On va tous mourir.
- deratiseur
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On va tous mourir.
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Sans rire. Les possibilités sont nombreuses, et j'ouvre ce sujet pour parler des SÉRIEUSES. Pas des farfelues, des complotistes, des fakes news, etc...
J’inaugure le sujet avec des bactéries très contagieuses et résistantes à tous les traitements connus.
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- Féérune
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https://fr.obsfr.ru/analytics/blogs/12048/
Entre autres joyeusetés, un risque aux potentiels effets plus rapides que le réchauffement climatique (sauf pour les tardigrades, peut-être...)
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- deratiseur
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Même pour ceux qui n'ont pas la tête dans les étoiles, L'équation de Drake inclut une valeur que tout le monde peut comprendre : " la durée de vie moyenne d'une civilisation", qui induit que toute civilisation connait une fin.
Alors oui, on peut argumenter qu'on aura colonisé d’autres planètes plus vite qu'on aura épuisé la notre et donc qu'on évitera l’extinction de la civilisation humaine. Sauf que je n'y crois pas. On aura épuisé notre planète bien avant de pouvoir espérer vivre sur une autre.
Alors oui, on peut argumenter qu'on aura colonisé d’autres planètes plus vite qu'on aura épuisé la notre et donc qu'on évitera l’extinction de la civilisation humaine. Sauf que je n'y crois pas. On aura épuisé notre planète bien avant de pouvoir espérer vivre sur une autre.
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Ben oui... Même un incurable optimiste, s'il a le nez dans les revues scientifiques, ne peut qu'être d'accord... Et est-ce vraiment désespérant ? Nous aurons vécu, c'est déjà pas si mal !
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Je n'y crois pas non plus. Pour pouvoir vivre sur une autre planète, il faut des conditions favorables à la vie humaine. Or à part la terre, aucune planète de notre galaxie n'est favorable. Le seul moyen serait d'atterrir dans une autre galaxie par un trou de ver. C'est une hypothèse possible mais pas dans sa réalisation. Quand bien même,on y arriverait, existe t-il réellement une planète pour la vie humaine ? Nous ne le saurons jamais je pense.deratiseur a écrit : ↑lun. 30 déc. 2024, 18:34
Alors oui, on peut argumenter qu'on aura colonisé d’autres planètes plus vite qu'on aura épuisé la notre et donc qu'on évitera l’extinction de la civilisation humaine. Sauf que je n'y crois pas. On aura épuisé notre planète bien avant de pouvoir espérer vivre sur une autre.
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Ca m'étonnerait. Il y a plusieurs centaines de milliards d'étoiles dans notre galaxie, et la plupart d'entre elles possèdent une ou plusieurs planètes, je suis absolument certain que certaines sont habitables (et je dirais même un bon paquet). Le seul problème étant que nous n'avons pour l'instant aucune technologie permettant de s'y rendre, et que ça s'annonce de toute façon compliqué pour en développer une.
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+1 pour toi Marquis, je n'avais pas pensé aux étoiles et aux planètes dont elles disposent même si nous ne sommes pas plus avancés pour autant. Si on arrive à comprendre et à maîtriser les trous noirs et blancs,on peut résoudre le problème d'accessibilité car eux seuls peuvent à ce jour nous amener d'un endroit à un autre en un temps record. A vrai dire, personne ne s'en préoccupe car la réussite d'une telle opération ne sera pas de notre vivant. Et même avec une autre méthode, les chances de réussite sont quasi nulles.Le Marquis a écrit : ↑lun. 30 déc. 2024, 23:04Ca m'étonnerait. Il y a plusieurs centaines de milliards d'étoiles dans notre galaxie, et la plupart d'entre elles possèdent une ou plusieurs planètes, je suis absolument certain que certaines sont habitables (et je dirais même un bon paquet). Le seul problème étant que nous n'avons pour l'instant aucune technologie permettant de s'y rendre, et que ça s'annonce de toute façon compliqué pour en développer une.
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En fait non. Si on dispose d'un moyen d'accélérer un vaisseau spatial à 1 g (et de décélérer ensuite), il suffit d'environ 5 ans AUX OCCUPANTS DE CE VAISSEAU pour arriver sur Proxima du centaure (qui est l'étoile la plus proche, à 4 a.l. de la Terre). Il faudrait une douzaine d'années pour arriver sur Sagittarius A* (le trou noir hypermassif du centre de notre galaxie, à environ 27 000 a.l.) et environ 19 ans pour arriver sur la galaxie d'Andromède (la plus proche de nous, à environ 2,5 millions d'a.l.) et environ 100 ans pour arriver aux limites de l'univers observable. La magie de la relativité restreinte...+1 pour toi Marquis, je n'avais pas pensé aux étoiles et aux planètes dont elles disposent même si nous ne sommes pas plus avancés pour autant. Si on arrive à comprendre et à maîtriser les trous noirs et blancs,on peut résoudre le problème d'accessibilité car eux seuls peuvent à ce jour nous amener d'un endroit à un autre en un temps record.
Là tu as probablement raison, même si des méthodes de propulsion antimatière semblent envisageables à long terme. Peut-être utiliser l'énergie d'une sphère de Dyson aussi pour cela, à encore plus long terme. Mais des gens y réfléchissent car c'est ce que fait l'humanité (et je dirais même la vie dans son ensemble) depuis qu'elle existe : aller voir ce qu'il y a un peu plus loin.A vrai dire, personne ne s'en préoccupe car la réussite d'une telle opération ne sera pas de notre vivant. Et même avec une autre méthode, les chances de réussite sont quasi nulles.
Par contre on peut pour l'instant oublier l'histoire des trous noirs dont on ne sait même pas s'ils pourraient résoudre notre problème, et des fontaines blanches qui ne sont qu'une hypothèse (farfelue selon moi, mais ce n'est que mon avis). Quant aux trous de vers, on a encore moins d'idées pour en fabriquer un que pour propulser un vaisseau à 1 g pendant 5 ans, c'est dire...
Modifié en dernier par Le Marquis le mar. 31 déc. 2024, 00:11, modifié 3 fois.
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Je pense que c'est la relativité générale qu'il faut invoquer ici, même si je ne suis pas sûr de comprendre exactement ce que tu veux dire. Ca reste de toute façon une expérience de pensée car il est impossible aujourd'hui d'accélérer durablement un vaisseau selon une poussée continue de 1 g. Et reste le problème de l'écoulement du temps à l'extérieur, de sorte que même en voyageant à la vitesse de la lumière il faudrait à ce vaisseau 45 milliards d'années pour atteindre les limites actuelles de l'univers observable (et donc bien plus en réalité puisque l'univers continuera à s'étendre au cours du voyage).Le Marquis a écrit : ↑lun. 30 déc. 2024, 23:53En fait non. Si on dispose d'un moyen d'accélérer un vaisseau spatial à 1 g (et de décélérer ensuite), il suffit d'environ 5 ans AUX OCCUPANTS DE CE VAISSEAU pour arriver sur Proxima du centaure (qui est l'étoile la plus proche, à 4 a.l. de la Terre). Il faudrait une douzaine d'années pour arriver sur Sagittarius A* (le trou noir hypermassif du centre de notre galaxie, à environ 27 000 a.l.) et environ 19 ans pour arriver sur la galaxie d'Andromède (la plus proche de nous, à environ 2,5 millions d'a.l.) et environ 100 ans pour arriver aux limites de l'univers observable. La magie de la relativité restreinte...
La seule solution technique vaguement à notre portée serait d'envoyer une sonde de quelques grammes avec une voile solaire qui serait accélérée continûment via un faisceau laser et pourrait, en théorie, atteindre Proxima du Centaure en quelques dizaines d'années... mais sans déccélération, elle passerait à travers du système à une vitesse folle, sans avoir le temps de rien étudier.
Les trous blancs, comme les trous noirs, sont prévus par la relativité générale. Par contre, contrairement aux trous noirs, on n'a jamais rien observé qui pourrait ressembler à un trou blanc donc ils restent effectivement, pour l'instant, au stade d'expression mathématique.Là tu as probablement raison, même si des méthodes de propulsion antimatière semblent envisageables à long terme. Peut-être utiliser l'énergie d'une sphère de Dyson aussi pour cela, à encore plus long terme. Mais des gens y réfléchissent car c'est ce que fait l'humanité (et je dirais même la vie dans son ensemble) depuis qu'elle existe : aller voir ce qu'il y a un peu plus loin.
Par contre on peut pour l'instant oublier l'histoire des trous noirs dont on ne sait même pas s'ils pourraient résoudre notre problème, et des fontaines blanches qui ne sont qu'une hypothèse (farfelue selon moi, mais ce n'est que mon avis). Quant aux trous de vers, on a encore moins d'idées pour en fabriquer un que pour propulser un vaisseau à 1 g pendant 5 ans, c'est dire...
Pour ma part, je pense qu'autant on pourra envoyer des robots - et même des robots commandés par IA capables de prendre des décisions - dans tout le système solaire, autant la présence humaine dans l'espace est vraiment un défi : c'est très, très difficile de faire survivre des humains dans l'espace et c'est pourquoi, malgré qu'on en parle depuis 30 ans et malgré ce qu'en dit Elon Musk, on n'a pas du tout avancé sur l'envoi d'humains sur Mars et il n'est pas dit qu'on y arrivera avant la fin de ce siècle.
Modifié en dernier par Guigui. le mar. 31 déc. 2024, 14:09, modifié 2 fois.
Avant, j'étais Xor de Xirius. Mais ça, c'était avant.
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A priori on ne pourra jamais aller coloniser d'autres planètes et on ne mettra jamais les pieds sur Mars. C'est pas plus mal d'ailleurs quand on voit la tendance qu'à l'être humain à adapter son environnement à ses besoins et à ceux de nos cerveaux.
Elon Musk peut rêver et dire qu'il ira sur Mars ...ça n'arrivera pas.
Et puis c'est sans doute plus facile pour ce genre de personne de dire qu'on peut coloniser ailleurs plutot que d'améliorer la situation sur Terre. Pourtant on pourrait faire en sorte que la Terre reste vivable ...hélas les lobbys et consorts préfèrent faire des bénéfices au détriment de la survie de l'humanité. Pour moi c'est la situation actuelle : l'avenir de l'humanité contre l'enrichissement d'une poignée de scélérats. Et encore une foutue nouvelle année ...
Heureusement que la famille et les amis sont là ! Ainsi que de belles communautés comme celle de la Couronne de Cuivre !
Et vive D&D, longue vie à BG ! Et gloire aux nains ! Nom d'un pti bélier.
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Après, est-ce qu'on enverra un jour des humains sur Mars ? Je pense que oui, mais pour l'exploit, pour dire "on l'a fait" plus que pour des raisons scientifiques ou comme prélude à une colonisation. Et je pense que ce seront les chinois qui y arriveront en premier, parce qu'ils ont un programme spatial ambitieux et les crédits pour le mener à bien, et parce que ça fait partie de leur stratégie de domination mondiale. Qui plus est, si ça se passe mal, la mort d'astronautes chinois (enfin, de taïkonautes) est plus acceptable socialement pour la société chinoise que la mort d'astronautes occidentaux.
En revanche, je pense que ce sera un "one shot" et qu'on n'enverra plus que des robots par la suite, pour les raisons que j'ai déjà indiquées : c'est trop compliqué, trop risqué et trop cher de faire vivre des humains au-delà de la Lune. Quand on voit déjà les défis que représente un an d'impesanteur en orbite basse (les corps qui vieillissent de 10 ans, les astronautes qui prennent des radiations pour toute une vie etc.)...
En revanche, je pense que ce sera un "one shot" et qu'on n'enverra plus que des robots par la suite, pour les raisons que j'ai déjà indiquées : c'est trop compliqué, trop risqué et trop cher de faire vivre des humains au-delà de la Lune. Quand on voit déjà les défis que représente un an d'impesanteur en orbite basse (les corps qui vieillissent de 10 ans, les astronautes qui prennent des radiations pour toute une vie etc.)...
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En aller-simple et en les laissant mourir sur place, ça ne devrait pas être trop compliqué.
S’ils doivent ensuite pouvoir revenir sur Terre c’est déjà beaucoup plus mal barré.
Et s’ils doivent survivre et prospérer sur place, il vaut mieux compter sur la science-fiction
Pour rappel on n’exploite toujours pas la Lune (pourtant entre 137 fois et 1 126 fois plus proche que Mars, selon leurs positions respectives au moment de la mesure), dont la gravité réduite aurait pourtant énormément d’applications industrielles, alors que ça fait plus de 50 ans qu’on est capable de s’y rendre.
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C'est clair, l'avenir, c'est la robotique dans l'espace.Guigui. a écrit : ↑mar. 31 déc. 2024, 16:12 En revanche, je pense que ce sera un "one shot" et qu'on n'enverra plus que des robots par la suite, pour les raisons que j'ai déjà indiquées : c'est trop compliqué, trop risqué et trop cher de faire vivre des humains au-delà de la Lune. Quand on voit déjà les défis que représente un an d'impesanteur en orbite basse (les corps qui vieillissent de 10 ans, les astronautes qui prennent des radiations pour toute une vie etc.)...
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Oui, la Chine pourrait y amener des astronautes. Quand à s'implanter sur Mars, cela relève non pas de la SF mais du mythe. Aucun humain n'a la capacité à résister à des températures aussi basses. Mais c'est vrai que ça ne gênerait pas la Chine histoire de dire qu'elle l'a fait ( voire la Russie ou certaines dictatures. On peut imaginer y envoyer des opposants au régime voire des prisonniers politiques).Guigui. a écrit : ↑mar. 31 déc. 2024, 16:12 Après, est-ce qu'on enverra un jour des humains sur Mars ? Je pense que oui, mais pour l'exploit, pour dire "on l'a fait" plus que pour des raisons scientifiques ou comme prélude à une colonisation. Et je pense que ce seront les chinois qui y arriveront en premier, parce qu'ils ont un programme spatial ambitieux et les crédits pour le mener à bien, et parce que ça fait partie de leur stratégie de domination mondiale. Qui plus est, si ça se passe mal, la mort d'astronautes chinois (enfin, de taïkonautes) est plus acceptable socialement pour la société chinoise que la mort d'astronautes occidentaux.
Modifié en dernier par Streen le mar. 31 déc. 2024, 18:37, modifié 1 fois.
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Je n'ai regardé qu'en diagonal jusque là, mais ça a l'air de partir sur un autre sujet que celui d'origine, là, non ? Vous voulez qu'on scinde la discussion ?
(Sinon, sur la possibilité d'aller installer des gens sur Mars, une petite source de réflexions.)
(Sinon, sur la possibilité d'aller installer des gens sur Mars, une petite source de réflexions.)
Elzen (mon blog, le Livre d'Argent). Statut : Plus ou moins dispo.
RP : Angus Mivert, barde bricoleur (#3CB371 – ma fiche).
Auteur de la Gigue des Ombres ; initiateur de feu le Projet nBg.
Supercalifragilisticexpialidocious, Kupo !!
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Effectivement, c'est parti sur tout autre chose que le sujet original. je suis ok pour un scindent.
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- Wiverne majeure
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C'est vrai que l'on s'est éloigné du sujet en partie à cause de moi. et je m'en excuse. Personnellement, je ne serais pas pour scinder le sujet en deux mais pour en revenir au sujet d'origine. Après tout, si quelqu'un veut créer un sujet sur Mars, rien ne l'en empêche das un nouveau sujet de discussion.
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