[Lieu-dit] Les ruelles des Bas Quartiers

[Manfred]

[Quête : La Naissance d’Alix la Louve]

L’assaut de Louve alla mourir contre la garde experte d’Elguert. Le vieux, déjà, se portait en avant pour une foudroyante riposte. Il dût néanmoins dévier son attaque pour éviter la lourde de masse de Face de Marteau.
Bien qu’en infériorité numérique, le vétéran semblait capable de tout voir, tout prévoir. Il repoussa la brute défigurée pour de nouveau attaquer Louve.
« Pourquoi tu ne leur montre pas ce que tu es ? Hein, pourquoi ?! Tu leur a dit ? » beuglait-il.
Puis, il se figea, ses yeux s’agrandirent. Il eut le temps de jurer, de cracher au sol, puis de s’effondrer, une dague plantée dans le cou. C’était celle de Doigt d’Or qui se tenait perché sur une table, l’air plutôt satisfait.
Son sourire, cependant, disparut à la vue de Lataillade. Le jeune homme était condamné, Louve s’en rendit compte, mais il était encore vie pour l’instant et il la fixait, le regard indéchiffrable. Il tendit une main déjà faible vers elle.

[Louve]

Louve passa rapidement par diverses émotions. D'abord l'inquiétude en voyant que le vieux non seulement ne voulait pas mourir mais en plus voulait divulguer son secret, puis le soulagement de le voir s'écrouler sur le sol et enfin la joie ... qui fut vite remplacée par le désarroi de voir Lataillade sur le point de mourir.

Elle contourna Egert sans un regard - elle s'occuperait plus tard de son cadavre - elle alla s'accroupir devant Lataillade. C'était un homme bien qui lui avait donné sa chance et elle savait qu'elle regretterait sa perte. Elle ne connaissait pas de paroles réconfortantes pour accompagner les mourant aux portes de leur dernière destination. Aussi elle espéra que son regard parlerait pour elle et lui demanda-t-elle doucement. Un instant, elle serra sa main.

"Dis-moi ce que je peux faire pour toi. Je le ferai. Je te le promets."

C'était tout ce dont elle se sentait capable.

[Manfred]

[Quête : La Naissance d’Alix la Louve]

Lataillade lui sourit. Dans ses yeux, point de peur, juste du regret.
« Ho, pas grand-chose. Je suis juste déçu, je vais louper tes prochains exploits, lui dit-il en serrant sa main. J’avais l’impression qu’on était fait l’un pour l’autre. J’ai toujours aimé les personnes hors normes. »
Il observa ses camarades qui s’assemblaient autour de lui, la mine grave.
« Alix, ils vont être perdus sans moi. Reste avec eux. Poursuis ce que j’ai débuté. Donne à cette compagnie de mercenaire le nom qu’elle mérite. Je sais que tu en es capable. »
Il tendit sa main libre vers Doigt d’Or :
« Tu lui fileras tes conseils. T’as toujours été le plus rusé d’antre nous. »
Il désigna Face de Marteau.
« Et toi, tu... tu lui confira tes... tes intuitions. »
Sa voie n’était plus qu’un filet. Du sang coulait de son menton. Il trouva toutefois encore la force de rire.
« Hé ! Me regardez pas comme ça ! Ma bourse, prenez ma bourse et buvez à ma santé ! »
Ce furent ces derniers mots.

[Louve]

Quête : la naissance d'Alix la Louve

Louve ne pleura pas. Le visage fermé, elle ferma les yeux de Lataillade et se tourna vers les deux autres. Elle se sentait sonnée et triste comme si elle avait perdu un être cher. Jusqu'à lui, elle ne s'était attachée à personne. Pourquoi fallait-il qu'il eut la mauvaise idée de mourir si vite ? Elle regarda ceux qui l'avaient suivi. Pour la première fois, elle avait envie d'honorer sa promesse. Elle ne les abandonnerait pas. Elle se sentait capable de bâtir sa propre meute, ici-même. Mais pour l'instant, il valait mieux parer à l'essentiel.

"Qu'est ce qu'on fait avec son corps ? On va pas le laisser ici, non ?"

[Manfred]

[Quête : La Naissance d’Alix la Louve]

« D’abord, on va respecter sa dernière volonté ! » déclara Doigts d’Or en décrochant de la ceinture du mort sa bourse.
Il l’ouvrit, bondit sur un tabouret près du comptoir et plaqua sur ce dernier une poignée de pièces.
« Aubergiste ! Une bière pour tout le monde ! Ta meilleure ! »
Le halfelin se retourna vers les autres.
« C’est Lataillade qui offre ! »
Ils trinquèrent à la santé du défunt. Il y avait dans ce moment de la solennité, de la gravité. Lataillade n’avait pas été n’importe qui pour ce groupe de mercenaires. Une fois la tournée terminée, il transportèrent son corps jusque dans l’arrière-cour de leur repaire. Ils y érigèrent un bucher et l’incinérèrent. Voilà Louve, légèrement en retrait, observant la silhouette de ses camarades se découpant sur les flammes. Ils chantaient un air grivois, le préféré de Lataillade.
Puis, subitement, il y eut une voix familière surgissant de l’ombre :
« Ainsi, Alix la Louve est née. Mes félicitation. »
C’était Boniface. Il était adossé au mur, sous ses traits plutôt élégant d’humain, et il observait le brasier.
« Je savais que la ville te plairais. »

[Louve]

Quête : La naissance d'Alix la Louve

Louve n'était pas triste mais ce qu'elle ressentait ressemblait beaucoup à ce sentiment. Lataillade était une personne précieuse. Elle regrettait de ne pas l'avoir rencontré plus tôt et surtout qu'il soit parti aussi vite. Une autre mort dont elle était en partie responsable. Mais cela n'arriverait plus ... Aujourd'hui, on lui avait donné la responsabilité d'un clan, d'une meute et elle s'en acquitterait du mieux possible.

Elle resta debout devant le bucher, les mains et le visage fermé. Lorsque Boniface fit son apparition, elle ressentit une forme de dégoût devant l'homme qui l'avait "vendue" au vieux briscard. Bien sûr, il lui avait permis d'avoir un toit et un entraînement. Mais force lui était de croire qu'il n'avait pas perdu au change et qu'il avait sûrement tiré avantage de la situation. Elle souffla.

"Et j'imagine que tu n'es pas juste là pour me féliciter ..."

[Manfred]

[Quête : La Naissance d’Alix la Louve]

« Si. Ça t’étonne ? »
Boniface garda un instant le silence avant d’ajouter :
« C’est vrai, je t’ai jeté dans cette jungle urbaine pour quelques pièces d’or. Mais je l’ai fait en étant pratiquement certain que tu allais t’en sortir. Ton succès ne me surprend pas. L’ampleur de celui-ci, par contre... »
Nouveau silence.
« Je m’en vais, Louve. Je quitte la ville. C’est triste à dire, mais je n’ai pas aussi bien réussi que toi. Je ne sais pas si on se reverra. Je voulais te dire en revoir. »

[Louve]

Quête : la naissance d'Alix la Louve

Il avait raison quelque part ... Même s'il l'avait trahie, il l'avait aussi aidée. Sans ses précieux conseils, elle ne savait pas ce qu'elle serait devenue après la destruction de la meute.

"Attends ... Tu es tellement pressé de retourner te perdre dans les bois ? Tu as été un beau salaud mais je te dois une fière chandelle. Alors, dis-moi si je peux faire quelque chose pour toi pour remonter la pente."

[Manfred]

Quête : La Naissance d’Alix la Louve]

Boniface secoua la tête.
« Non, je vais me débrouiller. Et puis rassures-toi, je ne vais pas me perdre dans les bois, simplement changer de ville. Peut-être que je reviendrai. Peut-être qu’on pourra se faire quelques coups ensembles, qui sait... »
Le rat-garou se détourna, prêt à disparaître dans les ombres.
« Prends garde, Alix. J’ai entendu parlé d’une bande de mercenaires nouvelle à Melandis. Ce qui a attiré mon attention c’est que leur chef est un véritable colosse venu de Manost. »
Sur ce, il s’en alla...

[Louve]

Quête : la naissance d'Alix la Rouge

Louve avait réprimé un frisson de colère. Un colosse venu de Manost ... Elle n'en connaissait qu'un. Hurlegloire était donc à Melandis avec une troupe de mercenaire. Cela tombait bien : il leur restait une autre page sanglante à écrire elle et lui. Et peut-être le croiserait-elle jusqu'à ce qu'elle le tue. Elle ne pouvait plus tolérer sa présence. Mais pour le moment mieux valait vivre au présent.

Elle regarda Boniface s'éloigner sans un mot. Peut-être valait-il mieux qu'il s'en aille. Ici, il était le seul au courant de sa véritable nature et son secret s'en allait avec lui. Elle observa les autres, les membres de son clan.

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Depuis ici.

Comme pratiquement toutes les villes de Toril, Melandis puait. Bien des citadins n’y faisaient même plus attention, la fétidité faisant partie de leur quotidien. Néanmoins, une fois dans les bas-fonds de la cité, la puanteur prenait une dimension nouvelle. L’odeur acre d’excréments et de crasses semblaient vouloir coller à la peau, tout autant qu’attaquer les narines. Elle suffisait amplement à retourner les estomacs fragiles.
Voilà Aramus au milieu de cette pestilence. C’était le début de soirée, les ombres commençaient à s’allonger. Un ciel de plomb couvrait deux rangées de masures lépreuses que séparait une ruelle. Celle-ci, jadis, avait dû être pavée mais des pavées, désormais, il n’en restait guère qu’une poignée. Le reste n’était que fange.
L’apparence menaçante du sombre paladin de Baine suffisait pour l’instant à tenir à distance les gueux qui allaient et venaient dans leur misère. Cependant, nul n’ignorait qu’il se cachait dans ces sordides cartiers des truands qui, en nombre, n’hésiteraient pas à s’en prendre à un homme en arme, tout paladin qu’il soit.
Quoi qu’il en soit, Aramus était pour l’heure tranquille, libre de débuter ses recherches comme il l’entendait.

[Aramus Korvin]

Le voici dans les bas quartiers...Seul,Fort heureusement sa lourde armure et sa puissante carrure fait que de nombreux manants ne lui cherche pour le moment aucun problème...Néenmoins Le croisé bainite sait pertinament que c'est ici qu'il va pouvoir commencer son enquète...Alors il décide d'avancer tranquillement...Mais prudamment...Restant aux aguets...Qui sait...peut-être qu'il trouvera un mendiant isolé ou encore mieux...Un acolyte de l'imposteur seul...ça sera alors une occasion a saisir...Mais pour l'instant...Faire preuve d'un peu de patience et surtout bien observer même si la luminosité commence fortement a baisser...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Les personnes isolées qu’apercevait Aramus s’éloignaient ostensiblement de lui. Peut-être pouvait-il chercher à en approcher une, mais il faudrait alors procéder avec un minimum de subtilité pour éviter de faire fuir l’interlocuteur potentiel. Quant aux sbires de l’imposteur... nulle trace. Mais était-ce étonnant ? Le Bainite, par son aspect, affichait les couleurs de son dieu. N’importe quel sbire de Cyric allait sans doute immédiatement le prendre pour un ennemi et chercher soit à l’éviter, soit à l’attaquer.
Ici et là, des tripots sordides se présentaient. Ils laissaient échapper des bruit de conversation, des rires gras, des effluves d’alcool et de sueur rance, parfois aussi quelques notes de musique. Ce genre d’endroit pouvait servir à pauser des questions et, qui sait, peut-être obtenir des réponses.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Plusiers minutes avaient passés et Aramus dut se rendre a l'évidence que son armure noire de jais comme son Tabard n'aidait en rien ses recherches...Ainsi vêtu et harnacé il était un Héraut de sa divinité,Il le savait et en était fier mais pour sa petite mission en cours...Cela n'était d'aucune aide...bien au contraire cela pourrait même le gêner...au cours de son avancée il remarqua néenmoins de ça et la visiblement des auberges miteuses ou du moins des tripôts...c'était peut-être une occasion de se renseigner a peu de frais...

Décidé a poursuivre...Aramus se rendit au tripot ou l'auberge la plus grande de ces taudis infâmes...En espérant que l'ôdeur y soit moins pestiencielle,mais même cela il en doutait réellement...

(HRP:Bon ben en route vers la plus grosse auberge/Tripot du coin,Je te laisse faire/décider de ou,Mon cher MJ. )

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

HRP : ce sera ici-même.

Était-ce l’auberge la plus grande des bas-fonds ? Aramus l’ignorait. Tout ce dont il était sûr, c’était qu’elle semblait un peu plus grande et un peu moins miteuse que celles qu’il avait croisées un peu plus tôt. Son enseigne décrépite annonçait en lettres peintes Le Chat Farci.

Lorsque le croisé entra, il découvrit une salle commune enfumée et mal éclairée où la puanteur se diluait au milieu de fragrance presque appétissante. Friture, vin... Des yeux immanquablement se posèrent sur lui. Quelques discussions s’interrompirent, quelques murmures s’échangèrent. L’on devait se demander ce que ce nouveau venu tout d’acier noir vêtu venait faire ici, ici au milieu des marchands modestes et de la plèbes avinée. Un violoniste, dans un coin, faisait chanter son instrument avec un rien de talent. Derrière son comptoir une femme bedonnante et au visage aussi sévère que disgracieux était occupée à essuyer ces chopes.

[Aramus Korvin]

Le chat farci...Si c'était ce qu'on servait en ce lieu,Il valait mieux effectivement s'abstenir...Aramus sentit rapidement alors qu'il arrivait au milieu de la pièce qu'il devint rapidement le centre d'attention...C'était d'autant mieux qu'il n'avait clairement ni l'envie ni le temps d’interroger tout le monde...Il se dirigeait vers la matrone de ce bouge crasseux et une fois devant le comptoir se mit a déclarer la chose suivante d'une voix assez claire bien que transformée légèrement par son heaume...

"Je suis a la recherche d'un individu*Se tourne ensuite vers l'assemblée présente tout au tour de lui...De façon lente comme si il scrutait les alentours.*...Un individu qui devait s’acquitter d'une dette envers quelqu'un mais qui a cru qu'il pouvait berner son débiteur...Hors le dit débiteur désire récupérer son bien...la dite fripouille est un clerc de cet imposteur de Cyric...Voici a quoi il ressemble...C'est un homme humain...Comme moi,Environ 40 primtemps...légérement vouté...cheveux brins coupés courts,Ayant un début de calvitie sur le crâne...Il a le teint cireux,Yeux noirs,Menton proéminant et un nez aquilien...Il a également une vieille balafre boursourflée de la joue jusqu'au cou...Et il aurait une attitude arrogante...Celui ou celle qui sait ou je peux le trouver aura les faveurs de Baine et de son église...j'en fais serment...Tout comme je fais serment que si l'un de vous essaye de me rouler pour tirer profit que ça sera la dernière erreur de sa misérable existence...Je propose un marché équitable pour les deux parties.."

Dit alors le colosse en armure noire de jais a l'assistance...Qui parmi ces manants et ces gens de peu n'essayeraient pas de le rouler...Qu'ils essayent...Et leurs misérables vies seront fauchées pour avoir essayer de berner un croisé du tyran suprême...Néanmoins...peut-être que l'un d'eux serait suffisamment honnête ou du moins aurait assez peur pour lui révéler ce qu'il ou elle savait?...Il serait bientôt fixé...Voila a quoi pensait Aramus en cet instant.

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Cette fois, le silence se fit tout à fait. Même le barde cessa de jouer. Son violon se tut après une dernière note grinçante. En fait, n’était plus audible que la voix rendue métallique du croisé et... les chopes que la matrone continuait d’essuyer comme si de rien n’était. Des regards s’échangèrent, des murmures aussi. Ce fut, sans trop de surprise, la tenancière qui brisa le silence. Elle déposa sur le comptoir une chope avec un rien de fermeté pour attirer à elle l’attention d’Aramus.
« Et pour vous, ce sera quoi ? » demanda-t-elle avec un aplomb stupéfiant.
Il y eut quelques rires nerveux. À croire que la grosse dame n’avait pas remarqué à qui elle parlait. En même temps, elle était quand même vachement imposante. La voyant de très près, Aramus fut frappé par sa laideur. Avait-elle du sang orque dans les veines ? Voir ogre ? Ce n’était pas impossible. Quelque chose en elle n’était pas humain. Elle poursuivit, un peu conciliante, et à voix basse :
« Assis à une table, avec une chope dans les mains, et couvert par le brouhaha, peut-être que quelqu’un osera vous parler. »

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Hors mis une laideur des plus repoussantes,La matrone avait hélas pas tort...Si il désirait des réponses ou un début de piste...Le croisé bainite serait bien forcé de consommer ce que le bas peuple mangeait et buvait...cela le répugnait,Lui qui malgré être membre de petite noblesse tenait néanmoins a son rang...Mais au moins ce qu'il avait déclaré plus tôt l'aiderait peut-être a en savoir plus...Il se demandait ce qu'avait la tenancière en boisson plus ou moins buvable...

"Soit..Votre vin le plus cher,Un cruchon...*Place une dizaine de pièces d'or sur le comptoir*Gardez le tout..."

Déclara Aramus qui regardait tout au tour de lui ou il y avait une table vide ou s'installer,Il espérait que le vin le plus cher de la carte de ce laideron soit au moins buvable...Et pas un résidu de mauvaise récolte coupé avec de l'eau ou un mélange de plusieurs mauvais vins...Lors de son périple pour venir en cette ile...Il a eu son lôt de boissons plus infectes les unes que les autres...Il ne se fessait malgré tout pas d'illusions...Le vin qu'il va boire ici sera de mauvaise qualité...mais il doit se faire moins...Impressionnant,plus approchable...attendre qu'une de ces larves et autres loques humaines viennent a lui...Aramus se demandait pourquoi le clerc Cyrique avait rouler le vendeur gnome...Et ce vendeur...Aramus avait vite compris a ses étales des plus fournis que ce dernier devait soit avoir de profondes relations a travers les royaumes soit avait été un aventurier des plus occupés durant sa jeunesse...L'une et l'autre hypothèses se tenait néanmoins...Malgré tout,C'était la barde enchantée qui l'intéressait...Rien de plus...Si le gnome"employait"des tueurs d'un jour pour se débarrasser de mauvais clients...Soit c'était une façon comme une autre de veiller a la réputation de son établissement...D'autres pratiquaient bien les meurtres de vengeance ou encore les enlèvements avec demandes de rançons...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Les yeux de la tenancière brillèrent à la vue de l’or et elle fut prompte à faire disparaître les pièces.
« Mon vin le plus cher pour Messire », confirma-t-elle.
Elle indiqua à un de ses subalternes, une brute épaisse qui devait être de sa famille compte tenu de son étrange laideur, de gérer le comptoir alors qu’elle-même disparaissait par la porte arrière. Aramus trouva sans mal une table à laquelle s’installer. Peu à peu, les conversations revenaient, le ménestrel recommença également à jouer. La tenancière ne tarda guère à revenir pour servir un cruchon de vin au croisé qui fut, pour le coup, agréablement surpris. Ce n’était certes pas de la boisson de prince, mais le breuvage n’aurait pas eut à rougir s’il avait été servi à une table de petit bourgeois. L’auberge devait avoir des relations avec la contrebandes pour posséder ce genre de choses dans sa cave.
Quoi qu’il en soit, la grosse femme retourna à sa place et un petit vieux déguenillé, au regard de fouine et au sourire édenté, profita du mouvement de quelques clients pour se retrouver comme par hasard assis à la même table qu’Aramus. Il ne dit rien mais fixait avec envie le cruchon. À moins qu’il n’aime l’or, lui-aussi. Après tout, qui n’aimait pas l’or ?

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Une fois attablé,Aramus avait retiré son heaume complet,Montrant une tête plus humaine...Même si un tatouage sur la partie droite de son visage en forme de main noire en guise de piété avait été faite il y a désormais plusiers années ornait sa peau...Le croisé bainite du admettre que ce vin était de bien meilleur qualité qu'il ne l'aurait pensé...Tant mieux au moins les dix pièces offertes n'allaient pas être gaspillés!...Assez rapidement et sans doute ayant profiter des mouvements de ça et la a toutes tavernes et autres auberges...Aramus fût surpris qu'un vieillard vienne s'attabler a sa table...L'ayant a peine remarqué...Le vieillard regardait avec envie le cruchon de vin...a moins que l'or aussi l'intéressait...Mais si il venait a s'attabler avec le croisé,sans doute avait t'il des informations?C'était ce qu'espérait le croisé...

"Un verre de ce vin te fait envie vieillard...ou es ce L'or que tu cherche?...Qu'importe si tu sais quelque chose...Je me doute que tu as parfaitement entendu ce que j'ai dit il y a quelques instants a la vue de tous,Je n'ai qu'une parôle...Si tu sais quelque chose d'intéressant et si c'est la vérité,Tu sera récompensé comme il se doit...Dans le cas contraire..Nul besoin de te dire ce qu'il t'attend...N'es ce pas?"*D'un ton assez neutre mais plutôt solonnel...Il ne laissait aucun doute possible,Si le vieillard savait quelque chose et si c'était la vérité...Il y gagnerait grandement...a l'inverse et si ce dernier essayait de tromper le Bainite...Il en aurait a payer le prix..Tôt ou tard....*

Déclara Aramus en servant au vieillard un verre de vin et le mettant devant lui...Il n'attendait qu'une réponse...Que le vieillard boive le verre ou non importait que peu le croisé du tyran suprême,seule comptait la réponse du vieillard....

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le vieux vida le verre avec un empressement coupable. Le reposant sur la table, puis fixant Aramus, il se tordit nerveusement les doigts. Finalement, il répondit à mi-voix, le Croisé de Baine dût se pencher pour le comprendre clairement malgré le brouhaha ambiant :
« Je connais l’homme que vous décrivez. Il officie dans le temple de Cyric. Seulement voilà... si vous vous rendez là-bas, vous n’en reviendrez pas. »
Forcément, aller frapper à la porte du temple du clergé adverse était assez peu recommandé pour la longévité. Le vieux marqua une petite pause avant d’ajouter :
« 25 pièces d’or et je vous donne une piste sûre pour le trouver, cette nuit. Payable d’avance. J’suis p’t’être fauché, mais pas con. Je prends des risques à vous parler. Qui m’dit que vous allez pas vous faire buter avant d’pouvoir m’récompenser ? »
Le vieillard paraissait tout craintif, anxieux probablement face à la réaction de cet individu tout d’acier vêtu.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


25 pièces d'or et payable d'avance?Au vu de sa crainte...Le vieillard savait qu'il risquait gros...Mais réalisait t'il qu'il risquait d'autant plus si il venait a tromper le bainite?Aramus était peu surpris de voir une telle crainte chez des pauvres hères tel que lui...

"En voici 30...*Donne 30 pièces d'or au vieillard en les mettant devant lui...Attend que le vieillard vienne a les prendre avant de mettre sa puissante main gantée sur les frèles mains du vieillard.*Tu dis que tu prend des risques a me parler...Est tu seulement conscient de ce qu'il t'attend si jamais ce que tu vas me révéler se trouve être un traquenard?*Aramus se penchant a avoir la tête a moins de 20 centimètres de celle du vieillard...Le regardant droit dans les yeux.*Car si tu prévois de me trahir vieillard...Il vaudrait mieux que tu quitte Mélandis peu après de ce que tu vas me révéler...Dans ton propre intérêt mais même la fuite ne te protégera ni de ma colère,ni celle du Tyran suprême...mais de cela,Je n'ai pas besoin d'en dire plus pas vrai?Si par contre tu viens a me dire la vérité,Tu n'aura pas grand chose a craindre des autres...Puisque je te prendrais sous ma protection et celle de l'église de mon dieu...Celui ou celle qui osera lever la main sur toi sera puni a la hauteur de son acte...et je n'ait sans doute pas besoin de te dire ce que nous autres Bainites fessons a ceux qui s'opposent a nous comme a ceux sous notre protection...Dans les deux cas je ne te dis que la vérité...Nul vilénie ou mensonge ne sort de ma bouche...Du reste,J'ai eu mon lôt de combats et j'ai déja purgé des clercs de l'imposteur...Je sais a quoi m'en tenir...Alors je t'écoute."

Déclara un Aramus tout ouie,Il avait déja tuer des clercs de l'imposteur surtout lors du siège de Château Zhentil qui a vu les zélotes de l'imposteur périr sous les coups des croisés de l'ordre de la main noire...C'est au cours également de cette croisade que le Chevalier Brunner...Son mentor mourut de la main d'un clerc qui avait profité que ce dernier soit gravement bléssé pour l'achever par traitrise...Le Cyriste n'eut même pas le temps de célébrer sa victoire qu'un Aramus fou de rage et de chagrin l'avait décapité peu après....

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le vieux blêmit lorsqu’Aramus pressa une main gantée de fer contre les siennes. Il ne chercha cependant pas à se dégager et écouta avec grande attention les mises en gardes du croisé. Lorsqu’il put répondre, ce fut sans réelle hésitation, mais avec quelques regards craintifs lancés dans l’auberge. Avait-il toujours peur d’être entendu ?
« J’vous assure, Seigneur, que j’ai pas envie de me mettre à dos l’église de Baine. J’ai, d’ailleurs, un grand respect pour Baine. Tout allait mieux quand Melandis était dirigé par les Bainites si vous voulez mon avis. En tout cas, je dis que la vérité, juré. Votre homme se nomme Antonin la Balafre et il prêche dans une arrière cour, presque tous les soirs. Y’a plein de mendiants comme moi qui viennent l’écouter. Mais moi, ça m’intéresse pas. Les gens de Cyric, c’est rien que des fourbes. Je peux vous indiquer où c’est, hein. C’est pas compliqué. Faut continuer la rue devant le Chat Farci, puis à gauche juste après la boutique de nippes, puis encore à gauche une fois devant la maison brûlée. Y’aura alors, sur votre droite, un vieil hôtel particulier en ruine que squattent des gens pas très fréquentables. Faut juste le contourner et vous y serez. »

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

"Bien,prend ton or,Tu peux partir...*Retire sa main.*N'hésite pas a te rendre a l'église du Tyran Suprême,Dit que tu viens sur recommandation du croisé de l'ordre de la main noire Aramus Korvin...On me connait la bas,Tu y sera protégé si tu crains pour ta vie..."

Sur ces môts...Le croisé Bainite se servit un autre verre de vin qu'il prit plaisir a boire avant de laisser partir ce pauvre hère...Aramus était décidé a patienter suffisamment longtemps pour que la nuit tombe et ensuite se mettre en chasse de sa proie...Néenmoins il se doutait bien que cela ne serait pas si facile...Surtout si l'assemblée entourant le prélat se trouvait être des Cyrites fanatisés...Ce qui en serait le cas du moins pour une partie d'entre eux sans doute...Qu'importe...ceux qui se mettront entre lui et le Clerc connaitront tous la même destinée...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le vieux ne fut pas long à disparaître et l’attente d’Aramus commença à se prolonger. Cependant elle prit fin largement avant la nuit, quelques dizaines de minutes à peine après le départ du gueux en fait. Ce fut cette fois le barde qui, à l’occasion d’une pause, vint s’assoir à la table du croisé. L’homme en question, bien qu’arborant une mise modeste, avait une certaine allure. Le fait qu’il sache fort bien jouer du violon ajoutait à son aura. Ledit instrument reposait maintenant sur la table, à côté du musicien qui, après un signe lancé à la tenancière, ne tarda pas à siroter une bière.
« Alors, Messires Bainite, vous n’avez pas froid aux yeux de venir chasser un Cyrite sur ses terres, déclara-t-il avec un petit sourire, profitant lui-aussi du brouhaha ambiant pour n’être entendu que d’Aramus. À votre accent, je devine que vous n’êtes pas originaire de notre bonne vieille cité. »

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Et voila le barde...Tiens...Cela pourrait être intéressant d'avoir son avis...Qui sait?pouvait t'il corroborer ce que disait le vieux mendiant comme de révéler plus d'informations?

"Tiens tiens,Après un vieillard voici le barde*Riccane amusé avant de continuer.*Froid aux yeux?Allons...Ce genre de choses est courante dans la mer de Lune,Peut-être pas ici sans doute que les seigneurs locaux ne désirent pas voir une chose pareille en ces murs et je le comprend aisément,Mais tu ne viens pas a moi avec un avertissement pas vrai?"

Dit alors le croisé qui devint un peu plus curieux.

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le barde reposa sa chope de bière à demi vide et répondit avec une amabilité mêlée de mystère :
« Qui sait ? Quel piètre barde je serais si je n’abordais pas les gens dignes d’intérêt. Mon commerce, ce n’est pas que la musique, mes les histoires aussi. Et des histoires, il s’en écrit tous les jours à Melandis. Tenez, il n’y a pas plus tard qu’hier, une belle demoiselle au marcher est subitement devenu vieille, vieille à en vomir. On se murmure qu’elle aurait attiré le courroux d’un dieu ou d’une déesse. Moi, je suis juste d’avis qu’elle s’est attiré la jalousie d’une magicienne ou d’une enchanteresse capable de la maudire. Mais passons... »
Le barde reprit sa chope, acheva de la vider.
« Cette histoire ne vous concerne pas. Il n’y a pas de Cyrite à l’intérieur, encore moins de balafré parjure. En revanche, peut-être que je connais d’autres histoires... »
Il laissa sa phrase en suspend.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

"Alors éclaire ma lanterne dans ce cas,mais comme le vieillard avant toi je ne vais pas te mentir...Il vaudrait mieux dans ton intérêt que ce que tu vas me dévoilé soit la vérité ou du moins quelque chose de vraisemblable...Alors parle,Je t'écoute."

Déclara Le croisé Bainite tout ouie,A vrai dire il lui tardait de savoir ce que savait le barde même si quelque part,Aramus se doutait bien que le Barde l'abreuverait sans doute de demis vérités...au mieux...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le barde eut un fin sourire, dévoilant une dentition point trop gâtée ce qui, pour son âge et sa condition, était plutôt remarquable.
« Allons, Croisé, vous devez savoir en se bas monde que rien n’est gratuit. »
Il leva une main, anticipant la réponse d’Aramus.
« Non, je ne veux pas d’or, encore moins de vin. Non, moi, je veux des histoires. Des histoires vraies de préférences. Racontez donc moi le début de celle qui vous conduit ici. Qui ce Cyrite a-t-il chiffonné pour qu’un homme tel que vous aille le chercher jusque dans la fange de Melandis ? Est-ce un clerc de Beine qui vous mandate ? Je ne pense pas, c’est trop banal. Et ce genre de récit ne se règle pas comme ça. »
Une chose était certaine, le barde était largement moins intimidé que le vieux.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Ainsi donc le barde voulait savoir pourquoi Le croisé était en chasse du prêtre Cyrite...Aramus pesa un instant le pour et le contre...Après tout...Ce dernier pourrait très bien aller trouver sa cible pour lui révéler les dangers qui pesaient sur sa tête...

"Ce qui m'a conduit a traquer ce prêtre Cyrite?Je ne suis pas vraiment du genre a m'étaler sur mes futurs exploits,préférant les actes aux môts et de plus,qui me dit que tu ira pas d'ici quelques minutes prévenir ce dernier?Même si et je le pense sincèrement que c'est une chose que tu serais déja entrain de faire si tu avais quelques faveurs a en tirer,Hors tu est la,Alors soit je me risque a te révéler le pourquoi de cette traque...Disons que ce Cyrite a tenter d'escroquer un marchant gnome lui ayant demander de lui ramener une babiole magique..*reste velontairement flou sur la chose réclamée par son employeur du jour.*Du reste j'ai quelque chose a gagner dans l'affaire..."

Déclara un Aramus qui observa avec curiosité de son interlocuteur...Essayer de déterminer sa ou ses réactions...