[Lieu] Les portes de Manost

[Kyrone]

"Un félin des cimes pour être davantage plus précis...En ces terres il va vous paraitre exotique mais soyez sans crainte il ne vous fera aucun mal,Je le connais bien il doit être dans un sous bois non loin de la cité...il se rend la ou il y a de l'eau et des proies,Partez devant tous les trois je vous rattraperais sous peu avec lui,Il nous faudra guère de temps."

Déclara le jeune drow a ses compagnons tandis qu'il scruta les environs de la cité,Neige du matin étant du genre a préféré les endroits ou il y a de l'eau et quelques proies en attendant d'être réuni avec son compagnon humanoide..

(HRP: Allez zou,On va aller chercher le bestiau.* *)

[Mortis]

A la mention de félin des cimes les compagnons de Kyrone se regardèrent mutuellement.

- Je dois avouer ne pas connaitre.

- Non plus, je m'y connais plus en mort-vivants.

- Ni moi, peu importe on le verra bien assez tôt. Kyrone rejoignez nous au plus vite.

- La route longe la côte en montant vers le nord, vous pourrez pas vous tromper et faites attention aux tempusiens, ils ont le sang chaud...

Dit Orion en pointant du doigt une route qui traversait tout d'abord un campement réunissant un grand nombre de tentes et de pavillons. Kyrone l'avait déjà aperçut lorsqu'il s’était séparé de son compagnon animal. Les trois compagnons prirent alors le chemin du nord, laissant le drow seul avec son cheval.

Le rôdeur se mit donc en quête de son ami et compagnon félin, certains penserai que trouver un gros félin d'un quart de tonne au pelage blanc serait facile, surtout en pleine foret, mais il fallait avoir un savoir forestier solide et bien connaitre les habitudes de l'animal, Kyrone avait de la chance il possédait ces deux qualités.

Il trouva Neige du matin, entrain de s'abreuver à un étang, avec d'autres animaux, beaucoup plus locaux ceux ci ou le noble félin dénotait fortement comme un Barde en plein milieux de Manost. Le point d'eau est régit sous le règne animal par le principe de la trêve, tous prédateurs et proie cessait leurs jeux de chasse le temps de se désaltérer ; Neige du matin ne faisait pas exception.

A première vue l'animal semblait aller bien, un peu de sang autour de la gueule qui indiquait qu'il s’était déjà sustenté.

[Kyrone]

Kyrone retrouva son compagnon au bout de plusiers minutes...Ce dernier se trouvait avec d'autres animaux locaux a un petit étang...Le rôdeur de la lune mit pied a terre et laissa sa monture a une distance respectable pour ne pas déranger les animaux entrain de s'abreuver...Ce spectacle était pour le jeune drow quelque chose qu'il pouvait observer durant des heures voir des jours...La beauté d'une chose trop ancienne...Trop majestueuse pour être parfaitement appréhendée...trop merveilleuse pour être dompter...une beauté cyclique parfaite...C'est ainsi qu'il s'approcha le plus discrêtement possible ne voulant pas éffrayer ni déranger les animaux locaux....Une fois assez proche de son compagnon animal,Il chuchotta la chose suivante a ce dernier...

"Il est temps de reprendre la route mon ami...et il nous faut faire vite...Très vite."

[Mortis]

Les autres animaux, certains lorsqu'ils virent le drow reculèrent prudemment : c’était là l’œuvre de l'instinct des animaux sans doute, celui de se méfier des humanoïdes... d'autres par contre l’ignorèrent complétement, était-ce du à ses efforts de discrétion ? Ou la certitude de ceux-ci de pouvoir prendre "leurs pattes à leurs cous" ou de se défendre bec et griffe s'il le fallait ? Nulle certitude. D'autres enfin tel un curieux écureuil, qui semblait de sa petite taille, contempler une noisette à entre les pattes la montagne couleur ébène qui se dressait devant ses yeux.

Le compagnon animal du rôdeur émit un feulement pour toute réponse et suivit son ami à deux pattes. Lorsque le cheval vit et contrairement à ce que l'on aurai pu croire, le tigre approcher, il paniqua pas, s’ébroua et hennit à son approche, certes peu rassuré tout de même.

[Kyrone]

Ayant récupérer son compagnon animal,Le rôdeur de la lune revint vers sa monture et l'enfourcha a nouveau et accompagné de son fidèle félin blanc tigré,Les deux compagnons prirent le chemin qu'avait indiqué Orion...Ils les rattraperaient sans doute sous peu,Kyrone ne s'inquiétait pas pour Neige du matin,Ce dernier arriverait facilement a garder l'allure,Biensur,Il lui faudrait plus de repos que d'ordinaire surtout la nuit...Mais cela ne dérangerait nullement le jeune rôdeur,Son compagnon animal le mérite amplement....

[Mortis]

Le chemin les mena à un large camps militaire, les étendards laissait apparaitre un un cavalier (la pièce d’échec) rouge, et d'autre avec un bouclier rouge avec une épé longue enflammée en son centre : la Cavalière rouge et Tempus, deux divinités humaines de la guerre. Kyrone ne connaissait sans doute pas la raison de la présence de ce camps à l’extérieur des remparts de Manost, mais sa taille était énorme, et les tempétueuse n’était pas des gens connus pour leur affabilité.

Un choix s'offrait donc à lui, traverser le camps serait sans doute le plus rapide mais il devrait faire avec les soldats présents, il pouvait aussi choisir de contourner mais cela allongerai considérablement son trajet pour rejoindre ses compagnons.

(HRP indique ton choix je ferais la transition en fonction, tu t'en doute mais le choix aura des conséquences... )

[Kyrone]

Kyrone ne s'attendait clairement pas a un camp militaire ayant une telle proportion sans doute les restes des armées de Manost et Lumenis s'étant affrontées lors de la guèrre entre les trois royaumes insulaires??C'était a première vue la seule explication qui lui venait a l'esprit...Hors si les soldats vénérant la cavalière rouge sont capables de faire preuve de discernement et de tact...Les tempusiens quand a eux sont souvent de véritables brutes au sens propre comme au figuré...Hors Kyrone a déja bien assez d'ennui...Le problème c'est qu'il risque de perdre d'autant plus de temps...Et c'est une chose qu'il ne peut pas se permettre de gaspiller...Alors il contourna a contre coeur l'important camp...En espérant que le trio n'ait pas prit trop d'avance sur lui....

[Mortis]

En contournant le camps, le rôdeur et son compagnon animal ne croisèrent que peu de soldats du camps tout juste quelques-uns entrain de... satisfaire certains besoins bien compréhensibles... et par là même trop occupés pour poser le regard sur Kyrone ou Neige du matin.

Toute fois ils purent voir un étrange groupe de soldat, peut-être des mercenaires... Une humaine rousse maniant une grande hache à deux mains, un vieille homme portant un trident, un gaillard d'une bonne toise de haut si ce n'est plus, portant un casque intégral et une grande vouge, un homme, peut-être un elfe, portant une énorme arbalète dans le dos et arborant un regard sinistre, tous entrain de discuter avec un homme blond au sourire vachard et à l'air blagueur. qui en voyant le rôdeur passer lui afficha un large sourire. Sans doute amusé par le curieux équipage qui esquivait le camps : un homme à cheval accompagné d'un tigre.

Sinon, le temps après une longue période à longer une grande palissade en bois, il se retrouva de l'autre coté du camp.

[BreizhKobold]

hrp: j'espère que je fais pas de bêtises

Il faisait nuit noire lorsque les portes de Manost apparurent dans son champ de vision. Il était épuisé, après avoir subit une attaque de brigand le matin même, la troupe avait fuit comme elle pouvait afin de leur échapper. Malheureusement, ils n'avaient pas été assez rapide pour éviter une pluie de flèches, dont une avait transpercée l'épaule de la vieille voyante du cirque. Stefanno avait bien essayé de soigner la plaie en enlevant la flèche et en appliquant quelques cataplasmes mais ils devaient trouver un clerc au plus vite, la vieille dame n'était pas très solide et l'infection pouvait rapidement en finir avec elle.
Laissant les quelques roulottes aux bon soin d'Olaf à quelques metres en aval, Stefanno s'approcha des lourdes portes fermées, retenant un frisson à la vue de cet énorme portail d'acier et redoutant qu'on ne les laisse pas entrer. Il aperçut un rai de lumière s'échappant de l'embrasure de ce qu'il supposa être l'entrée du poste de garde.
S'approchant d'un pas en apparence décidé, il vint frapper quelques coups discret sur la porte de bois, croisant les doigts que la fortune leur sourie enfin.

[Althéa]

Hrp : non non, c'est très bien.

Il n'attendit pas longtemps. La porte s'ouvrit immédiatement comme si quelqu'un s'était tenu en faction juste derrière. Pas exactement la porte, plutôt une petite trappe laissant entrevoir une grille puis la partie supérieure d'un visage surmonté d'un casque. Les yeux de la personne - car oui, il y avait bien quelqu'un derrière tout cela - étaient emplis de suspicion, à peine amoindrie par le manque de sommeil.

"Qui va là ? Déclinez vos identités et le pourquoi de votre venue ou passez votre chemin !"

En levant la tête, Steffano perçut du mouvement au-dessus de lui dans les tourelles. Combien pouvaient-ils être là-dedans ? Peut-être étaient-ils tous en chemises de nuit, les yeux bouffis de sommeil. Dans tous les cas, ils veillaient ou s'étaient réveillés. L'homme qui avait parlé à travers la porte réitéra sa question, toujours aussi peu aimable.

"Qui va là ?"

[BreizhKobold]

Eh bien on n'avait pas mentit sur le zèle des vigilants, ce dernier le regardait du haut de sa trappe (ils auraient du en creuser une spécialement adaptée aux gens de petite taille) d'un air inquisiteur

Stefanno ôtât son chapeau aux bords élimés.

"Bonsoir Messire, pardon de vous déranger à une heure pareille, je ne l'aurais pas fait si ça n'avait pas été urgent. Je suis Stefanno Gardetourte, moi et mes compagnons qui sont resté plus loin, sommes de voyageurs et des artistes, nous ne comptions arriver à Manost que demain mais nous nous fîmes attaquer par des brigands et malgré que nous ayons pu nous enfuir, une de leur flèche a atteint l'une de nos membres à l'épaule. Nous avons tenté de la soigner comme nous pouvions mais c'est une vieille femme, lorsque nous sommes arrivés elle délirait, parcourue par la fièvre, j'ai peur qu'elle ne passe pas la nuit sans l'aide d'un prêtre ... Je vous en prie, si vous nous refusez l'entrée, auriez vous au moins quelque potion curative lui permettant de tenir jusqu'à demain? Nous avons de l'argent!"

Fit il d'un ton plus désespéré qu'il n'aurait voulu, l'angoisse lui ceignait le cœur, la vieille dame était comme une grand mère pour lui, il ne voulait pas perdre une fois de plus quelqu'un qui lui était cher, pas encore, en tout cas il ferait tout son possible pour la sauver.

[Althéa]

Le visage du garde effectua un mouvement de torsion vers le bas - lui aussi pensait sûrement qu'une trappe pour les visiteurs de petite taille n'aurait pas été de trop - avant de déclarer.

"Qui nous prouve que vous n'êtes pas les brigands dont vous parlez ? Que la personne qui a besoin de soins s'avance dans la lumière. Nous ouvrirons les portes si son état l'exige ..."

Puis il reprit un peu moins fort.

"Ne le prenez pas mal. C'est le protocole. S'il se passe quoi que ce soit et que le sergent apprend que j'ai ouvert la porte ..."

[BreizhKobold]

" Non bien sûr vous faites votre travail il n'y a aucun mal. Je vais voir si elle est transportable si vous voulez bien m'attendre quelques minutes."

Il repartit vers les roulottes, Olaf l'attendait avec une lanterne, l'air inquiet.

" Alors il veut bien qu'on rentre?"

"Pas encore, ils veulent vérifier que nous sommes bien ce que nous prétendons être et veulent voir Mémé, tu penses pouvoir la transporter jusqu'à là bas? "

"Bien sûr, ne bouge pas je vais la chercher"
Fit le colosse en entrant dans une roulotte. Il en ressortit rapidement, un paquet de couvertures dans les bras, dans lesquelles était emmitouflée la vielle dame, son teint était livide, sa peau glacée et elle respirait avec difficulté, au moins respirait-elle encore. Ils se dépêchèrent de retourner au poste de garde, transportant la malade avec précaution.

[Althéa]

Cette fois, ce ne fut pas simplement la trappe qui s'ouvrit mais la porte quand on emmena la vieille femme. Et ce ne fut peut-être le protocole qui dicta les gestes des gardes mais leur humanité (à moins que le protocole interdise que l'on vienne mourir devant les portes, sait-on jamais). La blessée fut transportée dans une guérite où plusieurs lits de camps étaient dressés pendant que l'un des hommes partait chercher de l'aide.

Dans le même temps, la troupe de Stefanno fut invitée à entrer à son tour. L'homme qui l'avait "accueilli" voulut savoir.

"Pouvez-vous nous raconter en détail où et comment l'attaque s'est produite ? Etait-ce tout près d'ici ?"

[BreizhKobold]

hrp: désolée de ne pas avoir posté avant, j'ai eu une semaine plutôt très chargée et j'ai pas eu une minute pour moi, j'espère que je ne vais pas dire n'importe quoi en terme de lieux

Stefanno eut un pincement au cœur en voyant disparaître la vieille voyante emportée par les gardes, effrayé à l'idée que ce serait peut être la dernière fois qu'il la voyait.
Il se ressaisit rapidement, l'heure n'était pas aux lamentations et ces mauvaises pensées ne feraient surement qu'attirer le mauvais œil de Tymora.

"Merci de bien avoir voulu vous occuper d'elle messire, je vous revaudrai ça j'en fais le serment. Nous voulions arriver à Manost demain, nous traversions la forêt au nord de la ville, à 9 lieux environ, le trajet se passait paisiblement jusqu'à ce qu'Olaf notre dresseur de fauve ici présent qui a l'oreille fine entende des voix avant d'arriver au tournant de la route, même si nous ne savions pas de quoi il s'agissait nous nous préparions à parlementer ou dans le pire des cas à nous battre. Quand nous arrivâmes à la sortie du virage nous vîmes des individus des plus louches, ils étaient pour la plupart encapuchonnés, ceux qui ne l'étaient pas nous regardaient d'un air mauvais, certains d'entre eux étaient perchés dans les branches des arbres et nous menaçaient de leur flèches, tous étaient armés. Je soufflais à Olaf de prévenir les autres de se mettre à l'abris et de se préparer à mettre les chevaux au gallop pour fuir, je n'ai pas pu estimer combien ils étaient, de plus il y en avait probablement d'autres dissimulés dans les fourrées, l'un d'entre eux, leur chef j'imagine, était posté au milieu de la route, il était assez grand, brun, les cheveux bouclés et sales, il portait une barbe mal entretenue et il avait une balafre sur la joue, la droite je crois, il tendit le bras pour nous signaler de nous arrêter et nous dit "Halte là malandrins, donnez nous vos richesses ou nous nous ferons un plaisir de supprimer vos misérables existences de ce monde" en ricanant grassement. Je pense qu'il ne s'attendait pas à notre réaction, nous avons fouetté les chevaux et foncé sur lui, nous ne pouvions pas combattre, ils étaient trop nombreux. Nous avons donc mis les chevaux au gallop à quelques metres de lui, comme ce sont des chevaux de cirque ils sont habitués à faire ce qu'on leur demande et Olaf les a bien dressé. L'homme en nous voyant arriver sur lui s'est jeté sur le côté mais il a ordonné à ses archers de nous tirer dessus, le temps que la surprise générale s'estompe, nous étions déjà assez loin mais malheureusement une des flèches est passée à travers la fenêtre ouverte d'Irma et s'est plantée dans son épaule. Nous ne nous en sommes rendu compte que plus tard, nous étions trop préoccupés de fuir pour avoir entendu son cri, quand nous avons pu enfin faire halte, tout danger étant écarté, nous l'avons trouvé évanouie sur le sol de sa roulotte, probablement de douleur. J'ai donc tenté de la soigner comme je pouvais mais c'est elle la guérisseuse du groupe et que j'ai que très peu de notions dans ce domaine, nous avons enlevé la flèche et appliqué un cataplasme succinct mais son état n'a fait qu'empirer, j'espère que la flèche n'était pas empoisonnée. Nous avons donc entrepris de rejoindre Manost le plus vite possible en poussant les chevaux le plus possible mais malgré ça nous n'avons pas réussi à arriver à temps pour que les portes soient ouvertes."

Fit il en s'adressant au garde et en tentant d'apporter le plus de détails possible, malheureusement la fatigue, physique et nerveuse commençait à le gagner.

[Althéa]

Hrp : Comme dirait un certain Maje : "Casse pas la tête" Plus sérieusement, on poste à ton rythme. Et tu t'en sors très bien.

Le garde écouta attentivement le récit puis voyant que son interlocuteur allait défaillir - ce qui devait aussi être contraire au protocole - le fit asseoir avant de demander à un de ses subalternes d'apporter un bol de soupe chaude. Une fois celui-ci dûment à la verticale, il lui demanda.

"Connaissiez-vous ces pillards ou pensez-vous qu'il s'agissait d'une attaque totalement fortuite ? Avez-vous repéré des traits caractéristiques sur quelques visages ou peut-être des insignes ?"

[BreizhKobold]

Merci J'espère que je ne me suis pas plantée pour Liira, il me semblait qu'elle était morte à une époque mais comme je n'ai rien vu sur le sujet quand j'ai cherché je suis partie du principe qu'elle existait encore

Le jeune halfelin s'assit, rompu de fatigue, s'accrochant à son bol de soupe comme une moule à son rocher, profitant de la douce chaleur qui diffusait à travers la céramique, il adressa un regard chaleureux au garde, se rendant compte qu'il n'en connaissait même pas le nom.

"Merci Messire, aurions nous l'honneur de connaître votre nom? Vous avez été si aimable avec nous mais nous ne savons même pas comment nous devrons vous nommez lorsque nous prierons Liira de vous accorder ses grâces.
Pour ce qui est des brigands nous sommes sur les routes depuis un certain temps déjà, nous ne passons que très rarement plus de deux nuits au même endroit, il s'agissait forcément d'une embuscade pour détrousser les voyageurs ou les caravanes ayant Manost comme destination. En plus nous ne nous faisons pas beaucoup d'ennemis, nous ne cherchons pas la querelle. Et pour tout vous dire la scène s'est passée tellement vite que je n'ai pas pu regarder attentivement tous les attaquants à part le chef mais je vous ai dit tout ce dont je me souvenais à son sujet, j'en suis désolé"

Olaf se racla la gorge pour attirer l'attention et pris la parole d'un ton bourru.
"Si je peux me permettre, j'ai cru voir que leur chef avait un tatouage sur l'épaule gauche et peut être qu'un de ses sbires en portait un également mais comme l'a dit Stefanno tout s'est passé tellement vite que je n'ai pas pu voir ce qu'ils représentaient. Mais je suis désolé de ne pas pouvoir vous donner plus d'indications Messire."

[Althéa]

Les soldats en faction se consultèrent du regard. Stefanno surprit un léger hochement de tête et des traits soudain tirés. Son interlocuteur principal reprit.

"Je ne devrais pas vous le dire mais si c'est un tatouage à l'épaule gauche, j'ajouterai qu'il s'agit d'un dragon et que vous avez eu de la chance. Vous avez eu affaire à une bande de pillards qui écument la région. La guerre qui a sévi ici a jeté beaucoup de monde sur les routes et a appauvri considérablement nos concitoyens. Certains ne l'ont pas supporté. Pour ce que je sais, ils se sont regroupés en une bande, "Les dragons noirs" dont le chef est un ancien repris de justice. Et comme vous avez pu le voir, ils n'ont aucune pitié pour qui que ce soit qui croise leur route."

[BreizhKobold]

Voyant que son interlocuteur ne répondait pas au sujet de son nom Stefanno n'insista pas, le protocole devait interdire de répondre à ce genre de questions. En revanche l'information qui suivi lui provoqua des frissons qui lui parcoururent le dos. D'après ce qu'il disait, ils avaient échappé de peu au désastre.

"Eh bien ... il semblerait que nous devions notre survie à peu de choses. C'est tragique d'en arriver là à cause de l'argent, de perdre ce qu'il nous reste de raison et d'humanité pour de l'or ... Le gouvernement Manostien ne peut-il donc rien faire pour éradiquer ces bandits? J'imagine que la menace qu'un tel groupe représente ne doit pas être très bonne pour l'économie et l'approvisionnement de la ville.
En tout cas, si moi et me compagnons pouvons vous être d'une quelconque aide pour en finir avec ces individus ou pour n'importe quelle autre tâche n'hésitez pas à nous le faire savoir, ce serait la moindre des choses après ce que vous avez fait pour nous et certains d'entre nous ont quelques talents pouvant être utiles.
Nous comptions résider quelques temps ici, le temps de quelques spectacles, sommes nous autorisés à résider dans l'enceinte de la ville ou bien devrions nous monter les chapiteaux à l'extérieur? Je ne connais pas très bien les règles et les coutumes de la cité, veuillez m'en excuser."

[Althéa]

Le garde quelque peu radouci et un peu ramolli maintenant que la situation semblait s'être tassée leva un sourcil.

"Non, vous ne pouvez pas installer votre chapiteau en ville. Ou tout du moins pas avant d'avoir consulté au préalable la Maison de la Bienveillance Culturelle. Il vous faudra d'abord obtenir une homologation pour vous produire. Pour le reste en ce qui concerne un hébergement décent, je vous conseillerai sans mal le Loyal Paladin. Et si vous désirez être en ... artistes, vous pouvez aller du coté de l'Abri des Arts."

L'évocation de cette taverne lui avait fait pincer les lèvres. Manifestement, il ne l'aimait pas vraiment.

[BreizhKobold]

Stefanno rit intérieurement, il imaginait sans peine que ce garde fut quelque peu hermétique aux subtilités artistiques.
"Oui je comprends bien sûr, je m'y rendrais dès demain pour tenter d'obtenir une permission. Si vous le permettez nous allons prendre congé, je ne veux pas vous déranger plus longtemps et ils nous faut tenir au courant nos autres compagnons qui sont restés aux roulottes et doivent se demander ce que nous sommes devenus. Je reviendrais demain matin si vous les voulez bien pour m'enquérir de l'état de mon amie et pour régler les formalités administratives pour nous permettre d'entrer en ville moi et mes compagnons."
Dit il en se levant, posant le bol de soupe, vidé avec soin, sur la table et rassemblant ses affaires tout en faisant un signe de tête à Olaf.
"Encore une fois Messire, je n'oublierais pas ce que vous avez fait ce soir"

[Althéa]

Les soldats disciplinés se levèrent comme un seul homme et gratifièrent leur "hôte" d'un salut militaire quelque peu raidi par la fatigue. Celui qui s'était occupé de Stefanno lui dit en guise d'au-revoir.

"Bienvenue en ville. Mais attention, pas d'extravagances, pas de tapage. Nous gardons l'oeil ouvert.
- Et le bon.", en ajouta un autre sur le ton de la plaisanterie.

Un regard courroucé l'interrompit.

[BreizhKobold]

"Pas d'inquiétude messire, nous serons sage comme des images."
Dit Stefanno en tentant une boutade, puis se ravisant devant le regard dédaigneux du garde.
"Ahem, viens Olaf, n'abusons pas plus longtemps de la patience de ces messieurs."
Eh bien je ne suis pas au bout de mes peines ... Songeât Stefanno en passant la porte suivi de son massif ami. Se faire accepter dans cette cité sera encore plus laborieux qu'il ne l'aurait cru, mais d'une certaine façon jamais il n'aurai cru que ces hommes à la réputation froide et sans cœur les aurait aidé de cette façon.
Ils se dirigèrent à la lumière des étoiles jusqu'au regroupement de roulottes établies un peu plus loin, à l'écart de la route. Le campement était silencieux et calme, Sebastian, le funambule gnome les attendait à la lueur d'une lanterne, il avait les traits tirés et l'air inquiet, quand il les vit arriver il se leva d'un bond et se mit à les harceler de questions.

"Alors?!! qu'est ce qu'ils ont dit?! Vous êtes resté une éternité là bas, où est passée Mémé?

"Ils ont accepté de la prendre en charge et de la soigner, on a du leur raconter comment s'étaient déroulés les événements mais tout va bien à présent. Dès demain nous pourrons voir comment elle va et nous pourrons rentrer en ville. Par contre comme nous le pensions ils ne rigolent pas avec le protocole, il faudra garder la tête basse et se soumettre à leurs codes Sebastian, que ça te plaise ou non."
Stefanno savait que le gnome n'était pas d'une fiabilité extraordinaire même si il était son ami et pensait pouvoir avoir confiance en lui, il avait une vie légère et assez peu orthodoxe, il faudrait le surveiller de près sinon la faute lui incomberait.
Le Gnome voulut argumenter et se plaindre mais Olaf le fit cesser rapidement.

"Écoute, ces gens nous ont accueilli et s'occupent de Mémé, c'est la moindre des choses de respecter leur coutumes. Maintenant si tu n'y vois pas d'inconvénients nous devrions tous aller nous coucher la journée a été longue et nous aurons besoin de toutes nos forces demain."
Le gnome n'insista pas plus longtemps, lui aussi menaçait de s'écrouler de fatigue.
Ils allèrent se reposer dans leur roulottes respectives, Stefanno eut un sommeil agité, préoccupé par l'état de santé de la vieille femme mais aussi des défis que représenteraient leur acceptation dans cette cité.



Le lendemain matin, à la première heure d'ouverture Stefanno était debout, il s'habilla avec les vêtements les plus conventionnels qu'il pu trouver et avala rapidement un morceau de pain sec (il était temps de se ravitailler) et alla réveiller Olaf qui grognait dans son sommeil, il rêvait probablement qu'il pourchassait un ours.
Ils se rendirent rapidement aux portes après avoir donné ses ordres à ses compagnons, il ne voulait pas que toute la troupe se présente d'un seul coup à ces pauvres gardes, surtout compte tenu de sa composition pour le moins éclectique.
Ils retrouvèrent rapidement le garde avec qui ils avaient conversé la veille et se dirigèrent vers lui, adoptant un air le plus avenant possible.
"Bonjour Messire, comme promis nous revoilà, j'espère que malgré notre intrusion de la veille votre nuit fut paisible."

[Althéa]

Les cernes mauves sous les yeux du garde lui indiquèrent que sa nuit si elle avait été paisible avait aussi été courte. Mais les commissures de sa bouche formèrent une ombre de sourire.

"Bien le bonjour. J'imagine que vous venez prendre des nouvelles de votre amie. Elle a été conduite au temple d'Ilmater où elle se repose. Elle va bien et a parfaitement récupéré de ses blessures. Et vous ? Avez vous récupéré ? Et qu'envisagez vous pour la suite ?"

Sa dernière question était chargée d'un brin de suspicion muette.

[BreizhKobold]

"Je ne sais comment vous remercier, soyez bénis vous et vos collègues messire. Nous allons commencer par aller la voir et la ramener si les prêtres nous le permettent. Ensuite j'irai entreprendre des démarches auprès de l'association de la bienveillance culturelle et si ils nous permettent de nous produire ici nous tenterons d'attirer des spectateurs, si cela nous est permis vous serez bien entendu convié à nos représentations si vous le désirez, sinon eh bien nous repartirons sur les routes, il faudra au minimum que nous nous réapprovisionnons avant de reprendre les routes. Et bien sûr si nous pouvons vous être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas à nous faire signe."

Dit le halfelin sans se démonter devant la suspicion du garde, après tout ils n'avaient rien à se reprocher.

[Althéa]

Le garde les laissa donc passer. Stefanno et sa troupe étaient donc libres d'aller où ils le souhaitaient. A la lumière du jour, ils virent les habitants et les couleurs uniformes de leurs vêtements gris pour la plupart. Plusieurs les regardèrent d'un œil suspicieux mais quelques uns les gratifièrent d'une œillade rêveuse. Des enfants firent le geste d'aller les voir, vite retenus par leurs parents.

Les maisons quant à elles étaient presque toutes identiques, de même qu'un bâtiment officiel ressemblait à un autre bâtiment officiel. Tous gris.

[BreizhKobold]

Enfin ils étaient libres d'entrer dans la civilisation Manostienne, Stefanno n'avait pas souvent eu l'occasion de se retrouver dans une cité d'une telle envergure, ses sens furent assaillis de sons et d'odeurs, malheureusement lui qui aimait tant les couleurs il du se contenter de plusieurs nuances de gris, diantre quelle tristesse. Adressant quelques sourires avenants aux enfants qui croisaient leur route ils se dirigèrent tant bien que mal vers la place du temple, où selon le garde se trouvait le temple d'Ilmater

[Oblivion]

La ville n'avait pas changée. Pourquoi le ferait-elle. Depuis les années passées à Ombre-terre, Le Mage marcha lentement, contemplant les tours et les rebords. La ville vivait toujours autant. Le Mage sourit, le temps ne touche pas cette magnifique ville. Mais qu'en etait-il de ses habitants. Sa quête l'avait beaucoup fatigué et son absence avait que trop durée. Il s'avança et entra dans la ville

[Althéa]

D'emblée, il fut bloqué par des gardes en faction. Il n'était pas le seul dans ce cas-là. Les gens à coté de lui et devant lui déclinaient leur identité et étaient l'objet d'une fouille. Deux hommes en armure et aux traits fatigués portant les couleurs de la ville lui bloquèrent le passage. Ils le détaillèrent avec une suspicion certaine - ce qui était le cas pour tous les arrivants - puis le plus assuré des deux (manifestement le supérieur hiérarchique - s'adressa au mage.


"Veuillez déclinez votre nom et la raison de votre venue à Manost."

Edit : REbienvenue à Manost Oblivion.

[Oblivion]

Oblivion devisagea les garde. La suspicion etait de mise pour les drow. Sa race n'etait pas réputée etre tendre. Il reagit à la question instinctivement.
- "Oblivion et pour ma raison elle est simple. Je rentre à la maison" Dit-il en songeant à la guilde qu'il avait quitté quelques années plus tot.

Il regarda les portes et l'allée derriere, laissant sa memoire amener les souvenirs lentement. Qu'il etait bon de revenir à Manost. Sa quete de la sphere l'avait poussé à disparaitre. Son retour risquait de reveiller certaines vieilles blessures.