La Couronne de Cuivre

Après avoir franchi les http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post226975 de la ville, Galariel flânât un petit peu dans les rues de la cité en allant à l'auberge indiqué par le garde.

Tout en étant aux aguets d'une possible menace, elle observait tout ce qui l'entourait avec attention, l'atmosphère générale de la ville n'était pas désagréable. Qui sait si la sphère d'influence des Soeurs du Premier Sang atteignait un jour la région et qu'une enclave secrète venait à être construite, elle pourrait toujours demander à y être affectée.
Il est vrai qu'à coté de Luskan, n'importe quel ville parait agréable à vivre, dit elle à voix haute sans vraiment s'en rendre compte.

Tout à ses réflexions, elle ne se rendit pas compte tout de suite qu'elle était arrivée à destination, et au bon moment, la nuit commençant à tomber. Elle entra, prit le temps de détailler l'intérieur et la clientèle présente, puis se dirigea vers la personne qui semblait être le tenancier de la taverne:
Bonjour tavernier, je voudrais louer une chambre pour plusieurs nuits, et si possible manger quelque chose, qu'avez vous à me proposer?

Le tavernier avait fini de s'approcher de sa nouvelle cliente potentielle après avoir fini de prendre la commande d'une table proche de l'entrée. La salle était presque comble en cette heure tardive et la clientèle était constitué d'une foule bigarrée principalement composée de voyageurs autant qu'en pouvait juger Galariel. Le tenancier répondit à la jeune femme d'un ton affable :

- Mais bien sûr. Vous avez de la chance, nous avons une chambre qui vient justement de se libérer ce matin. Elle donne sur la rue, j'espère que ça ne vous dérange pas. Et pour le repas, nous vous proposons ce soir du civet de lapin ou du lieu jaune braisé. Nous avons aussi du jambon fumé si vous préférez. Souhaitez-vous prendre votre chambre tout de suite ou vous installer en salle ? Je viendrai prendre votre commande dans une minute, c'est un peu l'affluence avec la commémoration qui aura lieu dans deux jours. Et si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas à m'appeler, je suis là pour que les clients se sentent à taverne de la Bienveillance comme chez eux.

Galariel réfléchit un instant, puis répondit au brave homme:

Je vais d'abord déposer mes affaires dans ma chambre, puis je descendrai souper. Je serai rapide donc vous pouvez déjà servir le repas, votre lieu jaune a l'air intéressant, et avec vous me mettrez une chope de bière naine si vous avez?

Le tavernier lui répondit avec un sourire un peu gêné :

- Attendez une seconde, je vais vous chercher votre clé. Ce sera au premier étage, sur la droite, chambre 14. J'ai bien peur que vous soyez obligé de partager l'une de nos tables communes ce soir, à moins que vous préfériez manger dans votre chambre ? Que préférez-vous ?

La jeune femme examina longtemps la salle, puis s'adressant au tavernier qui attendait patiemment la réponse:

pour ce soir je mangerai dans ma chambre, j'ai fait un long voyage pour venir jusqu'ici et un peu de calme ne me fera pas de mal

Le tavernier se contenta de hocher la tête en arborant un air compréhensif avant de répondre d'un ton neutre :

- Cela ne pose aucun problème. Je ferai monter votre repas dans une vingtaine de minutes. A moins que vous ne préfériez prendre vos aises avant ? Nous avons une salle de bain à disposition de nos hôtes si vous souhaitez en profiter pour vous détendre. Nous pouvons aussi vous déposer votre repas pendant que vous y êtes si cela vous convient. Le client est roi à la Bienveillance.

Le tavernier indiqua le chemin de la salle d'eau et s'en retourna s'occuper de la salle bondée après avoir entendu les préférences de la jeune femme.

HRP : Ugo, je te laisse décrire toi-même ce qu'a choisi ton personnage et ce qu'il fait de sa soirée. Tu peux aller jusqu'où tu le souhaites (la faire prendre son bain et/ou manger, la mettre au lit ou l'amener jusqu'au matin)

Quitte à attendre 20 minutes que son repas arrive, Galariel se dit qu'un bain chaud occuperait l'attente de façon agréable, c'est bien beau la trempette dans les eaux claires en pleine nature mais un peu de chaleur de temps en temps n'était jamais malvenu.

Après son bain, elle se rendit dans sa chambre où son repas l'attendait, elle en prit une petite bouchée, puis trempa les lèvres dans sa bière, et décida que la nourriture était tout ce qu'il y a de plus normal. Après avoir dévoré le lieu, elle s'assit dans un fauteuil près du lit pour siroter sa bière naine, cela lui rappela une anecdote qui courrait depuis un an chez les Soeurs depuis que Torbera Cor la responsable des forges, lors du premier contact pour un éventuel accord commercial avec Castelmithrall, avait le plus sérieusement du monde proposé au roi Bruenor de lui donner un héritier si lui-même lui donnait une fille.
La réaction outrée du monarque virant au rouge tomate fait encore l'objet de toutes les discussions dans le grand nord, la légende raconte également que ce fut la seule fois où l'on vit le célèbre ranger Drizzt do'Urden rire à en pleurer.
A l'évocation de cette histoire un petit sourire s'invita sur le visage de Galariel.

Sa chope finie, elle inspecta la chambre pour vérifier qu'il n'y avait rien de suspect, prit une petite cordelette avec une clochette dans son sac, noua une extrémité à la poignée de la porte et l'autre au chambranle de telle manière que si quelqu'un tentait d'ouvrir la porte cela ferait sonner la clochette. Elle fit de même pour la fenêtre, par sécurité dissémina des amorces autour de son lit, glissa sa dague sous l'oreiller, déposa son arbalète de poing sur la table de chevet, et son épée à portée de main, elle se déshabilla et se mit au lit, où elle sombra rapidement dans un sommeil réparateur.

------------------------------------------------------

Le lendemain, Galariel se réveilla en bonne forme, le soleil était levé depuis longtemps à en juger par la lumière qui inondait la pièce.

Elle se leva, s'habilla, et descendit dans la grande salle de la taverne

HRP : Ugo, en général on évite de double poster. Tu peux tout à fait décrire deux évènements temporellement distants dans le même post. Tu peux aussi éditer tes messages pour les changer après les avoir publiés en cliquant sur le bouton "Edit".

La nuit s'était déroulée sans incident et la guerrière eut tout le loisir de se reposer en appréciant l'épaisseur des murs de sa chambre ou le calme de ses voisin de palier. Après avoir dormi d'une traite, Galariel put se rassurer en constatant que ses alarmes étaient toujours en place, indiquant à coup sûr que personne n'avait cherché à entrer et que ses précautions s'étaient avérées inutiles.

Il était encore tôt mais d'après ce qu'elle savait de ce genre d'établissement, l'aubergiste était probablement dans la salle commune en train de servir le petit déjeuner aux clients les plus matinaux. Nul doute qu'elle y trouverait la salle bien moins encombrée que la veille pour y prendre son repas.

Galariel passa devant les étals rapidement, ne s'arrêtant brièvement que pour jeter un coup d'oeil sur ceux qui lui semblaient dignes d'intérêt, mais sans rien acheter car elle n'avait besoin de rien pour l'instant. Cependant, elle nota mentalement les échoppes qui recevraient peut être sa visite ultérieurement.

Elle finit par passer son chemin et contourner le marché

la suite ici : http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post227613

Quête : Une si belle nuit.

- Elvendil, Elvendil, Elvendil ... Mince c'est quoi son nom déjà? Ah oui ... Elvendil ... Si ça se trouve, à force je vais le graver dans mon cerveau et je ne l'oublierai plus.

Yaël regarda Emeric qui garda une mine neutre.

- Mouais rien n'est moins sûr...

Ils approchaient rapidement de la taverne de la Bienveillance, et le jeune mage connaissait bien le chemin désormais.

Les quelques absences dûe à sa quête l'avait obligé à rattraper un devoir, et pour cela il avait user de quelques potions, ce qui est normalement tout à fait proscrit. Mais ça pourrait se révéler plus qu'efficace car par chance, celle-ci c'étaient montrées d'action plus longue que la moyenne, et il gardait l'esprit clair et concentré grâce à sa potion de focalisation mentale.

Ils étaient devant la porte de la taverne, et ils n'hésitèrent pas pour la franchir d'un pas décidé. L'atmosphère joyeuse, bruyante et enfumée de la pièce les emplis d'une certaine allégresse, mais ils revinrent rapidemment sur terre : ils avait un elfe à interroger.

Yaël et Emeric se dirigèrent alors vers le patron, pour lui demander si le barde elfique était bien arrivé. Le jeune mage laissa la parole à son compagnon de quête.

Quête : Une si belle nuit

Emeric salua le tenancier de l'auberge en vieil habitué, d'une poignée de main.
- Vous voilà de retour... j'imagine que vous venez pour rencontrer Elvendil ?
Emeric hocha affirmativement la tête.
- Vous avez de la chance, il vient juste de redescendre de sa chambre. C'est l'elfe qui se trouve attablé près de la cheminée, là-bas.
Il leur indiqua du menton un elfe dont la peau pâle, les yeux bleus et les cheveux blanc argenté indiquaient sans doute possible sa race : un elfe de lune. Il compulsait avec attention une liasse de parchemins.

- Il a accepté de donner un petit récital de contes ce soir après le repas, à la demande d'un ou deux de ses admirateurs. Vous pourrez donc le voir à l'oeuvre. Même si personnellement je préfère largement ses récitals de musique... Mais n'hésitez pas à vous installer à la table qui est la plus proche de la sienne, vous serez aux premières loges !
- Merci, c'est ce que nous allons faire...

Emeric entraîna son jeune compagnon à sa suite en direction de la cheminée.
- Veux-tu lui parler tout de suite ou bien attendre la fin du repas ? Ou de la soirée ? demanda Emeric à Yaël.

HRP:dis-moi... Yaël a de nouveau une robe de mage ou pas ? Juste pour savoir si le barde peut savoir au premier coup d'oeil qu'il est mage....

- J'aimerais beaucoup entendre ses contes, autant attendre la fin de la soirée.

Tout deux s'assirent comme préconisé à la table la plus proche de l'elfe. Assis sur sa chaise, Yaël lissa machinalement sa robe de mage d'un air distrait.

- Tu penses qu'il porteront sur quoi? J'espère que ce sont de vieilles légendes elfes ! J'adore ces légendes. Surtout celles qui parlent de guerre contre les Drows. Ou bien celle avec de vieilles armes enchantées !

Il parlait du ton excité des jeunes enfants. A l'université, il avait dévoré de nombreux contes et légendes de différents peuples, et les ouvrages elfiques, ou tout du moins leur traduction, comptais parmi ses préférés. Il aimait aussi énormément les histoires des Dieux, en particuliers de ceux qui sont mort pendant le Temps de Troubles et de l'Ascension des nouveaux.

Quête: Une si belle nuit

Emeric sourit avec indulgence devant l'enthousiasme de son jeune compagnon, mais haussa les épaules en signe d'ignorance. Déjà, l'aubergiste leur apportait leur repas. Le barde, quand à lui, semblait ne pas avoir faim. Il rangea ses parchemins, ne mangea que quelques bouchées du plat qu'on lui apporta, et avala un peu d'eau, avant de reculer son siège pour faire face aux nombreux client de la taverne - dont certains, apparemment, n'attendaient que cela.

Son répertoire était varié. Il connaissait des légendes de son peuple, mais aussi des récits traditionnels des autres peuples. Son public étant quasiment exclusivement composé d’humains, la majeure partie de son récital traita de faits d’armes héroïques des temps anciens. Mais il glissa également deux ou trois légendes naines, notamment l’histoire des trésors de Wieland le forgeron que Emeric semblait connaître.
Rapidement, l’auditoire s’était fait attentif. Il faut dire que Elvendil savait ménager ses effets et créer le suspense. Bien vite, les spectateurs négligèrent le ragoût pourtant délicieux que l’aubergiste leur avait mitonné, se contentant de manger d’un geste machinal, portant parfois une chope à leurs lèvres.

En fin de soirée, le barde aborda enfin les légendes elfiques de son répertoire. Les convives les plus avinés s’étaient soit retirés dans leur chambre, soit mis à ronfler dans un coin, il ne restait qu’un cercle restreint d’auditeurs passionnés.
Elvendil se mit à conter l’histoire d’Eilistraë, fille de Corellion et de celle qui deviendrait plus tard Loth, rejetée par le panthéon drow pour s’être opposée à la guerre contre la Seldarine. Il raconta pourquoi on la représente toujours en train de danser nue sous la lune, une lame argentée à la main. Puis vint l’histoire de Shevarash, le dieu de la vengeance, qui jura, il y a six mille ans, alors qu’il était simple mortel, de se venger de la trahison des elfes noirs qui avaient massacré son peuple et leurs alliés nains. Il avait promis de ne plus jamais sourire tant que Lolth et ses disciples ne seraient pas tous anéantis. Nul ne sait où repose son corps et ce que sont devenues ses armes, mais la légende dit qu’il a subi l’apothéose et a rejoint le panthéon elfique.

Il se faisait tard, et la plupart des convives avaient regagné leur chambre, ou leur demeure, lorsqu’Elvendil se tut enfin. On devinait, à ses traits tirés, l’énergie qu’il avait mis dans ses récits. Il salua poliment ce qui restait de son auditoire, et accepta la pinte de bière que l’aubergiste lui tendit.
- Merci… Je n’ose pas boire pendant que je raconte, j’ai peur d’oublier la fin de l’histoire…
C’était une simple boutade, son sourire jovial le prouvait.

Revenu des entrepôts, Galariel remonta dans sa chambre et déballa les quelques affaires achetées plus tôt dans la journée, il n'y avait là que des ingrédients pour transformer deux ou trois carreaux normaux en carreaux explosifs ou incapacitants, mais elle ne se s'occupa pas de ça pour le moment se contentant de les ranger dans son paquetage.

Au lieu de ça, elle s'entraina durant une heure à manier son épée longue. Chez les Soeurs du Premier Sang, en tant que Licorne elle était habituée à se battre selon les attaques de groupe apprises au cours de plusieurs années d'enseignement. Ici, elle était seule et avait pratiquement du tout réapprendre depuis le début.

La journée passant, elle s'aperçut que le soir commençait à tomber, elle fouilla ses affaires à la recherche d'une flasque de potion contenant un liquide orange. Elle en versa sept gouttes dans une petite coupelle d'eau, mélangea légèrement avec son doigt, puis bu la mixture qui lui permettait de ralentir sa gestation jusqu'au retour à la citadelle dans 30 mois.

Elle remis les protections en place puis descendit peu de temps après dans la grande salle, et commanda à manger à l'aubergiste.

Quête : Traque et matraques

L'aubergiste, aussi affable que la veille l'accueillit comme si elle était l'unique cliente, ce qui était loin d'être le cas. Après lui avoir désigné une table qu'il avait réservé malgré tout à son attention dans un coin un peu à l'écart de la salle, il s'enquit de sa commande et finit par lui demander si sa journée s'était révélée conforme à ses attentes.

- Ce ne doit pas être facile de se retrouver en ville lorsque l'on vient d'arriver. Heureusement, les temps sont moins troublés qu'il y a quelques mois encore.

L'aubergiste ne s'éloigna pas de la table, attendant la commande de Galariel ou, si elle le souhaitait, qu'elle poursuive la conversation.

L'aubergiste venait de titiller la curiosité de sa cliente:

Continuez mon ami, votre histoire m'intéresse au plus haut point, quels troubles?

L'homme afficha un grand sourire, ravi d'avoir trouver une oreille attentive

Quête : Traque et matraques

L'aubergiste était ravi d'échanger quelques mots avec sa nouvelle cliente alors que la salle n'était pas encore suffisamment bondée pour réclamer toute son attention. Du reste, l'histoire qu'il avait évoqué était devenue une de celles qu'il avait le plus coutume de raconter aux aventuriers de passage à défaut d'être sa préférée.

- Je gage que vous n'avez pas entendu parler de la guerre civile qui a ravagé notre belle cité ? C'était il y a un an à dire vrai. les autorités se sont vite chargé d'en atténuer les signes les plus visibles et le commerce a repris depuis lors. Mais certaines rues ont été marquées à jamais et les centaines de morts que la tyrannie de Morféa Nwalk ne reviendront pas. Mais je ne vais pas vous ennuyer avec ces tristes histoires. Savez-vous que je vous ai donné précisément la chambre ou les Résistants ont tenu conseil pour repousser les sinistres forces du tyran ?

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Une guerre civile? voilà qui est...intéressant Mais comment une ville comme celle-ci a t'elle pu être le théatre d'une pareille tragédie

S'étonna Galariel, Luménis semblait pourtant à l'abri de ce genre d'événements.

Quête : Traque et matraques

L'aubergiste sourit avec indulgence à Galariel et entreprit de raconter avec un luxe de détails et d'anecdotes la façon dont Morféa Nwalk avait trompé les anciens esclaves réfugiés de Mélandis et certains des prolétaires de la Cité pour renverser les autorités en place et imposer progressivement son règne de terreur. Voyant que les clients commençaient à s'accumuler dans la salle, il conclut en s'excusant :

- Je ne suis pas un barde. Nous en avons parfois à la Bienveillance et il n'est pas rare qu'ils fassent référence à cette période de notre histoire. Nous n'étions pas préparés alors. J'aime à croire que nous en avons tiré les leçons et que nous ne tenons plus notre liberté pour chose acquise. Luménis n'a pas que des alliés voyez vous.

Quête : Traque et matraques

Galariel laissa donc l'aubergiste vaquer à ses occupations, non sans avoir commandé son repas, qu'elle dévora à belles dents une fois servi.

Deux heures après, tout en digérant son souper elle observa l'assistance présente tout en sirotant sa bière à la recherche de comportements suspects, si elle s'était fait des ennemis il se pourrait qu'elle soit surveillé.

Du coup, elle regrettait un peu d'être partie si vite en voyage d'initiation, elle serait restée douze mois de plus dans le nord, elle serait entrée dans sa 18ème année, et de ce fait aurait reçu le tatouage propre aux Licornes, une tête de licorne sur la nuque. Pouvoir profiter de flou, image miroir, et protection contre les projectiles durant un combat n'est pas un désavantage, mais quand on est une tête brulée...

HRP : salut Kasumi, juste pour précision chez les Soeurs du Premier Sang, les Licornes sont les guerrières chargées de charger (oui je sais ça fait redite) l'ennemi au corps à corps. Les guerrières qui défendent les archères et les lanceuses de sort sont les Bulettes, celles qui sont chargées des attaques à distance sont les Harpies. Les Louves: rôdeuses corps à corps à deux lames, les Panthères: rôdeuses à distance arc long. Comme j'ai pas encore développé les autres classes, il n'y a pas encore de nom.

Quête : Traque et matraques

HRP : Merci pour ces précisions. N'hésites pas à poster sur le background que tu as créé, ça pourrait en intéresser d'autres.

Galariel croisa bien quelques regards qui la détaillaient tantôt par curiosité, tantôt par une certaines admiration. Cependant, la plupart des clients semblaient se désintéresser d'elle voire ne pas lui prêtre attention. Même dans les regards les plus appuyés, qu'elle n'eut aucun mal à dissuader, elle ne nota rien de suspect. Si un ennemi l'observait, il était doué pour le faire à son insu.

Cependant, la guerrière n'arrivait pas à se départir d'un pressentiment de danger. Quelques minutes plus tard, ses craintes se confirmèrent lorsqu'un cri affolé se fit entendre au premier étage de l'auberge. Les conversations de la salle se turent et certains regards de clients dans l'expectative se tournèrent vers l'aubergiste ou l'escalier que les plus entreprenant grimpaient déjà, parfois une arme à portée de main...

Quête: une si belle nuit

Emeric souriait, amusé par l'air rêveur de son jeune compagnon visiblement emmené bien loin de ses soucis actuels. Ou peut-être était-il lui aussi pris par la magie des contes. Il finit par murmurer discrètement à son compagnon :
- Il faudrait aller lui parler maintenant... Mais comment est-ce que tu veux aborder le sujet ? Tu veux jouer à moitié franc jeu, lui parler de la soirée de mariage au baron de Percival, par exemple en disant que tu as été soupçonné et que tu mènes ta propre enquête et que tu recherches des témoignages ? Ou bien tu veux tenter un moyen détourné, faire semblant de vouloir des renseignements sur la famille de Percival parce que tu sais qu'il les connaît ? Ou encore dire que tu veux l'embaucher pour animer une fête, faire dévier sur son animation là-bas... ? Ou... je ne sais pas, moi... Lui demander s'il s'y connaît en poison ? Mais c'est un peu louche...

Il fut brutalement interrompu par l'aubergiste qui s'approcha d'eux en lançant à l'adresse du barde Elvendil :
- Je crois que ces deux personnes souhaitent vous parler....
Il devenait urgent.... de trouver quoi dire.

HRP : serai absente du 20 au 23 décembre

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Galariel se leva en soupirant, on n'était décidément jamais tranquille dans cette ville, et s'élança dans les escaliers l'épée à la main, à la suite des premiers intervenants. Elle arriva rapidement au premier étage, s'arrêtant derrière un mur pour jeter un coup d'oeil vers l'endroit d'où semblait être parti le cri, moins prudents certains clients s'étaient déjà élancés de manière trop téméraire.

Quête : Traque et matraques

Les clients s'étaient agglutinés devant une porte mais Galariel ne pouvait pas bien voir ce qui se passait. Et pourtant, elle comprit bien vite qu'il s'agissait de la porte de sa chambre. En s'approchant rapidement et en jouant des coudes, la guerrière remarqua que le cri était venu d'une dame d'un certain âge au teint blême qu'un client prévenant soutenait en l'entraînant à l'écart. Un autre homme s'exclama avant que Galariel ne puisse le constater par elle-même :

- C'est un meurtre ! Il faut vite prévenir le guet.

Galariel pénétra enfin dans sa chambre pour découvrir la scène d'horreur qui avait bouleversé l'autre cliente. Un homme gisait dans son sang sur le lit. Manifestement, il avait été égorgé.

HRP : Seymour, tu peux imaginer que cette scène se passe en même temps que ta quête si tu le souhaites. N'hésites pas à réagir avec l'accord de Voyageuse.

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

La jeune femme se retourna et lança à la cantonade:

quelqu'un connait cet homme?

Puis en apercevant le propriétaire de l'auberge qui venait d'arriver et qui observait le mort sur le lit.

tavernier, je pense que mes draps ont besoin d'être changé

Le pauvre homme la regarda bouche bée et ne put que acquiescer par un hochement de tête.

Quête : Traque et matraques

L'aubergiste, affolé, pénétra dans la chambre et se bouleversa des dégâts que cette macabre découverte allait avoir sur la réputation de son établissement. Il tenta en vain de repousser les curieux jusqu'à ce que quelques clients compatissants lui prêtent main forte. Lorsqu'il se retrouva seul dans la pièce avec Galariel, il recouvra une partie de son calme, suffisamment pour pouvoir lui demander des comptes d'un ton bien moins avenant que précédemment :

- Connaissiez-vous cet homme ? Il y a forcément une raison à ce qu'il se trouve ici. Tout ceci est désastreux.

Pendant ce temps, la guerrière avait pu faire le tour de la pièce. Un regard à l'homme lui confirma qu'elle l'avait déjà croisé : il s'agissait de l'un des deux convoyeurs qu'elle avait escortés. Outre le cadavre, la pièce était en désordre et le sac contenant les affaires de Galariel avait été déplacé et donnait l'impression d'avoir été fouillé.

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Galariel était troublée, pourquoi un des convoyeurs était il venu jusque dans sa chambre. Evidemment, il pouvait aussi être déjà mort avant d'y pénétrer, ce qui signifierait que quelqu'un cherchait à la piéger indiquant par là qu'une ou plusieurs personnes la considérait comme une menace possible. D'un autre coté, il était peut-être mort ici, mais avec les pièges qu'elle avait placé, un vulgaire charretier n'aurait pas pu pénétrer ici tout seul.

Oui je connais cet homme, mais je ne voie pas ce qu'il me voulait, attendons la venue de la milice pour tenter d'éclaircir cette affaire. Sa tête vous dit elle quelque chose?

Non, décidément il y avait beaucoup de questions pour peu de réponses, elle observa la pièce à la recherche de traces de sang indiquant un possible transport du corps, elle jeta un oeil à ses affaires puis toucha le corps du mort, si il était chaud cela signifiait que la mort avait eu lieu pendant qu'elle était en bas, sinon?