[Commerce] À la Noire Épée

[Chaos]

Chaos regarda l'armure que le forgeron venait de lui faire, exactement ce dont il avait besoin, peu importait le prix qu'il allait y mettre son organisation lui en rapportait assez pour qu'il puisse acheter ce qu'il veut. L'armure brillait entièrement a cause de l'argent ce qui lui donnait un air particulier qu'il n'arrivait pas à trouver. Il sortit plusieurs bourses de sa ceinture afin de les mettre sur la table, le nain les prit directement pour aller les entreposer dans un coffre fort.

Bien, vous remercierez votre maître de ma part.

Il prit l'armure et sortit de la forge alors que la nuit commencait à tomber.

[Seina]

La porte de la forge s'ouvrit brusquement dans un coup de vent... et une voix d'outre tombe invita les badauds à se pousser de son passage vers l'esclave de Walar. Outrés les clients se retournèrent brusquement afin de lapider la personne qui osait se montrer si méprisante envers eux mais ravalèrent leurs insultes. En face d'eux se tenait Seina.


" Va chercher ton maître, laquais j'ai à lui parler d'une commande très particulière"

[Walar]

Les violents coups du marteau résonnaient dans la forge, ponctuant dans une cadence parfaite l’inquiétant silence des lieux. La chaleur étouffante de la pièce n’indisposait pas le moins du monde le vampire qui travaillait depuis déjà plusieurs heures. Il était en plein dans la création d’un nouveau dispositif de pièges. Ce dernier permettrait de mêler l’alchimie à la mécanique, provoquant ainsi de puissantes explosions ayant pour cause une simple pression sur le déclencheur. Malheureusement le projet n’en était qu’à ses débuts et il faudrait encore attendre avoir de voir des corps, disloqués et mutilés, projetés dans les airs sous le souffle explosif, avant de se transformer en un sinistre amas de chair calcinée sous la morsure des flammes.

Walar entendit soudainement une petite voix, chétive et tremblotante, qui le hélait depuis l’entrée de la salle. Encore cette pathétique créature gobelinoïde ! Il faudrait bien qu’il lui arrache le cœur un jour, cependant sa loyauté était acquise et cette vertu était l’une des plus rares dans la funèbre cité Melandienne.

Déposant avec précaution le marteau et l’objet de son acharnement sur une table recouverte d’une pellicule d’étain ignifugé, le buveur de sang darda ses yeux rougeoyant de haine sur son infortuné esclave.

« M-Maître Seina désire vous parler d’une affaire urgente je crois… »

Intéressant se dit le vampire, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait point revu Seina, le barde du Chaos. On verra bien, tant qu’il ne m’échauffe pas les oreilles acheva-t-il malicieusement dans les ténèbres insondables de son esprit…

Le gobelin revint dans la salle principale et fit signe au maître de la Guilde du Commerce de le suivre. Ils débouchèrent dans une pièce où trônaient quelques chaises de bois et une table rectangulaire, le vampire attendait, debout dans un coin, l’air penseur. Après avoir indiqué au barde de prendre place s’il le désirait, le gobelin s’éclipsa subrepticement.

« Bienvenue cher Seina, si je ne me trompe, cela fait bien longtemps… Que me vaut l’honneur de votre visite ? » murmura le vampire d’une voix morbide

L’éclat diabolique qui scintillait habituellement dans les pupilles de la cadavérique créature avait disparu, à la place on observait deux cercles aussi sombres que la Mort.

[Seina]

Seina prit quelques secondes afin d'observer attentivement le Vampire... Le temps n'avait pas d'enprise sur cet être immortel qui verrait sûrement un jour les cendres de la destruction de la cité... Le vampire amusé pateinta attendant que son hôte prenne la parole...


" Seigneur Walar, votre art semble toujours autant apprécié dans cette cité où chaque homme possède au moins deux kilos de ferraille à sa ceinture... Néanmoins j'espère que votre art ne se limite pas à forger des instruments de mort et de terreur..."


Cette entame eu l'effet attendu... éveiller la curiosité et la fierté du forgeron.... Le barde continua...


" Depuis sa création, la nouvelle Melandis a stagné... les voyageurs passent et s'en vont, la mort effectue son oeuvre avec enthousiasme et le sang coule à flot. Mais la pierre elle, ne change pas... le visage de Melandis n'a pas été altéré et les monuments de cette magnifique cité du chaos se recouvrent de pousière.


Notre futur empereur est né... mais rien n'évoque sa présence en Melandis... il eest temps que celà change. En ma qualité de chef suprême de la guilde du commerce, il est en mon devoir de porter se fardeau sur mes épaules. Si je suis ici c'est pour mettre votre talent, votre imagination et votre expérience à rude épreuve. Je désire que vous façonniez une statue à l'éfigie du nouveau né. J'ai une petite idée en tête... Et mon idée est si grandiose qu'il vous faudra sûrement réquérir aux compétences d'autres artisans pour mener ce projet à bien.

Je désirerez que soit créée un monument représentant Venuma tenant son enfant dans ses bras, siégeant sur son trône entourée du conseil Mélandien... Le tout alliant pierre, métaux et magie... Qu'en pensez vous ?"

[Walar]

Un léger sourire se forma sur les lèvres desséchées du mort-vivant. Plus jamais la Fierté, cette infecte pourriture, ne le manipulerait.

« C’est une idée très intéressante, valant son pesant d'or... Et qui marquera définitivement de notre empreinte la cité de la Destruction… Puis il est vrai que notre jeune… empereur… n’est encore guère dans les cervelles putrides de la plèbe, ceci devrait mettre les choses au point. »

Le vampire se tu quelques secondes, l'air faussement pensif, puis reprit d’une voix sinistre.

« Ainsi j’accepte… Quelle somme le Conseil m’alloue-t-il pour réaliser ce fantastique travail ? »

Une lueur ineffable scintillait faiblement parmi la noirceur oculaire du buveur de sang.

[Seina]

Seina fixa un instant le regard du Vampire... il ne le craignait pas.. mais le respectait.. on respecte toujours la puissance si l'on désire survivre...


" Hum.... pour commencer je pense vous allouer une somme de 3000 po.. je ne sais combien coutera cette entreprise... rien de tel n'a jaias été tenté auparavant... au besoin je rallongerai la somme ... ne lésinez pas.. que ce monument soit à la hauteur de notre puissance

[Walar]

Une sinistre expression se dessina sur les traits du vampire. Son encéphale froid et calculateur analysait toutes les possibilités ayant trait au projet du barde du Chaos. Appliquant méthodiquement une logique inhumaine, mais terriblement efficace…

« Je pense qu’il faudra un budget bien plus conséquent. Mais pour l’instant je vais me charger de faire une estimation détaillée. Je donnerai mes résultats à la salle du conseil d’ici quelques jours. Dans tous les cas il n'est guère difficile d'augmenter le trésor Impérial de façon conséquente, et ceci dans les plus brefs délais. »

Une étrange lueur scintillait dans les yeux du mort-vivant, et il jeta un regard entendu à son interlocuteur.

« Sur-ce, Seigneur Seina, je vous laisse... »

Après un bref salut aussi formel que glacial, la diabolique créature disparut dans les tréfonds de la forge.

[Walar]

Le vampire était de moins en moins présent à la forge, cela faisait des lustres qu'un client ne l'avait aperçu. Désormais, les deux nains, devenus d'excellents forgerons, assuraient la quasi-totalité des commandes de l'échoppe. Quant au comptoir, on pouvait y voir un gobelin, à l'air impérial, y trônant fièrement.

Mais les changements étaient également internes. Peu à peu les étages supérieures se vidaient de leur contenu alchimique, le vampire jugeait visiblement l'endroit trop peu sûr pour y poursuivre ses expérimentations. Il déménageait vers un lieu bien plus obscur et replié dans les tréfonds de la terre, là où la voix humaine est une note disharmonique brisant la malveillance des lieux...

[Aenarion]

Quittant sa guilde, il se dirigea vers le quartier marchand, rares étaient les fois où s’y rendait mais l’urgence d’un achat lui fit se déplacer lui-même en personne. Le Quartier Marchand semblaient plus mort que jamais, une couche importante de poussière reposait sur les rebords des vitrines, tous paraissaient sal et à l’abandon, c’était à se demander si il y avait encore de l’activité en ces lieux. Le Maître de la Guilde s’avança vers la forge de Mélandis. Il entra, le comptoir était tenu par un gobelin. Il se tenait comme un roi se tient sur son trône. Aenarion s’approcha de la créature.

- J’ai une commande, Sir Walar est-il là pour que je lui passe commande ?

Il attendait sa réponse mais le simple fait de regarder se petit gobelin misérable se tenir comme un roi fit monter la haine en lui. Espérant que Walar était toujours actif dans la forge, Aenarion, surmontant son dégoût, regarda le gobelin l’œil sévère…

[Walar]

Le gobelin regarda d’un air intrigué le roublard. Walar…Walar… ce nom résonnait lugubrement dans sa tête, tel une sinistre mélopée, aussi envoûtante que mortelle. Gwihaaa maudit silencieusement le vampire avant de répondre.

« Désolé Messire, mon Maître n’a pas reparu ici depuis bien longtemps. » Cela ne m’empêche pas de le voir chaque nuit dans mes plus sombres cauchemars, acheva-t-il mentalement.

La petite créature secoua vivement la tête comme pour chasser quelque funeste pensée.

« Mais vous pouvez passer commande sans problème, les deux forgerons nains, désormais responsables de cet antre du métal, excellent dans leur art, et pourront donc satisfaire le moindre de vos désirs, si vous y mettez le prix... »

Le gobelin avait visiblement pris cette forme d'assurance si caractéristique aux personnes qui se sentent soudainement invulnérables.

[Aenarion]

Aenarion serra fortement les dents, Walar avait donc laissé sa forge à deux nains, espérons qu’ils seront aussi doués que le vampire pour forger des armes. Une phrase du gobelin retentit dans sa tête, ''y mettre le prix'', il sourit, si lui, le Chef de tous les petits voleurs, ne pouvait pas mettre le prix qui pourrait le faire? Soit, il se tourna vers le gobelin.

- Très bien, prend bien note de ma commande, je n'ai pas de temps à perdre à répéter! Il me faut une dizaines d'épées courtes et quatre épées longues. Celles de ma Guilde sont en piteux état. Je voudrais également six poignards et trois stylets. Quand pourrais-je les avoir en ma possession?

Le roublard fixa le gobelin en espérant qu'il répondrait vite, les affaires de sa guilde ne pouvaient pas attendre trop longtemps.

[Walar]

Le gobelin jeta un coup d'oeil au massif grimoire qui trônait devant lui ; il y griffonna la commande d'une main ferme, puis il tourna quelques-unes des lourdes pages décrêpies en se grattant le menton.

- Eh bien nous avons déjà une bonne partie de ce que vous demandez, revenez après-demain pour le reste.

Le petit être verdâtre lorgna un regard étrange sur le roublard, dans lequel on pouvait déchiffrer de la convoîtise.

- Le prix devrait avoisiner les 200 pièces d'or.

[Aenarion]

-Très bien, j'enverrais quelqu'un pour venir chercher ma commande, pour les 200po cela ne cause aucun problème...

Aenarion essuya un rictus sur son visage cacher par l'ombre de sa capuche. Cela tombait à pique que les deux nains aient déjà quelques uns des articles demandé, l'heure était grave et il ne fallait pas perdre de temps en attendant la fabrication de ses armes. Satisfait, le roublard se dirigea vers la porte de la forge après avoir adressé un petit signe de la main à se misérable gobelin. Il ouvrit la porte et disparu dans le quartier désert de ce qui était autrefois noir de monde...

[Aenarion]

Arrivant tout droit de la Guilde de la Dague Noire, un voleur se déplaçait discrètement dans les rue désertes du quartier marchand. Il avait pour mission d'aller chercher les armes qu'avait commandées son Maître il y a quelques jours. Il était devant la forge et ouvrit la porte. Un gobelin, se fut la première chose qu'il remarqua en entrant. La petite chose verte le regarda d'un oeil méfiant. A-t-on déjà un vu un gobelin qui ne se méfiait pas se demanda le voleur. Sûrement pas!

- Salut gobelin! Je viens chercher la commande que mon Maître Aenarion es venu passer dans votre forge, la commande est-elle prête?

Le voleur n'arrivait pas à soutenir l'horrible regard du gobelin, comment faire pour regarder un être aussi laid...

[Walar]

Un rictus perfide s’esquissa sur le faciès poreux du gobelin, le nouvel arrivant empestait le néophyte.

« Bienvenue, pouvez-vous me répéter la commande exacte s’il ne vous en coûte pas trop ...jeune prosélyte.» acheva-t-il dans un murmure.

La créature aux teintes vertes, au fur et à mesure de son endurcissement moral, prenait un malin plaisir à taquiner tous ceux qui lui paraissaient être sous le funeste joug de l’indécision. Bien que pour le moment il ne prenne guère de risques, car la perspective d'une lame lui fendant la gorge ne le réjouissait que fort peu.

[Aenarion]

Saleté de gobelin, il voulait s’amuser avec lui, le faire répété était sûrement un moyen pour se payer sa tête. Aenarion avait donné un parchemin où il y avait toute sa commande d’inscrite. Il sortit donc le parchemin de sa poche et le tendit à la petite créature puante et répugnante.

- Voici la commande de mon maître, si toute fois tu sais lire… J’espère pour toi que la commande est prête !

Le jeune voleur arrogant regarda le gobelin avec méprit et dégoût, il n’attendait qu’une chose, que le gobelin lui donne se qu’il était venu chercher pour qu’il puisse repartir amener toutes les armes à la guilde…

[Walar]

Le gobelin maugréa une invective incompréhensible avant de disparaître, papier en main, dans les entrailles de la forge. S’il avait su se battre il aurait volontiers transpercé de part en part cet imbécile de coursier, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une masse informe de chair sanguinolente…
Il reparut tout de même quelques secondes plus tard, transportant tant bien que mal deux massives besaces d’un cuir délavé. Lorsqu’il les déposa sur le comptoir, haletant, l’on entendit distinctement le cri strident du métal s’entrechoquant.

« Voilà votre commande, tout est dans les sacs, cadeaux de la maison… » reprit l’être verdâtre d’une voix mielleuse.

« Cela vous coûtera cependant 180 pièces d’or, comme convenu. »

Tout en attendant que son interlocuteur débourse l’argent, Gwihaaa reprit sa passionnante lecture du Lutin Cafteur, tentant tant bien que mal de ne pas rire à gorge déployée.

[Aenarion]

Le coursier contrôla que toutes les armes commandées soient dans les deux besaces. L'acier brillait et il vit son reflet dans toutes les lames, les deux nains qui avaient reprit cette forge faisaient du très bon travail, contrairement à ce gobelin! Le voleur voudrait possédé une tel arme, peut-être en aura-il l'occasion dans sa vie de petit voleur. Il s'avança vers la porte puis fit demi-tour pour aller déposer une bourse avec les 180 pièces d'or à l'intérieur. Les armes lui avaient fait oublier la petite créature verte qui servait ''d'accueil''. Maintenant qu'il avait les armes et que les pièces d'or étaient sur le comptoir, plus rien ne le retenait dans la forge, il alla vers la porte et s'évapora dans le quartier marchand toujours désert...

[Bhaal]

Bhaal venait de rentrer à Mélandis , il lui fallait à tout prix une nouvelle armure.

Il rentra précipitament dans la forge et vit le gobelin.

"Bonjour gobelin je suis nouveau venu à Mélandis il me faudrait une nouvelle version de cette armure.Il retira son armure et la donna au gobelin.
-Il faudrait la renforcée avec de l'argent , j'ai exactement 1.400 PO mais je peut m'en procurer d'autre....dit t'-ilElle m'ont étés données par un grand prêtre de Talos!

Il sortit la bourse et attendit la réaction du gobelin

[Walar]

Sortant de sa traditionnelle léthargie herméneutique, le gobelin darda un regard circonspect sur le nouvel arrivant. Il était fort rare que quiconque annonce aussi clairement la taille de son pécule. Le petit être écouta attentivement les paroles du guerrier, puis regarda brièvement l’armure que ce dernier avait déposé sur le massif comptoir de bois lustré.

« Bienvenue messire. De l’argent... vous désirez donc une protection face à ces diables de lycanthropes ? L’argentite ne vous apportera guère d’autre égide que cela… Est-ce vraiment ceci que vous souhaitez ? »

L’être verdâtre était visiblement d’une humeur propice à l’honnêteté et à la probité. Ses longues lectures philosophiques n’ayant sans doute pas encore fait ployer ses pupilles sous l'effet vicieux de l'asthénopie, conservant ainsi son aigreur typique au statut embryonnaire.

[Bhaal]

"Oui , de l'argent.....contre les vampires , j'en ai croisé tellement qu'il me faudrait des lustres pour les recompter enfin bref..ah oui à par l'argent , un peu de fer au tour du coups serait le bienvenue".
Dois-je payer avant , et , quand est-ce que je dois venir recupérer mon bien?
Bhaal n'avait jamais vu un air si déterminé dans les yeux d'un gobelin.

[Walar]

Le gobelin sourit à la mention des vampires, le guerrier lui faisant face ne devait pas être n’importe qui pour s’attaquer à de telles créatures, autant maléfiques que redoutables. Ou alors ce n’était qu’un fou qui se murait dans une illusion de puissance, dans ce cas, il ne tarderait guère à retomber les pieds sur terre, ou plutôt sous terre...

« Bien, votre commande ne devrait pas être trop ardue à réaliser, revenez dans deux jours, vous payerez par la même occasion… »

Sans attendre de réponse de son interlocuteur, le petit être griffonna rapidement quelque chose sur un fin morceau de vélin. Son écriture était soigneuse et distinguée, presque altière. Décidément ce gobelin était bien cultivé pour quelqu’un de sa race ! Il tendit le parchemin au belliciste d'un air songeur.

« Présentez-moi ceci quand vous reviendrez, sous peine de ne pouvoir récupérer votre plate. Sinon vous pouvez emprunter provisoirement une autre armure en attendant de venir récupérer la vôtre. »

Tout en arguant ceci, le gobelin désigna d’un doigt atrophié une rangée de cuirasses soigneusement alignées sur des râteliers à côté de l’entrée.

[Bhaal]

Bhaal revint trois jours plus tard dans la forge , il avait eu des affaires urgentes à régler.

Il n’avait pas emprunté la cuirasse que lui avait proposés le gobelin , c’est pour cette raison qu’il avait une longue cicatrice dans le coups.

« Je vois que vous vous êtes fait agresser messire » lui dit le gobelin.

C’était vrai , un marchant avait refusé de lui vendre une magnifique bague,
Et, comme tout bon chaotique qui se respecte….

-Rien de bien grave, mon armure est-elle prête ?

Il donna le bout de papier que lui avait donné le gobelin trois jours plus tôt.

[Walar]

[milles excuses pour la lenteur de réponse, j'ai totalement oublié]</span>

- Votre commande est prête Messire, dit le gobelin de la voix maussade de celui qui va devoir transporter une masse lourde dans les prochaines secondes.

Le petit être disparût dans l'arrière-boutique d'un pas guindé. Il revint quelques instants plus tard, transportant tant bien que mal une lourde armure aux reflets argentés. Il la hissa avec peine sur le comptoir.

<span style=\'color:green\'>- La voici. Cela vous fera 800 pièces d'or Messire.

Le gobelin fixait d'un oeil implacable son interlocuteur, tentant de déceler un hypothétique geste frauduleux.

[Tarsiz]

Le drow entra dans la forge de Melandis la sombre et s'approcha du comptoir. Il eut un rictus méprisant en voyant le gobelin inférieur attablé au comptoir; il s'approcha de Gwihaaa et lui dit:

"si tu t'occupes des comandes adressées à ton maître qui t'es bien supérieur, prend note, si toutefois tu as assez de finesse pour écrire corectement: je voudrais une épée longue d' 1m, en argent et avec une garde en or. Je voudrais qu'elle soit tellement aiguisé qu'elle puisse facilement trancher des têtes."

[Walar]

Un petit sourire naquit sur le faciès vérolé du gobelin, cet individu se fiait sans borne aux apparences, il devrait apprendre à s’en méfier à Melandis, sous peine de voir sa visite écourtée…

« Bien Messire, mais puis-je savoir votre nom de façon à savoir qui viendra chercher la commande ? »

La créature verdâtre sortit une fine plume avant d’ouvrir avec peine le massif registre, ses petits yeux torves et cruels fixaient le visiteur avec intensité, déchiffrant ses moindres gestes.

[Tarsiz]

L'elfe noir ricana intérieurement en voyant ce petit humanoïde verdâtre lui demander son nom.

"Soit être inférieur, je me nomme Tarsiz de la maison Bunzrin"

[Walar]

Le gobelin griffona rapidement quelque chose de difficilement déchiffrable dans le grimoire.

"Bien, revenez dans deux jours Messire, votre arme vous attendra..."

[Tarsiz]

Le drow rentra dans la boutique avec un rictus méprisant en voyant ce gobelin affable auquel le maître de la forge faisait confiance. Qui était ce maître ? Ce demanda le drow pensif, puis son regard dévia du petit être vert et s'attarda sur les armures et armes qui étaient accrochées au ratelier.

"Petit gobelin, il me semble que c'est aujourd'hui le jour où je devais avoir mon épée, je pense que ton maître a fait bon travail, à ton contraire :oops: "

[Walar]

Le gobelin daigna à peine un regard à l’homme, il n’avait que trop rapidement reconnu le drow prétentieux. Son caractère impassible était un facteur incompréhensible pour bien des mécréants Melandiens, mais s’ils savaient ! Le petit être se morigéna intérieurement, il palabrerait mentalement quant à sa supériorité intellectuelle plus tard, lorsqu'il ne serait pas en service.
Sortant de sa pensive torpeur, il fit mine de chercher quelque chose sous le massif comptoir. Il en ressortit finalement avec grand mal une très longue épée au pommeau scintillant de la flamboyance du métal ambré si cher aux orfèvres. La lame était dissimulée par un sobre fourreau de cuir.

« Voilà votre épée longue Messire, la garde en or et le tranchant plus aiguisé qu’un rasoir. »

La frêle créature déposa précautionneusement l’arme sur l’imposant meuble.

« Cela vous fera 100 pièces d’or Monseigneur. » murmura-t-il d’une voix aussi neutre que possible mais dont le ton laissant sans ambages percer une note sadique.