Le coin des bardes

[Shinook]

Il ne s'agissait point d'une préférence
mais plutôt d'une référence
O toi, Généralité de tout temps
Je te dédie ce poème incessant.

Et bien que comme toi futur Manostien
Je ne puis cacher cette faiblesse
Que sont les émotions, ma Déesse...

[Saiko]

(HRP : Je m'adressais a Bulvaid, mais merci quand même :rigoler

[Shinook]

(HRP: Pas grave, c'est joli quand même :notme2: )

[Bulvaid]

Ah les poèmes quelles merveilles ...

C'est ainsi en tant que poète,
Oubliant toutes mes autres natures,
Que toutes mes rimes sont faites,
Et que de mes sentiments mes mots sont sûrs.

Oublions, chers frères, ce que nous fûmes
Avant de rentrer dans ce cercle et ici
Parlons harmonieusement et sans amertume
Car les uns les autres nous aimons la poésie,

Car qui viendrait au cercle des poètes
Alors qu'il n'en est pas un lui même,
Hormis le bienséant qui, lui, aime
A écouter les rimes et rêve de l'être.

Alors que ce lieu-ci soit un lieu
Où toute bonne gens est invitée
A lever avec nous les yeux vers les cieux
Et où les rimes ne puissent pas se contenter

De nous effleurer les oreilles ...

[Saiko]

Mes pensées te sont favorables,
Mais j'espérais de toi quelque fable,
Expliquant ton Toi Mélandien,
Servant le mal plutôt que le bien.

[Bulvaid]

Mais ce "Moi Mélandien" fut inventé
De toute part, alors tu ne peux espérer
Grand chose afin qu'il s'exprime
Car il n'a aucune place dans mon abîme !

De plus ce n'est qu'un personnage,
Et non moi dans cette armure,
Car dans le jeu je ne parle que par mirages
Et non pas par ma vraie nature.

Je ne te révèlerais rien de sa destinée
Mais il se peut qu'elle soit alors modifiée
Par quelque évennement déjà de loin préparé
Qui ne veut aujourd'hui qu'être révellé !

[Eomer]

Ah ! Bulvaid, quel poète :notme: tu fais !
Aligner vers et rimes aussi aisément...
L'on pourrait croire que tu as appris à parler ainsi en naissant...
Mais comme tu le dis si bien, les méfaits
De ton personnage ne sont pas les reflets
De ta vraie nature: le poète en toi dont tu nous dévoile un extrait...

[Bulvaid]

Je te remercie mon frère poète Eomer
En te dédiant ces quelques petits vers :

Dans tout coeur sommeillent quelques vers
Qui ne parleront qu'à sa plénitude
Reflétant ainsi leur nature sincère
Avec une si grande certitude.

Les tiens se sont déjà exprimés
Au travers de tes rimes enchantées
Et tu me vois ainsi très flatté
De lire tes vers à moi destinés !

La passion qui anime un poète repose
En son coeur, et ainsi on voit lorsqu'elle explose
Des rimes et des vers de mille beautés
Par l'amour que donne ce poète emportés ...

Tu fais partie de ces poètes Eomer
Et tes paroles nous emportent à travers les airs !

[Eomer]

:timide: Tu es trop bon cher ami !
Jamais comme toi je ne serais doué...
Car dans ce domaine tu es mon frère aîné.
La poésie t'anime et montre ton génie

Moi je ne suis pas de ton niveau
Loin de toi et pourtant proche en même temps...
Tu as un véritable et affirmé talent
Alors que moi, il est encore latent et nouveau.

Pour moi ce n'est qu'un passe temps
Je n'aligne vers et rimes qu'ici
Alors que pour toi "que nenni"
Tu fais ça aussi au soleil levant...


HRP: (J’ai vu dans ta bio personnelle que tu fais des poèmes autrement qu'ici...)
Je ne mets pas "Bulvaid" (à la place d' "ami") car pour faire une rime avec ça je ne trouve pas... :happy:

[Shinook]

Voilà une bien grande famille
Qui ne cesse de s'élargir
Telle une grande chenille
Si grande qu'elle ne puit plus s'endormir.

Mais quand s'arrêtera donc t-il
Ce grand, grand rassemblement inédit ?
Je ne le sais point, sans être impoli...

[Saiko]

Ainsi la poésie ne nous divise pas,
Les ennemis sont amis à travers elle,
L'on constate un mélandien vil et bas,
Nous dominer tous par sa poésie fort belle...
C'est Bulvaid qui sous son épaisse armure,
Va même en quelques pieds enchanter des Luméniens.
Avec lui point besoin d'enjolivations, de dorures,
S'exprime la nature même du bohémien.

Je reparle de cette confrontation,
Etant amateur de compétition,
Et propose à Elegyr Menahel,
D'organiser un joyeux bordel.

[Bulvaid]

Ainsi tu ne changera donc pas,
Considérant toujours la poésie
Telle un outil taillé pour le tournoi,
Et non une passion nommée ici ...

Oh, toi Eomer,
Toi qui considère
Un si bel esprit
Que celui de la poésie,
Entend mon chant que je te dédie :
Un poète ne peut être supérieur
A un de ses frères, car c'est ici,
Au fond de ses vers et de son coeur,
Que se reflètent ses sentiments ...
Est-il sentiments supérieurs à d'autres ?
Non, ils sont tous aussi flamboyants !
Et nous, les poètes, sommes leurs apôtres.

Le talent d'écrire des vers n'est que l'usure
De la plume du poète sur la feuille de papier,
Fais en sorte que la tienne soit bien usée,
Ainsi ton talent deviendra grand dans un proche futur ...

[Lothringen]

Ce vers était si long qu’on le disait de prose
Au temps où l’on jugeait des vers par la longueur…
Pourtant il méritait de trouver défenseur
Plus qualifié que je ne suis encor. S’y j’ose

Essayer de prouver ses vertus, sa vigueur,
Sa souplesse infinie ; si je joue, si je pose,
Si j’enroule des mots tonnants qui en imposent
C’est moins pour déguiser en hardi rimailleur

L’ardente incompétence indigne de ma muse
Que pour montrer combien, sans effort, sans excuses,

On peut, en alignant quelques alexandrins
Trousser en impromptu quelque sottise molle
Sans fatiguer beaucoup son clavier ni sa faim
C’est un beau vers enfin… qui devait faire école !

[Elegyr Menahel]

Eh bien, Saiko, quoi de plus plaisant
En effet, que d'accepter ce défi...
Bien que l'inspiration en ce moment
Ne soit pas tellement de la partie.

Mais, bah, tiens, puisque tu me tances,
Et tant qu'à maintenir bien haut la cadence
Pourquoi ne pas rimer dans un cadre imposé ?
Où les talents de tous s'y épanouieraient ?

Un cadre imposé, enfin, que dis-je... :oops:
Une aventure, plutôt, pleine de prodiges !
Où paladins, sorciers, roublards et poètes...
S'uniraient avec des mots en une grande quête !

J'ai - quelle aubaine ! - justement sous la main
Une histoire de la sorte écrite en alexandrin.

En voici un extrait :

[...]
La Magicienne
Les ogres ne sont pas de vils monstres brutaux,
Ils ont bien du talent pour les choses artistiques
Et aspirent souvent à des sphères mystiques.
Le Ranger
Au risque de heurter ton grand cœur, on s’en fout.
L’Elfe
Mais il chie juste ici, à quelques pas de nous !
La Magicienne
Ils excellent aussi aux travaux domestiques
Et leur prose a parfois des accents poétiques.
Le Ranger
Il semble que tantôt, je n’aie pas été clair.
Tu te tais de toi-même, ou bien je te fais taire.
La Magicienne
Bien, reste inculte, idiot !
Le Ranger
Je l’ai toujours été.
L’Ogre
Akala miammiam.
La Magicienne
Bien ! Notre ami veut manger.
L’Elfe
Mais comment se fait-il ? Notre dernier repas
Est tout à fait récent ! Ce n’est qu’un estomac,
Ma parole !
Le Ranger
Tant pis, qu’il se sustente un peu.
Le Voleur
Dis-moi, que devons-nous accomplir en ces lieux ?
Le Ranger
Nous cherchons la statuette de Gladeulfeurah,
La douzième et dernière, qui nous permettra
D’accomplir un rituel décrit dans les tablettes
Antiques de Skeloss, l’œuvre d’un grand prophète.
L’Elfe
Parle-nous du rituel.
Le Ranger
Je n’ai que quelques pistes.
Si, quand la lune est pleine, un gnome unijambiste
Né dans les bois du Nord danse au milieu d’un rond
De statuettes enroulées dans le meilleur jambon,
La tablette dit que Zaral-Bak s’ouvrira
Et que la prophétie enfin s’accomplira.
[...]

[Naheulbeul comédie, téléchargeable ici.]

Vous qui, au lyrisme, paraissez dévoués,
Aurez-vous par chance l'immense témérité
De partir avec moi en une quête magique ?
Pleine d'énigmes rétorses et de monstres maléfiques ?

*silence*

Quoi ? Personne n'ose avancer sur mes traces :8: ?
Casser du monstre en rimant vous laisserait donc de glace ?

[Eomer]

Casser du monstre en rimant vous laisserait donc de glace ?

:happy: Eh bien, oui, il semblerait que morte soit ta proposition :notme2:
Peut être trop ambitieuse était elle...
Une autre fois lorsque se fera ressentir l'inspiration,
Mais aujourd'hui, le temps n'est point aux quêtes si belles soit elles... :hein:

Saiko,
Tout tombe à l'eau ( :happy: )
Mais bon, encore pouvons nous ici nous réunir...
Car même si compagnons de quête, nous ne sommes pas,
Poêtes nous pouvons le rester
Et ici vers continuer à aligner... :fleur:

[Bulvaid]

Tu as bien raison Eomer,
Nous pouvons ici nous recueillir,
Contemplant devant nous la mer,
Et chaque vers, à chaque instant, saisir.

Je suis heureux de t'avoir
A nouveaux entendu parler,
Et maintenant nous pouvons ici nous assoir,
Puis chacun notre tour nous écouter chanter.

Je chante devant vous les louanges des rimes,
Parlant avec ce peu de nervosité qui annime
Le coeur envoûté de ces frêles poètes
Quand trop d'émotion ils ont dans la tête.

[Eomer]

Mon ami, on dit que le silence est d'or,
Moi je dis que la poésie est de diamant...
C'est ainsi que je demande à tous ceux, par ici, passant
De, avec nous, déclamer des vers mais cela sans que ce soit un pour eux un effort !

Etre poête c'est avant tout vouloir se faire plaisir ainsi qu'a ses auditeurs ! :fleur:
Racontez vos aventures ou autres quêtes pour notre plus grand bonheur !

[Saiko]

Un homme au torse de panthère fit soudainement irruption dans le cercle des poêtes réapparus. Il haletait, se tenant contre une colonne marbrée d'un bras et la poitrine et le coeur de l'autre main. Après avoir repris son souffle, il s'expliqua à ceux qui s'étaient interrompus à son arrivée.

Enfer et damnation !
Une triste distraction
Me fit oublier ce topic
et ses magnifiques lyriques.

Après que les divers poètes eurent terminé leurs allocutions, Saiko se placa au centre de l'assemblée et déclama ces vers.

J'avais proposé un jour,
De la poésie faire un défi,
Bulvaid m'avait annoncé sans détour,
Qu'il trouvait cette idée pourrie.

Heureusement Elegyr le menestrel,
De tous les bardes le plus beau,
Avait trouvé l'idée fort belle,
Et en avait jeté une intro.

Moi, ayant cru le topic obsolète,
En était parti me consoler ailleurs,
Mais je vois que les poètes,
Sont toujours présents à cette heure !

Je vous fait le serment sollenel,
De vous préparer d'ici 5 lunes,
L'histoire d'un monstre et d'une belle,
Et d'un chateau pété de thunes.

Il fit le silence, fit le tour des auditeurs de la salle, et s'expliqua :

- C'est pas très beau je sais mais j'ai été pris de court. A la prochaine !

[Eomer]

Cinq lunes a t'il dit ?
Toujours pas ici est t'il...
Plait il !
Bulvaid mon ami !
Avez vous quelque chose à nous proposer ?
Pour nous faire rêver ? :oops:

[Saiko]

(HRP=Cette histoire doit être considérée comme un délire. En effet certains vers pourraient choquer les âmes sensibles. Ainsi, seuls les majeurs sont autorisés à lire la suite...)

Tous étaient pérsuadés que Saiko allait se dérober. Pourtant, peu avant les douze coups de minuit, il fit apparition dans la foule.

- Je vous avez promis de la pucelle et du dragon. Mais j'ai trouvé que le sujet serait cliché. Ainsi je vous propose la version originale de l'histoire de cendrillon.

Il se saisit d'une lyre, et en fait chanter les cordes.

Il était une fois, dans le royaume de Midgard,
Une belle blonde, que l'on appelait Cendrillon,
Dont la beauté égalait le crépuscule d'un soir,
Les yeux turquoises et les lèvres vermillon.

Son père était des plus riches, des plus opulents.
Gavée de cadeaux, Cendrillon vivait recluse,
Et sa vie avait passé en solitaire, jusqu'à ses 18 ans.
Et pour rester chez elle n'eut bientôt plus d'excuse.

Sa marraine Cunygonde, bonne en tout points,
Les tétons presque à l'air, la jupe ras la touffe,
Se devait d'aider Cendrillon à faire son chemin.
Elle organisa pour sa filleule, une bouffe.

Elle habilla la pucelle, de sa propre garde-robe,
Et choisit pour elle, une paire de talons Gucci,
Loua une Lamborghini pour remplacer la mob,
Bolide qui se devait d'être rendu à minuit.

A l'heure de l'apéro, elle prit la coupe de Cendrillon,
Et, se détournant de la foule oppressante des invités,
Entre les bulles du kir royal, fit tomber un cacheton.
Cette coupe qu'on lui rapportait, la blonde la but d'un trait.

Les effets, sur l'innocente, furent immédiats,
De la réserve dont elle avait preuve, nulle trace !
Le plus torride des strip tease, elle executa,
Dansant avec élégance et incontestable grâce.

Sa marraine regretta tout de suite son action,
L'attitude extravertie de la filleule montrait
Qu'elle avait mal estimé les doses de sa potion,
Elle alla secouer la blonde et lui dit qu'il fallait rentrer.

Alors qu'elles allaient entrer dans la Lamborghini,
La blonde s'écria : "Oh non ! J'ai oublié une chaussure !"
En effet, au bout de sa jambe gauche, il manquait une Gucci.
Elle repartit la chercher, La Marraine attendant à la voiture.

Mais jusqu'à presque minuit, sa chausse demerait perdue,
Et quand finalement Cendrillon abandonna sa quête,
Elle fut stupéfiée quand elle ressortit dans la rue :
Sa marraine avait pris la poudre d'escampette.

Elle se mit à pleurer de toutes les larmes de son corps.
Alors qu'elle sanglotait derrière la buée de ses lunettes,
Un prince charmant entendit ses complaintes non loin du port.
Il enfourcha sa 1300 GSX - R et alla sauver la jeunette.

Il prit derrière lui, la fille qui reprenait vie,
Et l'emmena faire un tour, pensant ainsi la guérir du chagrin.
Le malheur voulut qu'il ait bu trop de whiskey,
Et les deux, au détour d'un virage, plongèrent dans un ravin.

Inutile de vous dire, que des tourtereaux il ne restait rien !

Il reposa la lyre, les derniers mots ayant sonné dans le silence le plus total.

- La morale de cette histoire, mes amis, est que rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Sur ce, Saiko quitta son auditoire.

[Dokira l'elfe noire]

Mais qu'est-ce que cette bande de fou,
moi, j'ai comme un trou,
Ils jouent avec les rimes comme rien
je suis nulle et je le reconnais bien,
ose espéré qu'un jour,
j'égalerais les plus grands troubadours.
(tiens, je vais me faire des petits fours)

[Oblivion]

D'un peuple banni de féérune,
je naquis sans grâce ni honneur.
Dans la pratique de mes runes,
Je fis reigner la terreur.

Monté contre les nation elfique,
Je n'avais aucunes peur.
Apprenant des chants Magiques,
Je transperçait leurs pauvres coeurs.

Mais un jour de renouveau arriva,
Lorsque Drizzt partit pour le dehors,
Je compris que ma race se voua,
Au mal en semant la mort.

Depuis je vis dans la lumière,
Accompagné par des aventuriers,
Tout les jours dans mes prières,
Tout les jours dans l'amitier.

[Dokira l'elfe noire]

oblivion, quelle triste histoire,
moi, elfe noire,
je suis remplie de désespoir,
pour ma race sanglante,
dont la cruauté est frappante.

Des villages étant rejettée,
le moral miné,
je suis obligée,
dans la lumière d'errer.
peuple de la lumière,
entendez mes prière,
je voudrais rien qu'un jour,
que vous m'aimiez a mon tour.

[serpente]

elfe noire,
ton histoire ressemble à un trou noir,
serais-ce un piège?
Car après tout, tu viens des ténèbres!
Pardonne ma méfiance,
mais pour les humains j'ai une préférence,
elfe noire passe ton chemin,
mais ne désespère pas,
car je t'emboite le pas...

(salut tout le monde!!!!!!!)