[Lieu] Un petit bois tout près de Luménis

[Kasumi]

La clerc avait écarquillé les yeux à la mention du Despote et si Alchem n'avait pas employé un ton neutre et posé, elle aurait certainement paniqué rien qu'à l'idée de savoir qu'il ait pu s'échapper.

- C'est terrible alors que je pensais être porteur de nouvelles intéressantes... Au temple, mes collègues chargés d'observer les phénomènes magiques sur Helonna ont perçu le phénomène. Mais il ne se limite pas aux cristaux de cette grotte : il y a au moins trois autres épicentres sur l'île...

[Alchem]

« Trois autres sources ? »
Pensif, Alchem se caressa l’arrête du nez.
« Si le Despote est à l’origine de ce déferlement d’énergie, alors la situation est encore plus grave que je ne l’imaginais. Il disposerait d’une puissance incommensurable. Mais j’en doute. Il est puissant, certes, cela on le sait déjà, mais ce n’est pas un dieu. A mon avis, ce phénomène a été provoqué par autre chose et le Despote en a profité pour agir. »
Le gnome se tourna vers la grotte.
« On ne sent plus les radiations magiques. Voici ce que je propose. D’abord, on retourne voir les cristaux pour savoir ce qu’il en est à leur niveau. Ensuite, retour à Lumenis. Le temple de Lathandre, l’université de la magie et votre propre ordre doivent être informé que la liche est de nouveau capable de nuire. »
Il n’avait rien dit au sujet de la menace qui lui était personnellement adressée. Il n’était pas utile d’en rajouter.

[Kasumi]

Dotha était de son avis : un phénomène à si grande échelle ne pouvait pas être le fait d’une simple entité fut-elle aussi puissante que la liche. Il fallait agir au plus vite aussi s’empressa-t-elle de suivre le gnome dans la grotte, se fiant cette fois à sa connaissance de la disposition des lieux car elle n’avait plus de sorts de lumière mémorisés en réserve.

Quand ils parvinrent à la salle des cristaux, ces derniers étaient redevenus inertes – hormis la faible marque magique résiduelle qu’ils avaient constaté lors de leur première visite.

- C’était peut-être la lumière, hasarda la clerc sans grande conviction.

[Alchem]

« La lumière qui aurait fait réagir les cristaux ? Je ne sais pas. Il faudrait vérifier, mais à mon avis, non. Le phénomène ne venait pas que d’ici, vos collègues vous l’ont dit. La stimulation des cristaux venaient certainement de cet autre plan. Bon, retournons à la plage. Je vais ensuite nous téléporter à Lumenis. Le temps presse. Il est impératif de donner l’alerte rapidement. »

[Kasumi]

Dotha ne tenait pas à poursuivre immédiatement les investigations, gagnée par l'urgence de leur principale priorité. Elle suivit Alchem de son mieux en lui donnant la main pour qu'il la guide dans le noir jusqu'à la sortie. Puis, alors qu'ils arrivaient sur la plage, elle demanda simplement :

- Par où commençons-nous ? Par mon temple ?

[Alchem]

« Oui. Pourquoi pas. Ce devrait être le plus rapide. Une fois qu’on aura averti votre ordre, tout devrait vite s’enchaîner. Au besoin, je m’occuperai du temple de Lathandre. Je suis en très bon terme avec eux. »
Sans lâcher la main de Dotha, Alchem prononça la formule magique appropriée afin de se téléporter. Au fond de lui, il commençait à se dire que l’égo du Despote l’avait à nouveau poussé à l’erreur. Si la liche n’avait établi aucune communication, peut-être que son évasion serait passée inaperçue. Elle aurait eu tout le temps de se préparer. Mais peut-être qu’elle était déjà prête, susurra la petite voix. Ou peut-être n’avait-elle dit ces choses que dans le but de provoquer cette réaction d’urgence. Comment savoir...

[Voyageuse]

RP solo : Apprentie druide


Le temps était splendide. Mirtul déployait ses charmes sous ses yeux, et mille et une fleurs rivalisaient de beauté sous les rayons du soleil matinal. Elle mit Prince au galop dès qu'ils se furent suffisamment éloignés de Luménis, et se laissa griser un moment par le vent de la course, heureuse de s'échapper un moment des murs qui l'oppressaient.
Elle galopa une bonne heure, le temps de s'éloigner suffisamment de la ville pour que la foule, le bruit et le mouvement incessant qui y régnait ne soient plus qu'un lointain souvenir. Puis, avisant un bois de bonne taille, elle mit pied à terre. Il lui semblait y être déjà venue, jadis, avec Kasumi, mais le souvenir ne fit que l'effleurer. Elle était là pour tout autre chose, aujourd'hui. Autre chose qu'elle aurait été bien en peine d'expliquer.

Elle s'enfonça dans le bois, suivant un sentier au hasard, puis un autre plus petit, puis se glissant tout simplement entre les troncs. Elle voulait un endroit tranquille, où nul ne la verrait, où nul ne risquait de la déranger. Elle ignorait comment se manifesterait le pouvoir de l'Arbre de Vie, mais s'il y avait quoi que ce soit de spectaculaire, comme l'autre jour à l'orphelinat, mieux valait qu'il n'y ait aucun témoin. Certes, peut-être qu'Isudë se trompait et qu'il ne se passerait rien, peut-être que ça n'était pas le moment. Neffen avait dit d'attendre d'être prête... L'était-elle ?


Cheminant au hasard, elle trouva une clairière où des myriades de fleurs colorées tapissaient le sol. Les arbres ici lui semblaient plus grands, plus majestueux, plus anciens aussi, comme si le lieu avait échappé un peu à l'influence humaine omniprésente. Elle s'assit sur un tronc d'arbre mort, glissa quelques brindilles sèches dans le compartiment métallique au bas de la théière de voyage, et mit un peu d'eau à bouillir dans le compartiment du haut. Elle regarda les minuscules flammes lécher le métal, songeuse. Était-elle prête ?
Fermant les yeux, elle chercha la sérénité, le calme. Les oiseaux pépiaient, le vent bruissait dans les feuilles, elle entendait le murmure d'un petit bief non loin. Elle était seule au monde et la nature l'accueillait en son sein comme une mère berce son enfant. Elle eût le sensation que son cœur ralentissait ses battements, que sa respiration se faisait plus profonde, comme si elle voulait aspirer le parfum des dizaines de fleurs qui l'entouraient. Ses inquiétudes se dispersèrent, emportées par le vent, et elle sortit de sa besace la feuille brune.

Elle la contempla quelques instants avec une sorte de révérence. La dernière feuille du dernier Arbre de Vie. Qui était-elle pour oser l'utiliser ? Comment pourrait-elle mériter pareil honneur ? Elle hésita un moment, et la brise printanière chanta dans les branches au-dessus d'elle, comme pour l'encourager. La dernière feuille... et aussi inexplicable que cela lui paraisse, Neffen la lui avait donnée avant de mourir. Même si elle s'en sentait indigne, refuser son présent aurait été manquer de respect à sa mémoire. En souvenir de lui, elle devait l'utiliser. Cessant de tergiverser, versa l'eau bouillante dans une tasse et y émietta la feuille, lui donnant aussitôt une teinte dorée. Le breuvage dégageait une odeur agréable, lui évoquant la générosité de la nature à la fin de l'été. Elle le but d'un trait, fermant les yeux pour mieux savourer son goût légèrement sucré.


Et soudain, elle fut arbre parmi les arbres, accueillant le bruissement du vent dans ses branches, ressentant avec une acuité stupéfiante la présence de tous ses frères qui l'entouraient. Elle entendait leur chant, et ces mille et un souffles résonnaient en elle avec la voix de Neffen, et ils chantaient cette complainte qu'il lui avait chantée, autrefois, pour calmer son angoisse et lui redonner courage. L'émotion la submergea à ce souvenir et elle sentit les larmes couler, mais la chanson s’immisçait dans son esprit, plus forte que sa peine. Comme lorsque Neffen l'avait chantée, elle faisait vibrer son coeur, son corps, jusqu'au plus infime de ses organes. Elle en comprenait le sens mieux qu'elle ne l'avait jamais compris : l'équilibre de la nature, la place de chaque être, du plus petit au plus grand, dans le grand cycle de la vie, l'éternel recommencement de la vie et de la mort. Elle lui parlait de sérénité et de confiance, de trouver sa place dans la nature. Comme l'autre fois, les mots résonnaient en elle, parlant à son cœur, à ses membres, à son esprit, malgré la barrière de la langue… mais non, cette fois-ci, il n'y avait plus la barrière de la langue. Ses oreilles également entendaient, comprenaient chaque mot. Et les milliers de petites étincelles de vie autour d'elle vibraient elles aussi au son de cette mélodie, le bois tout entier semblait la chanter, par le souffle de chacun des êtres vivants qui le composaient, végétaux ou animaux. Et elle avait sa place dans cet ensemble, simple être vivant parmi les autres, semblable et différent à la fois.
Puis le chant s'atténua peu à peu, comme emporté par le vent, laissant planer un instant de quiétude absolue, de sérénité pure. "Bienvenue", souffla la forêt dans une langue qu'un humain ne peut connaître.


Elle rouvrit les yeux, et se retrouva là où elle les avait fermés, au milieu d'une clairière fleurie, une tasse vide à la main. Rien n'avait changé, et pourtant tout était différent, un peu comme si elle était passée de la grisaille à la lumière. Les feuilles lui paraissaient plus vertes, les fleurs plus parfumées, les oiseaux plus joyeux. La forêt plus vivante. La Nature était merveilleuse, et elle en faisait partie... ou plutôt, non : elle lui appartenait, corps et âme... ou elle ne faisait plus qu'un avec elle... En réalité, elle ne trouvait pas les mots pour décrire le sentiment qu'elle éprouvait à cet instant. Quelque chose en elle était en train de changer, mais elle était incapable de dire quoi. Le temps s'était arrêté, et elle avait la sensation de comprendre, de percevoir, tant de choses. C'était une sensation grisante...

[Voyageuse]

Elle ferma à nouveau les yeux et ouvrit son esprit aux vibrations qui émanaient de la nature autour d'elle. C'était tantôt comme un parfum pénétrant, tantôt comme une onde qui la submergeait, avec une puissance infinie et pourtant tellement bienveillante. Elle en discernait les courants, les nuances, les pouvoirs. La nature savait créer, faire naître ou tuer, guérir ou blesser, réparer ou détruire, altérer, sublimer, et toutes ces forces s'entremêlaient autour d'elle, l'effleurant, pour la plupart inaccessibles à sa compréhension. Pourtant, si elle se concentrait suffisamment, elle pouvait tenter d'appréhender certains de ces pouvoirs. Elle le savait depuis plusieurs mois déjà, elle avait appris à puiser des sortilèges dans la nature, mais aujourd'hui elle ressentait en elle une force bien plus grande... mais non, force n'était pas le mot. C'était d'affinité avec la nature qu'il s'agissait. Elle sentait que la Nature acceptait de partager avec elle, simple mortelle, une infime partie de sa puissance, et une immense gratitude l'envahit.
Grisée par ce sentiment, elle écarta les bras, comme pour mieux embrasser cette formidable puissance, ouvrant son coeur, son âme.
Guérir... Oui, elle pouvait guérir des blessures, elle le sentait à présent, la nature mettait ce don à sa disposition. Elle pouvait, aussi, détecter les pièges naturels ou artificiels les plus simples.
Tout devint un peu plus flou, les flux lui échappaient, et elle sut que seuls les sortilèges les plus simples lui étaient encore accessibles. La création d'eau, base de toute vie, si évidente dans la nature. La purification de nourriture, tout aussi vitale. La détection de la magie. Et un pouvoir qu'elle maîtrisait déjà, celui de ralentir le poison à l'oeuvre dans un organisme.
Le tourbillon de vibrations devint indistinct, et elle eût la sensation qu'un grand vent se levait pour le balayer, ne laissant subsister en elle, propres et nets, que les sortilèges qu'elle avait choisis. Le vent tomba, d'un coup, et tout redevint calme et sérénité. Elle ouvrit les yeux.


Le petit feu sous la théière s'était éteint et l'eau restant dans le compartiment était presque froide. Elle ignorait combien de temps avait duré cette espèce de transe. Une heure, peut-être ? Elle se leva, s'étira, et sourit à l'écureuil qui l'observait depuis le chêne au-dessus d'elle. Prince vint se nicher contre son cou, mordilla son oreille en guise de salutation, puis se glissa dans sa poche. Elle se sentait bien, parfaitement sereine, en phase avec elle-même et avec la Vie qui l'entourait, et emplie de gratitude pour ce Don merveilleux qu'elle venait de recevoir. Un jeune chevreuil l'observait, et elle lui tendit la main, lentement, sans l'effaroucher. Elle arracha une poignée d'herbe qu'il vint brouter, un peu méfiant, avant de bondir dans les fourrés, se retournant une dernière fois pour observer l'humaine qui s'était aventurée sur son territoire avant de disparaître.

Elle ne rentra pas tout de suite. Elle n'était pas pressée de s'enfermer déjà dans les murs de la ville. Elle préféra musarder, cueillant quelques fraises des bois, grignotant un peu de pain et de fromage qu'elle avait dans sa poche. Elle explorait les bois alentours d'un oeil neuf, attentive à toute forme de vie, s'émerveillant devant une petite famille de loirs, observant sans les déranger un petit groupe de chevreuils. Elle découvrit un renard blessé, pris dans un collet, réussit à l'approcher et s'émerveilla de pouvoir le soigner d'une brève incantation.


Elle quitta le bois aux mille parfums vers le milieu d'après-midi. Elle devait rendre à Isudë sa théière, et l'herboriste devait l'attendre. Se hissant d'un bond en selle, elle s'offrit un bref moment de galop avant de prendre place, comme à l'accoutumée, dans la file qui attendait devant les portes de la ville. Elle serait à l'herboristerie avant la fermeture, du moins elle l'espérait.

[Voyageuse]

RP solo : apprentie druide - prologue

Astrée laissa Prince filer là où il le souhaitait. Elle ne voyait pas le paysage, les mille et une fleurs rivalisant de beauté dans les champs. Elle ne voyait rien, n'entendait rien, et se fichait éperdument de l'endroit où l'étalon l'emmenait pourvu que ce soit loin des murs de la ville. " Vous êtes enceinte..." Ces mots résonnaient dans sa tête, encore et encore. Elle avait la sensation que le temps venait de s'arrêter. Juste trois petits mots, et c'était toute sa vie qui venait d'être bouleversée.
Prince s'arrêta devant un petit bois, qu'elle reconnut. Celui où elle avait avalé la feuille de l'Arbre de Vie. Celui dans lequel elle était devenue druide. Etrange ironie. Ses projets, sa vocation de druide, encore si importants le matin même, lui apparaissait soudain secondaires et triviaux. "Vous êtes enceinte".
Elle mit pied à terre et s'enfonça dans le bois. C'était impossible. Elle n'avait jamais réussi à donner un frère ou une soeur à Aurore, et la sage-femme avait parlé de difficultés pour concevoir, d'un problème quelconque dont elle avait oublié le nom. D'ailleurs, ça n'avait jamais marché non plus avec Kasumi. Et pourtant... Pourtant, elle le sentait à présent. Elle reconnaissait les sensations. Les vertiges, les nausées matinales. Légers, presque insensibles, qu'elle avait niés, mis sur le compte de la fatigue et de la mélancolie. Le ventre qui s'arrondissait insensiblement. Les douleurs, aussi, inexpliquées. L'humeur changeante. Elle attendait un bébé. Qu'allait-elle faire ? Qu'allait-elle devenir ? Reynald ne voulait plus d'elle...

Et puis, subitement, de façon presque incongrue, ce fut la joie qui l'envahit. Un bébé. Elle allait avoir un bébé ! Pour un peu, elle se serait mise à danser. Qu'importait si l'enfant n'avait pas de père, si ce fichu Sorlyn ne voulait plus entendre parler d'elle, qu'importait si elle devait l'élever seule. Elle n'avait besoin de personne ! Elle qui se plaignait du vide de sa vie, la matin même... et bien elle était comblée, finalement. Elle n'était plus seule. Et ce bébé qu'elle sentait vivre en elle serait le centre de sa vie désormais. C'était merveilleux.
Elle s'arrêta dans une petite clairière ensoleillée, celle où elle avait avalé l'infusion quelques jours plus tôt. Elle s'allongea sur l'herbe parsemée de fleurs, posa la main sur son ventre, et sourit béatement à la Vie.
Un écureuil -Prince- vint se nicher contre son cou, une légère brise lui apporta les senteurs des bois. Elle s'ouvrit à la nature, prenant conscience des mille et unes vies qui l'entouraient. Et de celle qui grandissait en elle. Elle caressa doucement le léger renflement de son ventre, à peine visible.
Je t'aime, mon bébé.

Elle resta longtemps allongée, la tête vide, le coeur débordant de gratitude et d'espoir. Elle finit par se dire qu'il faudrait qu'elle prévienne Reynald, tout de même... et elle ne put empêcher son coeur de bondir à l'idée de le revoir. Mais mieux valait ne rien attendre de lui, ne rien espérer. De toute façon, ça n'avait pas d'importance. Elle saurait l'aimer pour deux, cet enfant.

Elle passa le reste de la journée à se reposer. La sage-femme avait bien dit de se ménager, après tout ? Elle n'avait qu'une envie, savourer pleinement la nouvelle, seule, au milieu de la Nature, et c'est exactement ce qu'elle fit.
Elle ne rentra à Luménis qu'à la tombée de la nuit.

[Kyrone]

Quète solo de Kyrone:Sombre protecteur,de la grande forêt du nord a Lumenis.

Depuis:lieu-dit-le-parc-verdoyant-de-lumenis-30.html#post424247

Tandis qu'il s'éloigne des portes de la cité,Kyrone fait route vers le nord de la cité...Il mets ainsi plus de deux heures de marche a bonne allure mais il parvient néenmoins a un petit bois qui se trouve a quelques lieues de la cité...Les traces de pattes puissantes laissées par Neige du Matin ne fait aucun doute sur le fait que ce dernier ait été se réfugier la bas...Et c'est ainsi sous un ciel étoilé et une lune au trois quart pleine de Kyrone parvient dans la dite fôret...Au détour d'une clairière,Son fidèle compagnon félin se dévoile et feule en l'approchant...cela rassure Kyrone qui ne peut s'empêcher de le caresser et de le cajoler légérement.

"Je les ai trouvés mon ami,Et Talianna et Adrastia ont séjournées un temps dans la cité,sans doute que peut-être nous serons réunis d'ici quelques temps,la vierge noire en sera seule juge..."

*Le félin feule et grogne puis ronronne,Kyrone parvient a sentir que Neige du matin semble...Satisfait de la chose,Avant de reprendre quelques feulements,Grognements et montrer un moment ses crocs...*

Kyrone apprit ainsi que Neige du matin a explorer le petit bois,il y a tout ce qu'il faut pour lui ici,des proies,de l'eau...et même si des chasseurs et des druides viennent par ici,il se tient a distance des premiers comme des seconds...Malgré tout il a aussi repérer un ours hibou bien plus au nord et qu'il peut venir a s'attaquer aux druides ou encore a des promeneurs de passage...surtout si les seconds viennent trop prêts de sa tanière...

"Mhh,Tu continuera a l'observer mon ami...N'intervient pas,sauf si un de ceux qui marchent debout est menacé,De mon côté j'ai trouvé un bosquet en pleine cité*Riccanement*,Je vais continuer d'explorer cette cité et je viendrais te voir entre deux,Mais d'ici quatre jours nous irons vers une cité appelée Antelucas...Notre duo désire s'y rendre pour quitter l'ile et essayer de se rendre vers la seconde,Dorrantin...Nous les en empecherons..."

*De nouveau,Neige du matin Feule d'approbation,et profite sereinement de la présence de son compagnon humanoide.*

Pendant presque une heure,Kyrone resta avec Neige du matin,passant du temps avec lui...Ne le quittant et a regrêt que parce qu'il doit rentrer avant la fermeture des portes de la cité...Le jeune rôdeur de la lune rentra a peine une heure avant la fermeture des portes de Lumenis pour la nuit,deux gardes de la ronde du matin l'avant apperçu avec son tigre blanc avant que ce dernier parte plus au nord de la cité...

La suite:commerce-la-taverne-de-la-bienveillance-68.html#post424285

[ZOLTAN]

Pabon fut réveillé par une ronde des gardes qu'il n'avait pas totalement souhaitée. Heureusement il avait tendu un fil à hauteur de ceinture, à quelques distances de sa cachette, et le bruit des objet attachés après dans le tonneau vide lui permis de s'échapper à temps. L'enfance de l'art pour un fuyard, cependant il devait maintenant précipiter son départ de Lumenis.
Si monter sur les murs ne posait pas de problème (des dagues bien placer dans les interstices pour les pieds et les mains, et voilà), descendre demande une corde suffisamment longue, et celles du port sont trop encombrantes et trop lourdes pour lui.
Passager clandestin d'un navire ? C'est un coup à être passé par dessus bord, et nourrir les poissons n'était pas l'avenir qu'il avait envisagé pour sa petite personne.
Les chariots sont systématiquement fouillés aux portes de la ville, donc pas bon pour Pabon.
Restaient les égouts. La nuit allait être difficile, et odorante.
Une fois hors de la ville, il se dirigea vers le petit bois près de Lumenis et entrepris un sérieux décrassage. Il lava son linge et l'étendit sur les buissons avant de terminer sa nuit enroulé dans sa cape.

[Kasumi]

Pabon se réveilla avec l'impression d'une présence toute proche. Et il avait souvent du sa survie ou sa liberté - selon les endroits et la réputation qu'il y avait laissée - à la fiabilité de son instinct. Il se souvenait avoir pris toutes les précautions pour ne pas être surpris dans son sommeil et pourtant...

Une voix se fit entendre juste au dessus de sa tête. De pas assez haute pour venir d'un de ces maudits gardes aux longues jambes mais de bien trop prêt pour que sa sécurité soit assurée :

- Eh ben dîtes donc, vous en faites un boucan en dormant vous ! J'en ai à peine fermé l'oeil de la nuit. Vous avez un rhume, c'est sûr !

En écarquillant les yeux pour identifier la source de la voix fluette, Pabon constata qu'un autre halfelin se tenait debout à côté de lui tout en rangeant ses propres affaires de couchage.

[ZOLTAN]

- Bonjour, je m'appelle Pabon, et j'aurais bien aimé avoir le nez bouché cette nuit, toi qui t'es ?

sa Mamou insistait toujours pour soit poli. Il regarda ses bottes encore humides de même que ses autres affaires, tout était encore là. Si c'était un voleur, il n'était pas doué ni discret.
Pabon ne volait pas non plus, bon le sac de toile où il s'était caché sur le ventre de Grunt, mais il était vide et pas tout neuf, ça n'a pas dû manquer à la bonne dame enceinte. Il promettait de la rembourser la prochaine fois qu'il la verrait. Pabon était quand même un peu surpris que l'halfelin le vouvoie, on ne fait pas ça avec les jeunes, et rarement avec les halfelins, enfin avec lui jamais. Du coup il l'avait tutoyé, surprise et réveil brusque, c'est un peu normal pas vrai ?

[Kasumi]

L'inconnu arborait un sourire affable et portait un chapeau à large bord planté d'une plume aussi sombre et raffinée que l'étaient le reste de ses vêtements. Toujours est-il qu'il n'avait pas l'impression de vouloir demeurer un inconnu longtemps ou faire des mystères. Il répondit joyeusement en tendant une main ornée de deux belles bagues. Le tout dénotait clairement dans cet environnement pittoresque et sylvestre :

- Bonjour, je m'appelle Rufius. Mais mes amis m'appellent Rufie !

[ZOLTAN]

-Enchanté Rufie, je suis content de rencontrer un halfelin, Vous connaissez bien Helonna ? Je recherche justement un endroit où il y a une communauté halfeline.

Il était un peu impressionné par la tenue de Rufie, surement un halfelin important, et riche aussi. Le débit précipité de ses paroles essayait inconsciemment de masquer sa surprise initiale.
Cependant son cerveau marchait vite maintenant et comme il venait de constater que son sac n'avait pas été fouillé, il décida de ne pas en révéler le contenu. Il allait voir si Rufie était si avenant qu'il le paraissait ou si... enfin il verrait bien quoi !

[Kasumi]

Le dénommé Rufie s'éloigna de quelques pas pour laisser Pabon s'occuper de ses affaires mais il répondit aussitôt d'un ton affable et enjoué :

- Rien de plus facile : Luménis est très certainement la ville qui compte le plus de halfelins de ce côté de l'océan ! Mais vous devez forcément savoir qu'elle se trouve à deux jets de pierre d'ici... Vous avez des envies d'ailleurs ?

[ZOLTAN]

- oh mais j'y suis né et j'y ai vécu prés de 24 ans. Cette communauté n'a plus grand chose à m'apprendre. Je viens de sortir de Lumenis, c'est pas pour y retourner maintenant.

Pabon pris ses vêtements presque sec et les plia pour les remettre dans son sac. Pour se bottes, un petit délai supplémentaire serait nécessaire avant de pouvoir les renfiler sans faire des splotchs.

- si je suis là c'est bien pour trouver une autre communauté d'halfelin, mes parents adoptifs humains sont morts maintenant et j'aimerai retrouver ma vraie famille. Comme je ne connais pas mon vrai nom, ça risque d'être compliqué, mais il faut bien commencer quelque part, pas vrai ?

Rufie semblait en connaître beaucoup sur les halfelins et Pabon espérait en savoir plus, mais il n'était pas question de lui apprendre ce qu'il avait fait à Lumenis la veille. Pour ses ennuis avec les autorités, c'était du passé et il le saurait toujours bien assez tôt, c'était pas un secret non plus.

[Kasumi]

Son interlocuteur ne se départit pas de son air léger et amical et il ne manifesta pas non plus de trace d'étonnement. A moins qu'il sache le cacher efficacement :

- Oh, alors il s'agit d'une sorte de quête personnelle ! Comme c'est excitant ! Et vous avez de la chance, je me rends justement dans une autre communauté de nos congénères. Ce serait vraiment étonnant que vous y retrouviez la trace de vos origines, mais comme vous l'avez si bien dit, il faut bien commencer quelque part ! Ce n'est pas exactement à côté, vous savez monter, j'espère ?

Sans attendre de réponse, Rufie esquissa un geste de la main et deux superbes poneys à la robe assortie à sa mise apparurent aussitôt à côté de lui.

[ZOLTAN]

Pabon poussa un soupir de soulagement en voyant les poneys. Il n'avait pas le vertiges mais quitte à tomber, autant que se soit d'une hauteur raisonnable. Il rassembla aussitôt ses affaires et se senti obligé de donner quelques explications à Rufie.

- c'est parfait, j'étais dans un groupe de bateleurs et je profitais des chariots. J'avoue que la marche à pied n'est pas mon passe temps favori.

Il se hissa sur le poney que lui désignait Rufie et continua son explication.

- je suis acrobate, jongleur, conteur et lanceur de couteaux, mais dernièrement on m'a fait remarquer que mes yeux gris sont plutôt rare chez les halfelins et que cela venait de mon père ou de ma mère.
Du coup j'ai pensé que ça serait intéressant de connaître ma famille, ils ont peut-être un peu d'agent pour moi, une sorte d'héritage, et il faut bien dire que faire l'acrobate c'est plus fatigant que rémunérateur.

Il était content d'avoir pu enfin utilisé ce mot, cela faisait pas très longtemps qu'il le connaissait et n'avait jamais pu le replacer dans une phrase - RÉMUNÉRATEUR - c'est un beau mot pour un halfelin.
De plus le côté "quête personnelle" donnait un air de mystère qu'il voulait éviter. L’appât de l'or n'était pas mystérieux pour les halfelins, Pabon préférait que Rufie ne se fasse pas des idées et pense qu'il était normal. Enfin il était normal, mais normal avec un médaillon bizarre... et des yeux gris qu'il ne pouvait pas cacher.

[Kasumi]

Rufie se hissa élégamment sur l'autre poney tout en se réjouissant de ce que Pabon puisse lui faire une démonstration de ses talents lors de leur prochaine halte. Il dirigea ensuite sa monture vers la sortie du petit bois puis vers la grande route. Pabon put alors constater un phénomène étrange : il lui semblait que le paysage côtier devenait anormalement flou et que la route défilait bien plus rapidement qu'elle ne l'aurait dû. Pourtant, il était confortablement installé sur sa selle sans ressentir la moindre sensation de déplacement.

[ZOLTAN]

Pabon n'était pas trop à l'aise avec ce qu'il constatait. Cela ressemblait à de la magie. Ou bien Rufie était magicien, ou bien c'est un avatar de Brandobaris ou d'un autre dieu qui l'accompagnait.
Tout bien considéré, il aurait peut-être de la chance aujourd'hui. Il n'avait pas eu beaucoup de chance depuis sa naissance, enfin il mettait à part son Papou et sa Mamou, si c'était un magicien il pourrait lui apprendre un ou deux sorts, si c'était un dieu, ben heu...
Pour se donner un peu de contenance, il se racla la gorge et demanda d'une voix encore plus aiguë que d'habitude:
- où on va comme ça ......s'il te plait ?

[Kasumi]

Rufie, quant à lui, semblait parfaitement à son aise et sifflotait gaiement sur sa monture : apparemment, il ne craignait aucun risque de chute. Quand Pabon s'adressa à lui, il perçut sans doute son malaise car il répondit avec un aplomb se voulant rassurant :

- On va dans un bel endroit, tu verras ! Une jolie vallée un peu au sud. Il y a plusieurs villages halfelins tout à fait pittoresques !

[ZOLTAN]

Pabon rassuré, se dit qu'un peu de divertissement aiderait à supporter un long voyage

- J'ai écris des petites chansons, tu veux les entendre ?

Et avant que Rufie puisse répondre, il entonna,

Sur le pont d'Ithilion
On y danse, on y danse

Sur le pont d'Ithilion
On y danse tout en rond

Les halfelins font comme ci
Les elfes et les nains font comme ça

Sur le pont d'Ithilion
Tout le monde y danse en rond.

Puis malheureusement enchaîna,

Pabon, tu dors,
Tes amis, tes amis
Partent encore,
Pabon, tu dors,
Tes amis, tes amis
Piquent ton or.

Les être vivants n'étaient pas prêts pour ça, Rufie non plus. Hélas le répertoire de Pabon ne s’arrêtait pas là, sa prestation non plus.

Il était un petit half'lin, (bis)
Qui n'avait ja-ja-jamais rien volé. (bis)
Ohé ! Ohé !

Il partit pour un long voyage, (bis)
Sur le che-che-chemin d'Helonna. (bis)
Oha ! Oha !

Au bout de cinq à six semaines, (bis)
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer. (bis)
Ohé ! Ohé !

Il mangea alors son chapeau, (bis)
Et fit un dro-dro-drôle de caca. (bis)
Oha ! Oha !
...

Rufie se devait de faire cesser cette torture, la santé mentale des dieux et des poneys était en jeu.

[Kasumi]

HRP : excellent !

Malgré certaines lacunes qui auraient fait se suicider plus d'un barde professionnel, il sembla que Pabon ait trouvé un public bien accommodant car Rufie écouta avec une grande attention son récital et assortit ses sifflotements à l'air chanté avant d'applaudir avec un certain enthousiasme. Malheureusement, le contrepoint apporté par son compgnon de voyage ne pouvait pas franchement être qualifiée d'amélioration et il était notable de voir la faune sauvage locale fuir à bonne distance de leur trajectoire effrénée. A moins que ce ne soit qu'un effet secondaire de la vélocité des montures qui avaient atteint une grande route ?

HRP 2 : je te laisse poster dans le sujet suivant si tu veux bien.