[Lieu] Quelque part au nord des Landes

[Voyageuse]

Anita arrêta son cheval pour qu'il puisse monter confortablement, ce qu'il fit sans peine malgré son épaule blessée. Ils reprirent leur route en direction des marécages, au petit trot, s'éloignant du loup à chaque pas. Du moins, ils l'espéraient.
Ils traversèrent ainsi la plaine d'herbes hautes, remontant en sens inverse la piste suivie par Noah.
Ils avaient quasiment atteint la limite des marécages lorsque la chouette reparut, tournoyant au-dessus d'eux. Anita arrêta leur monture et tendit son poing pour l'y accueillir.
" Le loup nous suit toujours, annonça-t-elle. Mais à distance... Et elle dit que des humains le suivent, mais ils sont loin."

[Cendres]

Gabriel pensa que le loup avait pris ses distances et qu’ils auraient suffisamment de temps pour s’enfuir avec Noah.
« Allons rejoindre Noah. Nous pourrons les distancier en prenant la barque une fois que nous serons arrivés au camp. A votre avis, quelles sont les motivations des ithillioniens que nous fuyons ? Ce sont des troupes militaires. Pensez-vous qu’ils cherchent à profiter de la faiblesse de Lumenis pour l’attaquer ? ».

[Voyageuse]

Anita ouvrit de grands yeux.
" Hein ? Oh, non, sûrement pas ! Leur prince est à moitié fou et mégalomane, mais ses conseillers ne sont pas tous totalement stupides. Ils savent bien qu'ils ne seraient pas de taille, d'autant que Lumenis est la capitale de l'île, ils ont toutes les autres cités avec eux. Il n'y a que Ithillion qui refuse de reconnaître sa souveraineté. Non, ils ne s'amuseraient pas à tenter une attaque. Leur truc, ce serait plutôt de la discréditer : ils ont sûrement quelques agents infiltrés, ils doivent chercher à corrompre... ou bien ils inventeront des affaires, des complots, pour faire tomber le gouvernement. Enfin, en ce moment, c'est même pas la peine, ils ont démissionné."
Elle fit ralentir le cheval et mit pied à terre : ils arrivaient dans des zones trop dangereuses pour des sabots inexpérimentés.
. Mais franchement... Je ne sais pas. Je n'ai pas la moindre idée de ce que ce groupe d'ithilliens faisait dans le coin. Je sais juste qu'ils ne voulaient pas qu'on les voie... et que ce sont des hommes entrainés. Mais vous avez raison, on va les semer..."
Il leur restait cependant encore une bonne heure de marche, au moins, sur un sol traître.

[Cendres]

Gabriel se sentit en sécurité avec Anita. Elle connaissait parfaitement le terrain et son esprit ingénieux retournait les situations les plus périlleuses à leur avantage.
Les ithilliens ne pourraient plus les poursuivre sans risque sur ces zones dangereuses.
Mais intrigué par leur présence, il insista.
« N’allaient-t-ils pas vers les montagnes ? Pourtant Noah m’a dit qu’aucun être humain ne pouvait y vivre. Il doit se passer quelque chose d’important pour que des troupes armées s’y dirigent ? ».

[Voyageuse]

" Les montagnes sont inhospitalières, mais il arrive que des groupes d'explorateurs s'y rendent. Je sais juste qu'on n'y trouve aucune communauté humaine, aucun village : il n'y a pas de terre cultivable, pas de végétation, c'est trop minéral. Il y a quelques mines, je crois, et donc quelques habitations éphémères à la belle saison pour y loger les mineurs. Ils repartent en hiver, le climat est trop rude et les cols sont bloqués. Mais justement, un lieu aussi désert, ça peut permettre de se cacher lorsqu'on mène des activités suspectes. Et puis, de l'autre côté des Rocheuses, il y a la Lorien, le territoire des elfes. J'ai toujours entendu dire qu'il n'y avait aucun passage pour traverser, mais peut-être que les Ithilliens en cherchent un : envahir un secteur qui reste plus ou moins indépendant de Lumenis, ça pourrait les intéresser."
Elle jeta un coup d'oeil au ciel où des nuages masquaient peu à peu la clarté des étoiles.
" Mais ce serait stupide de leur part de chercher à les traverser alors que l'hiver approche... Donc il doit y avoir une autre raison. Et puis, les montagnes sont loin, ils ne vont peut-être pas jusque-là... "

[Cendres]

Gabriel descendit de la monture. La nuit sentait une odeur humide et de matières organiques en décomposition. Sans s’en rendre compte, il poussa un soupir. Il n’était pas à l’aise dans les marécages et la fatigue suite à la montée d’adrénaline se manifesta. Anita ne montrait aucun signe apparent d’épuisement. Il respira calmement pour reconcentrer ses forces et suivre l’exemple de la jeune femme. Il considéra la rôdeuse avec respect.

[Voyageuse]

Anita avait pris la tête pour les guider à la lisière des marécages, testant prudemment le sol de temps à autre. Ils ne faisaient que longer les marais, et, en théorie, ne risquaient pas de s'enliser, mais Gabriel la devinait néanmoins concentrée.
Elle continuait à réfléchir à voix haute.
" Ils n'étaient pas si nombreux... Je veux dire, ce n'est pas non plus une armée. Ils étaient une dizaine. Par contre, ils recevaient des ordres d'ailleurs. J'ai entendu qu'ils ne savaient pas quoi faire de moi et devaient aviser les "autorités compétentes". Pas moyen de savoir ce que c'était que ces autorités compétentes. Je suppose qu'ils dépendaient de quelqu'un haut placé dans le gouvernement, mais je n'en sais absolument rien. En tout cas, je ne me fais pas d'illusion. Une fois à Ithillion, ils n'allaient pas me laisser filer. J'aurais fini comme sujet d'expérience pour leurs laboratoires de recherche. Ils ont rarement des non-humains sous la main, donc j'étais une prise intéressante...
Elle laissa échapper un soupir.
Et donc... Merci de m'avoir évité ce triste sort. Bon, j'me serais sûrement débrouillée pour m'évader, d'une façon ou d'une autre, je n'ai pas l'habitude de dépendre de quelqu'un mais... ça m'a quand même bien aidée !
Elle lui décocha un sourire reconnaissant, illuminant son regard bleu.

[Cendres]

Gabriel ne s’attendait pas à cet aveu et fut décontenancé. Il fixa son regard sur le visage amical et animé de la jeune femme et lui rendit le sourire. Les paroles d’Anita eurent l’effet d’un sort d’enchantement, la fatigue avait laissé la place à la joie.
Toujours souriant, il lui répondit.
« Merci… Et merci de m’avoir à nouveau sauvé la vie. »

[Voyageuse]

" Bah, vous n'étiez pas trop en difficulté. Pas encore, du moins... C'était juste temps de fuir."
La chouette les survola à nouveau, et à nouveau, la jeune rôdeuse tendit son poing pour qu'elle s'y pose.
Gabriel la vit froncer les sourcils.
" Les humains derrière nous avancent un peu trop vite. Ils ont été rejoints par trois cavaliers, apparemment ils ont récupéré leurs chevaux... Et donc, ils sont deux par monture. Bref, faut pas qu'on traîne. Ah, et le loup a dévié de notre piste, il passe par là..."
Elle désigna leur gauche, à l'opposé des marécages.
" Il est probablement en train de nous contourner..."

[Cendres]

« Nous pourrions nous enfoncer plus loin dans les marécages… Les cavaliers ne pourront pas continuer à nous suivre. A deux par monture, ils prennent le risque de s’enliser. Le loup ne s’y aventurera pas….
Qu’en pensez-vous ? ».

[Voyageuse]

" Hum... Je pense qu'il faut tenter ça. Pour ce qui est du loup, je ne suis pas aussi optimiste que vous : il se débrouillera pour nous suivre. Il lui suffira de retrouver notre piste. Mais vous avez raison pour les cavaliers... Par contre, il en va de même pour notre monture. Je ne me sens pas de l'emmener dans les marécages. Il faut qu'on la laisse faire son chemin de son côté. Peut-être même qu'elle les conduira sur une fausse piste..."
Elle ralentit, examinant attentivement les environs pour se repérer.
" Un peu plus loin, il y a un passage à droite, un sentier à sec qui va dans les marais. Enfin, si ma mémoire est bonne. Si on ne laisse pas de trace, ils ne verront même pas qu'on a bifurqué et ils suivront le cheval. Quoique, c'est peut-être pas une bonne idée : il risque de les conduire tout droit à Noah... Hum... On devrait au contraire laisser des traces.... Je ne sais pas ce que vous en pensez.
Quelque part derrière eux, Gabriel aperçut distinctement un reflet orangé, lueur probable d'une torche.

[Cendres]

« Vous avez raison, laissons des traces, ils seront suffisamment en mauvaise posture et peut-être abandonneront-t-ils leur poursuite dans les marécages. Nous aviserons plus tard pour le loup… Je vois une torche, ils arrivent… Nous devons nous dépêcher… Si…C’est encore possible ? ».

[Voyageuse]

" Nous avons un avantage sur eux : ils n'y voient rien dans le noir... Enfin, peut-être qu'ils ont des sortilèges pour compenser, je ne sais pas. Ou des casques. Mmmmh... Mieux vaut rester méfiants. J'entends les sabots de leur monture... Vous avez raison, ils approchent, mais on a encore du temps."
Gabriel, lui, n'entendait rien.
Il vit Anita donner une brève caresse à leur monture de la soirée qui continuait à les suivre docilement. Il devina qu'elle entrait en contact avec l'animal. Celui-ci parut comprendre ce qu'elle lui demandait et fit volte-face, se dirigeant vers ses maîtres -et, ainsi, loin de Noah.

La jeune rôdeuse reprit sa route, et parcourut quelques centaines de toises encore.
" On va prendre ce sentier-là, à droite. Celui qui longe les roseaux, là. Sur sa droite, il y a de l'eau et on ne sait pas ce qui s'y trouve, méfiez-vous. A gauche, côté roseaux, le sol doit être saturé en eau, et peut-être qu'on peut s'y enfoncer. Mais l'avantage, c'est que les roseaux nous cacheront très vite. Vous restez derrière moi, vous mettez vos pieds dans les miens."
Et elle s'avança aussitôt, d'un pas leste et plutôt rapide compte tenu de sa description inquiétante des lieux.
Derrière eux, Gabriel voyait désormais, très nettement, la flamme d'une torche, et entendait à son tour le trot des sabots. Le loup, quant à lui, restait invisible.

[Cendres]

Gabriel regarda Anita se déplacer avec l’assurance du félin. Il prit soin de mettre chacun de ses pas dans ceux de la rôdeuse.
Il chercha du regard l’éventuelle présence du loup derrière lui en pensant qu’il pouvait prendre le même sentier à revers, à moins qu’il ait anticipé leur direction et les attendait au bout du chemin. Il fit part à la jeune femme de son inquiétude en chuchotant.
« Attendons-nous de voir apparaitre le loup devant nous… Je ne le vois pas derrière nous. Soyons prêt à cette éventualité, il semble particulièrement rusé… Dommage qu’il soit notre ennemi… Pourrait-il lire dans vos pensées ? ».

[Voyageuse]

Anita lui répondit sur le même ton.
" Non, il ne peut pas. Et je ne suis pas sûre de pouvoir lire les siennes : il est lié à quelqu'un d'autre, il saura mieux résister. Mais je ne crois pas qu'il saura nous couper la route. Le secteur est vraiment compliqué, les sentiers sont tortueux..."
Elle avança de quelques dizaines de toises avant d'obliquer sur la gauche. Ils s'engagèrent alors dans un chemin extrêmement étroit, bordé de roseaux des deux côtés, qui masquèrent à Gabriel la lueur de la torche de leurs poursuivants. Le sentier était facile à suivre, mais leurs traces seraient visibles : il était impossible pour le jeune guerrier d'avancer sans écarter les roseaux et arracher des feuilles au passage. Anita, mince et souple, laissait beaucoup moins de traces.
Le sentier tourna à gauche, puis deux fois à droite. Gabriel entendait désormais nettement du bruit derrière eux, quelques mots échangés, un discret hennissement. Mais les roseaux lui masquaient la vue. Il lui était impossible de savoir à combien de personne ils avaient affaire. Ils lui semblaient encore à une distance raisonnable.
" On va arriver à une étendue d'eau, souffla la jeune semi-drow. Un bon moyen pour qu'ils perdent notre trace... si on ne s'enlise pas."

[Cendres]

"Je vous suis Anita." Dit Gabriel dans un souffle.
Il se baissa et s'accroupit tout en avançant avec attention malgré sa large corpulence.

[Voyageuse]

Les roseaux s'interrompaient quelques mètres plus loin, laissant place à une étendue vide -c'était tout ce qu'il pouvait en percevoir depuis là où il se trouvait.
Il vit Anita s'arrêter, puis avancer précautionneusement un pied, puis l'autre. Il devina le clapotis de l'eau contre ses chevilles. Elle avança encore d'un pas, d'un autre, lentement. L'eau n'était pas profonde : elle atteignait à peine ses genoux.
A son tour, il avança et sentit son pied s'enfoncer dans la vase. L'eau de la tourbière envahit la botte qu'il venait d'y plonger. Il avança encore d'un pas, et peina à retirer son premier pied de la boue vaseuse qui y adhérait, collant sa botte au fond de l'eau. Il parvint à soulever son pied, échappant au phénomène de succion... et soudain, un poids lourd s'abattit sur lui, dans son dos, juste entre ses épaules. Déséquilibré, il trébucha et s'étala dans l'eau, portant machinalement ses mains en avant. Il sentit l'haleine du carnassier sur son cou.

HRP : un dé20 ?

[Cendres]

Gabriel réalisa que le loup embusqué cherchait à l’égorger.
Il avait donné sa dague à Anita, mais il lui restait sa force et l’avantage de son poids. Il se retourna en cherchant à se mettre à califourchon sur l’animal pour l’enfoncer dans la vase.




HRP : 12

[Voyageuse]

Gabriel avait réagi trop vite pour que le loup puisse planter ses crocs dans son cou. Mais l'animal était vif et agile : il bondit de côté, esquivant sans peine la tentative d'attaque du jeune guerrier et disparaissant derrière le rideau de roseaux. Un instant, Gabriel aperçut ses yeux jaunes derrière les roseaux. L'instant d'après, il devinait un mouvement. Puis plus rien.
" Relevez-vous, vite... Il ne faut pas qu'on perde de temps", le pressa Anita.

[Cendres]

Gabriel se releva avec un pénible effort. Son gambison imbibé d’eau boueuse pesait sur ses épaules. Malgré la gêne, il suivit Anita tous ses sens en alerte.

[Voyageuse]

Il avait beau être concentré, attentif à son environnement, il ne vit venir l'attaque suivante qu'au dernier moment. Un léger bruit dans les roseaux derrière lui, furtif, l'alerta. Le temps qu'il se retourne, plus rien ne bougeait... Et il vit une forme jaillir à la limite de son champ de vision, au ras du sol et beaucoup plus à gauche que là où il avait dirigé son regard, et bondir crocs en avant vers son genou. Ses pieds enfoncés dans la vase semblaient incapables de se mouvoir à temps.

HRP : encore un dé20 ?

[Cendres]

Gabriel, les pieds enfoncés dans un socle de bourbe ne put pas se déplacer pour éviter l’attaque.
Il leva les bras et entrelaça les doigts de ses mains. Le double poing au-dessus du corps du loup, il l’abattit comme une massue tout en pliant les jambes en espérant que son genou gauche vienne aussi cogner la gueule de l’animal.

HRP : 15

[Voyageuse]

Il frappa le loup de ses poings mêlés au moment même où celui-ci refermait ses crocs sur son mollet -l'un des endroits les moins protégés par son armure. Le genoux plié, trop haut, n'atteignit pas son objectif
L'animal le lâcha aussitôt avec un glapissement de douleur, et bondit maladroitement de côté. Gabriel sentit la douleur irradier dans sa jambe : le loup l'avait mordu jusqu'au sang, mais la blessure n'était pas grave. Il vérifia qu'il pouvait s'appuyer sans mal sur sa jambe. Son adversaire à quatre pattes ne pouvait pas en dire autant : Gabriel le vit se traîner pitoyablement, en direction des roseaux, en gémissant de douleur. Il ne tenterait certainement plus rien contre le guerrier, qui pouvait décider de profiter de son avantage pour l'achever.
Anita, qui s'était retournée en entendant le glapissement de douleur, se remit en marche, accélérant sensiblement l'allure.

[Cendres]

Gabriel n’avait pas dégainé son épée contre le loup mais il l’avait frappé avec ses mains avec la même sauvagerie pour lui signifier sa force et sa domination.
Dans sa relation avec Anita, le jeune guerrier se positionnait plutôt comme un louveteau obéissant et apprenant. Il se redressa en silence pour continuer la pénible et lourde marche dans la vase derrière la leste jeune femme.

[Voyageuse]

Anita était svelte et légère, alors que Gabriel était alourdi par son armure : la rôdeuse dut ralentir sa progression pour l'attendre, et il devina qu'elle piaffait d'impatience, jetant des regards inquiets en arrière. Le loup, quant à lui, avait disparu derrière les roseaux.
Ils avancèrent, peu à peu, de plaque de vase collante en plaque de boue spongieuse, les pieds d'ans l'eau jusqu'au mollet, s'éloignant aussi vite que possible. Anita restait prudente, testant le sol avant chaque pas pour ne pas risquer de s'y enfoncer. La morsure dont Gabriel avait écopé saignait encore un peu, et il ressentait une douleur sourde à chaque fois qu'il décollait son pied de la vase, mais elle ne l'empêchait pas d'avancer. Droit devant eux, il devinait l'extrémité de l'étendue d'eau, à la présence d'un nouveau rideau de roseau.
Ils l'avaient presque atteint lorsqu'il entendit des exclamations derrière eux. Ils comprit qu'ils étaient repérés, malgré l'obscurité censée les protéger. Il entendit, nettement, les paroles psalmodiées d'une incantation. Et l'eau de mit à bouger, comme un bouillonnement, quelque part derrière lui.

[Cendres]

Gabriel fit signe à Anita de ne pas l’attendre pour se mettre à couvert derrière les roseaux. Le bruit de l’eau le pressa à accélérer. Les fauvettes étaient proches, il puisa dans ses dernières forces pour les atteindre avant d’être vu.

[Voyageuse]

Le bouillonnement cessa derrière lui, et il sentit quelque chose lui agripper le mollet au moment même où il atteignait la terre ferme. Des dents pointues, effilées, lui arrachèrent un morceau de chair.
Il tourna la tête pour apercevoir la gueule béante d'un crocodile qui s'apprêtait à lui saisir la jambe. Et il n'était pas seul...
Derrière eux, sur la berge, il devinait la lueur d'une torche.

Un dé20 stp ?

[Cendres]

Gabriel fit un roulé-boulé sur le sol dur pour échapper aux dents du redoutable reptile des eaux. Il chercha Anita du regard en espérant qu’elle était hors du danger immédiat. Un deuxième arrivait. Il sentit la chaleur de la vénus verte contre son sternum.

HRP : 18

[Voyageuse]

Anita avait fait demi-tour pour lui prêter main-forte. Il la vit planter de toutes ses forces sa dague dans le corps du crocodile le plus proche de lui. L'animal recula aussitôt, blessé, mais pas mortellement. La blessure semblait le rendre encore plus furieux. Le troisième -car il y en avait un troisième- s'approchait dangereusement. Mais le premier semblait plutôt vouloir tourner autour de son congénère blessé.
" Vite, éliminez-en un si vous pouvez... il faut réussir à fuir...."

[Cendres]

Alors que le troisième crocodile s’approchait, Gabriel sortit son épée et évalua la distance d’attaque. Il exécuta une fente la pointe de son arme légèrement sur le côté, pour tailler la tête dressée du monstrueux prédateur.