Quête : les Cimeterres Maléfiques, sur l'océan
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- Wiverne majeure
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Streen comprit un tardivement son erreur. Cette fois, ils ne pouvaient pas cacher qu’ils possédaient les cimeterres. Encore qu’il n’en était pas certain. Et si elle lui avait caché quelque chose ? Au final, elle ne lui avait peut-être pas tout dit. Mais pouvait-il le lui reprocher ? il ne lui avait même pas parlé de son passé. Pourtant s’il devait protéger quelque chose, c’était les cimeterres. Pas question qu’ils atterrissent entre de mauvaises mains. Comment être certains que ces hommes venaient pour eux ? Comment en avaient ils connaissance ? le doute subsistait toujours. Pour l’instant, personne n’avait sorti les armes et Streen n’allait pas faire le premier pas. Mais il sentait que cela allait se produire très rapidement. Il écarta légèrement Sylveneige qui portait les bagages et s’interposa entre le magicien et lui. A l’adresse des deux hommes, il demanda :
-Et vous êtes vous certains de continuer plus loin ? je vous ai posé une question. Croyez vous que je vous laisserais continuer plus loin et fouiller nos bagages ? Non je ne le permettrai pas. Vous êtes peut-être des voleurs et je me demande ce que penserait la garde si je l’appelais.
Il réalisa en un instant la stupidité de se remarque. Si la garde venait, comment savoir si elle allait les croire. Ils n’avaient aucune preuve que ces bagages leurs appartenaient. Et peut-être que Sylveneige avait fait un acte délictueux dans le passé. Non, il falalit trouver une autre stratégie comme jouer cartes sur tables.
-Maintenant, je vous déconseille de faire un pas de plus. Soit vous expliquez ce que vous cherchez et on voit s’il y a une solution, soit vous me mettez en colère. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez ?
-Et vous êtes vous certains de continuer plus loin ? je vous ai posé une question. Croyez vous que je vous laisserais continuer plus loin et fouiller nos bagages ? Non je ne le permettrai pas. Vous êtes peut-être des voleurs et je me demande ce que penserait la garde si je l’appelais.
Il réalisa en un instant la stupidité de se remarque. Si la garde venait, comment savoir si elle allait les croire. Ils n’avaient aucune preuve que ces bagages leurs appartenaient. Et peut-être que Sylveneige avait fait un acte délictueux dans le passé. Non, il falalit trouver une autre stratégie comme jouer cartes sur tables.
-Maintenant, je vous déconseille de faire un pas de plus. Soit vous expliquez ce que vous cherchez et on voit s’il y a une solution, soit vous me mettez en colère. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez ?
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Un éclair de colère brilla dans le regard du mage. Son compagnon lui saisit doucement l'épaule : il se calma brusquement.
- Merci, Yerr-Ir.
Le mage revint à Streen et Sylveneige. Le jeune homme semblait prêt à en découdre, alors que l'elfe se creusait la cervelle pour comprendre. Il eut enfin un petit sourire un peu condescendant.
- Je suis Milien d'Otrante et voici mon compagnon Yerr-Ir, clerc de Lathandre.
- Merci, Yerr-Ir.
Le mage revint à Streen et Sylveneige. Le jeune homme semblait prêt à en découdre, alors que l'elfe se creusait la cervelle pour comprendre. Il eut enfin un petit sourire un peu condescendant.
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Streen n’en croyait pas ses yeux. Un clerc de Lathandre devant eux ? Que faisait il ici dans ce trou perdu ? S’il venait pour les artefacts alors qu’il était clerc de Lathandre, sa venue était la providence. Pour tout dire, cette quête commençait à lui taper sur les nerfs. Il n’était pas prêt pour recommencer une aventure comme sur l’île précédente. Le seul problème était de savoir s’il disait la vérité. Pourtant, le ton posé de Milien eut pour effet de calmer Streen qui n’était pas loin d’en découdre.
-C’est mieux dit il d’un ton calme, je préfère largement cette attitude. Maintenant mon cher Milien, expliquez moi qui vous êtes. Votre compagnon serait un clerc de Lathandre, soit, je veux bien vous croire. Mais vous, qui êtes vous ? Et surtout que cherchez vous plus précisément ?
-C’est mieux dit il d’un ton calme, je préfère largement cette attitude. Maintenant mon cher Milien, expliquez moi qui vous êtes. Votre compagnon serait un clerc de Lathandre, soit, je veux bien vous croire. Mais vous, qui êtes vous ? Et surtout que cherchez vous plus précisément ?
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Milien d'Otrante se redressa de toute sa taille, paraissant soudain immense. Ses yeux brillèrent d'un étrange éclat.
- Je ne suis pas votre "cher Milien", sachez-le. Je vous prierais d'avoir de la déférence à mon égard. Si vous êtes une personne de qualité, vous devriez savoir vous tenir dans le monde ! quelle impertinence !
- Je ne suis pas votre "cher Milien", sachez-le. Je vous prierais d'avoir de la déférence à mon égard. Si vous êtes une personne de qualité, vous devriez savoir vous tenir dans le monde ! quelle impertinence !
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Streen se redressa lui aussi de toute sa taille. Il reprit son ton froid même s’il n’était pas non plus irrespectueux.
-Hé bien, j’espérais que ce terme nous permettrait mutuellement de nous faire confiance. Mais à nouveau, la méfiance s’empare de moi avec ce que vous venez de révéler.
Puis après avoir toisé de nouveau les deux hommes :
-A présent je vous prierai de cesser de tourner autour du pot et de nous expliquer la raison de votre présence ici. Que voulez vous de nous ? Toutefois, il faudra me montrer une preuve pour que vous croie à nouveau.
-Hé bien, j’espérais que ce terme nous permettrait mutuellement de nous faire confiance. Mais à nouveau, la méfiance s’empare de moi avec ce que vous venez de révéler.
Puis après avoir toisé de nouveau les deux hommes :
-A présent je vous prierai de cesser de tourner autour du pot et de nous expliquer la raison de votre présence ici. Que voulez vous de nous ? Toutefois, il faudra me montrer une preuve pour que vous croie à nouveau.
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Sylveneige se tenait les côtes pour éviter d’exploser de rire. Enfin elle n’y tint plus et manqua rouler par terre, prise d’une crise de rire inextinguible. Posément le clerc prit un seau d’eau qu’on venait d’apporter pour des chevaux et en versa un bon quart sur la tête de la rôdeuse.
- Allons donc à l’auberge, nous discuterons plus tranquillement.
Le mage indiqua une auberge assez pimpante, « l’Image du Mage », qui faisait face au port.
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Si Streen fut au départ surpris du comportement de sa compagne, il finit par atteindre l’exaspération du guerrier. Mais pourquoi se mettait elle à rire comme ca ? Il n’y avait pourtant rien qui justifiait un tel fou rire. A moins que les deux zigotos en face d’eux étaient tellement ridicules que Sylveneige attrapait un fou rire. Ou alors c’était peut-être els paroles de Streen qui frisaient le grotesque. Mais si Sylveneige jugeait la situation comique, Streen ne riait pas du tout. Et il n’en avait pas la moindre envie. Les deux protagonistes commençaient à l’agacer et la barde en rajoutait une couche. Par chance, la situation s’adoucit lorsque le clerc eut l’idée de balancer un seau d’eau sur sa compagne. Cette fois, ce fut Streen qui eut envie de rire. Desserrant les dents pour éviter de recevoir lui aussi un seau d’eau sur le tête, il répondit :
-D’accord, nous vous suivons. Nous serons effectivement plus tranquille.
-D’accord, nous vous suivons. Nous serons effectivement plus tranquille.
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- C'est indispensable, maintenant que je suis trempée !
Sylveneige avait été tellement surprise qu'elle en oubliait de se mettre en colère. Ils entrèrent donc dans la taverne, qui les surprit par sa propreté et sa distinction. Les tables rondes étaient couvertes de petites nappes de cotonnade jaune d’or, tranchant sur les murs gris sombre de la pièce. Les sièges eux-mêmes étaient munis de petits coussins du même jaune. Les rideaux des fenêtres étaient bicolores, jaune d’or et gris. D'emblée la rôdeuse s'installa à la table la plus proche de la cheminée, où un feu flambait.
La tavernière, une elfe grande et délicate, vint prendre leur commande. Milien d’Otrante prit la parole.
- Nous étions sur le même bateau. L’aubemestre Alaric, conscient de vous exposer à moult dangers, a décidé de vous adjoindre deux anges gardiens… Il était convenu que nous resterions dans l’ombre, de manière à ne pas gêner vos capacités naturelles à passer pour de parfaits naïfs.
Sylveneige avait été tellement surprise qu'elle en oubliait de se mettre en colère. Ils entrèrent donc dans la taverne, qui les surprit par sa propreté et sa distinction. Les tables rondes étaient couvertes de petites nappes de cotonnade jaune d’or, tranchant sur les murs gris sombre de la pièce. Les sièges eux-mêmes étaient munis de petits coussins du même jaune. Les rideaux des fenêtres étaient bicolores, jaune d’or et gris. D'emblée la rôdeuse s'installa à la table la plus proche de la cheminée, où un feu flambait.
La tavernière, une elfe grande et délicate, vint prendre leur commande. Milien d’Otrante prit la parole.
- Nous étions sur le même bateau. L’aubemestre Alaric, conscient de vous exposer à moult dangers, a décidé de vous adjoindre deux anges gardiens… Il était convenu que nous resterions dans l’ombre, de manière à ne pas gêner vos capacités naturelles à passer pour de parfaits naïfs.
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Streen était sceptique concernant les paroles de Milien. Il s’était passé beaucoup d’histoires pour que cette version soit véridique. Cette seule explication ne suffisait pas pour convaincre Streen. Ce dont il était convaincu, c’est qu’ils savaient pour les cimeterres. Pour la suite, il lui fallait plus d’explications.
-Donc si je vous suis fit il un brin ironique, nous étions surveillés depuis le début c’est bien cela ? Quand la confiance règne…Mais bon, admettons que ce soit vrai. L’aubemestre nous envoie deux anges gardiens pour s’assurer que nous jouons bien notre rôle. Jusque là ca va. Pendant que nous étions sur le bateau, ni moi ni ma compagne ne vous avons vu mais vous vous êtes surement fait discret, c’est acceptable. Là où ca coince, c’est lors de notre arrivée sur Tabaxiland. Comment avez-vous fait pour vous échapper ? Et comment se fait il que l’on se retrouve ici au même endroit comme dans le plus grand des hasards ?
-Donc si je vous suis fit il un brin ironique, nous étions surveillés depuis le début c’est bien cela ? Quand la confiance règne…Mais bon, admettons que ce soit vrai. L’aubemestre nous envoie deux anges gardiens pour s’assurer que nous jouons bien notre rôle. Jusque là ca va. Pendant que nous étions sur le bateau, ni moi ni ma compagne ne vous avons vu mais vous vous êtes surement fait discret, c’est acceptable. Là où ca coince, c’est lors de notre arrivée sur Tabaxiland. Comment avez-vous fait pour vous échapper ? Et comment se fait il que l’on se retrouve ici au même endroit comme dans le plus grand des hasards ?
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- Vous nous avez vus... Mais vous étiez si pris par vos maux respectifs que vous ne reconnaissez même pas les gens qui vous ont soignés... Yerr-Ir et moi-même.
Quant à l'aventure de Tabaxiland, sachez que mon compagnon et moi avions anticipé ce qui est arrivé... Lorsque vous êtes redescendus du navire, nous avons vu que vous aviez vos affaires avec vous... C'était facile de deviner que vous alliez tenter de fuir ! les portails dimensionnels n'ont pas de secret pour un mage tel que moi, nous avons pu vous suivre d'assez près pour vous voir entrer dans une maison. Un repérage rapide nous a permis de localiser le souterrain par lequel vous êtes parvenus à vous enfuir. Nous avons dû anticiper pour trouver un navire... Celui que vous avez pris !
L'œil de Milien d'Otrante brilla, cette fois d'un éclat amusé.
- Et là, vous étiez suffisamment occupés pour ne pas trop regarder autour de vous. Il faut reconnaître une chose : cacher une arme lourde dans vos bagages n'a pas suffit à vous retarder dans votre fuite, à Tabaxiland ! maintenant, pouvez-vous rendre à Yerr-Ir sa masse d'armes ?
Quant à l'aventure de Tabaxiland, sachez que mon compagnon et moi avions anticipé ce qui est arrivé... Lorsque vous êtes redescendus du navire, nous avons vu que vous aviez vos affaires avec vous... C'était facile de deviner que vous alliez tenter de fuir ! les portails dimensionnels n'ont pas de secret pour un mage tel que moi, nous avons pu vous suivre d'assez près pour vous voir entrer dans une maison. Un repérage rapide nous a permis de localiser le souterrain par lequel vous êtes parvenus à vous enfuir. Nous avons dû anticiper pour trouver un navire... Celui que vous avez pris !
L'œil de Milien d'Otrante brilla, cette fois d'un éclat amusé.
- Et là, vous étiez suffisamment occupés pour ne pas trop regarder autour de vous. Il faut reconnaître une chose : cacher une arme lourde dans vos bagages n'a pas suffit à vous retarder dans votre fuite, à Tabaxiland ! maintenant, pouvez-vous rendre à Yerr-Ir sa masse d'armes ?
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Streen était toujours sceptique concernant les deux hommes. Ses doutes ne s’étaient pas dissipés. Ils semblaient bien au courant de la situation…un peu trop même. Ceci ne fit qu’accroître les doutes de Streen. Soit ces hommes étaient des amis de l’aubemestre Alaric et étaient fidèles à sa cause, soit ils étaient des brigands connaissant la valeur des cimeterres qui souhaitaient s’en emparer. Comment faire le bon choix ? Pour l’heure, il avait d’autres questions.
-Quelle masse d’arme ? De quelle masse d’arme parlez vous ? Nous avons effectivement des armes cachées comme vous l’avez deviné mais pas de masse d’arme. Et puis avant que l’on aborde ce sujet, puisque vous êtes mage, pouvez vous nous amener directement à Evereska. Il semblerait que les portails dimensionnels n’aient pas de secrets pour vous.
La masse d’armes et non les cimeterres avaient pris Streen au dépourvu. Cherchaient ils vraiment cette arme ? il se tourna vers sa compagne, attendant une réaction de sa part. Il était pour le moment indécis.
-Quelle masse d’arme ? De quelle masse d’arme parlez vous ? Nous avons effectivement des armes cachées comme vous l’avez deviné mais pas de masse d’arme. Et puis avant que l’on aborde ce sujet, puisque vous êtes mage, pouvez vous nous amener directement à Evereska. Il semblerait que les portails dimensionnels n’aient pas de secrets pour vous.
La masse d’armes et non les cimeterres avaient pris Streen au dépourvu. Cherchaient ils vraiment cette arme ? il se tourna vers sa compagne, attendant une réaction de sa part. Il était pour le moment indécis.
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Streen fut tellement ébahi qu’il en resta bouche-bée. Ainsi ce n’était donc pas les cimeterres qu’ils recherchaient mais bien une masse d’armes. Et Sylveneige qui lui avait caché l’information, comment pouvait il désormais lui faire entièrement confiance ? Ce n’était plus possible. Il continuerait de voyager avec elle jusqu’à leur arrivée à Evereska mais après, ce ne serait plus possible de continuer sauf s’ils étaient à nouveau sollicités pour une nouvelle mission. Pour le moment, il préféra s’adresser à leurs interlocuteurs.
-C’est une bien jolie arme que vous avez là. Mais pourquoi ne pas vous l’avoir réclamé avant ? Vous avez pris un énorme risque. D’autant plus qu’à Thabaxiland, nous aurions pu être séparés. A présent que nous vous avons donné ce que vous cherchez, vous aiderez nous à arriver directement à Atkathla par un portail dimensionnel ? Nous aimerions nous y rendre mais aucun navire n’est disposé à partir dans l’immédiat.
-C’est une bien jolie arme que vous avez là. Mais pourquoi ne pas vous l’avoir réclamé avant ? Vous avez pris un énorme risque. D’autant plus qu’à Thabaxiland, nous aurions pu être séparés. A présent que nous vous avons donné ce que vous cherchez, vous aiderez nous à arriver directement à Atkathla par un portail dimensionnel ? Nous aimerions nous y rendre mais aucun navire n’est disposé à partir dans l’immédiat.
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Milien d’Otrante resta interdit un instant, puis se reprit.
- Jeune Streen vous êtes encore plus étonnant que ce qu’on m’avait laissé entendre.
- Oui, Streen, tu en fais une tête ! on dirait que tu as avalé un dragon rouge…
- Cela fait un moment que je vous réclame l’arme que Yerr-Ir a placée dans vos bagages…
- Messire Streen pensait certainement aux…
- Je vous en prie, Yerr-Ir… Nous ne savons pas qui fréquente cette auberge, aussi charmante soit-elle. Restons donc discrets sur ce dernier point.
La voix du mage avait baissé, devenant quasi-inaudible. Mais Sylveneige, comprenant les doutes de son ami, reprenait la parole.
- Evidemment, tu te fais ta petite idée bien délirante, Streenounet. Et que je t’ai raconté des histoires, et que j’ai pris cette masse d’armes juste pour le plaisir de me balader avec un sac de quinze livres de plus… Ah je te connais, va !
La rôdeuse se tourna vers le mage.
- Bon. Maintenant, on fait quoi ? Je suppose que le rayon d’action d’un sort de porte dimensionnelle est trop limité pour nous emmener tous à Athkatla, évidemment…
- Vous supposez bien. Mais je vous recommande fortement d’accepter notre compagnie jusqu’au temple de Lathandre où vous devez vous rendre.
- Jeune Streen vous êtes encore plus étonnant que ce qu’on m’avait laissé entendre.
- Oui, Streen, tu en fais une tête ! on dirait que tu as avalé un dragon rouge…
- Cela fait un moment que je vous réclame l’arme que Yerr-Ir a placée dans vos bagages…
- Messire Streen pensait certainement aux…
- Je vous en prie, Yerr-Ir… Nous ne savons pas qui fréquente cette auberge, aussi charmante soit-elle. Restons donc discrets sur ce dernier point.
La voix du mage avait baissé, devenant quasi-inaudible. Mais Sylveneige, comprenant les doutes de son ami, reprenait la parole.
- Evidemment, tu te fais ta petite idée bien délirante, Streenounet. Et que je t’ai raconté des histoires, et que j’ai pris cette masse d’armes juste pour le plaisir de me balader avec un sac de quinze livres de plus… Ah je te connais, va !
La rôdeuse se tourna vers le mage.
- Bon. Maintenant, on fait quoi ? Je suppose que le rayon d’action d’un sort de porte dimensionnelle est trop limité pour nous emmener tous à Athkatla, évidemment…
- Vous supposez bien. Mais je vous recommande fortement d’accepter notre compagnie jusqu’au temple de Lathandre où vous devez vous rendre.
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Streen fixa sa compagne avant de répondre :
-Je ne me fais aucunement ma petite idée sur cette masse d’armes. Je ne sais pas comment tu l’as acquise et je ne préfère pas le savoir. L’incident est clos, parlons d’autre chose.
Puis aux deux autres :
--Vous ne pouvez pas nous emmener à Atkathla ? c’est bien dommage car il me tarde d’être déchargé de cette responsabilité. Vous voulez nous accompagner ? Je n’y vois pas d’inconvénient Mais seuls ma compagne et moi garderons le sac avec nous. Maintenant à qui doit on s’adresser pour partir ?
-Je ne me fais aucunement ma petite idée sur cette masse d’armes. Je ne sais pas comment tu l’as acquise et je ne préfère pas le savoir. L’incident est clos, parlons d’autre chose.
Puis aux deux autres :
--Vous ne pouvez pas nous emmener à Atkathla ? c’est bien dommage car il me tarde d’être déchargé de cette responsabilité. Vous voulez nous accompagner ? Je n’y vois pas d’inconvénient Mais seuls ma compagne et moi garderons le sac avec nous. Maintenant à qui doit on s’adresser pour partir ?
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Sylveneige soupira.
- On vient de te dire que cette masse d’armes a été mise dans mon sac pour nous ralentir… Maintenant, si tu préfères tes fantasmes, je ne vais pas chercher à te persuader.
Elle s’adressa au mage.
- Vous savez, j’ai de lointains souvenirs de vous, maître d’Otrante. Pas tous très bons… Bon, une première dérouillée quand j’avais jeté des briques dans le puits du jardin de Dame Néanthe, vos briques destinées à je ne sais quoi… Une deuxième quand j’ai piqué votre tunique qui séchait dehors pour une pièce de théâtre… Enfin, il y a un petit contentieux. Ah ! et la fois où Lumi est entré par votre fenêtre et a boulotté quelques vieux documents…
- J’espère que vous vous êtes un peu assagie, depuis ce temps ! et Lumi aussi !
Le mage allongea la main vers le harfang, qui ébouriffa ses plumes d’un air charmeur.
- On vient de te dire que cette masse d’armes a été mise dans mon sac pour nous ralentir… Maintenant, si tu préfères tes fantasmes, je ne vais pas chercher à te persuader.
Elle s’adressa au mage.
- Vous savez, j’ai de lointains souvenirs de vous, maître d’Otrante. Pas tous très bons… Bon, une première dérouillée quand j’avais jeté des briques dans le puits du jardin de Dame Néanthe, vos briques destinées à je ne sais quoi… Une deuxième quand j’ai piqué votre tunique qui séchait dehors pour une pièce de théâtre… Enfin, il y a un petit contentieux. Ah ! et la fois où Lumi est entré par votre fenêtre et a boulotté quelques vieux documents…
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Le mage allongea la main vers le harfang, qui ébouriffa ses plumes d’un air charmeur.
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Streen haussa les épaules l’air indifférent face à la remarque de Sylveneige et rajouta un simple :
-Bah…
Puis il garda le silence un long moment tandis que Sylveneige et Milien échangeaient des souvenirs. A vrai dire, cela l’intéressait peu. Il écoutait d’une oreille distraite et songea à Atkathla et Evereska. Il ne s’intéressait même pas au geste de Milien envers Lumi. Quant à cette masse d’arme, qu’elle aille au diable, il devait penser à autre chose. Il garda ainsi une oreille attentive dans le cas où ils aborderaient le départ. Pour le moment, il préféra ne rien ajouter.
-Bah…
Puis il garda le silence un long moment tandis que Sylveneige et Milien échangeaient des souvenirs. A vrai dire, cela l’intéressait peu. Il écoutait d’une oreille distraite et songea à Atkathla et Evereska. Il ne s’intéressait même pas au geste de Milien envers Lumi. Quant à cette masse d’arme, qu’elle aille au diable, il devait penser à autre chose. Il garda ainsi une oreille attentive dans le cas où ils aborderaient le départ. Pour le moment, il préféra ne rien ajouter.
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- Eh bien, je suppose donc que tu es d'accord...
Sylveneige sourit aux deux hommes.
- Nous irons à la recherche d'un navire après manger.
- C'est là que nous risquons d'avoir quelques difficultés. En général, très peu de navires vont vers la Porte de Baldur. Les rapports commerciaux se font plutôt avec Samarach.
- Le capitaine Zalran nous a parlé du capitaine Englund, du navire Azur, qui va à Samarach prochainement. Mais si nous pouvions trouver un bateau qui nous rapproche davantage d'Athkatla, ce serait évidemment mieux.
Yerr-Ir écoutait, tout en fixant Streen d'un air pensif.
Sylveneige sourit aux deux hommes.
- Nous irons à la recherche d'un navire après manger.
- C'est là que nous risquons d'avoir quelques difficultés. En général, très peu de navires vont vers la Porte de Baldur. Les rapports commerciaux se font plutôt avec Samarach.
- Le capitaine Zalran nous a parlé du capitaine Englund, du navire Azur, qui va à Samarach prochainement. Mais si nous pouvions trouver un bateau qui nous rapproche davantage d'Athkatla, ce serait évidemment mieux.
Yerr-Ir écoutait, tout en fixant Streen d'un air pensif.
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En écoutant Sylveneige et Milien, le ton de Streen se radoucit. Il se permet d’ajouter.
-Là-dessus, je ne peux qu’être d’accord. On pourrait aller sur les quais après manger. En nous renseignant, nous trouverons bien un capitaine qui partirait dans les plus brefs délais.
C'est alors qu'il remarqua que Yerr-ir le taciturne le fixait. "Qu'est ce qu'il a celui-là? Il veut mon portrait ou quoi?" pensa t'il.
-Là-dessus, je ne peux qu’être d’accord. On pourrait aller sur les quais après manger. En nous renseignant, nous trouverons bien un capitaine qui partirait dans les plus brefs délais.
C'est alors qu'il remarqua que Yerr-ir le taciturne le fixait. "Qu'est ce qu'il a celui-là? Il veut mon portrait ou quoi?" pensa t'il.
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Un homme fort élégant entra, l’air de chercher quelqu’un. L’aubergiste lui désigna la table où le groupe discutait de son futur voyage.
- Excusez-moi de vous interrompre, je suis le capitaine Hert Englund. Fihal Zalran, capitaine de la Vague Rutilante, m’a parlé de deux jeunes gens qui veulent rejoindre Athkatla…
- Oui, c’est bien nous, et voici deux personnes qui se joignent à nous pour la traversée.
- Vous faites bien, la région de Chult est fort dangereuse. Ce sont des jungles. Samarach est une ville à peu près sûre, mais vous devrez faire très attention. Cela dit, je peux vous débarquer sur l’île de Lantan, à Sundrah, d’où vous pourrez sans problème rejoindre la côte du Calimshan. Votre petite embarcation, que Fihal m’a montrée, aurait été suffisante pour deux personnes. Mais je vous conseille de tenter de vous faire embarquer à Sundrah. Les gros bateaux de pêche acceptent sans problèmes quelques passagers, moyennant finances bien sûr.
- Eh bien, ce serait parfait… Mais il nous reste à voir le prix de la traversée.
- Je peux payer pour nous tous.
La voix de Yerr-Ir les fit sursauter.
- Excusez-moi de vous interrompre, je suis le capitaine Hert Englund. Fihal Zalran, capitaine de la Vague Rutilante, m’a parlé de deux jeunes gens qui veulent rejoindre Athkatla…
- Oui, c’est bien nous, et voici deux personnes qui se joignent à nous pour la traversée.
- Vous faites bien, la région de Chult est fort dangereuse. Ce sont des jungles. Samarach est une ville à peu près sûre, mais vous devrez faire très attention. Cela dit, je peux vous débarquer sur l’île de Lantan, à Sundrah, d’où vous pourrez sans problème rejoindre la côte du Calimshan. Votre petite embarcation, que Fihal m’a montrée, aurait été suffisante pour deux personnes. Mais je vous conseille de tenter de vous faire embarquer à Sundrah. Les gros bateaux de pêche acceptent sans problèmes quelques passagers, moyennant finances bien sûr.
- Eh bien, ce serait parfait… Mais il nous reste à voir le prix de la traversée.
- Je peux payer pour nous tous.
La voix de Yerr-Ir les fit sursauter.
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La venue du capitaine avait surpris Streen. Il ne s’attendait pas à le voir venir de lui-même. S’il venait de lui-même, cela pouvait avoir deux significations. Soit c’était un capitaine prêt à dépanner des personnes dans le besoin, soit il manquait cruellement de passagers et ses finances n’étaient pas au mieux. Quoiqu’il en était, il connaissait bien les lieux et son savoir pouvait profiter au groupe. De plus, un pigeon était prêt à payer pour eux alors que demander de plus ? Pourtant Yerr-ir n’inspirait pas confiance à Streen. Si Streen avait les moyens, il aurait déjà réglé le capitaine avant que Yerr-ir ne s’en charge. Malheureusement, étant sans le sou, Sylveneige et Streen allaient devoir s’en remettre à lui. Streen détestait dépendre de quelqu’un d’autant plus que son attitude taciturne lui paraissait inquiétante. Et si c’était du bluff ? Mieux valait se montrer prudent. Il fallait pour cela se renseigner et voir s’il n’existait pas une alternative.
-Hé bien peut-être, peut-être pas. Quand souhaitez vous mettre les voiles capitaine et combien demandez vous pour nous quatre ?
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- La traversée jusqu’à Samarach est en principe de quarante po par personne. Disons cent cinquante pour vous quatre. Jusqu’à Sundrah, c’est en principe moitié moins cher, mais cela m’oblige à une escale spécialement pour vous. Disons donc vingt-cinq po par personne, je ne peux pas décemment baisser ce tarif. Cent po pour vous quatre jusqu’à Sundrah.
Hert Englund s’adressa naturellement à Streen, mais son regard glissa vers l’homme qui offrait de payer la traversée. Sylveneige eut un petit geste d’impatience, qui eut pour effet de faire sursauter Lumi.
- Et quand, capitaine Englund ?
- Mon navire lève l'ancre demain, aux premières heures du matin. Les passagers sont invités à monter à bord dès ce soir.
Hert Englund s’adressa naturellement à Streen, mais son regard glissa vers l’homme qui offrait de payer la traversée. Sylveneige eut un petit geste d’impatience, qui eut pour effet de faire sursauter Lumi.
- Et quand, capitaine Englund ?
- Mon navire lève l'ancre demain, aux premières heures du matin. Les passagers sont invités à monter à bord dès ce soir.
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La proposition du capitaine intéressait Streen. Plus tôt ils partiraient, le mieux ce serait. Néanmoins, il ne se sentait pas à l’aise face à ce Yerr-ir. Et si ce dernier leur demandait une compensation après la traversée pour rembourser leurs frais ? il ignorait s’il le ferait mais il ne paraissait pas très sage de remettre son destin entre ses mains. C’est ainsi qu’il lui demanda :
-Etes vous certain de vouloir payer notre traversée pour nous quatre. ? je peux proposer mes services au capitaine. Je m’y connais en navigation aussi et je peux faire office de matelot. Ainsi, le prix serait réduit. Qu’en pensez vous ?
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Un soupir palpable comme une vive brise de printemps passa parmi les compagnons de Streen. Mais pourquoi faut-il toujours que Streen cherche à compliquer les choses ? pensait Sylveneige. Heureusement, Milien d’Otrante prit la parole.
- Capitaine Englund, nous acceptons votre proposition. Nous embarquerons après le dîner. Merci beaucoup d’être venu jusqu’à nous.
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Streen poussa un soupir. Décidemment, on ne l’écoutait jamais. Tant pis, il allait devoir faire avec. Il espérait seulement que Yerr-ir ne leur demanderait pas de compensation. Streen réfléchissait déjà aux arguments qu’il pouvait sortir. Avec un peu de chance, accomplir une mission au nom de Lathandre suffirait peut-être. Venait maintenant le problème de supporter lleurs deux nouveaux compagnons. Ils ne lui inspiraient pas totalement confiance. Mais pour le moment, il décida de suivre l’avis du groupe.
-Bon d’accord, nous embarquerons après le diner.
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La soirée faillit se passer sans incident. Se serait passée sans incident s’il n’y avait eu l’affaire du barde local, qui énerva fort Sylveneige. Lorsque le barde entonna « Belles belles belles », la rôdeuse se contenta de crisper les poings. A « Femmes des années 1300 », elle tripotait déjà, machinalement et nerveusement, son épée. A « Vous les femmes », elle n’y tint plus.
- Ribaude de bordeau de bouse, tu vas la fermer ta grande gueule ! tu sais ce qu’elles te disent, les fâââmes ? Elles t’embousent, les fâââmes ! quand les bouseux dans ton genre auront-ils compris que les fâââmes sont des hommes comme les autres ? hein ? HEIN ? j’te cause, bourrin ! tu comprends, oui ?
Le barde s’était recroquevillé de peur, face à la colère de Sylveneige. Un grand type de près de six pieds, large comme une armoire cormyrienne. La scène était assez comique, et plusieurs clients de l’auberge commencèrent à rire à gorge déployée.
- Alors les fâââmes, tu les LÂCHES, avec tes chansons lèche-cul à trois sous ! tu les oublies ! tu arrêtes ta séduction à la noisette, tu nous les brises, les noisettes ! compris ?
- Ribaude de bordeau de bouse, tu vas la fermer ta grande gueule ! tu sais ce qu’elles te disent, les fâââmes ? Elles t’embousent, les fâââmes ! quand les bouseux dans ton genre auront-ils compris que les fâââmes sont des hommes comme les autres ? hein ? HEIN ? j’te cause, bourrin ! tu comprends, oui ?
Le barde s’était recroquevillé de peur, face à la colère de Sylveneige. Un grand type de près de six pieds, large comme une armoire cormyrienne. La scène était assez comique, et plusieurs clients de l’auberge commencèrent à rire à gorge déployée.
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Ohlàlà, la honte. Voilà que sa compagne sortait soudainement ses crocs. Certes, ce barde tapait sur les nerfs de Streen avec ses chansons à deux sous. Surtout qu’il chantait faux. Mais lui n’en faisait pas un plat. A présent comment calmer sa compagne ? En général, ce n’était pas possible, il fallait attendre que sa colère passe. Tout ce qu’il désirait c’est d’être partout sauf ici. Comment éviter le naufrage ? Tout le monde la regardait. Désormais et s’il tentait de la calmer, il en serait de même pour lui. Pourtant, il ne pouvait pas rester là sans rien faire. Après tout, n’importe qui pouvait alerter la garde et l’arrêter. Il n’avait pas besoin de ca. Ce n’était pas le moment de retarder le départ. Il ne trouva rien de mieux que de s’approcher d’elle en chuchotant de manière à ce qu’elle seule entende :
-Je t’en prie Sylveneige, calme toi.
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Streen fut éberlué, il refusait de croire qu’elle était calme. A moins que sa remarque l’aie tellement énervée qu’elle en aie oublié sa colère contre le barde. Il s’était à nouveau couvert de ridicule devant les autres clients mais au moins, il avait obtenu ce qu’il souhaitait : calmer sa compagne. Il se frotta mains de satisfaction tandis qu’il retournait à sa table.
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Le sergent de ville prit la main de Sylveneige et la baisa avec grâce.
- Bravo, je ne peux dire que ceci, bravo. Enfin quelqu’un ose dire à mon frère la réalité concernant la qualité de son art !
Il se tourna vers le barde.
- Comprends-tu enfin, Alveri ? tes chansons sont déplorables… Tu dois te ressaisir, revoir les paroles, le rythme, tout ! sérieusement, qui peut supporter ce rythme gnangnan ?
- Mais Clarisset, tout le monde…
- Non ! personne ne te dit rien parce que tu es un costaud, sanguin à l’occasion. Mais là, tu comprends bien que ça ne marche plus… Tu devrais remercier cette jeune elfe pour avoir osé te dire la vérité et retourner créer de vrais chants dignes de tes connaissances musicales. Et laisse aussi tomber les nuances en quart de ton, on a l’impression que tu chantes faux.
- Bravo, je ne peux dire que ceci, bravo. Enfin quelqu’un ose dire à mon frère la réalité concernant la qualité de son art !
Il se tourna vers le barde.
- Comprends-tu enfin, Alveri ? tes chansons sont déplorables… Tu dois te ressaisir, revoir les paroles, le rythme, tout ! sérieusement, qui peut supporter ce rythme gnangnan ?
- Mais Clarisset, tout le monde…
- Non ! personne ne te dit rien parce que tu es un costaud, sanguin à l’occasion. Mais là, tu comprends bien que ça ne marche plus… Tu devrais remercier cette jeune elfe pour avoir osé te dire la vérité et retourner créer de vrais chants dignes de tes connaissances musicales. Et laisse aussi tomber les nuances en quart de ton, on a l’impression que tu chantes faux.
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