(Aventurier) Gabriel de Batz

[Cendres]

Informations générales

Nom : Gabriel de Batz
Race : Demi-orque
Sexe : Masculin
Âge : 20 ans
Classe et niveau : Guerrier 1
Historique : Soldat
Alignement : Neutre bon
Faction : Aventurier

Fiche technique

Caractéristiques :

Force : 12 + 2
Dextérité : 10
Constitution : 14 + 1
Intelligence : 14
Sagesse : 12
Charisme : 13

Sorts : Aucun
Équipement :

1 sac contenant : 1 boite d'allume feux, une gamelle, 1 set de couverts, 4 rations, 1 gourde, 2 potions de soins, 1 trousse de soins, 1 paire de gantelets, 1 bouteille d'encre, 1 plume d'écriture, 1 carnet et 1 livre "l'interprétation des rêves".
Armure : 1 cotte de mailles.
Armes : 1 dague et 1 épée à deux mains.

Personnage

Apparence :



Taille : 1m95
Poids : 100kg
Cheveux : courts et noirs
Yeux : verts clairs aux reflets dorés
Peau : olivâtre

Gabriel a le corps musculeux et charnu. Il y a dans son allure l'assurance d'une espèce de supériorité physique qui fait se retourner les humains sur lui. Gabriel a hérité des gènes humains de son père, seuls le visage légèrement prognathe ainsi que la forme des oreilles légèrement pointues informent les personnes averties de son ADN orque. Son grand-père paternel commerçant prospère de Luménis lui avait fait étudier plusieurs langues comme le Commun, le Draconien, l'Elfique et le Nain, indispensables pour le négoce interracial.

Il porte avec grâce un léger gambison beige, des pantalons en cuir souple de couleur fauve et des bottes montantes marrons et épaisses.

Caractère :

Traits : Je suis toujours bouleversé par les souvenirs de la guerre. Je ne peux pas sortir les scènes de violence de ma tête. J'ai perdu des frères d'armes et je suis lent pour nouer des amitiés.
Idéal : Les idéaux ne méritent pas qu'on tue ou qu'on fasse la guerre pour eux.
Lien : Un frère d'armes m'a sauvé la vie en donnant la sienne sur le champs de bataille. A ce jour, je ne pourrais jamais laisser un ami derrière.
Défaut : L'ennemi monstrueux que nous avons affronté dans la bataille, me fait encore frémir de peur.

Gabriel est une personne authentique et compatissante. Il montre de la curiosité pour la culture des différentes races et un intérêt pour les symboles communs et unificateurs de ces différentes cultures. Il pense être un humain car son entourage familial lui a caché son origine orque. Gabriel fait un rêve récurent celui d'une vielle femme qui le berce avec des mains énormes et vertes en chantant dans des mots à la fois gutturaux et doux. Un pendentif ne le quitte jamais ; c'est une vénus opulente façonnée dans une pierre verte douce et chaude, percée par cordon en cuir.

Histoire :

Assoupi par la chaleur du feu de camps, Gabriel se remémore les moments tendres dans la cuisine des serviteurs de la Maison de Batz où Geneste, la vielle cuisinière, lui servait un plat composé de plusieurs viandes épicées et fumant malgré l'interdiction de son grand-père. La violence de sa grande tante à la mort de son grand-père qui exigea son départ du domaine en le traitant de monstre. Le souvenir aussi de Geneste lui exprimant sa tendresse et sa compassion avant son départ tout en lui donnant un pendentif appartenant à sa mère. Il n'a jamais connu ses parents. Son grand-père lui avait dit que son père et sa mère étaient morts dans un continent éloigné lors d'une négociation secrète. Etant le seul héritier, il avait étudié les langues, les mathématiques et le commerce pour prendre la suite de la compagnie commerciale de la Maison de Batz. "Monstre !" avait lâché sa grande tante. Enfant, ses petits cousins se moquaient de ses deux incisives inférieures pointues en le traitant de phacochère des bois. Gabriel frotta ses dents avec la langue ; "quelles dents pointues ?". Laissant aller ses souvenirs, celui de son amie morte sur le champs de bataille s'imposa. Johana souriante et confiante, sa soeur d'armes avec qui il avait partagé la douleur de l'entraînement et des discussions animées sur la politique, l'amour. Johana le traitant de planqué parce qu'il était soutien-interprète alors que sa carrure aurait dû l'aligner fantassin. Et puis vint l'ordre que tous les soldats étaient réquisitionnés pour la bataille finale. Les percussions des tambours, les ordres soutenus par la passion, la terre qui tremble quand toutes les factions s'élancent dans l'assaut, Gabriel fonce en hurlant. Puis le silence et enfin le tintement du fer des armes qui se croisent. Son épée frappe, taille, estoque, laissant ses ennemis morts ou mutilés sur le sol. Gabriel se souvient de son relâchement pensant la bataille finie et dans un même temps des bras et un corps qui l'enveloppent. Suffocant il se dégage du corps et découvre Johana décapitée. Une image est imprimée dans sa mémoire ; ses mains serrant un corps démantelé et sa bouche emplie de sang.