Le coin des bardes

[Elegyr Menahel]

La bonne rencontre, citoyen des Royaumes !

Barde de profession, j’excellait en un seul art,
Mes spécialisations : le luth, le chant et le rasoir !

Dorénavant, humble et joyeux pèlerin,
Je suis devenu un bien modeste magicien ...

Mais prenez-garde, ô rustres, vils au cœur sournois,
Car le tranchant de ma lame pourfend toujours le hors-la-loi !

Je rends grâce à Lathandre, Dieu de bonne augure,
Son optimisme est mon arme, sa bonté mon armure.

Que Mystra me guide dans la grande Toile,
Puissé-je sous sa férule devenir une étoile.

[Elgaern]

Qu'est-ce donc que cette mascarade?
Cet endroit qu'on appele le coin des bardes?

Elegyr Menahel
Est-ce là un duel?

Mais ici dans mes performances bardesques je vais m'arreter
Pour mes capacités cérébrales préserver...

:happy: :happy: :happy:

[Folken]

N'ayant de mon temps ce mois-ci rien à faire
à mon image je chercherai des vers
mais que celà ne sera pas mince affaire ! :..:

[Elegyr Menahel]

Bah, si quelque chose n'allait pas (poil au doigt)...
Tu peux toujours, cher Folken, t'adresser à moi :happy:

[Egrevyn]

Ah sacré Elegyr! En tout bon ménestrel,
Tu as chanté moults vers spirituels,
Mais, mine de rien, mon cher barde,
Tu ne rechignes pas aux rimes rigolardes!

[Folken]

Il me suffira de m'y mettre je pense
il n'y a que le premier pas qui coûte
sur mes rimes je continuerai la danse
mais patientez il faut d'abord que j'y goûte

[Saiko]

Je manie mieux ma fronde que le verbe,
Mes mots et rimes prennent des tons acerbes,
Cependant je rends hommage à Elegyr,
Qui par ses chants ne procure que plaisir,
Chante et joue jusqu'à perdre haleine,
Pendant que les bergères filent la laine, (touche comique)
La musique peut être plus puissante que le fléau,
Prends-en exemple les trompettes de Jerycho, (chuis pas sur de l'orthographe)
Que les cordes de ton luth vibrent toujours,
Et, dans ces contrées hostiles, diffusent l'amour.
Que vibrent avec puissance tes cordes vocales,
Pour qu'au dénoument le Bien écrase le Mal.

[Boddah]

En tant que citoyen du mal,
Je m'efforce de réveiller le dormeur du val,

Pour que guerre éclate au sein du royaume,
J'enfourche donc ma monture et mon heaume,

Je galope dans l'immensité d'une terre vierge,
Je laisse l'interet guider mes pas vers la lumiere d'un cierge,

Le sang est l'ami de ma lame,
Elle brule dans mon coeur d'une flamme,

D'une flamme éternelle et idyllique,
Je ne recule pas; dans un combat magique,

Je me risque...

(hmm, j'espère avoir compris l'intérêt de ton topic Elegyr... car c'est vraiment plaisant de faire quelques vers... )

Edit: :timide: non j'avais pas bien compris, mais là j'ai compris( )...c'est pour ceux comme toi qui veulent se présenter sous forme de vers... :timide: désolé...même si je présente un peu mon perso rp et son caractère... :timide:

[Silk]

Et encore des poètes qui sortent de partout !
Va-t-on donc laisser dormir les vieux fous !

Prendre tout ce temps pour célébrer en vers
Ce qui aux yeux de tous est obscur et amer...

Lathandre ou la catin des bas-quartiers obscurs !
Nous n'avons pas la même vision de "bonne augure"...

Réservez donc vos graces, ou du moins vos respects
A une divine présence ayant plus d'attraits

Mystra, à la limite, Minuit sans aucun doute,
Séluné ou Leïra, mais pas cette vieille croute

Ou bien juste vous-même, qu'ont-elle d'intéressant
Quand on manie, comme vous, les rimes et les chants ?

Justice ? Inexistante, comme tous les prophètes
Illusion qui se veut miroir des ancêtres...

La Justice est la vôtre, soyez votre chaos,
le calme et la nature n'en serons que plus beaux...

Cessez de vénérer un Dieu qui vous limite,
Les dieux sont des humains, leur pouvoir est le votre
Ce que vous célébrez dans vos prières et rites
Ne sont que des idoles qui veulent des apôtres

Le ciel ne vous offre rien de plus que la terre,
Et vous verrez en elle de plus plaisants mystères...

Et si vous n'êtes pas fait pour la solitude,
Peut-être l'êtes vous pour la servitude.

[Saiko]

Puisque nombreux sont les rimeurs,
Combattons tels des escrimeurs.
Qu'Elegyr Menahel le harpiste,
Organise un concours à l'improviste,
Tournoi dont l'heureux gagnant,
Recevra une harpe d'argent.

[Bulvaid]

Quelles belles rimes sont celles que tu fais,
Toi le Silk aux bien nombreux messages,
Oh les aurrais tu assurément travaillées
Ou sont-elles nées d'un esprit de mage ?

J'appuis tes paroles à propos des Dieux,
Car je trouve bien superfétatoire
De vénérer l'inexistant, eux,
Pour ma part je préfère adorer la nature.

Ainsi pour moi il est l'Eau,
Ainsi pour moi il est le Feu,
Deux éléments qui entre eux
Sont bien opposés par leurs sceaux ;

Ainsi pour moi il est la Terre,
Ainsi pour moi il est l'Air,
Deux éléments qui entre eux
Sont opposés par leurs lieux.

Toi Saiko tu parles d'un heureux gagnant,
Mais la joie ne s'acquiert pas vraiment en gagnant
Car pour un poête la seule joie est d'écrir
Les rimes à la plume sans alors trop souffrir ...

Ou elle est encore de parler,
Les rimes aux lèvres sans pleurer,
A moins de pleurer d'amour
Tel un ardent troubadour ...

[Elegyr Menahel]

Bien longtemps ma harpe est demeurée muette...
Et voilà qu'un collège de poètes
M'enjoint de nouveau à rimer...

(...sur un sujet que je croyais enterré :..: ).


Par ma foi, muse, reviens me visiter !
Car ne vois-tu pas qu'on me sollicite ?
Que l'appel à mon art est on ne peut plus explicite ?

(...) *La muse est revenue... Grâce lui soit rendue...*

Oyez, troubadours ! Oyez !
Aiguisez vos rimes... sortez vos atours !
Les bardes de la couronne sont de retour !

[Boddah]

Retour aux joies anciennes qui ont enrichit l'homme,
dans un langage peu commun, que seul, quelques érudits

ont emprunté pour s'exprimer, en somme
et en toute bonne foi. Grands et petits;

Je déclare haut et fort, qu'une langue bien aiguisé,
peut mieux couper qu'une lame acérée.

Le savoir et la sagesse sont maitresses
de l'esprit, et dominent les ignorants à coup de laisse!

Ne jamais sous-estimer est de mise et règle d'or,
dans un combat verbal sous l'aurore...

[Silk]

(erf désolé, les dates, point ne les avaient lues
Ma mémoire me dictait pourtant un déjà vu )

[Valmoer]

Voilà mes pensées, que je vous livre avec émotion
Issues de mon immédiate inspiration.
Voilà de mes idées, celles qui sont les plus belles
Et qui présagent des trésors que mon âme recèle.

Les poètes qui céans m'ont précédés, sont des mots les mages
Aussi tout d'abord, je veux leur rendre hommage.

C'est ici un lieu né d'une initiative sympathique
Où l'on peut sans crainte être lyrique
Un havre de paix pour nos divines Muses.
Reposant cadre où nos plumes s'amusent
Où, sans qu'il soit des seuls bardes l'enclave
Ni du flood il soit l'esclave,
N'étant que de nos imaginations le prolongement
Espérons que ce lieu, vous le trouviez divertissant.

De ma verve, je ne cherche qu'à vous divertir
Et j'espère qu'en ces lieux, j'ai su vous retenir.

Cependant, si en parcourant mes vers de votre regard
Un moment, vous les avez jugés indignes de vos égards
Interrogez-vous, repensez votre compréhension
Vous vous êtes fourvoyés sur mes intentions.
Relisez, avec toute votre attention, mon message
Et de ses premières lettres, comprenez le présage.

[Eomer]

Né dans un petit village d'Helonna
Eomer est un rôdeur qui allait ici ou là
C'est ainsi qu'il rencontra son ami Vilnor
Transformé en ours par un mauvais sort...

Huit ans durant, ensemble sur les chemins
Sans succès ils recherchèrent le nécromancien
Ils s'installèrent dans la capitale de l'île.
Un commerce ils y ouvrirent puis à Vilnor
Ils réussirent à rendre son corps
Mais du magicien si noir et vil
Ils eurent aussi des renseignements
Alors avec des amis le traquant
Dans la Forêt Maudite ils mirent fin à la vie de cet homme si arrogant...

L'histoire n'est pas finie
Puisqu'ils sont encore en vie
Mais la suite sera pour un autre jour
Puisqu'il ne fait plus jour...

Bon je sais c'est pas génial mais j'ai fait ça vite fait... :notme:

[Saiko]

Oh que de baux rejets,
dans ta tirade tu as fait !

[Eomer]

Merci,
Tu es gentil
Rejets, contre-rejets
Et tout cela vite fait
Mais quel bel effet !
J'espère que ce n’était pas ironie
Que de me dire ceci...
Car cela serait félonie...

[Bulvaid]

Mais le rejet n'est point outil à faire beau,
Car aucun rejet ne doit sous ton sceau
N'être qu'une parure dorée ou argentée
Qui ne sait que montrer un aspect extérieur arrangé !

Le rejet fut si bien utilisé
Par notre bon frère Eomer
Ce poète ! Car alors il sert
A souligner le mot rejeté !

[Eomer]

Je l'ai retouché :notme2:
Puisque vous n'étiez point touchés
Par mon talent
Peut être encore latent...

[Bulvaid]

Au contraire il m'a touché,
Mais ce fut à Saiko que j'expliquait
La fonction d'un tel rejet !

Ne te méprend pas sur mes sentiments
Ils ont trouvé alors ton arrangement
Avec tes vers fait bien habilement !

Ainsi je te félicite
Pour tes vers implicites
Et tes rejets explicites !

[Eomer]

Né dans un petit village d'Helonna
Eomer est un rôdeur qui allait ici ou là
C'est ainsi qu'il rencontra son ami Vilnor
Transformé en ours par un mauvais sort...

Durant huit ans, ensemble sur les chemins
ils recherchèrent le nécromancien
sans succès. Il s'installèrent alors à la ville
de Lumenis où ils eurent des nouvelles du vil
magicien et réussirent à rendre à Vilnor,
grâce à Learvin, son ancien corps...
Avec des amis ils le traquèrent
Jusque dans la Forêt Maudite où ils le tuèrent.

L'histoire n'est pas finie
Puisqu'ils sont encore en vie
Mais la suite sera pour un autre jour
Puisqu'il ne fait plus jour...

(version originale)


Si il en est ainsi
tu serais gentil
de me dire:
lequel de mes poèmes t'a fait le moins pâlir ?

[Bulvaid]

Un poème, aussi bien en prose qu'en rimes,
Ne peut point faire tant pâlir

Car en lui il est toujours des sentiments
Si alors son auteur est appelé Poète
Et non morbide Nécromant
Car dans les vers les sentiments se relfètent.

C'est ainsi que l'on aime
Tous les poèmes ...

[Eomer]

J'ai utilisé "pâlir"
Pour rimer avec "dire"
Mais je voulais dire:
Lequel des deux
Est-il le mieux ?
Bien qu'ils y soient maintenant tous les deux
J'aimerai savoir lequel est le meilleur à vos yeux...

[Bulvaid]

J'avais alors bien compris
Mais je voulais dire ainsi
Que les deux avaient de la valeur
Bien que l'un ai plus de profondeur.

Bien que les premiers rejets
Aient fait à l'époque mauvais effet
Je trouve que leurs dimensions
Me font bien grande impression,

Alors Je te dit tout simplement :
"Que de beaux rejets tu écrive sous le firmamant !"

[Eomer]

Alors moi je te dis ceci:
"Merci !"
Et sur ce je te dis aussi:
"A demain mon ami !"


*Bon je vais me coucher, il est tard ... *

[Saiko]

La poésie purement technique m'ennuie,
Les alexandrins me laissent de marbre.
Ne me parlez pas d'oiseaux qui font cui-cui,
Je préfère de loin les pensées macabres.
Une allitération vaut plus qu'une rime.
Un haiku pour moi n'a pas de pareil.
Je n'aime pas la poésie pour la frime
Mais celle pour le plaisir des oreilles.
Melez-moi les styles pour la séduction.
Les mélodies de pianos et de violes,
Pratique du rap qui associe en une chanson, (1)
Beauté du son et tristesse des paroles.
Extrayez la beauté cachée des idées noires.
Plutot qu'une campagne baignée de soleil,
Donnez moi le charme du crépuscule d'un soir.
Au diable lavande et criquets de Marseille !

[(1) HRP= Comme je tiens absolument à me justifier, voici trois titres parmi ceux concernés par ma référence:
- Suprême NTM - That's My People
- Sniper - Sans (Re)Pères
- Antilop SA - Douleurs Profondes
Si vous aimez je peux vous en donner d'autres...]

[Bulvaid]

Je suis bien conscient
De ton Entendement

Mais telle est la poésie
Qui adopte tant de thèmes
Et qui voit ainsi qui l'aime
Toute sorte de gens ici !

Alors je te dis : ne soit pas mécontent
D'une poésie faisant tel enchantement
Car il en sera certains qui l'aimeront tant
Et d'autres qui partiront au grès du vent.

C'est ainsi que chaque personne a ses goûts
Et que toi tu as les tiens, alors ne blâme pas
L'univers que les autres, passionnés, jouent
A moins que tu veuille que t'emporte le trépas

Ce n'est point ici une menace
Mais un enseignement que je te fais
Dans le but de te dire que ce que tu hais
Peut être pour autrui un amour tenace !

[Shinook]

Shinook apparut alors, au centre du cercle de ces poètes. Il prit une grande inspiration, et s'élança soudain dans une improvision dont il a le secret :

"La poésie, c'est bien jolie
Mais est-ce bien là notre raison de vivre ?
Certains pensent que cela ramolie
Bien que celle-la s'apprend dans des livres.

Inutile de nier son existence
A tous, elle est notre délivrance
Allons, mes amis sachez qu'elle était
Et qu'elle sera toujours notre aimée.

De vous à moi, de moi à vous
Je l'aime, l'apprécie, la haie
Autant que vous et à jamais
Elle restera une déesse pour nous."

Il reprit ensuite sa place aux côtés des autres poètes...

[Saiko]

Saiko fut surpris d'entendre Bulvaid parler ainsi. Il n'avait assurément jamais vu de Mélandien aussi épris de justice. Celui-là allait même défendre ceux que Saiko n'avait pas accusé. Il attendit la fin de l'allocution de Shinook et alla se placer au milieu du cercle des poêtes réapparus.

Loin de moi l'intention d'imposer une préférence,
Des goûts, ces vers ne donnaient que les miens,
Je reste neutre en tant que citoyen Manostien,
Et la diversité des styles je prône à outrance.

Saiko alla se rassoir, espérant avoir été compris.