[Bâtiment] La Maison du Peintre Fou

[Manfred]

La pièce était un vaste débarras. Plongé dans une pénombre qui ne dérangerait ni Chat, ni Louve, il était encombré de caisses empilées ou en vrac, de tonneaux pareillement disposés, d’étagères croulant sous des bibelots poussiéreux... Il y avait aussi une pendule cassée faite en ébène, une pendule que la rousse était persuadée avoir déjà vu dans le salon de la Baronne, avant que les flammes ne dévorent tout. Louve remarqua également, déposé sur un fatras, vers un angle où quelque chose pouvait aisément se dissimuler, la figurine du bourreau déposée là, bien en vue. Mais pour Chat, qui ne l’avait jamais vu, ce n’était qu’un objet parmi tant d’autres.

[Louve]

Ainsi, c'était donc là qu'Elle se trouvait ! La -sa - baronne sanglante se trouvait ici, dans un autre plan ou une réalité, qu'importe. Mais au moins, elle donnait un signe de sa présence avec son horloge. Elle sentit de nouveau une poussée de gratitude l'envahir. Et puis, peut-être lui donnait-elle aussi une occasion de dissimuler la figurine du bourreau. Il était mieux qu'elle s'en débarrasse et le plus rapidement possible. Elle s'avança vers le fatras et commença à déplacer le fatras devant elle pour accéder au mur.

"Il y a sûrement une autre issue dissimulée quelque part, derrière tout ça.", argua-t-elle.

Ce disant, elle laissa discrètement tomber la statuette de façon à laisser penser qu'elle tombait d'une pile en équilibre.

[Manfred]

« Oui, sans doute », répondit Chat, en cherchant de son côté.
Lorsque la figurine tomba, il tourna la tête, intrigué. Il fit quelques pas, se pencha, prit le petit objet et l’examina entre ses doigts. Un bourreau, avec une fort sinistre apparence... Il le reposa au hasard, recommença à fouiller. Mais de nouveau, la figurine tomba, cette fois sans que Louve y soit pour quoi que ce soit. Lorsque Chat tourna la tête, il ne vit non pas une, mais deux figurines au sol.
« Étrange tout de même. »

[Louve]

Louve n'eut pas à mimer la surprise. Deux figurines ? En même temps, tout était possible dans cette surprenante maison. Par contre, si le bourreau était l'une des deux, laquelle était l'autre ? Elle se pencha et les ramassa toutes les deux, comme si elle découvrait la première pour la toute première fois. Elle montra le sinistre homme encagoulé à Chat avec un sourire en coin.

"J'espère que l'on aura pas à faire la connaissance de ce lascar-là. A mon avis, il aime mieux attacher les gens sur des chevalets que leur faire la conversation."

Elle examina l'autre histoire de voir si elle le reconnaissait.

[Manfred]

« Oui, assurément. Un individu fort déplaisant, comme cette maison démente semble en accueillir tant », acquiesça Chat.
Les figurines que Louve tenait étaient rigoureusement identiques. Elles représentaient un homme tout de noir vêtu, une cagoule sur la tête et tenant à deux mains une sinistre hache. Voilà que, sans le vouloir, une des figurines lui échappa des doigts et tomba au sol. L’étrange phénomène eut de nouveau lieu car les lycanthropes entendirent, non une, mais deux figurines heurter le plancher. Il y en avait donc trois, maintenant. Non, quatre, car la figurine que tenait encore Louve parût lui sauter de la main, pour tomber et... se multiplier.
« « Il ne faut plus les toucher ! » s’exclama Chat, pressentant le danger.
Mais alors qu’il finissait sa réplique, il y eut, au fond de la salle encombrée le bruit d’une nouvelle figurine qui tombait.
« C’est trop tard... » comprit Chat.
Ils devaient sortir d’ici ! Enfin, lui en tout cas.

[Louve]

Donc les figurines se multipliaient et sûrement avec elles les créatures qui les représentaient. La Maison se peuplait mais vu qu'elle était infinie, sa superficie ne risquait pas de poser problème. Louve ne s'en faisait pas pour cela. En revanche, cela multipliait drastiquement le nombre d'adversaires potentiels. D'adversaires ... Peut-être le moment était-il venu de montrer la maison qu'elle était une alliée ou elle allait être prise pour cible. Elle ne suivit pas Chat, tout du moins pas tout de suite. Juste le temps de trouver un objet contondant dont elle se servirait à la première occasion pour lui faire faire de beaux rêves mais en attendant, elle le cacha derrière son dos.

Elle espéra que, occupé par sa fuite, il ne jetterait pas trop de regard en arrière. De toute façon, elle agirait le plus vite possible. Plus de sentiments, ces choses là étaient pour les morts et les perdants.

[Manfred]

De fuite, pour l’instant, il n’y en avait point car de sortie, la salle faisait défaut. L’unique porte visible donnait sur l’infini couloir où, logiquement, se trouvait un cadavre sans tête amateur d’éclairs. En revanche, Chat, observateur, venait de repérer un pan de mur qui n’était pas fait de pierre, mais de planche en bois grossièrement clouée. Il s’en approcha et déclara bientôt :
« Il y a une ouverture, derrière. Il faut vite dégager ses planches. »
Il sortit de sa manche son étrange lame et commença à l’introduire entre deux planches afin de faire levier. Bien sûr, Louve, si elle le désirait, pourrait être davantage efficace à cette tâche. Elle était plus grande, plus forte. Autour des deux lycanthropes, de nouvelles figurines tombaient, il semblait y en avoir de plus en plus. Cela commençait à ressembler à un crépitement, comme celui que faisait la pluie. Le temps était compté car la pluie accélérait...

[Louve]

Tout s'accélérait. Les figurines se multipliaient comme jamais. Et Louve ne pouvait plus se permettre d'attendre ni d'avoir des sentiments. Par chance, Chat s'était arrêté pour introduire son arme - un étrange couteau pour ce qu'elle put voir - entre les planches. Elle ne pouvait permettre qu'il sorte de la maison. Elle ne le voulait pas elle-même.

Aussi, brandit-elle la planche au-dessus de sa tête et frappa vers la tête en même temps qu'elle disait.

"Désolée mon gars. Rien de personnel."

Dans son esprit, il ne pouvait éviter l'assaut.

[Manfred]

HRP : hélas, Louve fit un échec critique et trouva le moyen de s’assommer elle-même. Non, je déconne !

Chat, concentré sur le passage à dégager, ne vit rien venir. La massue improvisée heurta sa tête et il s’effondra aussitôt contre les planches, avant de glisser au sol, assommé. Sa lame tomba à ses côtés dans un tintement clair de métal. Ironiquement, un clou accompagna l’arme et une des planches se mit à pendre, dévoilant un espace ténébreux derrière.
Les figurines continuaient de se multiplier. Il devait maintenant y en avoir des dizaines et dans moins d’une minute, ce serait des centaines, voir des milliers. Le bruit qu’elles engendraient enflaient avec leur nombre, cela devenait un grondement angoissant, l’imminence d’un danger sans précédent...

[Louve]

Hrp : MInce, j'aurais espéré. C'est pour ça que je n'ai pas donné le résultat du coup. Bon, Louve est contente au moins.

C'était fait et Louve n'en éprouva aucun état d'âme à part peut-être une certaine satisfaction. Attrapant sa victime à bras le corps pour montrer qu'elle le tenait, elle se mit à hurler à la cantonade en espérant couvrir le bruit des figurines qui tombaient et se multipliaient toujours.

"Hé l'artiste, je tiens ton modèle ! Maintenant, tu peux arrêter ta mise en scène, surtout si tu veux que je commence la mienne."

Elle espérait que son appel soit entendu.

[Manfred]

Les figurines continuaient de tomber et de se multiplier. Louve constata également qu’elle commençaient à se rassembler en un tas au milieu de la pièce. Et le tas grossissait, grossissait...
Enfin, les figurines cessèrent de se déverser, mais n’y en avait-il pas déjà assez pour que s’accomplissent la suite ? Le tas mesuraient maintenant plus de deux mètres de haut. Les menus objets, en rejoignant cet amas noir, paraissaient s’y fondre. Bientôt, il n’y eut plus le moindre doute, les figurines miniatures étaient en train d’en former une seule, géante celle-là. Mais elle n’était pas encore achevée...
Et voilà que derrière Louve, toutes les planche s dégringolèrent. La voie était libre. Elle menait... aux coulisses du théâtre, coulisses qui allaient regorger du matériel en tout genre. N’était-ce point une opportunité ? Ne fallait-il pas y voir la main de la Baronne ? Mais il fallait se hâter... Les artistes étaient capricieux et impatient...

[Louve]

La Baronne ... Peut-être était-ce elle qui agissait en coulisse. C'était elle qui était le deus ex machina de la Maison. C'était pour elle qu'elle accomplirait les volontés du peintre. Blazius voulait voir Chat mis à nu et elle allait accomplir sa volonté. C'était aussi simple que cela. Elle le traina sans aucun ménagement dans la salle du théâtre. D'abord, il allait falloir qu'elle trouve de quoi lui lier les mains avant qu'il ne se réveille. Parce qu'il ne fallait pas qu'il s'avise de lui - leur ! - filer entre les doigts. Elle alla rapidement chercher le matériel adéquat tout en gardant un œil sur sa victime.

S'il bougeait, elle lui assénerait de nouveau un coup sur le crâne. Pas trop fort mais assez pour le faire tenir tranquille. Il ne fallait par contre pas trop l’abîmer. Du moins pas maintenant.

[Manfred]

Chat ne bougeait pas. Avec le coup qu’il avait reçu, il était sans doute dans les pommes pendant bien cinq minutes, voir davantage. De surcroit, Louve ne perdit pas de temps à chercher. À peine s’était-elle tournée qu’elle apercevait des ficelles, des cordes, des chaînes, des fers, des baillons, des muselières, des colliers... toutes les entraves qu’elle pouvait imaginer, et même plus encore. Il était manifeste que la maison, désormais, cherchait à lui faciliter la vie par l’entremise de la démone.
Après le vacarme des figurines, elle se trouvait maintenant dans un calme absolu. Les seuls bruits qu’elle entendait étaient ceux qu’elle produisait. Ce silence était pesant et, attentif...

[Louve]

Ainsi, la Maison l'aidait en lui fournissant ce à quoi elle pensait. Elle n'avait plus qu'à choisir et faire ce que lui dicterait sa ... créativité. Elle se souvint d'un jour béni où elle avait suivi les troupes d'un certain Gaspard Hurlegloire, s'amusant à tuer quelques uns de ses hommes puis à laisser les vestiges de ses crimes dans les arbres environnants. Elle sourit à cette charmante évocation. Mais aujourd'hui, elle ne serait pas versée dans la tripaille. Blazius lui avait fourni des cordes, elle allait s'en servir.

Elle se saisit de l'une d'elle qu'elle fit passer par dessus une poutre et réalisa un nœud coulant à une des extrémités et à l'autre extrémité un objet lourd qu'elle posa sur un autre objet afin qu'il soit soulevé du sol et ne pas pencher trop de ce coté. Elle s'arrangea pour que les deux soient équilibrés. Ensuite, elle alla chercher une autre corde qu'elle passa autour de la cheville de Chat et attacha l'autre bout à une colonne. Puis avec son épée, elle dévoila son torse puis lui passa le noeud coulant autour du cou. Le contrepoids fit se lever son corps évanoui mais le lien à sa cheville le maintint au sol. Si ce lien cédait, l'objet lourd l'entraînerait vers le haut et il serait pendu.

"Maintenant, j'aurais besoin d'une bougie et d'un briquet.", lança-t-elle avant de se mettre à chercher le matériel désiré.

[Manfred]

Forcément malmené, et contraint à une position désagréable, Chat gémit, remua un peu, mais ne se réveilla pas encore.
Louve, en revenant avec ce qu’elle était venue chercher, remarqua le peintre. Il était au fond des gradins, assis à côté de son matériel, il observait, l’air pensif, absorbé. Non loin de lui, assise également, il y avait une grosse dame en robe de mariée. Son visage flasque se voulait avenant mais ses yeux étaient d’une cruauté insondable. La Baronne...
Deux spectateurs pour un spectacle. Louve jouait rien de moins que son avenir. Si elle ne parvenait pas à convaincre, elle finirait elle aussi sur un portrait du dément artiste.

[Louve]

Alors, ils voulaient du spectacle ? Elle allait leur en faire voir. Quelque peu impressionnée d'avoir un auditoire et galvanisée par la présence de sa chère Baronne, Elle fit une révérence théâtrale, singeant sans le savoir celui qu'elle exposait à présent comme une œuvre morbide en devenir et annonça.

"Messieurs et mesdames, aujourd'hui devant vos yeux ébahis se met en place le tableau suivant : flamme mourante en équilibre."

Son premier geste fut de mettre totalement sa victime à nu afin de l'exposer encore plus. Puis elle alla allumer sa bougie qu'elle alla placer juste en dessous de la corde qui tenait la cheville de Chat. Elle savait que le peintre ne laisserait pas le feu se propager au-delà du point où la flamme léchait la corde. Au cas où elle avait repéré une couverture pour éteindre l'incendie. Puis elle alla tenter de réveiller son ancien compagnon d'infortune de deux claques bien ajustées. Le spectacle aurait moins d'intérêt s'il n'était pas spectateur de sa propre mort.

[Manfred]

Chat revint à lui et sembla tout d’abord ne rien comprendre à ce qui lui arrivait. Que faisait-il, sur scène, à moitié pendu ? Où était passé son costume ? Qui était ces deux personnes sur les gradins ? Et pourquoi Louve semblait... mener la danse ? Son regard félin se durcit à mesure qu’il comprenait.
« Les cabots ne sont vraiment pas fiables », articula-t-il.
Un fin sourire s’imprima sur les lèvre du peintre. Pour l’instant, il appréciait.

La suite, cependant, ne fut pas ce qu’avait escompté Louve car elle avait commis un oubli qui risquait de lui coûter cher. Elle n’avait pas attaché les mains de Chat. Elle y avait songé en le traînant au théâtre, mais sans doute distraite par tout le matériel à sa disposition et par sa recherche "artistique", elle ne l’avait pas fait. Le féérique félin, seulement vêtu de son pelage noir luisant à la lueur de la bougie, porta d’abord ses mains libre à la corde autour de son cou. Réflexe naturel. Mais il n’essaya pas de la dénouer. C’aurait été trop long. Au lieu de cela, il mit une de ses mains derrière son épaule et, l’instant d’après, il en tirait sa fine épée au reflets lunaires. Dans le même mouvement, il trancha la corde reliée à la poutre. Il voulut ensuite bondir de côté afin de se mettre à l’abri, mais il avait oublié, ou plutôt, n’avait pas remarqué la corde liant sa cheville et il s’effondra sur la scène.

[Louve]

Louve avait répondu à la réplique de Chat par un sourire avant de lui souffler.

"Je te le répète, il n'y a rien de personnel là-dedans."

Ensuite, elle aurait pu se délecter de le voir pendu dans une position inconfortable et voyant approcher sa mort. Mais elle avait oublié un détail. Elle s'en rendit compte au moment où celui-ci portait la main à son épée. En un tournemain, il s'était défait de la première corde.

"Sale petit con. Tu ne veux pas mourir tranquillement ?"

D'un bond, elle se saisit de la planche qui lui avait servi à l'assommer et l'abattit une nouvelle fois vers la tempe du garou afin de réitérer la chose.

[Manfred]

« Non, navré Madame. J’aime la vie, pas vous ? » répondit Chat, narquois, en roulant sur le côté.
La planche heurta le sol, le loupant d’un cheveu. En outre, avec cette agitation, la chandelle allumée se renversa, poussée par la corde toujours nouée à la cheville du félin. Le feu, déjà prenait, déjà se répandait, l’aichant la colonne et les lattes de la scènes en un début d’incendie. Et les flammes, providentiellement, rompirent cette corde, à croire qu’elles jouaient contre Louve, contre même Blasius et la Baronne. Ce fut encore plus manifeste lorsque l’incendie commença à s’ériger en mur ardent, séparant Louve de sa victime désormais libre.
Chat se releva. Sur sa chaise, la Baronne avait une fort mauvaise grimasse. Blasius, spectateur plus conciliant, regardait ce numéro improvisé.

[Louve]

"Petit con"

Louve avait crié de colère. Ce petit salaud ne pouvait-il pas se laisser tuer comme tout le monde ? Non, il s'enfuyait en mettant le feu à la - sa - maison. Et pire que tout, elle décevait la Baronne, elle le voyait très bien. Elle allait se lancer à la poursuite du trouble fête mais d'abord, il fallait qu'elle éteigne les flammes. Blasius et ses habitants ne laisseraient pas s'étendre l'incendie mais elle ignorait s'ils allaient être capables de l'éteindre.

Il fallait qu'elle agisse. Elle alla donc chercher un rideau et courut vers les flammes afin de les étouffer. A l'intérieur de son esprit, le loup hurlait de terreur.

[Manfred]

Chat, qui semblait étrangement ne pas se ressentir du coup qu’il avait reçu sur la tête, bondit avec grâce hors de la scène, disparaissant dans les coulisses en se payant le luxe d’un petit salut.
« Comment ose-tu... » gronda la Baronne.
Louve crut tout d’abord qu’elle s’adressait à Chat. Mais il n’en était rien. Le démon ne s’adressait pas davantage à la louve-garou. Non, elle fixait un point en hauteur là où les flammes semblaient dessiner un halo de lumière, une lumière trop pure, trop belle pour appartenir à ce monde de cauchemar.
« Comment ose-tu ! » explosa le monstre obèse en tendant la main.
Et alors, ce fut comme si le monde explosait également, mais au sens propre du terme ! Il vola en éclat à la manière d’une porcelaine !

Louve reprit connaissance, allongée dans le couloir de la vieille maison. Juste à côté d’elle, la porte qu’elle avait maintenue ouverte avec un tonneau et, derrière, la ruelle crasseuse qui devait s’y trouver.
Tout semblait être revenue à la normale. Avait-elle fait un rêve ? Non. Elle portait des traces de brûlure, des traces qu’elle s’était faite en essayant d’éteindre l’incendie.

[Louve]

Un rêve ? Non, une sorte de cauchemar. Ou peut-être la réalité. Mais elle était libre. Ou tout du moins. Elle se dépêcha de se remettre sur ses pieds et se rua à l'extérieur de la Maison comme si elle avait été poursuivie par mille monstre, et peut-être était ce le cas. Juste avant de sortir, elle cria dans le couloir, espérant que la Baronne pourrait l'entendre.

"Je vous remercie de ce que vous avez fait pour moi. Je payerai ma dette. Sous peu, cette maison aura des visiteurs, je vous le promets."

Ainsi, Louve contracta une dette auprès de l'étrange maison et de ses habitants. Et étrangement, alors que tout un chacun se serait dédouané de cet horrible fardeau, elle se sentit heureuse d'appartenir à quelque chose de grand.