Donjon du Dragon

[Mephysto]

HRP : Non mais bon pour me faire chercher 2 torches, ça me pose pas de soucis ! x)



Alors qu'il fermait la marche, Olrik ne s'inquiétait pas trop pour leurs arrières qui avaient été "nettoyé" par leur passage. La torches verte produisait une forte lumière, qui tranchait nette avec l'obscurité ambiante et de ce fait sa vision se limitait au cercle lumineux produit par l'éclairage de la torche.

C'est alors que Sarill signala un danger droit devant eux et qu'il put apercevoir la monstruosité mort-vivante :

"Bordel mais on n'en sera jamais débarassé de ces saloperies !!", grogna-t-il, dégouté d'affronter encore ces bêtes immondes. Voyant Sarill et Anselme engager les hostilités devant lui, Olrik préféra rester en retrait autant pour éviter le corps-à-corps que par manque d'espace et lanca une première étoile de jet, droit en direction de la face de l'abomination...

[deratiseur]

HRP : je croyais qu'il était possible pour le md de faire faire une petite action sans incidence à un joueur depuis que Sarill n'a pas pu manger sa deuxième assiette en questionnant l'aubergiste -> message #27

Les éclairs d'Anselme frappèrent l'araignée en train de violenter Sarill, alors que ce dernier ratait son deuxième coup. L’étoile d'Olrik atteignit l’araignée pile dans l'amalgame de ses huit yeux, et le cadavre animé cessa alors de bouger et s'affala sur le sol, les sept pattes en étoile.
La deuxième araignée ne marqua aucun temps mort en lui marchant dessus pour tirer droit sur Sarill et commencer elle aussi les hostilités. Sarill était prêt, et il frappa le premier. Pan ! En plein sur le crane de la bête, qui éclata comme une tomate trop mure, répandant son écœurant contenu sur les pieds nus de Sarill.

Le combat terminé, Sarill tendit l'oreille avant de penser à ranger son arme. On entendait rien de plus dans le couloir, alors il se décida à la remettre dans la même main qui tenait aussi la torche. Inconvenant au possible....

Le groupe se remit en route, et après un virage le couloir déboucha sur une caverne naturelle, où les étranges champignons phosphorescent qui poussaient sur les parois permettait de voir plus loin que la simple lueur des torches. Le sol de la caverne était tapissé de toile d'araignées hors d'age ou très abimés, déchirés en de multiples endroit. Parmi les toiles et aussi directement sur le sol là ou il n'y en avait pas gisaient des cadavres pourrissant. C’était surement ceux là qui parfumaient l'escalier, car la puanteur ici était insoutenable.

Cette scène macabre avait ravivé l’inquiétude de Sarill, et de nouvelle flammèches naquirent sur son front, qu'il tua dans l'oeuf comme il savait d'instinct le faire. Il eu un moment d'hésitation et s’arrêta, car cette fois passer devant ne lui semblait pas si engageant. Il se retourna et regarda Olrik, semblant demander quelque chose.

[Manfred]

HRP : puisque le joueur est d’accord, aucun souci.

« Ha, charmant... » commenta un Anselme bien peu impressionné.
Lui-même ayant commis pas mal d’abominations et traîné dans nombre de lieux sordides, toujours en quête de pouvoir et de savoir, il avait fini par s’habituer à bien des choses innommables. Le livre ne devait plus être très loin. Il fallait encore avancer, quoi qu’il en coûte. Il en avait assez de ce corps, assez de cette faiblesse, assez de la compagnie de ces aventuriers à la manque. Gardant pour lui ses réflexions, il se tourna vers Sarill et tendit la main vers sa torche.
« Confiez-la-moi. Elle me gênera moins que vous. »
Une demande logique qui ne cachait rien, juste l’envie de ne pas voir le forgeron se faire tuer alors qu’il était encore utile. Le gnome pouvait se servir de sa magie avec une seule main. Que l’autre soit occupée ne le dérangeait donc pas. Bon, il ne pourrait pas se servir de sa dague, mais de toute façon, il n’était pas sensé en avoir usage.

[Mephysto]

Olrik détourna le regard des cadavres en décomposition avec un haut-le-coeur qui manqua de le faire vomir. Il dépassa les corps en se couvrant le nez et la bouche et en s'efforçant de ne pas voir les araignées mortes-vivantes-mortes.

Comme il vit Sarill s'arrêter en se retourner, il demanda :

"Qu'est ce qu'il se passe ? Y'a un autre truc devant ? Pas encore ces saletés d'araignées j'espère..."

Olrik regarda lui même droit devant eux mais ne détecta rien d'anormal si ce n'est la routine depuis qu'ils étaient rentré dans ce maudit donjon. Avec un haussement d'épaules, l'assassin proposa :

"Bon j'vais passer devant, même si ça fait un moment qu'on en a pas vu ça serait con de crever sur un piège si ça vous va ?!"

Olrik n'était pas particulièrement doué pour les pièges mais des trois c'était sûrement lui qui avait le plus d'expériences dans ce domaine, encore que le gnome avait le nez si près du sol qu'il pourrait les voir sans peine. Avec un léger sourire, il ajouta :

"Encore que, Anselme tu pourrais passer devant ! Avec une truffe pareille aussi près du sol tu pourras les repérer à des kilomètres en avance ! Haha"

[deratiseur]

Alors qu'ils en étaient là à verbaliser insoucieusement pour décider qui passerait devant, soudain Sarill se retourna vivement et fit un geste qui intimait aux autres "taisez vous". Il mit sa main à son oreille et écouta plus attentivement les bruits dans le couloir en avant.
Pas de doutes, il entendait bien des voix qui approchaient. Des voix graves, bestiales.
Il soupira aux autres : "vous les entendez ? vite, cachons nous."
Comme il cherchait activement une cachette et que tout ce qui s'offrait c’était les toiles décrépies et les cadavres pourrissants, qui plus est dans la lumière diffuse des champignons, il pensa judicieux de plutôt revenir en arrière dans le couloir sombre. Et il courut dans cette direction, serrant fort sa cote de maille pour qu'elle ne bringuebale pas.

[Manfred]

Anselme n’apprécia guère la remarque d’Olrik. Ha, décidément, ces deux là, ils n’allaient pas lui manquer. Avant qu’il ne puisse cependant répliquer, les événements semblèrent vouloir se précipiter. Des voix... Sarill en fuite... Mais pourquoi fuir ? Quel blaireau ! Ils avaient vaincu une araignée géante, repoussé ses petits. Ce n’était pas quelques monstres de plus qui pouvaient changer la donne, si ? M’enfin tant pis. Que le forgeron aille au diable ! Le gnome ne commit par l’erreur de crier pour le rappeler. Au lieu de cela, il se tourna vers Olrik.
« Vite, jetez votre torche magique, par là, un peu plus loin, et cachez-vous avec moi. On peut se faire passer pour des cadavres. Le couloir est assez immonde pour ça. Si on se fait remarquer, on aura toujours l’opportunité de frapper par surprise. Sinon, et bien ils nous passent à côté. »

[Mephysto]

Olrik avait entendu les voix et avait vu Sarill se précipiter vers l'arrière sans pouvoir le rattraper. Mieux aurait valu tendre une embuscade aux monstres que de prendre la fuite, quant à l'idée saugrenue d'Anselme, Olrik avait une demi-douzaine de raisons de s'y opposer ! Se retrouver au milieu des restes d'araignées géantes mort-vivantes lui redonnait la nausée, de plus qui pouvait dire que les bêtes qui approchaient n'allaient pas leurs donner un coup d'épée pour vérifier ou même simplement leurs marcher dessus par inadvertance...

Mais le temps était compté et il fallait agir, Olrik pris sa lame, se coupa légèrement l'avant bras et se passa son propre sang sur la figure et dans le cou là où sa cicatrice pouvait passer pour une blessure mortelle pour quelqu'un de pas trop futé, puis il se laissa tomber sur le sol et passa une de ses jambes sous le corps de l'araignée en plaçant sa tête en partie contre le mur pour pouvoir ouvrir l'oeil si besoin. Pour faire bonne mesure il ramassa un morceau d'araignée qu'il placa sur son ventre qui menaçait de se soulever violemment pour vomir et un léger goût acide et âcre se répandit dans sa bouche comme Olrik avait la nausée mais il se contint et fit le mort à côté d'Anselme.

Le danger approchait et Olrik s'efforça de réduire sa respiration au minimum...

[deratiseur]

Sarill s’était recroquevillé dans un coin du couloir à la limite de la lumière, assez proche pour observer la caverne et ce qui allait y renter. Il avait vu les autres se cacher sans reculer, et était surpris de la facilité avec laquelle Olrik s’était fait un camouflage efficace. Il regrettait d'être le seul à avoir reculé, car il se sentait soudainement lâche, et s'il n'en avait rien à faire de Anselme, il commençait à développer de l'empathie pour Olrik et il n'aimer pas penser qu'il était trop loin pour l'aider rapidement si un problème survenait.
Après une minute qui parue longue comme une année, une lumière se rapprocha et les propriétaires des voix apparurent à l'entré de la caverne. Un gros orque arnaché pour la guerre, avec une cotte de maille et une flamberge démesurée et un gobelin moins équipé, avec une armure de cuir, une petite rondache et une dague. Le gobelin tenait la torche qui éclairait le duo. Arrivé au seul de la caverne, il firent une pause et regardèrent longuement le carnage.
Puis le gobelin dit à l'orque : "Le maître va être content. Les araignées ont bien travaillé."
Et l'orque répondit : "C'est vrai. Il y a pas mal de cadavres entier ici. Ça va le changer de ceux à moitié écrabouillé que l'autre patrouille à ramené."
Et le gobelin : "Oui. Il été très déçu, et très en colère aussi. Heureux que nous n’étions pas de cette patrouille. J'en tremble encore."
Et l'orque : "C'est vrai, on s'en est bien tiré. Bon, et si on se mettait au boulot. Il faut qu'on lui ramène des cadavres en bon état. J'en prend deux, et toi un. Trouvons ceux qui sont en meilleur état, comme ça il sera content"
Et le gobelin : "Oui, oui, en meilleur état"... et il parcouru la grotte du regard. Il avança de quelques pied et remarqua Olrik sous l'araignée. Il dit alors "Regarde celui-là. Il a tué une araignée, mais ça doit être tout frais, il est pas encore pourri. Je le prend". Et il commença à avancer vers Olrik.
L'orque bougonna de laisser ce beau cadavre à son collège, et s'en chercha deux autres en bon état.
Sarill n'avait rien raté de la scène et ne savait pas comment réagir. Il devait aider Olrik, c’était sur. Mais ce gros orque, avec sa lourde épée.... Pendant qu'il stressait ainsi, des flammèches naquirent sur ses bras et son torse, puis sur son crane. Ça déclencha une étincelle de lumière dans le couloir sombre, qui le découvrit. Le gobelin s’arrêta à quelques pas d'Olrik et leva la tête, pointant son regard droit vers Sarill. Il poussât un cri de surprise, sorti son arme et appela l'orque, qui se mit en marche à pas rapide vers son collègue et Sarill.

[Mephysto]

A l'approche des deux monstres, Olrik avait eu le temps d'apercevoir le duo formé par l'orque et le gobelin avant de rapidement fermer les yeux. En revanche leur conversation lui glaça le sang : ils allaient récupérer les cadavres ?! Olrik jura intérieurement après Anselme et ses idées à la noix et tâcha de repérer le gobelin au son de sa voix. Il avait l'avantage de la surprise et sa dague était dissimulée dans sa manche droite, prête à entrer en action.

Quand soudain, le gobelin s'arrêta et cria en dégainant son arme. Il s'en fallu de peu pour qu'Olrik ouvre les yeux, mais il avait eu la présence d'esprit de comprendre que Sarill (ou quelque chose d'autre) avait du attirer l'attention. L'orque se rapprocha et passa juste à côté de l'assassin avant de le dépasser.

C'était le moment où jamais, Olrik se leva aussi rapidement que la discrétion le permettait en prenant garde de ne pas faire tomber le morceau de cadavre qu'il avait sur le corps. Olrik se colla contre la paroi rocheuse et se prépara à passer à l'action au moment propice en croisant les doigts pour que Sarill soit dans les parages...

[Manfred]

Anselme avait imité Olrik, quoi que de façon un peu moins travaillée. Il espérait que son teint déjà d’une blancheur cadavérique allait lui être profitable. Durant l’attente, il fut tiraillé par les doutes. N’était-il pas en train de se planter ? Si cela se passait mal, il pouvait y passer. Olrik aussi, et cela l’ennuyait car l’assassin était très utile. Le gnome savait ne pas pouvoir réussir seul. Dans le cas contraire, il serait seul depuis longtemps. En tout cas, présentement, il ne doutait plus. Bien au contraire. Même la maladresse de Sarill, qui venait de se faire repérer, était profitable. Olrik se leva, fit signe au gnome. Ce dernier se releva également, sortit sa dague, et souffla à l'assassin :
" Je m'occupe du gobelin. "
Et il plongea dans le dos du gobelin. Il ne comptait pas le tuer. Non, il voulait le saisir par l’arrière et lui placer la dague sous la gorge pour le contraindre à se tenir tranquille. Avec un peu de chance, Olrik et Sarill allaient pouvoir tuer l’orc. Le groupe disposerait alors d’un prisonnier, donc d’une source potentielle d’informations.

[deratiseur]

Quand le gobelin l'avait repéré, Sarill comprit de suite que ça venait des flammes qu'il avait généré. Maudite ascendance planaire !
Alors que le gobelin venait vers lui, il se releva d'un bon et leva son étoile du main et son bouclier, prêt à en découdre. Plus le choix. Tant que c’était le gobelin qui venait il pouvait espérer s'en tirer, et si l'orque arrivait, il devrait utiliser de sa meilleur combinaison pour le tuer, possible maintenant qu'il était reposé.
C'est à ce moment là qu'Olrik et Anselme réagirent. Olrik s’était camouflé autrement, probablement prêt à accueillir l'orque, et Anselme avait saisi le gobelin. Étrange qu'il n'utilise pas ses éclairs, mais tant mieux. Tandis qu'Anselme décontenançait le gobelin, Sarill en profita pour frapper en plein sur le crane du gobelin. Mais comme celui ci se débattait, le coup qui allait plutôt atteindre son épaule fut accueilli par la joue du gobelin, lui défonçant surement une deux dents. Le gobelin se ratatina sur le coup mais se releva presque aussitôt, chancelant mais avide d'en découdre.
C'est à ce moment que l'orque les rejoignit. Il leva sa grande épée et s’apprêtait à frapper Anselme.

[Mephysto]

Olrik allait bénéficier de l'effet de surprise et il adorait ça ! Sentir le moment crucial approché, le coeur battant et les muscles tendus au maximum, prêts à frapper de toute sa force. Malgré sa haute taille Olrik ne préféra pas se risquer à un cou à la gorge du fait de la hauteur impressionnante de l'orque : l'angle n'aurait pas été bon pour asséner un coup assez fort et précis.

Olrik attendit donc le dernier moment, quand le monstre leva sa lame, pour lui tenter de lui flanquer un puissant coup d'estoc dans l'aisselle, point faible commun à presque toute les armures.

[Manfred]

Le gobelin n’était pas maîtrisé et voilà l’orc qui allait frapper. La situation était mauvaise. Anselme, qui d’ordinaire préférait se tenir à distance, se trouvait présentement au beau milieu de ce bordel et il n’aimait pas cela. Tant pis pour son plan, il battit en retraite. Ce n’était pas avec sa dague et sa force de crevette qu’il pouvait parer une épée. En revanche, petit et leste comme il était, il pouvait se mouvoir avec aisance même au cœur du chaos.

[deratiseur]

L'orque avait presque levée son épée à la verticale lorsqu’il vit Anselme s’éclipser. Il abaissa alors son arme dans un geste irréfléchi pour le frapper quand même, et le mouvement de la lourde épée trancha au passage et en diagonale le dos du gobelin, qui poussa un hurlement déchirant. Il se tordit de douleur sous l'impact et en oublia Sarill, qui lui n'avait pas relâché son attention pour lui un instant et profita de ce moment de faiblesse du gobelin pour frapper. Encore sur le crane, et encore raté. Mais cette fois il put enchainer les coup et ne s'en priva pas.
Dans le même temps, l'orque finissait son mouvement quand il sentit une lame affilée pénétrer sous son épaule. Il ne fit que maugréer en tournant la tête pour voir qui l'agressait, et quand il vit Olrik, il ne lui fallu qu'un seconde pour décider quoi faire. Méprisant la lame fichée sous son épaule, il remonta son épée en un moulinet qui devait frapper Olrik de plein fouet.

[Mephysto]

Bien que sidéré par le fait que l'orque ne soit pas à terre avec sa dague plantée dans le torse au niveau du poumon, Olrik eut le réflexe de faire un pas de côté pour tenter d'esquiver la lame de la brute à peau verte...

[Manfred]

Sitôt à l’écart, Anselme estima que le gobelin n’allait pas survivre et interroger l’orc serait probablement trop dangereux. Du coup, la situation devenait très simple, dans le principe tout du moins : il fallait tuer. Le gnome brandit donc ses mains et envoya ses éclairs de magies noires, principalement sur l’orc, de loin le plus dangereux.

[deratiseur]

L'épée de l'orque n’atteignit pas son but, mais pour autant Olrik n'en sorti pas indemne. Dans son esquive, il fut touché au poignet (droit) par la lame. Pas une coupure profonde, mais un bon choc qui lui laissa une ligne rougissante courant du plat de la main au début de l'avant bras, et une vive douleur.
L'orque subit de plein fouet la magie d'Anselme, et mit un genou à terre après avoir frappé. Pour autant il n’était toujours pas crevé. Son souffle était saccadé, et sa bouche se tordait des efforts qu'il faisait pour rester conscient. Il leva à nouveau son épée, sans laisser voir qui il comptait frapper, personne n’étant plus à sa portée. Elle lui était plus lourde, mais sa seule rage suffisait à lui donner le surplus de force nécessaire.
Pendant ce temps Sarill continuait de marteler le gobelin, qui s’était ratatiné sous les coups. Il ne hurlait ni ne gémissait plus à présent, mais Sarill pris dans une furie désespérée peinait à se rendre compte qu'il pouvait arrêter de frapper.

[Manfred]

Prudent, Anselme lâcha un dernier éclair puis se tint prêt à réagir. Il craignait que l’orc ne tente un coup d’éclat, comme se jeter sur quelqu’un ou lancer son arme. Le gnome voulait se tenir prêt à se jeter de côté au cas où il serait pris pour cible.

[Mephysto]

Le coup porté à sa main arracha un grognement de douleur à Olrik qui battit prudemment en retraite. Après avoir jeter un coup d'oeil à l'orque qui semblait en passe de mourir, l'assassin recula encore de quelques pas et, s'assurant qu'aucun autre danger ne venait de derrière eux, il se cacha dans un recoin du tunnel pour examiner son bras. Aucun tendon sectionné à priori et le saignement était contrôlable : la plaie n'était pas profonde. Remerciant ses réflexes, Olrik entreprit de rafistoler son poignet comme il put avec un bandage et quelques cataplasmes; la plaie n'étant pas assez grave pour justifier l'usage d'une fiole de soin, les plantes devraient faire l'affaire...Sa main gauche étant ce qu'elle est, il dut s'y reprendre à fois avant d'arriver à un résultat acceptable. Il recouvrit le bandage avec son bracelet de force pour bien maintenir le tout et raffermir son bras le temps d'avoir pleinement guéri : risqué mais il n'avait guère le choix...

[deratiseur]

L'orque finit par planter son épée au sol, afin de s'en servir pour se relever. Lentement et s'aidant de sa béquille improvisée, il se remit droit et se tourna vers son adversaire le plus proche, Sarill.
Celui ci avait transformé le gobelin en une masse informe et sanguinolente, et il s’arrêtait lentement de frapper, ses coups ralentissant. Plus par fatigue accumulée que par vraiment conscience de la fin; il ne faisait pas du tout attention à l'orque.
Ce dernier fit un petit pas en avant et tenta de soulever son épée. Effort trop important pour son corps agonisant : il fit volte face en tombant à la renverse, et mourut l'instant d'après face contre terre.
Le choc fit réagir Sarill, qui resta là, béat, tenant haute sa masse ensanglantée. Il regarda autour de lui, et vit Anselme tendu comme un arc, Olrik occupé dans un coin, et les deux assaillants mort. Il compris que le combat était terminé, et relâcha son étreinte sur son arme.
Ne sachant pas trop quoi faire, il tenta une pointe d'humour : "Et bien, niveau discrétion, on repassera".
puis il se dirigea vers Anselme, le plus proche, et lui tendit la main en lui demandant "Ça va ?"

[Manfred]

« Moi ça va », répondit Anselme, en regardant la main tendue sans bien sûr la prendre.
Il se tourna ensuite vers l’assassin.
« Olrik, vous avez été blessé. Ce n’est pas trop grave ? »
Il fallait faire le point et repartir au plus vite. Le gnome s’approcha des deux peaux vertes mortes, négligea l’orc, s’intéressa au gobelin. Il lui aurait bien subtilisé ses habits, mais après le traitement de Sarill, ce n’était plus vraiment une option. Mais peut-être pouvait-il au moins s’emparer de ses chaussures. En avait-il ?

[Mephysto]

Olrik hocha la tête en direction d'Anselme, montrant son poignet bandé :

"Blessé mais pas hors d'état de combat. J'ai pu soigner la plaie et je devrais pouvoir m'en sortir !"

Il eut un signe en direction de l'orque :

"Première fois que je vois une créature survivre aussi longtemps à un coup dans le poumon comme ça ! Même si j'ai sous estimé la profondeur de son thorax, il aurait du tomber net...rappelez moi de viser la nuque directement la prochaine fois !" fit-il avec un clin d'oeil.

La bouillie de gobelin laissa Olrik plutôt indifférent mais il interpella Sarill :

"Bien joué forgeron mais te laisse pas aller comme ça trop souvent, vaut mieux garder ses forces pour les plus costauds", dit-il désignant l'orque avec un sourire entendu.


"Va falloir se bouger et être prudent ! D'après ce que j'ai entendu, ils sont sûrement plusieurs à patrouiller et même si leurs absences a des chances de passer inaperçu étant donné la faune locale, je parie que d'autres doivent quadriller le secteur".

[deratiseur]

Anselme trouva au pied du gobelin des chaussures de cuir qui présentaient quelques taches de sang mais restaient portables, quoi qu'un peu grandes pour lui.
Sarill quand à lui récupéra la dague du gobelin. Mais il était bien en peine pour la porter, n’étant vêtu que de sa cotte de maille. Il lui vint alors l'idée de voir si l'orque avait une ceinture sous sa cotte de maille. Il entreprit de le fouiller, et en soulevant les pans de l'armure il découvrit à la taille de l'orque un belle ceinture de cuir brut. Il lui fallait retourner le corps pour défaire la boucle, et cela lui prit quelque temps, l'orque s’avérant plus massif que de visu. En le retournant, il découvrit accroché à la ceinture un trousseau de clefs. Belle trouvaille !
Il dégrafa la ceinture et la fit coulisser, dégageant le trousseau de clef par la même. Le trousseau comportait deux grosses clefs de fer, et une plus petite de bronze.
Sarill se mit la ceinture autour de la taille, découvrit qu'elle était trop large pour lui, maugréât un peu et réfléchis quelques secondes, avant d'entreprendre de crée un nouveau trou avec sa nouvelle dague.
Il dit aux autres : "je prend 2 minutes pour adapter cette ceinture à ma taille pour pouvoir y caler cette dague, et on pourra y aller"

[Manfred]

Anselme ne dit mot, trop occupé à serrer au maximum les chaussures de cuir pour qu’elles lui tiennent aux pieds convenablement. Il fit ensuite quelques pas. S’il devait courir, ou s’adonner à d’autres activités sportives, il risquait de s’étaler, mais tant pis, il en avait assez d’aller comme un gueux. Encore qu’il en avait toujours la dégaine. Une robe miteuse, des loques, des chaussures de gobelin... Ha, bientôt, bientôt tout ceci ne serait plus qu’un mauvais souvenir !

[deratiseur]

Quand Sarill eut fini de percer le trou qu'il lui permettrait de porter convenable sa nouvelle ceinture, il se vêtit de ce nouvel accessoire et y glissa sa dague. Il aimais bien garder un couteau en réserve, ça pouvait servir à toutes sortes de choses.
Tout le monde semblait prêt à repartir, alors Sarill fit le premier pas et démarra la marche. Lui même qui avait voulu passer après Olrik auparavant se découvrait encore une fois une témérité dont il ne se serait pas cru capable à l'entrée de ce donjon. Décidément, il avait progressé, même s'il ne savait toujours pas contrôler sa tare....
...Il avançait, encore une fois perdu dans ses pensées, vers le fond de la caverne et l'autre couloir d'où était venu l'orque et le gobelin. De ce coté, le couloir était encore éclairé par des torches magiques, mais plus espacées, ce qui baignait le couloir dans une lumière diffuse.
Sarill avançait les oreilles aux aguets, espérant entendre le moindre bruit pour le prévenir d'un danger. Mais heureusement, il n'entendait rien. Après seulement quelques mètres, le couloir plus en avant aboutissait à un croisement en T. Avant d'arriver au croisement à proprement dit, Sarill s’arrêta, se retourne vers Olrik et lui demanda "Avez vous assez de talent pour voir ce qu'il y a devant de chaque coté sans vous faire repérer ? ".

[Mephysto]

Olrik avait attendu que ses compagnons s'équipent avant d'emboîter le pas à Sarill qui reprit la tête de la troupe. Olrik avait vu comme Sarill le croisement et lui répondit avec un hochement de tête affirmatif en prenant le chemin de gauche.

Longeant le mur avec précaution, Olrik avançait silencieusement de sa démarche souple en prenant garde de ne pas déclencher de pièges. Au bout de plusieurs mètres, il distingua une porte en bois close. Il plaqua l'oreille contre mais n'entendit rien de vraiment concluant. Faisant demi-tour, il rejoignit ses compagnons :

"Ce côté mène à une porte ! J'ai pas osé l'ouvrir mais j'ai rien entendu provenant de derrière ! J'vais jeter un coup d'oeil par là" fit-il en désignant l'autre côté.

Repartant toujours aussi discrètement que possible, Olrik s'avança pendant plusieurs minutes et allait rebrousser chemin lorsqu'il entendit un bruit. Se ramassant sur lui-même il s'avança lentement...et aperçut au loin des silhouettes vaguement humanoïdes et impossible à identifier clairement à cette distance. Préférant jouer la carte de la prudence, Olrik fit demi-tour et détala aussi vite que lui permettait l'absolue nécessité de rester discret.

Arrivé à hauteur de ses camarades, il annonça :

"Ça sent pas bon de ce côté ! J'sais pas ce que c'est ni où mène le chemin mais y'a des trucs qui nous arrivent droit dessus ! Pas trop trop nombreux je pense mais c'est difficile à estimer ! On peut leur tendre une embsucade ou tenter notre chance avec la porte !"

[deratiseur]

Sarill avait déjà réfléchi à l'option d'ouvrir la porte alors qu'Olrik explorait l'autre coté, et elle ne lui semblait pas prudente. Rien n'indiquait se qui se trouvait derrière, et les surprises n’avaient jamais été bonne jusqu'à présent dans se fichu donjon.
Mais quand Orlrik revint et annonça que l'autre couloir abritait des créatures, il révisa instantanément son jugement : finalement, la porte ne lui semblait pas une si mauvaise idée. Bien meilleure en tout cas que d'affronter encore je ne sais quels horreurs.
Il déclara "Je suis d'accord. Tentons d'ouvrir cette porte".

[Manfred]

« Je suis d’accord », répondit simplement Anselme.
Et il se tenait prêt à suivre. Oui, à suivre, parce que jamais il ne passerait devant, il ne fallait pas exagérer. À chacun son rôle dans cette histoire.

[deratiseur]

Sarill reprit donc l'initiative, non sans une pointe de crainte cette fois, car il n'avait surement pas la discrétion d'Olrik. Surtout avec ses flammes internes qui brule comme des lucioles dans le noir ! Il pestait contre le lui même tout en avançant.
Arrivé au croisement, il ne put s’empêcher de regarder à droite. le couloir était tout droit, et aussi loin que son regard portait, il ne voyait rien d'alarmant. Mais il savait qu'Olrik avait avancé de quelques pas, et qu'il ne mentait surement pas s'il disait qu'il avait vu des trucs mouvants. Enfin, pourquoi mentirait-ils ?

La porte n’était qu'à quelques mètres du croisement, et les trois compagnons eurent vite fait de se regrouper devant.

Sarill observait la porte. Elle était solide, à n'en pas douter, fabriquée à partir de planches de bois noble bien colmatées à la chaux vive. La porte était cerclée de fer et présentait une serrure pour une grosse clef et une poignée usée, où le fer était lissé par de nombreuses manipulation.

Sarill pansa de suite à une des grosses clefs de fer qu'il avait récupéré sur l'orque. Mais la prudence et la crainte l’emportèrent sur son excitation, alors il se retourne encore une fois vers Olrik et lui demanda "Et tu saurais vérifier si cette serrure est piégée ?"

[Mephysto]

Olrik regarda pensivement la porte tout en écoutant Sarill avant de lui répondre :

"Les pièges sont pas trop ma spécialité...j'peux jeter un coup d'oeil mais je garantis rien...surtout si le mécanisme se trouve derrière !"

S'éxecutant, Olrik examina les gonds ainsi que le bas de la porte avant d'étudier la serrure et de se rendre compte qu'elle n'était pas verouillée.

"La porte est déverouillée, et pour ce que j'en sais on dirait que y'a pas de pièges, j'ouvre !"

Joignant le geste à la parole, Olrik actionna la poignée et poussa le battant de la porte du bout du pied avant de reculer juste au cas où, car sa conversation avec Sarill sur les pièges avait ravivé ses craintes.