[Lieu-dit] Les rues commerçantes

[Kededric]

Le plus tôt serait donc le mieux. Il faudrait parvenir à convaincre le peintre de ne pas trop traîner, mais il semblait matinal. Voire peut-être insomniaque, vue sa personnalité. L'autre problème résidait dans le fait que la future cible serait sûrement sur ses gardes, puisque prête à changer de continent pour échapper au capitaine. Il faudrait redoubler de ruse pour l'atteindre. Kededric songea brièvement aux sortilèges dont il pourrait avoir besoin le lendemain. Un ajustement serait nécessaire...

Guilem lui posa alors sa question, le tirant de sa courte réflexion.

"Eh bien... oui. Très bien. Très inquiétants, aussi. Ils dégagent un sentiment assez oppressant... je suis certain que c'est ce que le bon capitaine recherche, d'ailleurs."

Il hocha lentement la tête pour souligner ses propos. Oui, Griscieux pourrait facilement effrayer ses ennemis avec de telles menaces intangibles.

[Manfred]

À nouveau, Guilem parût sur le point de vouloir tourner les talons, à nouveau il se ravisa. Il fixa l’assassin, chercha ses mots.
« Dites, ça ne vous dérangerait pas trop si vous me... »
Il se racla la gorge.
« En fait, j’aimerais bien la voir cette galerie. Tout le monde en parle sur le bateau. Alors forcément, vous imaginez, ça titille la curiosité. J’suis pas ingrat vous savez. J’peux rendre services. Plein de services. »
Il sourit, exhibant ses dents jaunies. Il voulait se donner une contenance mais était en vérité plutôt stressé. Facile à remarquer chez quelqu’un de nerveux par nature.

[Kededric]

Alors que Kededric pensait leur conversation terminée, Guilem se ravisa une fois encore. Voir la galerie du peintre ? Le souci était qu'il n'était pas du tout certain que ce dernier accepterait la requête. Et s'ils le dérangeaient durant son travail, son humeur risquait de s'en trouver encore altérée.

"Eh bien...", commença-t-il. Puis il reprit, après une courte pause : "Nous pouvons toujours le lui demander. Je crois savoir qu'il apprécie tout de même que son art soit admiré. Mais... il a son caractère. Aussi, s'il nous oppose un refus catégorique, je préférerais que nous ne le contrariions pas. Je n'aimerais pas avoir à le réduire au silence définitivement simplement parce qu'il aura montré trop de véhémence à mon encontre." Ses yeux brillèrent un bref instant d'une lueur malsaine. Assassiner Orchandelle ne lui poserait pas de problème moral, évidemment, mais il hésiterait vis-à-vis de la perte artistique que sa mort représenterait. Et évidemment, sa mission serait un échec total... le capitaine n'était sans doute pas plus dangereux que sa maîtresse de guilde, mais Kededric ne pouvait pas constamment éviter tous les dangers.

[Manfred]

« Ouais, on lui demandera... Ou vous pourriez aussi... je sais pas moi, me laisser regarder en douce ? Vous savez, je peux me faire petit, très petit. »
Guilem eut de nouveau un de ses sourires crasseux.
« Quoi qu’il en soit, on verra ça demain. Bonne nuit messire tueur ! »
Sur ce, le gamin s’en alla, laissant libre Kededric d’aller ou bon lui semblait. La nuit était en train de tomber sur la cité du chaos, une nuit douce et claire, bercée par une brise venue du désert. Les rues, peu à peu, se vidaient, bien que l’activités de certains quartiers se poursuivait très tard.

HRP : à moins que tu n’entreprenne quelque chose de particulier, tu peux directement faire passer le temps jusqu’au lendemain et te rendre chez mon adorable artiste.

[Kededric]

Dans les rues de l'Esplanade Impériale, l'activité se concentrait sur quelques commerces en particulier. Auberges, bien sûr, mais aussi négoces désireux de traiter avec une clientèle fortunée mais trop occupée en journée pour avoir le temps de venir faire leurs achats en même temps que la plèbe. Kededric aperçut à plusieurs reprises des couples de riches personnages déambuler tranquillement parmi les échoppes les plus huppées du quartier. Marchands d'art, d'épices fines, de soieries... et sans doute bien plus encore, une fois la belle présentation de façade franchie. Nul doute que certaines des caves du coin abritaient des esclaves en attente d'un futur maître.

Pour sa part, l'assassin aurait bien jeté son dévolu sur une petite bouteille d'eau-de-vie exotique. Il chercha donc un détaillant en spiritueux, mais n'en avait aucun en tête tout près de l'endroit où il se trouvait présentement. Il allait falloir marcher un peu... bah. En retournant vers le port, il connaissait deux excellents marchands qui ne lui feraient pas de manière pour ouvrir même à cette heure un peu plus tardive.

Faisant un détour de quelques centaines de mètres, Kededric arriva enfin devant la lourde d'un des deux négociants. Tout était éteint au rez-de-chaussée, mais l'étage était éclairé à plusieurs fenêtres. Il frappa donc avec assurance. Comme il s'y attendait, l'on vint lui ouvrir. Le marchand le reconnut vaguement, sans être sûr de pouvoir remettre un nom sur cette tête.

"Pardonnez mon audace, mais auriez-vous l'obligeance de me céder à bon prix une bouteille d'alcool de goyave ? J'en ai récemment dégusté une gorgée et j'ai été tout simplement conquis par ses senteurs piquantes.
- Hum... mais, oui, mon bon monsieur. Le client est toujours roi !"

La négociation fut prompte et fructueuse pour les deux hommes. Kededric déposa soigneusement la bouteille dans son havresac, puis demanda au marchand : "Je me demandais si vous disposiez aussi de spiritueux plus particuliers. Quelque chose qui monte très vite à la tête... instantanément, même." L'homme ne parut pas comprendre immédiatement ce dont voulait parler Kededric. Ce dernier ajouta donc :"De l'éther sulfurique ?" Cette fois, le visage du marchand s'éclaira, et il repartit dans sa réserve pour donner à l'assassin un petit flacon en verre ambré protégé par une fine grille métallique.

Le temps de concrétiser ce second achat et de le glisser, lui aussi, dans son sac, et Kededric se retrouva au-dehors, pour retourner vers son lieu de séjour favori.

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Depuis ici.

Voilà Aramus en vue de l’Enclume Hurlante. Le nom de l’établissement était peint en grosse lettres sur un panneau de bois surplombant la porte d’entrée. Deux illustrations d’enclumes entouraient le nom.

La nuit était presque tombée. Malgré tout, la rue n’était pas totalement déserte. Une partie des commerces demeuraient ouverts, attirant clients, engendrant animation, certes moins qu’en journée. Par chance, la forge n’était pas directement située sur l’allée principale de l’esplanade, mais dans une voie secondaire parallèle. C’était un tout petit peu plus tranquille.

De l’intérieur de la forge se faisait entendre des voix ainsi que le son d’un marteau en train de cogner l’enclume. Pas de patrouille en vue, mais il devait forcément y en avoir dans le coin. Voilà tout ce que pouvait remarquer le croiser.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le croisé prit son temps...Le temps de ronde de la patrouille...C'était cela la clé...Combien de temps ces derniers mettraient t'ils pour venir jusqu’à cette ruelle parallèle a l'artère principale...Son but étant d'exécuter sa sale besogne de façon a éviter la venue de la patrouille et de partir le plus vite possible...Malgré tout demeurer sur ses gardes...Les forgerons sont pas toujours de très bons combattants mais en général ils savent se défendre et surtout ils ont en général la carrure pour envisager a changer d'occupation ou furent a une époque d'anciens aventuriers,Le croisé a vu assez de forgerons dans les royaumes pour savoir qu'ils sont rarement des individus souffreteux....Tout a son observation,Le croisé garde également un oeil vigilant sur la forge...En cette heure très tardive il ne doit y avoir que les habitués du moins...C'était ce que pensait ce dernier...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Une patrouille, Aramus finit par en entendre une. Il put même la voir passer dans l’artère principale de l’esplanade. Cinq ou six hommes en armes portant les couleurs de Melandis... Voilà qu’ils disparaissaient, que le son de leurs bottes sur les pavés s’estompaient. Allaient-ils revenir bientôt ? Eux où d’autres ? Impossible de le savoir. Il faudrait attendre des heures pour avoir une idée de l’organisation du guet dans ce secteur. Mais pour l’instant, en tout cas, il n’y avait plus de gardes à proximité.

La porte de la forge s’ouvrit, laissant entrevoir la lueur d’un feu. Un jeune homme sortit, en tenue bourgeoise. Il rengaina la rapière qu’une seconde plus tôt il examinait avec satisfaction, puis son regard fut attiré par la sombre armure du croisé Bainite. Il s’en détourna assez rapidement et s’en alla. Les coups de marteaux avaient repris dans la forge.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Un jeune bourgeois ou noble vient de sortir de la forge...Inutile de faire plus de victimes collatérales de plus que ceux qui seront dans la forge...Aramus pensa aux possibles apprentis du forgeron...Si il en avait...Du point de vue du croisé,Rien ne pressait,Il préférait largement planifié sa besogne a venir...Repérer les lieux...Pourquoi pas se faire passer pour un client potenciel pour ce soir?L'idée était plutôt osée...Surtout qu'il devrait revenir pour accomplir son méfait...Et de jour...Devant témoins...Aramus était lié par l'honneur a cette besogne mais n'était pas stupide pour autant...Il se doutait qu'en armure il serait aisément reconnu...tout comme sans...Peut-être qu'un moyen plus discret et moins...Tape a l'oeil ferait t'il l'affaire?Un poison des plus virulents?Tout a ses pensées...Aramus se décida a entrer dans la forge...Sans forcément exécuter sa besogne séance tenante mais plutôt y faire une reconnaissance intérieure,Cela pourra être utile...Et pourquoi pas...Trouver la faille qui permettra d'exécuter sa besogne sans que les regards soient posés immanquablement sur lui....


(HRP: Bon ben Aramus va prendre son temps Manfred,Faire du repérage,Voir si il pourrait pas utiliser quelque chose pour pas forcément attiré l'attention sur lui,Voila voila* *)

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

La forge était plutôt petite mais fort bien tenue. Aramus repéra du premier coup d’œil le forgeron, sa cible, un gaillard forcément musclé. Torse nu derrière son tablier, maniant tenailles et marteau, il était en train de travailler sur l’enclume la lame d’une épée courte dont l’acier rougeoyait. Un feu brûlait, donnant à toutes choses dans la pièce de chaudes couleurs. Chaud était l’air également.

Les murs étaient couverts d’outils ou d’armes et d’armures à réparer. À l’arrière, une porte close. Le forgeron n’était pas le seul présent. Légèrement à l’écart de l’enclume se tenait un petit groupe d’hommes conversant joyeusement. Certains étaient armés, pas tous. L’un d’eux était particulièrement jeune, pas plus de 14 ou 15 ans.

Forcément, l’arrivée du croiser Bainite attira l’attention de tout le monde. Les conversations s’interrompirent. Le forgeron s’arrêta de cogner du marteau, se redressa, essuya la sueur qui coulait de son front et, pas vraiment intimidé, demanda :
« Que puis-je pour vous, messire ? »

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

"Je viens en simple curieux...Qu'avez vous a vendre qui pourrait être intéressant?qui sait?Si vous avez de meilleurs boucliers que celui que j'ai sur le dos,Il se peut que vous aillez un client.."

Dit alors le croisé bainite qui usa du premier prétexte venu...Après tout,Il était la pour reconnaitre l'agencement des lieux pour son futur meurtre autant se faire passer pour un potentiel client?Si le forgeron était de la trempe de ceux qu'il avait croisé sur les routes de Faerun lors de son long voyage depuis la mer de lune...Le petit groupe d'hommes...Ils pouvaient très bien être des clients habitués des lieux...Comme des gardes du corps...Ce qui rendrait sa tâche d'autant plus compliquée et rude...Bien que le plus jeune lui semblait davantage être un apprenti qu'un garde du corps...Une porte de derrière...hm...Sans doute le petit habitat du forgeron ce qui n'était pas rare...Bien des forgerons vivaient la ou ils avaient leur forge...Ou alors c'était la ou il entreposait son or...Les deux hypothèses étaient aussi valables l'une comme l'autre...Et qui vaudrait une inspection a la faveur de l'obscurité un peu plus tard...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le forgeron détailla un instant le bainite, son équipement surtout, puis, poli mais assuré, il répondit :
« Je ne vends pas d’arme ou d’armure aux particuliers, je n’ai pas l’autorisation de la guilde des marchands. Je ne suis habilité qu’à fournir les commerces ou les organisations. Si vous représentez le temple de Baine, il faudra me fournir un document pour que je puisse être en règle. En revanche, je peux réparer, affuter, modifier n’importe quel article. Je sais notamment m’occuper des armures lourdes, de loin l’objet le plus technique de la panoplie guerrière. »
Il brandit son marteau en direction de la porte.
« Pour tout ce qui est cuir, comme les lanières d’armures et de bouclier, ou pour les tunique de protection, je suis associé à Maître Lagario. Son atelier est juste en face. Pour les prix et délais, mon apprenti est à votre disposition. »
Le jeune d’une quinzaine d’années, précédemment repéré, s’inclina respectueusement.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Ainsi donc ce forgeron n'a pas l'autorisation de la guilde locale pour vendre de la marchandise?étonnant...Mais la n'était pas le plus important...L'apprenti était bien le jeune homme sur qui Aramus avait des soupçons...Le petit groupe d'hommes et Le croisé en était peu a peu de plus en plus certain...Cela devait être des gardes du corps et des gardiens...Il fallait temporiser pour être certain de son hypothèse...

"Pourquoi pas...*En regardant l'apprenti et en retirant son bouclier d'acier de son dos*Ce bouclier d'acier a vu nombre de conflits et j'aimerais avoir l'avis d'un expert...Vu le nombre de coups subits il est surement déformé par endroit...Hors je n'aimerais pas qu'il vienne a devenir inutile dans les années a venir....*Donne le bouclier a l'apprenti.*"

(HRP: Le bouclier d'Aramus a clairement connu des jours meilleurs...C'est un bouclier rond en acier d'un diamètre assez gros pour être un petit écu...Seulement Il a pas mal de "bosses"venant d'haches de bataille,épées et autres armes...Il a même stoppé des flèches lourdes...En gros un p'tit polissage et retapage serait effectivement pas du luxe au niveau de son état général,Pour que ça t'aide a visualiser. ...Et encore désolé du retard...Erf *T T*)

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

L’apprenti prit le bouclier et l’examina sous le regard attentif du forgeron. Il dressa alors un verdict tout à fait correct. Le forgeron enchaina en donnant un prix et un délai. Pour deux pièces d’or, Aramus pouvait récupérer un bouclier presque comme neuf pour le lendemain, dans l’après-midi, sous réserve bien sûr qu’il le laisse ici. Tout ceci semblait très raisonnable. Ce n’était pas étonnant, l’Enclume Hurlante était un établissement réputé.
L’un des inconnus, ici présent, déclara qu’il se faisait tard. Il prit donc congé, non sans saluer cordialement ses camarades, l’apprenti et le maître des lieux. Il réserva au croiser des salutations plus neutres, forcément, mais respectueuse. Les bourgeois ne semblaient pas être des gardes du corps, mais juste des habitués, un groupe d’amis.

HRP : juste pour rappel, il me semble qu’Aramus s’est engagé à tuer le forgeron sous les yeux de témoins, rien de plus. Il n’est pas nécessaire de le faire de jour ou de tuer l’apprenti avec. Je préfère le préciser à cause du rythme lent.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Alors que l'un d'eux sortait a son tour...Il fût assez rapidement clair au croisé bainite que le groupe en présence outre l'apprenti et son maitre étaient visiblement des habitués des lieux...peut-être des connaissances...Toujours est t'il qu'ils étaient trop nombreux...Certes...Tuer le forgeron était son objectif et devant témoins...Mais il désirait que le disciple et tout au plus une autre personne en soient témoins...pas plus ni moins...Il pourrait ainsi mieux contrôler la situation...mieux maitriser les événements de cette façon...En neutralisant les témoins...Les assommer pour lui donner le temps de prendre la fuite...Bien sur...Après une chose pareille il ne pourrait pas paraitre en armure avant un certain temps hélas...Le temps que la situation se tasse...Ou alors corrompre la garde...Hors ce n'était pas avec sa maigre bourse qu'il pourrait faire pareille chose hélas...Non,Laisser son bouclier ici paraissait être une excuse valable pour revenir le lendemain soir...Demain soir et dès qu'il aura le dos tourné...Le forgeron périra devant son apprenti et les personnes présentes...

"Soit...*Aramus poche deux pièces d'or de sa bourse.*Voici le bouclier,Je ne pourrais pas venir le chercher avant demain soir au mieux...J'ai hélas a faire au sein du temple."

Dit t'il en détachant son bouclier de son dos et remets le bouclier usagé a l'apprenti...Quelle ironie..Ce bouclier sera refait mais il devra peut-être partir de façon précipité quand sa besogne sera faite....

(HRP: Je pensais qu'il devait faire ça de jour et devant témoins...D'un côté ça arrange mon plan qui est le suivant:Tuer le forgeron devant témoins,D'accord mais pas devant un troupeau non plus,Parce que la fuite sera déjà assez compliquée comme ça :P)

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le forgeron mit le bouclier d’Aramus sur un des rayonnages à côté d’autres objets à réparer ou modifier. Puis, il chargea l’apprenti de noter sur un livre ce qui convenait afin de compléter le registre. L’or fut encaissé et le croiser Bainite fut libre de s’en aller, assuré que son bouclier serait prêt lorsqu’il reviendrait.

HRP : tu peux directement faire sauter la journée pour revenir le lendemain. Profite-en pour faire un jet de dés.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

(HRP: Bon le jet de dès c'est un D20 je suppose alors: Oh,19!Wow on peut dire que je suis en veine pour une fois!)

Un jour passa...Et Aramus revint a peu près a la même heure du début de soirée...pour aller chercher son bouclier retapé...Et également accomplir sa sinistre besogne...Tout en se rendant vers le forgeron...Il essaya de repérer les possibles patrouilles qui vinrent de ça et la dans les rues...Il n'aurait de tout manière pas droit a l'erreur...c'est avec cette pensée qu'il arriva a la porte du forgeron et s'apprêta a en ouvrir la porte...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Il semblait que la chance voulait sourire à Aramus ce soir...
Il repéra bien une patrouille du guet, mais celle-ci venant tout juste de passer, il était probable que le croiser disposait d’un peu de temps devant lui afin d’œuvrer tranquillement.

Lorsqu’il entra dans la forge, il constata qu’il y avait moins de monde que la veille. Le forgeron, sa cible, s’afférait sur son enclume, s’occupant d’une hache. Il y avait aussi l’apprenti qui cessa de polir une lame sitôt qu’il aperçut le nouveau venu et vint le saluer respectueusement.
« Bonsoir Messire, dit-il. Votre bouclier est prêt. »
Et il le lui amena. Ledit bouclier, comme promis, semblait comme neuf. Du travail de qualité, assurément. De son côté, le forgeron, après avoir silencieusement salué, s’était redressé et guettait la réaction de son client.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Aramus reçut son bouclier...Et le regarda un instant...Fort heureusement son heaume dissimulait son visage...Car si le forgeron aurait pu voir le visage du croisé...C'était un visage qui allait s'atteler a une sale besogne...Le croisé Bainite se demandait un très court instant ce qu'avait fait le forgeron pour mériter de périr de sa main...Alors qu'il semblait être un artisan des plus doués....Refus d'entrer dans une corporation d'artisans?Refus de donner un tribu a cette dernière,A moins qu'il tenait tête a la guilde des voleurs locale et qu'il ne désirait pas payer pour une possible protection?Voir un pôt pourri de tout cela?....Les raisons pouvaient être multiples...Malgré tout...Son disciple ne mérite nullement la mort et doit rester en vie pour témoigner...

"C'est un excellant travail...Mes félicitations...cela mérite davantage que le payement convenu."

Déclara Aramus qui pocha de sa bourse davantage d'Or que prévu...Tout en gardant un œil sur la pièce...Ils semblaient être que deux...Dès que le forgeron serait dos tourné...Le croisé le tuerait le plus vite possible...et avec le moins de souffrance possible...Il lui devait au moins cela pour le travail accompli....L'or permettrait au disciple de survivre quelques jours voir semaines pour trouver un autre maitre...Il suffit juste d'attendre et d'avoir le moment propice.

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Ils n’étaient bien que deux. Et dans la rue, toujours pas le bruit menaçant d’une patrouille du guet.
Les choses se présentaient bien et il semblait que cela veuille continuer.
Le forgeron, après avoir pris l’or, et avoir remercier, se détourna un instant, juste un, pour ranger le fruit de son travail.
Ce fut cet instant que choisit Aramus pour dégainer sa lame. La seconde d’après, il se fendait d’une estoc meurtrière et perfora le dos du forgeron. L’homme poussa un grognement, bascula, voulu attraper son marteau pour se défendre, mais déjà il s’affalait sur l’enclume, l’éclaboussant de sang.
L’apprenti poussa un cri et s’enfuit par la porte du fond.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Aramus s’efforça de tuer le forgeron le plus vite possible...Le frapper dans le dos n'était guère honorable certes...Mais il ne pouvait prendre le risque de faire un tapage plus que nécessaire...L'apprenti commença a s'enfuir ayant vu son maitre se faire tuer...Il fallait que le croisé le réduise au silence sans le tuer du moins...Sans rameuter la garde...Il se mit aussi rapidement en chasse que possible avec la ferme intention de le ramener a lui et de l’assommer...pour ensuite prendre la fuite autant que cela était possible...Bien que cela serait difficile...

(HRP: Si l'apprenti est a portée,Aramus se servira du sortilège injonction pour le faire venir a lui assez prêt pour l’assommer,Voila voila,Comme d'hab si un Jet a faire je suis prêt. )

[Le Façonneur]

Mais l’apprenti était jeune, vif et surtout, il n’avait pas sur le dos plusieurs kilos d’acier. Lorsque Aramus fut certain que sa cible avait rendu l’âme et qu’il franchit le seuil de la porte arrière, il entrevit à peine le gamin avant que celui-ci ne gagne une ruelle via une nouvelle porte.
C’était trop tard. Par chance, la peur faisait certes courir l’apprenti à une vitesse remarquable, mais il n’avait pas encore crié, et aucune patrouille du guet ne semblait encore vouloir se montrer.

[Aramus Korvin]

Le croisé n'avait que peu de choix...Soit il s'enfuyait a son tour, et risquait que l'apprenti se mette a rameuter la meute...Soit il lui courait après avec le même risque...Malgré tout le jeune garçon était bien plus rapide que lui...Et jamais avec son armure de plates il pourrait espérer le rattraper...Bien qu'il détestait cela car ce n'était clairement pas honorable et allait contre ses principes...La nécessité l'y obligeant...Aramus partit a son tour...Emportant son bouclier par la même occasion...Et se mit a marcher le plus vite possible hors de la rue pour rejoindre dès qu'il était possible l'obscurité de certaines ruelles...Essayer de gagner du temps et surtout...Rejoindre le temple le plus vite possible...Fort heureusement,Il était resté casqué et son visage était inconnu du forgeron ainsi que du disciple...Et il ne donna pas non plus son nom...Mais on sera qu'il s'agit d'un chevalier Bainite...Condamnant Aramus a déambulé si jamais il parvient a s'en sortir sans son armure pour les jours a venir...Il se demandait de plus en plus si tout ceci en valait réellement la peine...Tandis qu'il fit route pour essayer de rejoindre le temple de son dieu...Le serviteur du Tyran suprême essaya de s'en convaincre...

(HRP: Désolé du Retard. )

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Il semblait cependant que, pour l’heure, Aramus n’ait pas grand-chose à craindre. Il n’entendit pas de cri, pas de patrouille. Personne ne le vit même sortir de la forge et il put sans problème s’éloigner. L’apprenti, terrorisé, devait songer à sauver sa peau avant tout. Après quelques minutes, il fut certains que le croisé ne serait pas arrêté. Personne n’était à sa poursuite.
Il put donc sans problème rejoindre son temple.

HRP : je te laisse libre d’agir, le meurtre ne sera même pas signalé. Tu peux te rendre à ton temple et faire passer la nuit. Tu as rendez-vous le lendemain, à midi, avec la bande de bandits.

[Aramus Korvin]

La suite par ici:le-noyau-occulte-de-la-ville/15341-batiment-temple-de-baine-21.html#post446603

(HRP: Bon ben la prochaine fois je mettrais un lien de façon automatique. )

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