La Couronne de Cuivre

Une fois de plus le maître de Zaefal s'était endormit sur son bureau. Il fut alors réveillé au petit matin par la voix de Daelc qui l'appelait de l'autre côté de la porte.

"Duorok ! Duorok ! Tout va bien ?"

Le demi-orc grogna quelque chose en s'apercevant qu'il avait dormis sur un rapport de mission. Il se leva et ouvrit la porte violement et beugla un "QUOI" qui envoya quelques postillons sur le visage de Daelc.

"Maître, nous avons reçu les papiers pour euh notre investissment."

Le regard de Duorok s'illumina.

"Et bien pourquoi tu ne l'as pas dis plus tôt ?"

Daelc bredouilla quelque chose et tendit un rouleau de parchemin à Duorok qui claqua la porte et alla se remettre à son bureau sans même penser à demander à manger.

Il examina le rouleau pendant plusieurs minutes. Il lisait attentivement ce qui y était écrit. Finalement, il se leva et alla dans sa chambre pour s'habiller. Il enfila son armure de cuir, ses bottes en peau de loup pour il mit sa cape bleue sur son dos. Il ne prit pas sa hache avec lui, trop peu discret pour sortir en ville, il préféra une épée courte qu'il cacha sous sa cape et un poignard qu'il accrocha sur son côté. Il attrapa le rouleau de parchemin et sortit de son bureau après l'avoir verrouillé.

Il se dirigea vers la sortie de la guilde et après avoir laissé des instructions à Daelc, il prit la direction du port de Melandis.

Suite ici.

En provenance de la demeure de Siegfried, les trois mercenaires arrivèrent aux portes de la guilde. Mekren les attendait depuis peu et, contrairement aux trois compagnons, le maudit ne semblait pas avoir croqué un morceau! Ben-j et Arthas furent ravis du repas de Siegfried et même le demi-elfe l'était.

"Nous voilà Mekren. Vous aurez à attendre encore un peu, Ben-j et Arthas doivent aller s'équiper à la guilde.
Quant à vous, avez-vous trouvez ce que vous cherchiez?"

(hrp: enfin libre, c'est reparti pour un tour)

Mekren sourit légèrement aux trois mercenaires, qui semblaient repus et rendus légèrement euphoriques par la bonne chère. Le maudit n'avait pas mangé. Sa notion de la faim était relativement troublée depuis qu'il vivait dans le corps des autres. Ses contacts avec son corps d'accueil étaient comme étouffés par la double personnalité du Maudit. lui et Paulin perçevaient des parties des sensations du corps, et ces sensations se transmettaient de l'un à l'autre de manière déformée. Il ne ressentait la faim que lorsqu'elle menaçait réellement la bonne santé du corps de Paulin. Il avait toujours quelques fruits secs dans sa poche, en cas de fringale subite. Peu de vivres, mais assez consistantes pour subvenir à ses besoins pendant deux jours. Il n'avait pas besoin de plus: il savait chasser, et le corps de Paulin était suffisamment compétent pour lui permettre d'utiliser correctement ses capacités.
Le jour se coucherait dans deux heures. Ils avaient le temps de traverser une partie des Terres du Basilic avant qu'il fasse trop sombre pour voyager. Et l'envie de lever le camp le démangeait.
"Bien, messieurs. je pense qu'il est temps pour nous d'aller au devant de notre grand ami Corsad. Tout le monde est prêt?"demanda le Maudit, pour s'assurer que leur départ ne serait pas reporté plus longtemps.

En le le scrutant, Siegfried était asurément prêt pour l'aventure. Un arc long dépassait de derrière son dos ainsi qu'un carquois et son sac à dos, remplit à bloc, ne faisait aucun bruit tellement il était plein.

"Je suis prêt."

Soudain son regard redevint sérieux.

"Bien il est temps que je vous dévoile quelque chose d'une importance cruciale."

Les trois hommes le regardèrent, se demandant ce que cela pouvait bien être.

"Peu de gens savent ce que je vais vous dire puisque je ne l'affirme qu'à ceux dont j'ai la confiance. Je ne veux en aucun cas que ça soit répété sur tous les toits.
Je suis un chevalier noir du seigneur des ténèbres, je ne suis pas venu à Melandis pour gagner de l'argent en étant mercenaire, mais pour répandre le mal et châtier les personnes insolentes et inutiles aux yeux de Baine!
Aussi le métier de mercenaire nous emmène dans de nombreuses villes qui n'ont pas encore été converties et débarassées du bien."

Les trois hommes, hébétés, ne dirent rien
Siegfried reprit un air amical

J'espère cependant que cela ne changera rien en notre amitié.
J'ai réussi à force d'entrainement à dissimuler mon aura maléfique, et je peux la faire rejaillir n'importe quand.

Il fit apparaître et disparaître plusieurs fois et finalement l'ôta

Bien maintenant que vous le savez je vous serais grès de ne pas l'annoncer à d'autres personnes. Je souhaite garder un maximum d'anonymat.

Etes-vous prêts Ben-j et Arthas? Je suis moi aussi impatient d'aller à la rencontre du magicien rouge.

J'espère cependant que cela ne changera rien en notre amitié.Siegfried avait le don pour être ironique, Ben-j ne dit rien, mais il pensa maintenant qu'il allait ne devoir dormir que d'un oeil, sous peine de se retrouver avec une dague plantée dans son dos pendant son sommeil!

Heureusement que le moine appréciait Baine, il comptait la dessus pour son salut...

Ben-j avait réuni ses affaires, il avait son katana et son bâton, tout était en ordre.

"Je suis prêt moi aussi" dit-il.

Arthas fit aussi signe à l'assemblée qu'il était prêt.

Horiol qui montait la garde revenait de sa pause et constata que les mercenaires traînaient devant l'entrée de la guilde.

"Et bien vous autres ? Ne devriez vous pas être en mission ? Que faites vous ici !"