Fournée de petits cédés en tous genres, mode: "pillons les prix verts de la FNAC, que cette infrastructure contestable serve au moins à quelque chose".
On commençe par le SETI de The Kovenant, un album de métal électro (à la base c'était un groupe de black métal mais bon, les temps changent
). La galette est assez bonne en général, en fait disons plutôt qu'elle est géniale pendant la première moitié et que la deuxième s'effondre un peu, ce qui est un peu dommage, m'enfin, il y a quand pas mal de titres très agréables là dedans. En tout cas, ça ne fait que confirmer une chose: les bidouillages électro, c'est bieeeen :love:
Oui parce qu'à 7 euros ça valait quand même la peine d'essayer. Donc, derrière cette pochette résolument atrocement laide se cache ce qui, en fait, est sans doute l'un des deux meilleurs albums de Dimmu. Laaargement supérieur à leurs deux derniers en date, par exemple (même si Hellhammer joue dessus, il ne les sauve pas :sad: ). C'est certes moins technique, la prod est moins propre, mais franchement, c'est un petit chef d'oeuvre de black sympho, mélangeant avec justesse barbarie, nostalgie et noirceur. Chuis content, je ne m'attendais pas à trouver quelque chose de vraiment intéressant.
Parce qu'il faut bien découvrir un peu les papys du métal, et qu'un best of on ne peut pas faire mieux pour ce genre de tâches.
Le tit dernier de Dream Theater, paraît qu'il est meilleur que l'avant dernier, ce qui pourrait m'intéresser grandement (pas encore écouté, mais cela ne saurait tarder).
Alors là, par contre, c'est ze chef d'oeuvre ultime de la pelletée. Mayhem est un groupe qui m'a toujours partagé. Leur premier album, porté aux nues par des hordes de blackeux, me laisse totalement froid, tandis que leur Grand Declaration of War, qui sort des sentiers battus, fait partie de mes albums cultes. Bah là, c'est un deuxième culte pour ma pomme.
Ca a le son d'un true black, mais cela n'en est pas. C'est une sorte de croisement hybride des plus étranges, avec des structures très recherchées, qui surprend par des breaks imprévisibles, des changements de rythme réguliers, un mélange de "mélodies" pesantes et lentes et de passages plus frénétiques, parcouru de bidouillages industriels, avec un chant schyzophrène (et que je chuchote, et que je me racle la gorge en basse, et que je hurle en black, et que je geins en clair, j'en passe et des meilleures).
Bref, un alboume purement génial et monstrueux, même s'il risque de faire hurler quelques puristes
Bon, c'était assez varié, cette fois :notme2: