L'Antre du Façonneur

[Asmodeus]

Asmodeus aurait probablement froncé les sourcils s'il était resté sous sa forme humaine. Mais, après avoir réfléchi et pesé le pour et le contre, il ne vit aucune raison de ne pas s'adonner au jeu proposé par le Façonneur : cela semblait lui faire plaisir et il ne voyait pas ce qui pourrait lui arriver. Si le prix se révélait être un objet inutile, il n'aurait qu'à s'en débarrasser à la première occasion. Dans le cas inverse, ce serait un petit bonus bienvenu étant donné toutes les peines qu'il avait dû surmonter pour mener à bien sa mission.

HRP : 28, je te laisse me révéler la surprise !

[Le Façonneur]

Asmodeus se pencha donc sur le coffre que venait d’ouvrir le gnome. À l’intérieur, des enveloppes toutes identiques. Elles ne devaient pas pouvoir contenir bien plus qu’un médaillon ou quelque chose du genre, et encore... Au toucher, elles semblaient plates, vides. La momie en choisit une au hasard. Le Façonneur referma le coffre.
« Ouvrez donc ! »
Lorsque Asmodeus se fut exécuté, et qu’il eut écarté les pans de l’enveloppe de papier, il découvrit la magnifique poignée d’une épée faite d’or et de rubis. Il la prit, tira et, au mépris de la logique, il sortit une arme longue de plus d’un mètre vingt de la petite enveloppe. Il s’agissait donc bien d’une épée et son apparence semblait la destiner à un noble, pour le moins, à un roi plus probablement. La momie ressentit également une vibration magique loin d’être négligeable. L’objet était puissant. Le Façonneur se contenta de hocher la tête, puis il déclara :
« Au revoir, Seigneur Momie. J’espère avoir l’honneur de vous revoir en ma boutique. »

[Asmodeus]

Si Asmodeus était étonné par le phénomène, il n'en montra rien au gnome : le Façonneur avait d'ores et déjà prouvé avoir une puissante magie à sa disposition et cet étrange tour n'était pas le plus extraordinaire qu'il ait montré au Seigneur momie au cours de leur brève collaboration. Il remercia et salua à son tour le personnage qui s'était révélé intéressant à plus d'un titre. Peut-être lui rendrait-il à nouveau visite en d'autres occasions.

Une fois sorti de la boutique, il prit plus de temps pour examiner son acquisition : l'épée était assurément ostentatoire. Lui-même n'en aurait sans doute pas l'usage au combat mais elle pourrait aisément agrémenter sa salle du trône et impressionner les visiteurs que le seigneur momie autoriserait à y pénétrer.

[Le Façonneur]

Asmodeus était en train d’examiner la splendide épée lorsqu’il vit la lame de celle-ci s’illuminer. Au même moment, une voix railleuse sortit de l’arme. À chaque mot prononcé la lame était parcourut par une impulsion lumineuse, ce qui n’était pas sans rappeler l’épée du paladin.
« Ha, alors c’est toi mon nouveau propriétaire ? Pitoyable... »

[Asmodeus]

Asmodeus fut cette fois surpris - et même décontenancé. Il prit soin de regarder tout autour de lui pour vérifier être seul et invalider l'hypothèse qu'on puisse lui faire une mauvaise blague. C'était manifestement le cas. Le Seigneur momie regarda à nouveau la lame avec intensité puis finit par hausser les épaules :

- Qu'est-ce donc ? Par quelle facétie donnerait-on la parole à un bout de métal ?

[Le Façonneur]

La réplique fut instantanée et cinglante :
« Amateur... Tu n’as donc jamais vu d’arme intelligente ? Je ne peux pas te jeter la pierre. Pour ma part, je n’ai jamais connu de propriétaire intelligeant. Comment dois-je t’appeler ? Crétin le 17ème ? »
S’en suivit un rire grinçant aussi affuté que la lame de l’épée magique.

[Asmodeus]

Asmodeus regarda à nouveau l’arme avec une fureur à peine contenue. Sa voix pouvait se révéler encore plus froid que l’acier, une voix d’outre-tombe qui promettait les pires châtiments sans même avoir besoin de les verbaliser :

- Intelligente est bien vite dit, tout à fait prétentieux et assurément fallacieux dans ton misérable cas. Tout juste ton concepteur t’a donné le don de la parole comme il aurait pu le faire avec une chaise ou un stupide golem. Tu n’as pas besoin de connaître le nom de ton maître car il n’a aucune envie que tu lui fasses la conversation. N’importe quel zombi décérébré aurait plus d’intérêt et de jugeote.

[Le Façonneur]

Visiblement, il fallait plus qu’une voix terrible pour intimider l’impertinente épée. Sa verve venimeuse ne tarda pas à déferler en guise de contrattaque dans ce qui devenait une vraie joute verbale.
« Ce que tu veux importe peux, petit porteur insignifiant. Tu n’as pas le quart de mon génie, c’est un fait. Tu seras pour moi un autre bras idiot et éphémère, indigne des légendes auxquelles je devrais figurer et auxquelles je figurerai, me faudra-t-il attendre mille ans ! Sur ce, la discussion est close. »
Et elle n’ajouta rien de plus.

[Asmodeus]

L'esprit vif, le seigneur momie était loin de se laisser intimider par des propos plein de verve et de mépris. Sans un mot, il posa l'épée debout contre un mur et s'éloigna ostensiblement et croisa les bras. Au bout de deux longues minutes passées à l'observer, Asmodeus récupéra l'objet sans égard avant de se fendre d'un commentaire acide :

- Un bout de métal inanimé, rien de plus et qui se prend pour un savant : a-t-on vu plus ridicule comme le cul-de-jatte qui ne sait pas se déplacer sans qu'on le prenne par la main. Aussi inutile pour ton maître qu'un vulgaire couteau à beurre alors qu'il peut tuer ses ennemis par dizaines sans avoir à s'agiter. Non, la gloire, tu pourras l'attendre des siècles et des siècles car tu ne pourras même pas espérer la mort de ton maître cette fois. En vérité, tu feras un amusant ornement pour un des murs de son domaine. A moins que tu ne finisses simplement au fond d'une boîte miteuse.

[Le Façonneur]

Asmodeus n’obtint pas la moindre réponse. L’épée avait dit que la discussion était terminée, alors elle était terminée, un point c’est tout. Sacré caractère ! Quoi qu’il en soit, la momie était dans le hall, entourée de portes qui allaient la reconduire à Melandis. Il faisait encore nuit en ville, mais sans doute ne fallait-il pas trop traîner.

[Asmodeus]

Le seigneur momie attacha le fourreau de l'épée autour de sa taille et entreprit de franchir le seuil de la porte qu'il avait empruntée à l'aller. Il n'avait aucune intention de s'attarder dans les rues de Melandis avant d'avoir pu prendre un peu de temps pour faire le point sur sa situation : l'artefact récupéré chez le Façonneur ouvrait un nouveau champ de possibles qu'il avait hâte d'explorer. Sans doute essaierait-il de se mêler à nouveau à la foule des vivants dans une taverne ou une auberge. Mais pas avant d'avoir déposé l'encombrante arme semi-intelligente en lieu sûr.

[Le Façonneur]

Asmodeus marchait depuis environs cinq minutes dans les rues enténébrées de Melandis lorsque subitement la voix de l’épée s’éleva, déchirant le calme par des paroles hurlées d’un ton qui mimait l’affolement :
« Au secours ! À moi ! Un monstre ! Une momie dans nos rues ! Le guet ! Quelqu’un ! Vite ! »
Cet appel s’acheva par un ricanement mauvais que le mort-vivant fut seul à entendre. En revanche, pour l’appel, nul doute que des gens l’avaient perçus, peut-être même une patrouille du guet.

[Asmodeus]

Ah la scélérate ! Asmodeus avait craint que les tentatives de lui nuire n’en restent pas à un échange de paroles méchantes. L’épée cherchait manifestement à changer au plus vite de propriétaire, sans doute dans l’espoir de trouver un nigaud d’aventurier bien plus aisément manipulable. Mais le seigneur momie n’allait certainement pas céder aux caprices de l’objet inanimé de mauvaises intentions : c’était une question de fierté, il était hors de question de perdre ce défi de volontés. Tout en regardant alentours si l’esclandre avait attiré des curieux ou des gêneurs, il répondit d’un ton calme, en partie feint :

- Ne sois pas stupide, même toi tu vaux un peu plus que ça : ce n’est pas quelques gardes ou des curieux qui risquent de me ralentir plus d’une demi seconde.

Et comme pour appuyer son affirmation, il se changea en un tourbillon de sable pour réapparaître au coin de la rue suivante puis changea nonchalamment de direction pour continuer sa progression vers le cimetière.

[Le Façonneur]

L’épée, pour toute réponse, se contenta de crier de nouveau :
« Elle est là ! La vile momie ! Elle complote contre vous, braves citoyens ! Elle peut se changer en sable ! Du feu, elle craint le feu ! Brûlez-là ! Faite venir un clerc ! Non, deux ! Votre cité est en danger ! »
Des pas, à proximité. Des bottes sur le pavé. Une patrouille du guet probablement. Des volets, en hauteur, s’entrouvraient. Le quartier s’animaient. Des curieux venaient, des gens préféraient s’éloigner.

[Asmodeus]

Plus agacé que se sentant menacé, le seigneur momie ne tarda pas réagir de la façon qu'il jugeait la plus efficace sans faire le plaisir à l'épée de lui céder le moindre terrain. Il chercha un endroit qui l'éloignerait de l'agitation qu'avait suscité l'intervention de l'épée puis murmura les mots d'un sortilège qui lui était devenu très simple d'usage avant de s'y déplacer par le même moyen que précédemment :

Asmodeus -> Point d'arrivée -> Silence

Le sort était évidemment temporaire et sa portée était limitée mais le seigneur momie pouvait espérer avoir la paix tout le temps qu'il déciderait de patienter sur place le temps que l'agitation ne s'étouffe.

[Le Façonneur]

La manœuvre fonctionna, mais de justesse. La patrouille du guet qui apparût brièvement à un croisement de rue, tenait à trouver l’hotteur de ces avertissements, ou cette fameuse momie. À Melandis, la garde ne rigolait vraiment pas. Quoi qu’il en soit, l’épée, forcément, ne dit mot. Mais n’allait-elle pas de nouveau se mettre à appeler sitôt hors de l’effet du sort ? Comment, dès lors, retourner chez soi en toute discrétion ?

[Asmodeus]

Asmodeus savait que sa solution n'était que temporaire et il ne pouvait pas simplement se contenter de se déplacer sous forme de tourbillon de sable de rue en rue : cela risquerait d'attirer plus sûrement une attention malvenue que les appels de l'épée. Et laisser une traînée de cadavres dans les rues serait encore plus désastreux. Le seigneur momie tenta donc une autre approche : il sortit de la zone d'effet du sort de silence avant son terme puis chuchota des paroles impies pour que seule l'épée puisse l'entendre :

Asmodeus -> Blasphème

[Le Façonneur]

Le résultat ne fut pas à la hauteur des espérances d’Asmodeus. L’épée magique lui rit au nez. Visiblement, l’étourdir par des paroles aussi terribles qu’elles puissent être était voué à l’échec. Le rire passé, l’épée recommença ses appels. Mais ils furent d’une autre nature. Maintenant, ils consistaient à insulter, à provoquer, à injurier. Deux patrouilles du guet convergeaient vers la momie. Ce tapage nocturne risquait d’avoir de fâcheuse conséquence. Quelle ironie que celle d’avoir entrepris toute une quête pour s’assurer une grande discrétion et aboutir à ce résultat !

[Asmodeus]

Asmodeus pestait intérieurement contre ce fâcheux contretemps mais n’avait pas l’intention de s’avouer si aisément vaincu. Il mit toute sa volonté pour tenter d’imposer le silence à son encombrant compagnon inanimé :

Asmodeus -> Injonction (Silence !) -> Epée maudite

[Le Façonneur]

Cette fois, chance ou pas, il sembla que le sort fonctionna. En tout cas, l’épée se tut alors qu’elle aurait eu tout intérêt de continuer à vociférer mille injures alors que les patrouilles approchaient. Asmodeus pouvait mettre à profit cet instant de répit pour se sortir de ce mauvais pas. Une chose était sûre, il fallait agir vite. Les bruits de bottes et le cliquetis des armes étaient proches.

]HRP : tu peux changer de topic pour te rendre dans ton repaire.

[Aramus Korvin]

Depuis:-une-porte-bien-mysterieuse.html#post435388

Aramus se trouve dans une vaste salle avec plusiers entrées...Et une d'elles se distinguent des autres...La porte est ornée d'une bien belle pancarte qui confirme ce qu'il avait lu...Des identifications magiques...M'oui...Mh?Possibilité de s'arranger pour un achat trop ambitieux ou quelque chose du même acabit?Aramus garda l'idée dans un coin de la tête,il ne serait pas prêt de l'oublier...Et...Des pochettes surprises...Hum!Balivernes...Sur une telle pensée,Le puissant croisé Bainite s'avance a la porte et l'ouvre avant d'entrer a l'intérieur...un son de clochette se fessant entendre...Néenmoins l'imposant chevalier en armure noire de jais garde la main non loin de son pommeau d'épée a une main...Sait t'on jamais après tout....

[Le Façonneur]

La clochette fit se redresser un vieux gnome à la barbe argentée. Il se trouvait derrière son comptoir et était visiblement occupé à examiner une collection de curieuses flûtes nacrées. Il considéra avec intérêt son nouveau visiteur, lui adressa un sourire affable, puis déclara :
« Bienvenue dans mon antre ! Je suis le Façonneur ! Que puis-je pour vous ? Quelque chose à acheter, à vendre, à identifier ? »
L’aspect inquiétant du client potentiel paraissait nullement l’affecter.

[Aramus Korvin]

Le propriétaire du lieu était donc un gnome...Bah!cela lui convenait tout aussi bien après tout,Aramus s'avança alors vers le dit marchant gnomique...

"Salutations...*La voix de l'imposant chevalier étant plus ou moins altérée a cause de son heaume complet.*Je viens en simple curieux,et pourquoi pas acheter quelque chose...Es t'il vrai que vous proposez un arrangement envers ceux qui auraient des problèmes d'or pour une chose désirée en votre échoppe?Si c'est vrai,Je pense que nous pourrions le cas échéant trouver un accord vous et moi,Du reste qu'avez vous qui puisse être d'un certain intérêt?"

Demanda Le croisé Bainite après avoir offert un léger salut de tête au vieux gnome...étrangement,ce dernier ne semblait pas craindre l'imposant humain en armure noire devant lui...Cela étonnait comme amusait Aramus qui demeurait néenmoins prudent...

[Le Façonneur]

« « Je suis un marchand d’objets magiques, Messire, expliqua le Façonneur, d’un ton posé. Mes articles sont, pour certains, d’une rare puissance. Les autres, plus accessibles, n’en sont pas moins utiles. Voyez, armes, armures, accessoires, le choix est vaste. »
Le gnome avait eu un ample mouvement de la main pour désigner l’espèce de désordres organisés qui emplissait la boutique. Aramus put effectivement voir qu’il y avait là de quoi équiper des guerriers autant que des mages. Si tout était effectivement magique, alors il se trouvait face à une collection qui forçait le respect. Or, bon nombre d’objets arboraient les signes visibles d’enchantements divers.
« Bien sûr, de tels articles ne sont pas peu chers. Bien peu de mes clients auraient les moyens de les payer si je n’avais mis en place mes... arrangements. Je m’efforce toujours de trouver des compromis qui correspondent à la fois au client et à ce qu’il demande. Vous cherchez quelque chose en particulier ? »

[Aramus Korvin]

Aramus regardait ce qu'avait a offrir le marchant avant de déclarer la chose suivante...

"Et une barde enchantée pour un destrier?Je cherche une armure qui puisse s'adapter aussi bien a un destrier classique qu'a un destrier disons...originaire d'un autre plan...J'ai eu des rêveries de ma divinité il y a quelques temps et dans l'une d'elles se trouvait un destrier noir comme une nuit sans étoile ni lune...a la crinière blanche éthérée...Je ne puis être certain de la nature même du destrier mais il me semblait clair que cet animal n'était pas commun...Arriverais je a l'obtenir c'est une question encore sans réponse mais je préfère paré a toute éventualité...Biensur si le prix est trop élevé pour ma bourse...Sachez que je suis disposé a mettre mes talents a votre service si cela peut vous convenir."

Dit t'il en s'arrêtant devant un étal d'armes et également de boucliers...Regardant la finition des objets en question...il lui fut très clair que c'était un travail aussi soigné que précis...il ne serait donc étonnant que les prix soient particulièrement élevés...

[Le Façonneur]

« Une barde enchantée pour un destrier ? Je dois avoir cela en stock. Ce doit être dans ce coin... »
Le gnome sauta au bas de son tabouret et, en dépit de son âge avancé, il trottina lestement au milieu des râteliers, présentoirs et étagères. Une fois parvenu dans ledit coin, il farfouilla quelque instant, déplaça un casque, puis une masse d’armes, avant de s’exclamer :
« Voici ! Et elle devrait convenir au plus sombre des destriers, fut-il de nature extraplanaire. Il y a celle-là également, mais j’ignore si vous êtes amateur du style elfique. »
Le marchand invitait Aramus à s’approcher de pièces d’armures et de harnachements prévues pour un cheval. Il y avait plusieurs modèles dont un particulièrement effrayant. Travail de diable ? De démon ? En tout cas, ce n’était pas d’inspiration très joyeuse.

[Aramus Korvin]

Aramus vint alors le gnome sortir de ça et la,une masse d'armes,puis un casque,puis une rondache avant de sortir avec un peu de mal une barde d'acier noir de jais telle sa propre armure mais qui semblait également luire d'une lueur rouge sanguine dérangeante...La forme de la barde était visiblement faite pour un destrier lourd...La forme de la barde épousait les formes d'un équidé certes mais la décoration de la barde était faite pour donner un côté terrifiant a la créature qui la porterait...Ce dernier sourit sous son heaume...C'était la barde idéale pour sa future monture.

"Cela ira,Cette barde est parfaite,Bien que sont ses particularités...Et bien entendu,Son prix."

Demanda Aramus qui est il doit bien l'admettre,Séduit par la dite barde...Bien qu'il s'imaginait un prix particulièrement élevé...Mais qu'importe,Il est prêt a prêter son bras pour une quète pour obtenir cette armure pour destrier...

[Le Façonneur]

« Cette barde enchantée confère simplement une défense supérieure à ce qu’elle devrait... Considérant que ce genre d’équipement lourd est déjà performant lorsqu’il est simplement de qualité, ajoutez-y de la magie et vous êtes à peu près certain que votre destrier restera debout au milieu de la bataille. Après, je ne jure de rien si vous taquinez de trop près des dragons ou que sais-je encore », répondit le gnome avec malice.
Il sortit de sa manche un parchemin et le déplia, avant de reprendre la parole :
« Son prix est de seulement 800 pièces d’or. »
C’était quand même une véritable fortune mais le Façonneur devait être habitué à des sommes ô combien plus astronomique.
« Si vous n’avez pas cela sur vous, peut-être pourrez-vous me dire ce que vous savez faire, encore que votre apparence me donne déjà des indices en la matière. »

HRP : je précise que je réduis les prix pour être logique. Une pièce d’or, ce n’est déjà pas rien, bien des gens du bas peuple n’en ont jamais eu une seule en main. Donc pour moi, 800 PO, c’est déjà une véritable petite fortune.

[Aramus Korvin]

HRP:Je comprends bien,C'est déja pas mal pour les gens de peu sur Toril d'avoir ne serais 20/50 pièces d'argent a l'année,Alors de l'or effectivement un malaise.

800 pièces d'or cette barde...Effectivement il lui manquait quasi 600 pièces d'or...Il ne pourrait donc pas se la payer...

"800 pièces d'or est un prix plus que correct,Dans la mer de lune certains forgerons auraient pas hésiter a la vendre deux voir quatre cents pièces d'or de plus...Hélas je n'ai pas la dite somme sur moi,Donc je vous propose mes services en tant que croisé de Baine...Si vous avez des ennemis a faire disparaitre de la façon la plus brutale qui soit ou si des connaissances ont des problèmes et qu'ils souhaitent s'en débarrasser tout en désirant que leurs adversaires se souillent...Sans me venter outre mesure vous avez devant vous la personne qu'il faut."

Déclara Aramus qui n'était pas contre d'offrir ses services en échange de la barde enchantée.

[Le Façonneur]

Le Façonneur adopta une mine pensive et alla jusqu’à son comptoir. Il enroula son parchemin, le remit dans sa manche et sembla chercher autre chose.
« Vous venez de Melandis, c’est cela ? Je crois avoir quelque chose d’à peu près sur mesures pour vos talents... »
Il extirpa d’un tiroir un nouveau parchemin, le déroula, le lut hâtivement, le remit en place et fit de même avec un autre. Puis, enfin, il s’exclama :
« Voilà ! Ce sera dans vos cordes ! Il se trouve qu’un clerc de Cyric, séjournant dans la cité du chaos, n’a pas respecté son engagement avec moi. Je l’avais envoyé me chercher un certain objet en échange de ce qu’il convoitait, mais il a préféré garder ledit objet pour lui. Je veux sa tête et l’objet en question. Ce genre de tâche vous convient-elle ? »
Il avait dit cela avec son affabilité coutumière. Apparemment, envoyer un Bainite trucider un mauvais client semblait faire partie de l’ordre normale de son activité commerciale.