[Bâtiment] Au Luménien Noyé

[Taliesin]

Tout en sirotant sa huitième vodka-citrouille - les verres commençaient à s'accumuler devant lui, constituant une réserve conséquente de projectiles en cas de grabuge -, Taliesin avait observé avec un soupçon d'intérêt l'altercation entre la fausse momie et le chat parlant - un chat parlant ? bah, il avait vu plus étrange. Ces deux-là se comportaient décidément comme des enfants. Des enfants un milliard de fois moins affreux que les siens, certes, mais des enfants tout de même. Et rien que cela lui donna envie de quitter sur l'heure l'établissement.
Sauf que les cocktails servi ici étaient décidément très bons...
Bah, il allait rester un peu, histoire d'en boire encore quelques-uns cul sec.

[Louve]

"Un doigt farci à l'alcool tu veux dire ? C'est vraiment intéressant ! Ils prennent les doigts de qui ?"

Louve commençait à être intéressée par le discours de l'homme en rouge.Décidément, cette couleur de viande crue lui allait comme un gant. Elle le suivit jusqu'au comptoir avant de poser la question qui lui brûlait la langue.

"Et tu crois qu'ils font aussi des cuisseaux ? Parce que les doigts c'est bon comme mise en bouche mais ensuite tu restes sur ta faim."

Elle avisa l'elfe du soleil tout près avant d'ajouter pas très discrètement.

"Par exemple tu vois, les elfes j'en ai jamais mangé. A vrai dire, je ne sais pas si c'est comestible."

[Gaspard Hurlegloire]

Lorsqu’il ouvrit la porte et resta un instant sur le seuil à observer ce joyeux bordel, on eut cru qu’il avait refermé la porte tant il était grand, tant il était massif. Gaspard Hurlegloire, ex capitaine Manostien, se tenait là. Il portait son armure lourde, son heaume à visière et son énorme hache en argent à triple tranchants. Oui, à triple et ne me demandez pas à quoi ça ressemble ! Un espèce de troll nudiste vint lui bloquer le passage, arguant qu’il était en retard et qu’il n’était pas déguisé. C’en suivit un bang sonore, puis un vol de troll à travers la pièce. Hé oui, ça fait ça un coup de boule à la Gaspard ! Quoi que non, pas tout à fait quand même. Disons plutôt que le troll, passablement imbibé, tituba en reculant et jugea opportun de ne plus jouer le videur bénévole. Gaspard s’avança, sinistre, et repéra à travers la foule, Tempus sait comment, un petit nœud rose. Alors il sourit et caressa l’un des tranchants de sa hache.

« Enfin... »

Depuis le temps qu’il la pistait, il était temps en effet !

[Beodacia]

- Très bien qui s'amuse à lancer des sort de confusion sur la foule ?

Elle soupira.

- Quand je pense qu'il faudrait que j'en fasse des clients pour la boutique, j'en connait une qui va m'entendre...

Elle répondit à la réflexion du gentilhomme, qui visiblement n’était pas plus content qu'elle de se retrouver au milieux de tout cela.

- Très mauvaise idée : tant qu'à aller aux abysses évitez de les y emmener... vous risqueriez de les y retrouver...

[Louve]

Horreur, malheur, pitié ! Non, pas lui ! Louve sentit les poils de sa nuque se hérisser. Il était là comme dans un cauchemar. Gaspard Hurlegloire. Elle le désigna au barde qui l'accompagnait.

"Tu vois ce gars là ? C'est un méchant, un vilain et c'est un manostien. Il me veut du mal et je ne sais pas pourquoi."

Bien sûr, elle n'allait pas lui dire qu'elle l'avait un peu cherché. Après tout la vérité était du coté de celui qui racontait l'histoire.

[Mortis]

La jeune femme au ruban rose était visiblement partie très loin dans l'humour. ce à quoi Mortis répondit en continuant toujours sur la même ton :

- Ahahah ! Ça je ne saurais dire ! Ce n'est pas moi qui fait la cuisine... Le plat de résistance après les amuses-gueules hein ? Oui je suppose... peut-être que le troll le sait lui ? C'est un employé ici non ?

Était-ce une pique pour la jeune elfe se trouvant non loin ? ou juste la continuité de la blague ?

- Pour tout te dire, je n'en ai jamais mangé d'elfe non plus... pareil demandons au troll

En arrière la situation l'ambiance commençait à partir en vrille. le chat et la momie, commençait à ouvrir les hostilités. et le troll venait de se prendre un coup de boule d'un geant en armure... devant un pareil spectacle, Mortis commanda un cocktail "Marie la sanglante" en précisant sans vrai sang... et lâcha :

- Tant de violence, je pense qu'on ne pourra pas demander au troll... et puis bon je ne maitrise pas leur langue gutturale...

Puis en réfléchissant sur le nombre de cadavres qu'il avait récemment laissé derrière lui à Manost il se fit une réflexion à lui meme..

- Enfin remarque, moi je peux parler...

Soudain la jeune femme se mit à trembler à la vue du grand gaillard. Il la pourchassait ?

- Merde...

Pensa le barde face à la situation... bon au vue de la mine de gros psychopathe de l'individu toute tentative de discussion risquerai d’être vouer à un cuisant échec...

- Bon... je pense qu'il est temps...

Il vit une assiette pleine de bonbons posée négligemment sur une table et lanca un sort :

Mortis >> Manipulation à distance >> assiette pleine de bonbons >> visage du gros tas en armure...

[Asmodeus]

Les choses rentraient dans l’ordre. D’une certaine façon. Car les soirées dans ce genre de bouges finissaient immanquablement en bagarres. Asmodeus s’y était attendu. Si on lui avait posé la question, il aurait même affirmé l’avoir prévu. La mauvaise foi ne faisait pas de mal. Et le seigneur momie ne voulait pas être en reste : alors que tout commençait à sérieusement déraper, il ajouta sa contribution à l’ambiance.

- Asmodeus aussi sait faire de la magie ! Joyeuse fête des morts !
Asmodeus -> Nuée d’insectes

Aussitôt, un nuage de vermines se forma en provenance de chaque recoin de la salle commune, sortant des verres, du plafond, des citrouilles, entrant par les fenêtres. Les petites créatures commencèrent à semer la pagaille. Et comme pour ajouter à la confusion, Asmodeus choisit de soigner sa sortie en se transformant en un tourbillon de sable qui aveugla plus d’un client sur son sillage vers la porte.

Asmodeus -> Action légendaire : tourbillon de sable

[Taliesin]

Taliesin, impassible, termina sa seizième vodka-citrouille tout en regardant les choses dégénérer à vitesse grand V.
Ses observations lui avaient permis de repérer, outre la fausse momie - qui en était peut-être une vraie, compte tenu de ses pouvoirs - et le chat parlant déjà remarqués, une rousse se la jouant cannibale, un olibrius costumé en rouge et pourvu d'un masque blanc, une boîte de conserve trollophobe, une nécromancienne se prenant pour la Mort - ah, il lui manquait, celui-là, il avait de très bons souvenirs des concerts joués en sa compagnie -, un type louche aux allures de directeur d'orphelinat et tant d'autres êtres étranges qu'il en perdait le compte.
Le pire, cependant, c'était que tous ces gens se comportaient comme de sales gosses décidés à semer la pagaille.
Mais lui était venu pour ce saouler jusqu'à ce que mort s'ensuive, et rien ne le détournerait de ce beau projet.
Voilà pourquoi le barde fit abstraction des bombons volants, des insectes bourdonnants et de tout le toutim et commanda vingt nouveaux cocktails.
Qui savait, en effet, combien de temps s'écoulerait encore avant qu'il soit impossible d'être servi ?

[Gaspard Hurlegloire]

Déjà Gaspard brandissait sa hache et s’élançait en avant, tel un mastodonte. Le sol tremblait sous ses pas. Il beugla :

« Tempuuuuuuuuussssss !!!!!!! »

Et vlan ! Des bonbons dans la face ! Ce fut comme si un train déraillait. Il y eut un grand fracas d’acier. Une table fut réduit à l’état de petits bois. Voilà le colosse à terre, assommé, vaincu et...

...et... qu’est-ce que je raconte, moi ? Gaspard, vaincu ainsi ? Impossible ! Même pas en rêve ! Je devrais plutôt dire : même pas dans un RP délire ! Ça ne c’est pas passé ainsi ! Gaspard, donc, chargeait droit sur Louve quand vinrent les bonbons. Ils eurent l’effet de petits graviers sur le blindage d’un tank. Et qu’est-ce que ça fait des graviers sur le blindage d’un tank ? RIEN ! Gaspard poursuivit sa charge furibonde lorsque se fit entendre une petite sonnerie. Le colosse, à la seconde même, s’immobilisa. Il sortit de son sac une horloge de poche et pesta.

« Zut, c’est la fin de mon service. »

Il rangea l’horloge puis, oubliant Louve, oubliant les bonbons, alla s’accouder au bar pour commander une double vodka. Le règlement, c’était le règlement. Pas de travail hors du travail ! Ignorant superbement le désordre ambiant, il apostropha l'elfe du soleil qui à lui seul avait probablement vidé la moitié des stocks de boisson.

" Mon brave, vous n'auriez pas des origines naines pour boire avec tant d'aisance ?"

[Taliesin]

Le barde prit le temps d'écluser sa trente-sixième vodka-citrouille avant de répondre.
-Non point, messire. Je suis simplement un elfe de souche tolkieniste, à savoir autrement plus solide qu'un humain, et non un elfe de souche déhédéienne, cette caricature créée par pure jalousie face à notre incommensurable perfection. Dès lors, il en faudrait bien davantage qu'une si faible quantité d'alcool pour ne serait-ce que m'enivrer très légèrement.
Il marqua une pause : une idée brillante venait de lui traverser l'esprit.
-Dites-moi, messire, ne désireriez-vous pas obtenir... des apprentis ? Des écuyers ? Voyez-vous, c'est que je cherche à me débarra... à trouver une bonne place à mes fils. J'avais songé à les confier à ce directeur d'orphelinat...
Il pointa Kededric du doigt .
-...mais il a l'air trop gentil : il se laisserait mener par le bout du nez. En revanche, quelqu'un de votre poigne...

[Alexiel]

Une fois passé le cerbère, le semi-elfe put pénétrer dans le séjour des morts. Jamais métaphore outrageusement pompeuse ne fut plus motivée : il y avait là des squelettes épinglés aux murs, des vivants déguisés en squelettes et une foultitude bien tassée de squelettes en devenir. Il lui sembla même qu'une vraie momie lui avait heurté l'épaule - dérangeant la belle disposition de son gobelin d'ornement - tandis qu'il remontait péniblement vers le bar. Bon ! vivent les morts.

Toujours en jouant des coudes dans la cohue de plus en plus confuse à mesure qu'il progressait dans la salle commune, Alexiel avisa le bar pris d'assaut. Le rejoindre fut un autre exploit.

"Enfin ! Une bière."
La serveuse lui adressa un sourire en sueur. On aurait pu se noyer dans son décolleté.
"Vous ne voulez pas tester nos cocktails spéciaux ? La vodka-citrouille fait un malheur ce soir, ça se vend comme du lait de chèvre..."
"Oui mais non. Une bière suffira. Puis, c'est dans le thème, hein..."
Habituée à ne pas contredire le client, la serveuse lui apporta la commande. Un peu trop chambrée. Humpf. Il la lui aurait bien jetée au visage. Par malheur, il avait vraiment soif.

Trois bières plus tard, il s'était mis à la vodka-citrouille et commençait à trouver très intéressantes les hausses de tons des clients cherchant prétexte à empoignade, les innovations phoniques de l'orchestre et la profondeur du décolleté de la barmaid. Il y avait tout de même un truc qui le chiffonnait quand il fixait le plancher. On aurait dit des petits boules de... Oui. Il s'accroupit pour les regarder de plus près. C'étaient des petites pilules multicolores. La pilule bleue ou la pilule rouge ? Mais avec tout ce beau monde et tout ce flot d'alcool il allait y avoir une bagarre, forcément ! Un de ces déchaînements de chaos durant lesquels il pourrait sans doute tuer impunément et dans la plus totale confusion : il n'attendait que ça ! Hélas cela tardait à venir et c'était plus fort que lui, ces... bonbons... il fallait décidément qu'il les ramasse et qu'il les compte. Ne restait plus qu'à collecter entre les jambes des convives. Voyons. Dix roses-de-cimetière... cinq noirs-de-cendre...

[Brutus]

Deux personnes de plus pénétrèrent dans l'auberge,Un demi elfe a la peau sombre très proche d'un drow et surtout un humain en armes qui dès qu'il a aperçu l'étrange rousse au noeud dans les cheveux allait la chargée!!Aussi vite que possible,Talianna prit le dénommé sire chat dans ses bras et essaya de reculer avec le garou dans ses bras,Une bagarre risque très fort d'éclater!!

Un lancer d'assiettes de bonbons sur l'armure plus tard,L'humain s'arrêta dans son élan après avoir regarder une étrange horloge et fit comme si absolument rien n'était!

Décidément c'est un lieu d'autant plus étrange..L'elfe des bois reposa le chat garou au sol,La tension avait baissée d'un cran pour le moment....

[Louve]

Donc Gaspard avait reçu les bonbons en pleine figure et s'était brusquement arrêté pour boire une bière laissant une Louve complètement décontenancée. Elle s'avança vers le colosse sans le croire en s'assurant que l'individu couleur viande rouge était toujours sur ses talons et elle l'avait invectivé.

"Alors Gaspard, tu joues plus ? T'es fâché, rouillé, en panne ? Je peux faire quelque chose ?"

Oui ... Louve commençait à être inquiète.

[Kededric]

Retrouver ces individus ailleurs, même dans les Abysses, était une idée qui fit frémir le pourtant peu émotif Kededric. Mieux valait donc s'abstenir. De toute façon, il ne pouvait toujours lancer aucun sortilège, ce soir... la malchance le poursuivait. Il ne jouerait pas au loto avant quelque temps, c'était sûr.

Soudain, alors qu'il s'apprêtait à filer en douce, équipé d'une bouteille de vodka-citrouille, il vit un vacarme - si, un tel vacarme s'entendait ET se voyait - débouler dans l'auberge. Une immense armure de plates qui semblait animée par magie. Mais à la réflexion, il s'agissait plutôt d'un type, là-dedans, plutôt qu'une quelconque force divine. Quoiqu'à la façon dont il entreprit de repousser le troll exhibitionniste, on pouvait se poser la question...

Le manège du type parut aussi frappadingue que le reste de l'assemblée. Il se rua sur la nénette au nœud rose, avant de s'arrêter juste devant elle et s'installer au bar pour écluser des verres.

L'assassin évalua sa bouteille de vodka-citrouille, et, désireux de conserver sa bonne santé mentale et physique, préféra la lancer dans la troupe au hasard. Elle toucherait bien quelqu'un... peut-être même que ça lui ferait plaisir, allez savoir.

Le culot de la bouteille tomba sur le coin de l'œil d'un autre grand type sinistre - tous des monstres ! - qui semblait l'avoir perdu dans l'échancrure profonde de la robe d'une des serveuses encore en vie. Hum. Il n'avait pas l'air amène... Kededric se mit à siffloter un air innocent tout en s'intéressant à la décoration, et en murmurant à la nécromancienne - véridique ou non : "Une suggestion pour nous tirer de ce mauvais pas ? J'ai l'impression que j'ai dû fâcher un des plus patibulaires du lot..."

[Gaspard Hurlegloire]

Gaspard Hurlegloire répondit à l’elfe tolkéniste :
« Des apprentis ? Ha bah oui, bien sûr ! J’en aurai jamais assez ! Ma seconde profession, c’est instructeur chef. J’ai pour vocation de former des Hommes, des vrais. Je trouve qu’il en manque un peu à Manost. Bon, après, je ne sais pas, quelque chose doit clocher, les mômes qu’on m’envoie ont l’air tous fait en carton pâte, ils se cassent au propre ou au figuré en moins de deux. Ha, décidément, les jeunes, c’est plus comme avant... »
Louve l’interpela. Il tourna la tête vers elle, répondit sur le ton de la conversation :
« Non, c’est la pause réglementaire. Après trois semaines de service, on doit obligatoirement se reposer pendant cinq minutes. Dans 283 secondes, je te tues. Navré pour ce contretemps. »
282... 281... 280... Quelque chose vint perturber le décompte mental de Gaspard. Il y avait un espèce de chevalier noir, à quatre pattes, avec un gobelin crevé sur l’épaule, qui cherchait visiblement à s’emparer de tous les bonbons ! Un bonbon, justement, se trouvait juste à côté de la botte du colosse. Ce dernier déplaça sa botte et hop, bonbon caché ! Non mais ho, il faut savoir partager dans la vie !

[Kyrone]

<Un masque de...Kitsune??Original,du moins personne ne voit mon visage...Mission accomplie,Plus qu'a retrouver Talianna...Peut-être dans cette auberge?Enfin elle y a peut-être été en m'attendant...>

Sur de telles pensées,Kyrone arriva non loin du Luménien Noyé...Si Le jeune drow avait accompli sa mission,avec deux rouleaux de parchemins dans sa besace,Il avait remarqué sur l'esplanade impériale un marchant de masques d'un certain âge...Voulant se dissimuler dans la masse,le jeune rôdeur acheta un masque d'une variété de renards originaires de la lointaine Kara-Tur...Toujours est t'il qu'il parvint a revenir au quartier du port en se fesant aussi discrêt que possible...De plus Neige du matin est demeuré sur le bâteau qui les ont amenés depuis Lumenis....

Arrivé a la porte,Le jeune drow l'ouvre et outre sa dulcinée qu'il remarque avec un chat garou dans les bras??Il remarque que l'auberge a une clientèle aussi variée qu'hétéroclite...En tout cas,Cela semble animé dans les environs...C'est sur de telles pensées que Kyrone pénétre a l'intérieur de l'auberge...

[Ailyn]

Loin, on voyait de la lumière...

Loin, on entendait du bruit...

Puis, le bruit, la lumière, tout doucement, tout cela se mit en approche... et c'est comme si le monde se mettait à exister.

Ailyn entrouvrit les yeux et fut agressée par la lumière. Lentement, elle battit des paupières, sentant progressivement sa main sous sa tête, dans laquelle à l'heure qu'il était il n'y avait probablement plus de sang.
Depuis combien de temps ronflait-elle sur cette table en bois.

Lentement, très lentement elle se redressa, la bouche pâteuse. Qu'est ce qu'elle faisait là ? Ah si, oui, loin, le souvenir revenait d'une mission désastreuse à Mélandis, et d'un règlement de compte. Elle porta la main à son visage : il y avait du sang, et apparemment, elle devait même avoir un oeil au beurre noir, ce qui n'était pas très commun pour une magicienne. Mais elle était tombée dans les escaliers, elle s'en souvenait... Quand l'agent double s'était retournée contre elle et que... arf oui, elle avait jeté une Rupture Hasardeuse de Nahaal... Ah oui, le bonhomme avait littéralement explosé. C'était d'ailleurs pour ça que sa tunique était couverte de sang séché.

Mais à voir la clientèle qui avait envahi l'établissement juste après qu'elle soit venue ici pour... oui, oublier un peu tout ça à grand renfort de vodka-citrouille (le patron lui avait dit que c'était la saison !), elle ne dénotait pas du tout. La demi-elfe semblait d'ailleurs parfaitement accommodée à son environnement. Quelques uns de ses précédents verres étaient encore sur la table.

Avec une prononciation des plus hasardeuses, Ailyn interpella une serveuse :

"Yéééé, maaagamme, s'iouplééééé ! Engore Vokaguitrouille !"

Elle balança une pièce d'or à l'aveuglette, pièce d'or qui tomba au milieu d'un tas de bonbons étalés par terre. Quand elle se pencha pour la ramasser, Ailyn tomba nez à nez avec un grand type en armure noire couvert de sang... avec un gobelin sur l'épaule ? Elle n'en était pas certaine.

"Voli cotume ! vous aussi vous avez pris votre douche au sang ?"

[Taliesin]

En voyant la bouteille de vodka-citrouille fendre l'air et percuter en plein visage l'un des convives, Taliesin fut saisi d'un profond sentiment d'horreur et de révolte. Rien ne justifiait pareil déchaînement de violence !
Voilà pourquoi, vif comme l'éclair, il passa à l'action avant qu'il ne soit trop tard, avant que l'irréparable n'ait été commis.

Taliesin --> Manipulation à distance --> Bouteille

Un instant plus tard, il récupérait le malheureux récipient, intact, et le serrait dans ses bras.
-Ma belle, ma toute belle, je suis désolé du mal qu'ils t'ont fait. Mais tu es en sécurité, à présent, et je vais bien m'occuper de toi.
Et de déboucher la bouteille - avec les dents - avant de la vider cul sec.

[Alexiel]

Il y avait eu un vol plané de bouteille au-dessus du semi-elfe, qui s'était à peine dérangé, un mage ayant aussitôt détourné le projectile pour lui trouver un autre destin. Pff... Même pas sûr que la cible au-dessus ait eu le temps de localiser le lanceur. Même pas drôle. Mais quand il entendit Ailyn qui s'était elle aussi rapprochée du sol, Alexiel leva provisoirement le nez de sa tâche. Une douche au sang ? Cela lui rappelait quelque chose. une sombre histoire de maison pas si abandonnée avec un ogre pas si enfermé et une magicienne menteuse, hum... tout à fait morte maintenant. Cette pensée lui arracha un sourire, tandis qu'il reportait son attention sur l'autre magicienne qui bégayait, le visage en sang.

"Disons que j'ai dû trouver en urgence de quoi me confectionner un costume pour pouvoir entrer. Le vôtre est très réussi. Vous venez d'être recrachée par un vortex, ou vous avez passé la soirée sous l'échafaud ?"

Un tel réalisme suscitait chez lui une certaine admiration. Il poussa même la pièce d'or en sa direction : ça la valait.

[Mortis]

La situation s’était visiblement calmé, non grâce à l'action magistrale du barde le lancé de confiserie, technique appris par un grand maitre assassin venu de Kara-Tur aussi connue sous le nom exotique de "Kage haribo no jutsu" tout du moins c'est ainsi que Mortis présenterait les choses à quiconque lui ferait le reproche. Visiblement le grand dadais en armure était fonctionnaire... et c’était l'heur de la pause. Après tout cela se confirme, "la seule chose qui nous protège de l'administration c'est son inefficacité".

Il glissa à l'oreille de la jeune rousse :

- Je pense qu'il est temps de fureté à pas de loup...

Le vol plané d'un bouteille montra à Mortis que son exemple avait fait des émules, pour le meilleur et pour le pire... enfin surtout le pire...

[Ailyn]

Ailyn aurait volontiers rougis, si seulement ça c'était vu. Elle se contenta de frotter très doucement le pourtour de son oeil au beurre noir qui la faisait atrocement souffrir. Non, elle ne semblait pas être en totale désaccord avec la manière de s'habiller pour cette soirée. Elle n'en avait pas vraiment l'habitude, mais il fallait bien se mêler à la faune locale.
Elle sourit à son étrange interlocuteur, ramassa lentement la pièce d'or avant de répondre, retrouvant une partie de ses facultés de prononciation :

"Merci beaucoup sire."

Elle se pencha légèrement vers lui, prenant un air mystérieux :

"Si je vous disais que ce n'est pas tout à fait faux, vous y croiriez ?"

Elle écarta ses longues mèches de cheveux noirs avant de demander :

"Avez-vous besoin d'aide, messire ?"

[Beodacia]

Elle aurai bien fait grillé tout le monde à coup de sorts d’éclair, mais bon au vu de sa situation ce n’était pas le bon moment pour laisser s'exprimer sa toute puissance.

- Depuis que j'ai tenté de faire mon entrée en ville à la tête d'une troupe de morts-vivants, j’hésite un peu à me faire remarquer... je ne suis pas très intéressée par les geôles de la cité...

Bon il y avait un moyen simple, de mettre un terme à tout ceci : prendre la poudre d'escampette !

- Je pense qu'il est grand temps de mettre le plus d'espace possible entre eux et nous, juste au cas ou cette folie serait contagieuse...

[Kyrone]

Kyrone toujours masqué se fraya un chemin assez rapidement vers sa dulcinée,Néenmoins il semblait clair que l'homme en armure était en..."Pause syndicale?"Toujours est t'il que ça finierait bientôt en bagarre rangée...Il est temps d'aller auprès de Talianna...Et dans le meilleur des cas partir ou s'éloigner assez...Tout dépendra de comment la situation va dégénérée...Arrivée a elle,La jeune elfe des bois sursaute légérement quand Son fiancée touche son épaule droite...

"Calme toi c'est que moi."* *

"Pas eu trop de soucis?"*Talianna qui garde autant un oeil autant sur la momie majeure que l'humain en armure...*

"Non non,Jolie auberge et très animée..."* *

"Rappelle moi qui a accepter de venir ici déja?"*Talianna regardant de travers son compagnon.*

"Talie..."

S'échangèrent a voix assez basse le jeune couple...En tout cas,Kyrone comprend bien que sa compagne est plutôt de très mauvaise humeur...Il va falloir se faire pardonner...Et pas accepter de contrats sans lui en parler...

[Taliesin]

Ayant terminé sa bouteille, Taliesin se tourna à nouveau vers le colosse en armure qui le coudoyait.
-Au fait, messire, puis-je m'enquérir des raisons qui vous poussent à pourchasser la damoiselle rousse au nœud rose ? L'impardonnable faute de goût que constitue cet ornement serait-elle illégale, à Manost ?
Autant poser la question sans tarder car la pause du guerrier était sur le point de s'achever...

[Gaspard Hurlegloire]

« Et bien, oui, c’est la raison. N’est toléré à Manost que l’acier et le gris », affirma Gaspard.
Puis, il beugla :
« L’ACIER et le GRIS ! » en ponctuant chacun des deux mots par un coup de poing sur le comptoir.
Qui a dit que Gaspard était un fou furieux ? Toi, oui toi derrière ton écran ! Je t’ai entendu ! Hum, pardon, je m’égare. Quoi qu’il en soit, un petit bruit d’horloge se fit entendre. Le colosse reposa son verre, qu’il aurait pourtant pu vider d’une gorgée, remit son casque en place et se tourna vers Louve.
« Bon, reprenons. »
Et il brandit sa hache à triple tranchants.
« TTTTTEEEEEMMMMPPPPPUUUUSSSSS !!! »

[Taliesin]

Le soudain assaut du colosse en armure déclencha les hostilités qui couvaient déjà depuis un bon moment.
Il y eut des bousculades, des cris, des imprécations ; les premiers coups commencèrent à tomber et, bientôt, ils s'abattaient en une véritable avalanche.
Dans la salle commune, c'était un indescriptible chaos et, selon les cas, on s'y mêlait joyeusement ou l'on tentait de s'en extraire tant bien que mal.
Des verres, des assiettes, des tabourets, des tables et bien sûr des citrouilles se mirent à voler, traversant les airs pour s'abattre au petit bonheur la chance parmi la foule déchaînée.
Cela aurait pu durer des heures, jusqu'à ce que le dernier pugiliste, ivre-mort ou mort pour de bon, finisse par s'écrouler. Mais voilà, il y eut un incident pour interrompre les "réjouissances" : un début d'incendie.
Début d'incendie qui ne tarda pas à se répandre par tout le bâtiment.
Dès lors, se fut la cohue, le sauve-qui-peut et la taverne en flammes se retrouva désertée.

Au petit matin, son propriétaire en contemplait les cendres, sourire en coin. Car non, il ne se désespérait pas du désastre. Au contraire : pas né de la dernière pluie, sachant comment les choses se terminaient en général, il avait souscrit l'assurance idoine et pourrait donc tout faire reconstruire avant longtemps.
Un établissement flambant neuf, quoi de mieux pour reprendre ses activités sur de bonnes bases ?

La soirée délire est terminée ! Merci à tous pour votre participation et à bientôt pour un nouvel événement !

[Kededric]

De retour du navire du capitaine Griscieux

Il était d'humeur maussade. Sa mission avait été un échec cuisant, et s'avouer vaincu ne faisait pas partie de ses habitudes. Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'il ratait son affaire, mais ces derniers temps, il s'était accoutumé à une série de succès tous plus brillants les uns que les autres. L'histoire d'Orchandelle lui rappelait cruellement qu'on ne pouvait gagner à tous les coups.

Plus encore, la crainte qu'il avait eue en voyant les yeux du peintre le troublait. De telles choses... une telle force, un tel changement chez cet homme, à cause de... ces lumières et ces ondulations dans l'air ? Ces phénomènes, qui s'étaient quelque peu estompés depuis la matinée, restaient un mystère. Mystère qu'il comptait, sinon démasquer, au moins appréhender un peu mieux. Il avait un peu de temps devant lui, après tout : il s'était ménagé quelques jours de liberté pour agir avec le peintre, et son retour à la guilde n'était motivé par aucune urgence.

Et puis, maintenant qu'il n'avait plus à traîner cette espèce de psychopathe lunatique et sadique, il pouvait plus facilement se déplacer sans craindre d'attirer l'attention car il voyageait avec un type capable de baver d'admiration une heure durant devant le spectacle d'un chat jouant avec sa proie.

Quelque peu rasséréné, il revint au Luménien Noyé avec les idées un peu plus claires et optimistes. Il tâcherait de s'enquérir de la situation. Les magiciens seraient sûrement houspillés aujourd'hui, mais si les choses se calmaient, la populace finirait par reprendre ses activités normales sans plus chercher à en savoir davantage. À ce moment, il pourrait aller consulter des spécialistes de la question.

Kededric ressassait une fois encore tout cela, tandis qu'il savourait une bière blonde importée des contrées du Mitan ; tout un continent, Féérune, qu'il n'avait jamais vu. De quoi donner la tête qui tournait... à moins que ce ne fût dû à cette bière, plutôt relevée. Ou à ces maudites émanations d'un quelconque déchirement dans la Toile...

Le reste de la journée fut peu constructif pour l'assassin. Il prit quelques notes de ses dernières pérégrinations, se perdant en conjectures quant à ces phénomènes. Il lista quelques hypothèses, de la plus plausible à la plus farfelue, se promettant de les confirmer - ou non - dès que possible. Demain. Aujourd'hui, il désirait se changer les idées... Telle fut sa décision lorsqu'il reposa sa plume. Il s'habilla de manière plus chic, et sortit prendre le frais. Le début de la soirée pointait déjà le bout de son nez.

[Manfred]

De nombreuses rumeurs arrivèrent aux oreilles attentives de l’assassin. Bien sûr, les phénomènes étranges ayant eu lieu aujourd’hui étaient sur toutes les lèvres. Chacun y allait de son commentaire, de son anecdote, voir de sa petite aventure, de ses conjectures, de ses accusations. Beaucoup pensaient que l’école du Nécronomicon n’était pas étrangère à tout ceci. Après tout, les magiciens n’étaient-ils pas connu pour jouer avec le feu et fâcher des puissances surnaturelles ? Une expérience d’ampleur avait dû rater. Ou réussir, comment savoir ? À moins que ce ne soit un coup des dieux. Duquel alors ? Et pour quelle raison ? Était-ce là une punition adressée à l’empereur pour ne pas avoir su écraser Manost ? Kededric entendit cette supposition que quelqu’un osa à peine marmonner à son voisin de table. Dits trop haut, de tels propos pouvaient coûter cher. Même à présent que le soir venait, le guet se montrait particulièrement présent et attentif. Des ordres avaient dû être donnés en ce sens. L’ordre était toujours en place, gare aux imprudents ! Quoi qu’il en soit, il était possible d’entendre tout et n’importe quoi. Difficile de démêler le vrai du faux. Sur Orchandelle, ou tout autre chose pouvant faire penser à ce qu’avait fait l’artiste transfiguré, pas un mot. Tout était encore trop frais, trop brouillé, trop confus. En fait, la seule information à peu près fiable que finit par apprendre l’assassin, ce fut qu’apparemment, le Bastion des Arts se préparaient à une nouvelle pièce, fait étonnant car l’établissement aurait dû mettre la clé sous la porte, ou tout comme. La pièce aurait lieu dans plusieurs jours.

HRP : je te laisse passer au moins un ou deux jours.

[Kededric]

Sa promenade vespérale ne lui apporta rien de plus, ni de moins, qu'un peu de calme relatif pour se changer les idées. Les embruns du fleuve lui titillaient toujours les naseaux, et il aimait déambuler au hasard le long des quais, écoutant le grondement sourd de la Houleuse lorsqu'elle affrontait un pont ou un navire amarré. Les rues étaient assez clairsemées, et personne ne vint troubler sa quiétude.

Magie divine ou profane ? Ces phénomènes lumineux en ville ne pouvaient s'expliquer autrement. À moins qu'il ne se fût agi d'un portail ouvert avec un autre plan inconnu ? Après tout, les Abysses étaient, disait-on, infinies... peut-être une de leurs strates était-elle composée de feux follets très agités...

Tout cela ne menait à rien, et Kededric le savait. La seule façon de démêler cela serait de rencontrer des spécialistes. Plus tard... pour l'instant, il avait maintenant envie d'un peu d'action.

Tranquillement, ses pas le menèrent vers un coin plus cossu du port. Il jouxtait les premières grosses maisons du havre bourgeois, et les commerçants maritimes les plus réputés logeaient dans ces rues. Les gardes y étaient plus nombreux, et il était plus difficile de passer inaperçu.

Tuer des pauvres hères sans défense n'apportait aucun plaisir à Kededric. Il ne s'acquittait d'une telle besogne que lorsque c'était nécessaire - notamment pour éliminer un témoin gênant. Mais s'attaquer à quelqu'un de mieux protégé, et dont la mort pouvait impliquer des conséquences importantes dans la cité, voilà qui était plus séduisant...

En route vers une petite place discrète

[Kededric]

De retour d'une petite place discrète

Le restant de sa soirée fut morose. Sa seule joie fut de battre son record personnel de consommation de whisky ; une bouteille entière en l'espace de deux heures, c'était plutôt sévère. Aussi, ce fut d'un pas plus qu'hésitant qu'il grimpa les escaliers, manquant tomber à la renverse à chaque marche. Le couloir vers sa chambre tanguait affreusement, et il dut s'y prendre à plusieurs reprises avant de parvenir à ouvrir sa porte. Il eut tout de même la présence d'esprit de la verrouiller derrière lui, mais, une fois cela fait, il n'atteignit même pas son lit et s'effondra à terre, la tête dans un ouragan.