imitait sans partager cette hilarité générale. Certains de ses hommes quant à eux tentaient de réprimer leur amusement. Il n'était pas le moment de témoigner trop de complicité à un futur mort.

La patronne de la taverne retrouva sa place au milieu des bouteilles. Un instant, Mortis remarqua le regard de Floréal posé sur elle. Avait-il des soupçons ?

[Mortis]

(HRP Mouhahahaha ! )

Mortis se contenta de siroter sa bière tout en riant des blagues parfois pas très fines de l'assemblée, après tout il ne pouvait pas hurler "Attention Floréal à repéré notre petit manège ! " il fallait donc trouver quelque chose de plus subtile... Ainsi pendant de longues minutes, prenant son temps, il réfléchi à une méthode pour prévenir son actuelle seule alliée, il ne fallait pas avoir l'air trop pressé, il fallait avoir l'air de s'inquiéter de l'attitude Floréal sinon celui ci se méfierai d'autant plus et le conforterait dans ses doutes...

Une fois sa bière finie, il avait trouvé une idée... Il se leva de table et se dirigea vers le comptoir comme pour aller payer sa consommation, il marcha tranquillement esquivant quelque homme de Floréal sur son chemin, tout en s'excusant. Une fois arrivé au comptoir s'assurant sans en avoir l'air, d'avoir tout le monde de dos sauf la tavernière, il dit :

- Combien vous dois-je ?

[Althéa]

La tenancière minauda, provocant de nouveau l'hilarité générale. A vrai dire, seul Floréal ne riait pas dans la taverne. Mortis l'aperçut fugitivement en train de crisper les mâchoires. Il y avait fort à parier que la patronne de la Taie Dorée soit une de ses prochaines cibles.

"Pour vous, ça sera deux petites pièces de cuivre. Et n'hésite pas à revenir quand tu vous voudrez, belle-gueule."

Un sifflement accueillit ses propos.

[Mortis]

Mortis sourit aux minauderies de la tavernière, puis prenant la bourse qui contenait l'argent que Floréal lui avait donné bien plus tôt dans la journée, il s’était auparavant assuré de mettre la bourse de la maison carrée dans l'un de ses sacs pour éviter les soupçons, il fronça les yeux et dit :

- Aucun problème très chère petite madame, mais faites attention une bière se renverse vite !

Tout en disant cela il fit un petit geste de la main profitant d’être dos à tous, désignant Floréal, le message était bien entendu qu'elle devait se méfier de lui, les derniers événements avaient éveillé ces soupçons c'est pourquoi il ne pouvait pas le dire de manière moins cryptique.

Il enchaina en reprenant un sourire de façade et sortant la somme qu'elle avait demandée :

- Tenez voici.

Un fois le message passé, il se retourna, avança jusque la porte et dit tout en faisant une légère révérence :

- Madame, Patron, Messieurs...

Puis Mortis franchit la porte, enfin tout ceci à moins d'un imprévu bien entendu...