[Lieu-dit] Le parc verdoyant de Lumenis

[Kyrone]

Une victime de plus...Et au vu de certaines grises mines de badauds qui s'éloignent en se mettant la main au visage...Cela doit être une vision d'horreur a la limite du soutenable...Les soldats et visiblement l'un d'eux beuglant plus que les autres essayent de rétablir l'ordre et de disperser la foule qui peu a peu optempère...

C'est alors que le jeune rôdeur reprend sa route pour le quartier Administratif...Et batiment-le-grand-fort-21.html#post428496

(HRP:Je fais la transition juste après le prochain post,pas de panique Mortis. )

[Taliesin]

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Taliesin n'avait pas flâné depuis qu'il avait quitté les portes de la ville. Pas d'avantage qu'il n'avait fait de détour. Non : c'était d'un bon pas, et par le trajet le plus direct, qu'il avait gagné le Parc verdoyant. Car il n'était pas ici pour lécher les vitrines, visiter les monuments où se distraire : il avait un objectif bien précis et peu réjouissant. Mais au moins cela se passerait-il dans un cadre agréable...
Autre bémol : il avait tant craint d'être en retard qu'au final, il était en avance. Mais qu'importe ! Il pouvait patienter en fumant, tranquillement installé sur un banc...

[Galathée]

Le Parc était déjà très fréquenté à cette heure matinale, tant par des promeneurs que par des citadins qui l'utilisaient comme chemin de traverse du quartier nord au sud, ou inversement. Il y avait des musiciens ici et là, un acrobate et un magicien, des échoppes ambulantes qui vendaient des rafraîchissements et des chapeaux de paille. La garde circulait, tranquille, et mais le parc, lui, n'avait rien de très silencieux. Henry arriva en retard, de son habituelle démarche empressée, un peu hors d'haleine.
" Désolé... On n'est jamais aussi occupé que lorsqu'on est en vacances."
Il lui sera la main.
" Que diriez-vous d'aller nous installer dans un coin moins fréquenté ? C'est un bon point de rendez-vous, mais ce n'est pas idéal pour les affaires privées."

[Taliesin]

-En effet, répondit le barde en serrant chaleureusement la main de l'avocat.
Puis il se fit très grave.
-Mais avant tout, je tiens à vous remercier pour avoir accepté de me rencontrer. Je suis vraiment navré de vous dérangé ainsi au beau milieu de vos congés, et je vous prie de croire qu'aussi importante cette affaire soit-elle, je ne me serais jamais permis de le faire s'il n'y avait eu une certaine urgence.

[Galathée]

" Ne vous en faites pas, dit l'avocat en l'entraînant dans une allée moins fréquentée, vers le nord du Parc. Finalement, ce mode de vie, à alterner des congés puis des périodes de travail intenses, n'est peut-être pas ce qui me convient le mieux... Un peu des deux, à doses complémentaires, me sied. Vous me changez les idées, oui, d'une certaine façon."
Il sourit.
" Voilà un banc qui me semble plus approprié. Nous aurons certainement de la visite, mais sans doute plus des écureuils et des corneilles que de tous ces oisifs qui profitent du soleil."

[Taliesin]

-Bah, au pire, je doute que notre conversation les intéresse beaucoup...
Qui, par pareil temps et en pareil endroit, aurait pu avoir envie de se pencher sur une telle histoire ? Surtout quand elle concernait quelqu'un qui n'avait rien d'une célébrité ? Personne, de son point de vue, à moins d'être maladivement épris de ragots en tous genres.
Néanmoins, pour leur tranquillité, il espérait bien qu'ils n'attireraient que la curiosité des oiseaux et des animaux.

[Galathée]

Henry croisa les bras.
" Bon, racontez-moi, dans ce cas. En détails. Ou dans tous les détails que vous pensez bon de me confier. Vous avez été très concis dans votre pli et je veux des précisions... Vous parliez des paladins, de cet enfant... Vous l'avez pris sous votre aile, c'est ça ? Je dois avouer que je ne me suis pas tellement intéressé aux aspects techniques de votre composition familiale... même si le fait que les paladins vous l'aient laissé, alors que vous aviez des ennuis... était plutôt bon signe. Vous ne l'avez pas formellement adopté, je présume ? En cela, la commanderie reste légalement responsable de l'enfant, pour l'heure."

[Taliesin]

-Non, nous ne l'avons pas légalement adopté. Pas que nous n'en ayons pas eu envie mais... Nous voulions lui laisser la liberté de nous dire si sa vie auprès de nous ne lui convenait pas, s'il aspirait à autre chose. D'autant que le fils adoptif de ma compagne est un de ses anciens camarades d'école et que... leurs relations étaient jadis orageuses. Et l'ont encore été, au début de leurs retrouvailles. Mais ils s'entendent bien, désormais, et Baptiste se sent bien, chez nous : il recommence à s'affirmer, à s'épanouir... Sans cette nouvelle, je pense que nous n'aurions pas tardé à lui proposer de l'adopter, pour clarifier les choses.
Mais c'était désormais hors de propos, malheureusement.
Quoi qu'il en soit, il entreprit alors de tout dire à l'avocat, en commençant par le sauvetage du garçon puis en enchaînant avec ce que lui avait révélé le commandant de l'Ordre de l'Aster. Et, bien sûr, en s'efforçant de n'omettre aucun détail lui semblant important.

[Galathée]

HRP : je préfère toujours quand tu détailles, vilain Comment puis-je savoir exactement ce qu'il lui dit ? Sur quel ton ? De quelle manière ?

" Je crains que la manière et les circonstances dans lesquelles vous l'avez secouru n'ait que peu d'importance... dit Henry. Le droit luménien, comme vous l'a très justement dit Sire Armand, est par défaut en faveur des parents biologiques. C'est le fruit d'une longue jurisprudence qui visait à réduire le pouvoir des cultes et les maîtres artisans... Baptiste est trop jeune pour que son avis puisse déterminer son lieu de résidence. Et même s'il était plus âgé, une cour lui imposerait de passer au moins six mois ou un an avec son géniteur avant d'estimer qu'il est capable de poser un choix informé. Vos meilleures chances, pour en obtenir la garde contre son père, serait de prouver que ce dernier n'est pas apte à remplir ce rôle. Le "goût" du garçon n'a pas grande importance en la matière."

[Taliesin]

HRP : Désolé. J'y ferai attention la prochaine fois.

Il acquiesça.
Aucune surprise, ni bonne ni mauvaise : c'était ce à quoi il s'était attendu.
-J'ai pour projet d'obtenir des informations sur cette personne. D'abord pour m'assurer que c'est bien le père de Baptiste : il existe, en ce domaine, des éléments qui s'avèreront autrement plus probants que des lettres ou de vagues informations. Ensuite pour vérifier qu'il s'agit de quelqu'un de bien : je n'ai pas arraché ce gosse aux griffes des Bainites pour le confier à un individu peu recommandable, fut-ce son géniteur.
Il soupira.
-Pour autant, ne vous méprenez pas : nous ne partons pas dans une optique de conflit. Ce qui se passe, aussi douloureux cela soit-il pour mon épouse et moi-même, peut dans l'absolu être une chance inespérée, pour Baptiste. Alors si cet homme est bien son père, si c'est par ailleurs quelqu'un de bien... Nous ne ferons pas obstacle, nous essayerons au contraire de faciliter les choses et, surtout, d'éviter tout conflit de loyauté au petit.

[Galathée]

" C'est la meilleure attitude à avoir. Je comprends que c'est un déchirement pour vous... Vous vous êtes attaché au petit... et les circonstances dramatiques dans lesquelles vous vous êtes rencontrés ont sans doute... resserré ces liens comme cela le fait souvent lorsqu'on traverse de concert un épisode traumatique... Mais le père de cet enfant... reste le père de cet enfant. Je comprends que vous vouliez vous renseigner, vous avez raison de le faire, mais le plus critique, Taliesin, c'est d'être irréprochable. Prenez les devant. Organisez cette rencontre. Rapidement. Si j'ai bien compris, le père est un noble, ou presque. Si vous tardez, si vous tergiversez, une cour qui aurait à trancher plus tard pourrait estimer que vous êtes intéressé par l'héritage du garçon. Je sais que ce n'est pas le cas mais... vous devez désormais agir vite. Si le père demande aux paladins si vous avez été informé... chaque jour qui passe est un jour en votre défaveur. Vous savez que les paladins ne lui mentiront pas."

[Taliesin]

-En effet.
Et c'était bien pour ça qu'il s'était gardé de leur dire jusqu'où il était prêt à aller au cas où les conditions qu'il venait de mentionner n'étaient pas remplies.
-Pour le reste, je compte lui écrire rapidement : je préférais juste vous avoir rencontré au préalable. Je pense lui proposer une rencontre à Luménis : il s'est réveillé après plus de dix ans, il peut bien se déplacer... Mais c'est surtout que si j'amène Baptiste chez lui, quelque chose me dit qu'il ne se contentera pas d'une simple rencontre et voudra d'emblée le garder avec lui.

[Galathée]

" Essayez de ne pas partir avec des représentations alors que vous ne savez rien de lui, dit Henry avec une grimace. Sinon vous ne pourrez pas lui reprocher d'en avoir à votre sujet. Car vous savez que dès qu'il saura qui vous êtes, il se renseignera, lui aussi... Vous avez tout à gagner de vous montrer ouvert d'esprit... Sans quoi les choses vont tourner à la guerre de tranchées et, rappelez-vous, vous n'avez pas la loi de votre côté."

[Taliesin]

Il eut un sourire triste.
-Honnêtement, nous n'avons rien à y gagner même si cela se passe bien : Baptiste partira et voilà tout. Mais pour lui, il vaut mieux que cela se passe pacifiquement et, à moins que nous ne découvrions que cet homme n'est pas son père ou qu'il s'agit d'une mauvaise personne... Nous ne rentrerons pas dans un conflit.
Il esquissa une grimace.
-Je ne suis pas certain, par ailleurs, qu'il enquêtera sur moi : il nous demandera de lui confier Baptiste, et voilà. Et peut-être que cela vaut mieux, quelque part. Car s'il apprend que je suis l'homme à cause de qui Morféa a gagné Luménis et que j'ai récemment fait l'objet d'un procès, il risque de ne pas attendre la rencontre et de nous envoyer directement la garde.

[Galathée]

" Vous avez été innocenté, Taliesin." dit Henry avec un sourire indulgent.
Il soupira.
" Vous ne devez pas forcément imaginer le pire. Il est possible que cet homme vous considère un tuteur approprié pour son fils. Il est aussi possible que vous puissiez convenir d'un arrangement pour vous en partager la garde. Il est enfin possible que Baptiste se montre tellement odieux qu'il n'en voudra pas."
Son expression se fit plus sérieuse.
" Mais j'ai le sentiment que des arguments rationnels ne sont pas à l'ordre du jour. Vous devez penser au bien de l'enfant. C'est la seule chose qui compte. Et il va percevoir votre ambivalence, si vous n'y prenez pas garde."

[Taliesin]

-Mais je ne vais pas non plus lui mentir, faire comme si j'étais simplement content à l'idée de le voir nous quitter pour rejoindre son père. répondit-il posément. Et si d'aventure j'avais la force de jouer à ce point la comédie, ne se sentirait-il pas trahi, quelque part ?
Il secoua la tête puis poursuivit, se voulant rassurant :
-Mais, au-delà de l'impression que je peux donner, je n'en agirai pas moins dans son seul intérêt. Si j'étais égoïste... J'aurais simplement mis toute ma famille sur un bateau pour Féérune, et l'affaire aurait été réglée.
Mais agir dans l'intérêt du gosse - et ne pas faire perdre son temps à Henri - passait par museler ses états d'âme. Aussi en revint-il à des considérations plus pratiques.
-Bref, je vais lui écrire pour proposer une première rencontre. Et j'espère que nous pourrons ainsi continuer à discuter directement, sans avoir à recourir à un tiers. Cependant, si les choses venaient à s'envenimer, accepteriez-vous d'être notre avocat dans cette affaire ?

[Galathée]

" Bien sûr ! Je pensais que c'était pour ça que j'étais là."
Il sourit, puis redevint plus sérieux.
" Néanmoins, je m'adjoindrai les services d'un collègue. Je suis un spécialiste des affaires criminelles, pas des affaires familiales, et même si votre géniteur gênant s'avérait être un affreux personnage, cela resterait un cas civil. Sauf, bien sûr, s'il fallait le faire incarcérer pour un méfait ou un autre. Mais dans ce cas de figure — que je ne souhaite pas pour Baptiste, car être le fils d'un criminel n'a rien d'agréable, comme je suis un avocat de la défense, vous ne voudrez pas de mes services."

[Taliesin]

-De toute façon, j'espère que nous n'en arriverons pas à pareilles extrémités. Certes, ce qui se passe est et va être cause de bien des tourments pour ma famille, mais ça n'est pas pour autant que je souhaite du mal à cette personne.
Surtout s'il s'agissait bien du père de Baptiste et si elle n'avait que de bonnes intentions à son égars.
-Souhaitez-vous que je concerve une copie des lettres que je lui enverrai ? Y a-t-il certaines mesures à prendre pour qu'elles soient certifiées conformes ?

[Galathée]

" Conservez-en des copies, oui, et envoyez-les moi. Ce sera sur votre honneur, bien sûr, et vous devez savoir que, dans le doute, vous serez soumis à un sortilège de vérité pour s'assurer de votre bonne foi. Si cela n'est pas acceptable pour vous, vous pouvez les faire enregistrer auprès d'un huissier. Mais cela veut dire vous déplacer à Luménis pour chaque courrier que vous voudriez lui adresser. C'est à vous de voir ce qui vous semble préférable."

[Taliesin]

-Je n'ai rien à cacher et s'il faut en passer par un sortilège de vérité, soit : j'ai connu pire. Ce sera tout de même plus pratique que de multiplier les allers-retours et de recourir aux services d'un huissier...
D'autant que lesdits services seraient bien évidemment payants : or, avec la grosse dépense prévue pour soigner Baptiste, il allait falloir qu'ils fassent un peu attention...

[Galathée]

" Très bien. Dans ce cas, suivez mon conseil : ne tardez pas. Et mon souhait est que vous n'ayez plus besoin de moi, mais si c'était le cas... Vous savez comment me trouver."
Il sourit.
" Si vous en avez terminé avec moi, je crains de devoir prendre congé... C'était un plaisir de vous revoir, mais j'ai laissé ma famille en plan... et je dois y revenir."

[Taliesin]

-Bien sûr, je comprends très bien. A nouveau... désolé pour le dérangement, et merci d'avoir accepté de me rencontrer en pareille période.
Il se leva.
-Combien vous dois-je ?
Il n'avait pas demandé "Vous dois-je quelque chose" car, pour lui, il était inconcevable de ne pas rémunérer l'avocat, fut-ce pour un rendez-vous informel. Tout travail méritait salaire, à plus forte raison quand il était accompli durant des congés...

[Galathée]

Henry parut tout à fait stupéfait par cette question.
" Alors là... Vous ne me devez rien. Si nous devions entrer dans une procédure juridique, ce serait autre chose, mais là il s'agit juste de conseils sur un banc par une belle journée d'été..."
Son expression se fit plus sérieuse.
" Vous me devez de faire ce que nous avons convenu."

[Taliesin]

-Pensez-vous vraiment que je sois du genre à agir autrement ?
Il secoua la tête.
-Si tel est le cas, soyez rassuré : je ferai ce que nous avons décidé. Cependant, il faudra qu'un jour, vous me donniez une vraie occasion sinon de vous dédomager, au moins de vous rendre service à mon tour.

[Galathée]

" Nous avons encore du temps devant nous." dit Henry avec un sourire.
Il s'était levé et entraîna Taliesin vers le coeur du parc, d'où ils pourraient chacun retourner à la suite du programme de leur journée.
" Mais certaines voies sont sans doute plus évidemment utiles dans la vie quotidienne. Avocat, boulanger, guérisseur... et puis d'autres moins clairement... et non moins indispensables pourtant. Et quelque part, vous me rendez grand service en me permettant de vous servir."

[Taliesin]

-Je comprends... Mais du coup, sans doute pouvez-vous aussi comprendre que vous me rendriez service en me permettant de vous rendre service... Par ailleurs, sachez que je ne suis pas que barde ! Je commence à me débrouiller, pour les moissons, et en ce moment, on m'a embauché pour du travail de menuiserie... On l'ignore bien souvent mais les elfes sont multitâches.
Il parlait sur le ton de la plaisanterie mais dans le fond, il aurait bien aimé pouvoir rendre la pareille à l'avocat. Pour son aide d'hier. Et pour le fait qu'il ait accepté de venir, aujourd'hui.

[Galathée]

" Vous êtes gentil, mais je n'ai pas besoin de moissonneur dans mon modeste jardin. Mais quand mes enfants seront en âge de se marier, si vous êtes toujours dans le secteur, je vous demanderai peut-être de vous occuper de l'animation musicale, qu'en pensez-vous ? Vous connaissez de ces airs à danser, où on apprend d'abord les pas à la salle ? C'est très à la mode, en ce moment, les danses paysannes. Je suis sûr que les elfes doivent en connaître d'inédites qui feront verdir mes voisins de jalousie. Mais il en faudra qui soient accessibles aux humains, bien sûr. Pas d'entrechats trop compliqués."

[Taliesin]

-Ne vous en faites pas à ce sujet : j'ai passé l'essentiel de ma carrière à jouer pour des humains. Et en général, ce sont les œuvres humaines qu'ils préfèrent.
Évidemment, le temps que les enfants d'Henry soient en âge de se marier, il pouvait se passer bien des choses, y compris des déménagements plus ou moins précipités. Mais cela faisait toujour sune piste.

[Galathée]

" Bon, je monte vers le nord... Je suppose que vous n'avez rien à faire dans ces quartiers ennuyeux, aussi je vous salue."
Il lui serra la main.
" Essayez de rester positif. C'est une chance immense, pour Baptiste. Beaucoup d'orphelins de Morfea n'ont pas eu cette chance et la lui envieraient certainement."

[Taliesin]

-Je sais.
Et bien des parents ayant adopté des orphelins de Morféa seraient bouleversés si leurs parents reparaissaient tout à coup et les arrachaient à eux. Mais à quoi bon le dire ?
-Merci encore. Et... Je dirais bien à bientôt, mais je préfère éviter : ce serait signe que les choses se passent mal. Alors disonsn plutôt... Au mariage de votre ainé !
Lui-même allait prendre la direction du port et, plus précisément, celle de la maison où Victor avait passé toute son enfance et où, désormais, vivaient Mathilde et Antoine. S'ils étaient chez eux, il pourrait leur laisser une lettre à l'intention de Kerun : si Galathée avait vu juste, il y avait des connexions, de ce côté-là.