[Lieu] Les taudis

[Galathée]

Myrhela marcha longtemps. Elle avait l'impression qu'ils avaient quitté le quartier des taudis pour obliquer vers le sud, mais les méandres des canaux, les nombreux murs, les grilles qui obstruaient le passage, les coudes et les passages étroits se succédaient, formant un véritable labyrinthe propre à égarer n'importe qui. La jeune femme ne reconnaissait pas particulièrement les lieux, elle en déduisit que les chances étaient élevées qu'ils soient à présent sous les beaux quartiers. Ceci se vérifia, curieusement, car les égouts parurent soudain moins sales et mieux entretenus.
Soudain, le canot vira vers la berge et la jeune fille discerna, un peu devant elle, un nouveau quai où étaient amarrés diverses embarcations sommaires. Une arche s'ouvrait dans l'un des murs, et un escalier raide montait vers le haut. Veldross sauta à terre, maladroitement, manquant tomber dans l'eau grise entre sa barque et le sol. Il se rattrapa de justesse et entreprit d'amarrer son canot.

[Nynaeve]

Myrhela voyant que la destination de Veldross était enfin atteinte, décida de découvrir quelle était
réellement cette destination. Elle fit donc marche arrière, se souvenant d'être passé à coté d'une bouche d'égout quelques virages avant. Elle fit bien attention à repérer le chemin parcouru pour retourner à la surface afin de pouvoir retrouver le quai où Veldross était descendu mais surtout pour pouvoir savoir avec précision quelle demeure se trouvait au-dessus des escaliers qu'elle avait aperçus.

[Ugo]

Galariel resserra sa prise sur le pommeau de son épée, l'endroit n'inspirait pas confiance.
Quelque chose pouvait arriver à tout moment, elle le sentait.

[Kasumi]

L'instinct de Galariel ne la trompait pas et son angoisse ne fit que s'accroître à mesure que les marchands la faisait s'enfoncer dans les ruelles désertes des bas fonds de Luménis. Tout d'abord, elle ne remarqua pas le subtil changement qui s'opéra mais elle se rendit bien vite compte que les rues étaient soudain parfaitement silencieuses, bien trop pour cette heure de la journée.

Avant qu'elle ne puisse faire part de ses soupçons à ses compagnons de convoi, trois hommes bien équipés sortirent d'une venelle latérale se situant devant les chariots. L'homme au centre leva simplement la main pour enjoindre les conducteurs à stopper. Alors que ceux-ci obtempéraient, il détailla ostensiblement Galariel d'un air appréciateur. Il s'exprimait d'un ton assuré et moqueur :

- Tiens tiens. Ce pingre de Ravnek envoie maintenant des courtisanes pour défendre ses chariots. Dis-moi ma jolie, tu ne comptes tout de même pas dégainer cette épée ? Je ne voudrais pas avoir à me servir de la mienne sur ta carcasse. Enfin, ça dépend de quelle épée nous parlons, bien entendu.

Les deux conducteurs ne réagirent pas à l'insulte salace qui était faite à leur protectrice attitrée. Visiblement, en employés blasés, ils attendaient simplement la suite des évènements, peut être pour lui prêter main forte le cas échéant ou tout simplement pour choisir le meilleur moment où il faudrait fuir.

[Ugo]

Quoique puisse être la réaction attendue par les trois hommes, ce n'était certainement pas ce à quoi il s'attendait. Celui qui venait de parler eut juste une petite secousse avant de lentement basculer en arrière et de tomber au sol d'une seule masse, le visage marqué pour l'éternité d'un faciès ahuri et un carreau d'arbalète fiché entre les deux yeux.

Ses deux acolytes qui étaient restés sans réaction jusqu'à sa chute, relevèrent lentement la tête vers Galariel affichant le même air ahuri que le mort. La guerrière braquait toujours son arbalète de poing dans leur direction et venait de dégainer son épée. Si leur première impression avait été de la considérer comme quantité négligeable, ils durent revoir leur copie: seul un combattant bien entrainé possédait de tels réflexes.

à vous de choisir, ou vous déguerpissez ou vous accompagnerez votre acolyte dans les abysses

Si le cadavre à leur pieds ne suffisait pas à les convaincre, le ton glacial de la jeune femme était suffisamment éloquent, si ils choisissaient la voie des armes, ils n'auraient pas le choix: leur défaite serait leur mort.

Qu'allaient faire les deux hommes?

[Kasumi]

Les deux assaillants restèrent stupéfaits par la réaction de leur victime pendant quelques secondes mais se reprirent néanmoins avant qu'elle n'ait le temps de recharger son arme. Plutôt que de l'attaquer, ils semblèrent décider que le jeu n'en valait pas la chandelle et disparurent d'où ils étaient venu en laissant le corps de leur camarade. A voir leur expression, ils ne semblaient guère le pleurer et semblaient assuré que l'affront serait bien vite réparé mais qu'ils n'avaient pas à s'en charger personnellement. Le second conducteur s'approcha du cadavre pour vérifier qu'il était bien mort avant de se tourner vers Galariel. Il semblait sincèrement inquiet :

- Ce n'était pas à franchement parlé une bonne idée. Je crois que vous vous êtes fait des ennemis puissants. Si vous êtes nouvelle en ville, il est peut être temps de songer à repartir d'où vous venez.

Un bruit de bottes se fit entendre dans une rue adjacente, signe évident qu'un groupe approchait sans se soucier de se montrer discrets. Les deux compères échangèrent un regard avant de s'enfuir à leur tour en laissant les chariots. Le plus loquace lança à la jeune femme :

- La milice, il ne manquait plus que ça. Vous feriez mieux de ne pas rester à côté du cadavre.

HRP : Ugo, merci d'éviter de décrire le résultat des actions de ton personnage pendant un combat. En général, c'est le rôle du MJ même si tu as bien jugé pour cette fois-ci et que je n'ai rien à redire.

[Ugo]

Suivant le conseil du chauffeur, Galariel s'éloigna promptement dans la direction opposée au vacarme de la milice, non sans récupérer le carreau dans le front du mort.

Le mieux était encore d'essayer de revenir vers les beaux-quartiers, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes, elle possédait un sens de l'orientation affuté.

En repartant elle ne put s'empêcher de maudire les deux abrutis qui avaient laissés leur chariots, ils auraient pu se contenter de déclarer qu'ils étaient tombés par hasard sur le corps. Mais bon, c'était des mâles.

[Kasumi]

Galariel put s'éloigner suffisamment pour ne pas être inquiétée par les gardes qui, d'après leur tintamarre, venaient de trouver le corps sans vie du brigand. Ils ne tarderaient pas à fouiller les alentours et probablement le contenu des deux chariots laissés inexplicablement à l'abandon. Toujours était-il qu'il n'était pas prudent de rester dans les parages, surtout après avoir fui la scène du crime. La guerrière put néanmoins s'éloigner sans difficulté sans se perdre dans le réseau de venelles des bas quartiers. Sa démonstration avait peut être découragé d'éventuels malandrins mais il était bien plus probable que les guetteurs se contentaient pour l'heure de l'observer.

Elle atteignit sans encombre le district administratif de la cité. Restait pour elle à décider ce qu'il convenait maintenant de faire. Avertir son employeur, aller quérir la garde ou attendre que l'affaire se tasse.

HRP : Nous retournons dans le sujet que tu veux en fonction de tes choix. Merci de faire le lien vers mon post.

[Ugo]

Galariel repartit vers les entrepôts dans le complexe portuaire pour aller voir le marchand.

[Ugo]

Quête : Traque et matraques

Galariel devait bien reconnaitre que si le quartier était de facture plus modeste que leur point de départlieu-les-villas-des-beaux-quartiers, par rapport à certaines villes comme Luskan ils frisaient l'opulence. Il est vrai que l'absence de cadavres pourrissant dans le caniveau jouait beaucoup dans le bon sens.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Mikael qui menait la marche tourna dans une rue manifestement plus fréquentée que les venelles et ruelles dans lesquelles ils avaient marchés jusque là. Galariel comprit immédiatement que la porte est se situait non loin, au bout de la longue file de chariots qui cherchaient à entrer en ville, ou en ressortir. Même si ce n’était pas le passage le plus employé pour le commerce, la quantité de marchandises était plutôt conséquente. Le trio à pied n’eut aucun mal à se faufiler entre les chariots et à atteindre la porte. Les contrôles y étaient peu stricts, surtout pour trois voyageurs qui n’avaient manifestement pas l’air de vagabonds. Lizbeth prit néanmoins le soin de devancer les questions des gardes en échangeant quelques mots avec leur sergent. On les laissa passer et quitter la ville sans autre contrôle.

Devant eux s’étendaient maintenant une vaste campagne faite de collines basses et de prairies bordant l’unique route pavée qui s’enfonçait vers l’intérieur des terres. Lizbeth expliqua le plan :

- Il nous faudra longer la route pendant une demi-heure pour donner le change puis nous nous en écarterons pour aller chercher les chevaux.

[Ugo]

Quête : Traque et matraques

La guerrière appréciait le calme et la sérénité qui se dégageait des environs, cela lui faisait du bien après plusieurs jours passés dans un environnement urbain. Non pas qu'elle ne soit pas habituée à la prosmicuité ayant passé plus de la moitié de sa vie dans la citadelle hébergeant la majorité de sa communauté, mais l'environnement n'était pas identique.

Elle interrogea ses compagnons:

- Y a t'il une faune et une flore endémique à ces iles si loin de Faerûn?

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Mikael se fit un plaisir de répondre, sans doute pour faire son intéressant d’après le commentaire à mi-voix de sa cousine :

- Il y a de nombreuses espèces sur ces îles et la plupart sont assez proches de ce que vous pouvez trouver en Faërun. Enfin, d’après ce que j’ai pu lire. Mais si près de la ville, nous ne rencontrerons pas davantage que quelques lapins et peut être un ou deux renards. Lizbeth et moi ne nous éloignons que rarement de la ville mais de nombreux rôdeurs et forestiers passent parfois en ville si le sujet t’intéresse.

Tout en discutant, le trio s'éloignait de la cité, laissant la file de chariot et les hautes murailles derrière eux pour s'engager dans la campagne. Malgré tout, si près de la ville les signes de civilisation étaient encore nombreux et évidents : de nombreuses fermes peuplaient la campagne.

[Thémis]

Thémis et le milicien quittèrent bientôt les beaux quartierspour se diriger vers ceux de l'est. La nuit était déjà bien avancée et ils ne croisèrent personne à l'exception de quelques patrouilles. Les deux soldats n'avaient échangé que très peu de mot depuis qu'ils s'étaient mis en marche. Chacun semblait s'être réfugié dans un profond mutisme. Ils savaient que la traversée des taudis n'allait pas être une partie de plaisir. De plus, ils redoutaient les altercations qu'ils pouvaient rencontrer avec les habitants. Ceux-ci n'aimaient pas particulièrement la garde ; la jeune femme en savait quelque chose pour y avoir fait des rondes.
Enfin, ils arrivèrent en vue de leur destination. Ils tendirent l'oreille, aux aguets. C'était maintenant que les choses allaient se compliquer.

[Kasumi]

Le sergent fit signe à Thémis de faire halte. Il lui désigna un groupe d'individus louches qui barraient la rue plus loin. Les deux soldats prirent une ruelle latérale pour éviter les ennuis prévisibles. En progressant ainsi furtivement, le sergent et le caporal traversèrent des parties du quartier que les récents investissements n'avaient pas encore réussi à réhabiliter. Malgré l'heure tardive, ils aperçurent d'autres groupes progressant tout aussi furtivement. Malheureusement, malgré leur attitude suspecte, les représentants de l'ordre n'étaient guère en position de s'y intéresser et préférèrent les éviter. Après ce qui lui parut une éternité, Thémis put enfin apercevoir avec soulagement les portes extérieures du quartier. Bien que moins fréquentées que les portes nord, ce passage attirait de nombreux fermiers venant vendre leur récolte aux marchés matinaux. Pour l'heure, l'endroit était désert à part la petite garnison qui y était postée en permanence.

[Thémis]

Les deux soldats s’approchèrent du groupe de garde. Thémis examina attentivement les lieux mais ne trouva pas trace de leurs deux messagers. Mais peut-être que l’obscurité luis cachait-elle leur présence ?
Une fois qu’ils furent arrivés à la hauteur de la garnison et qu’ils rentrèrent dans le cercle rassurant des lumières, la jeune femme demanda aux hommes :

- Bonsoir messieurs, j’aurais besoin de votre aide… Est-ce qu’un soldat accompagné d’un milicien sont venus ici ? Ils venaient des portes sud.

[Kasumi]

Alors que l'un des hommes se préparait à lui répondre, le sergent Hagen sortit du poste de garde et dévisagea sa coéquipière et l'homme qui l'accompagnait :

- Bon sang Thémis, qu'est-ce que vous faites ici. Il me semblait qu'on vous avait affectée à la garde des portes Sud. Il est arrivé quelque-chose ? Où sont passés vos hommes ?

[Thémis]

La jeune femme écarquilla les yeux. Elle ne pensait pas rencontrer un de ses anciens compagnons d’armes ici. Hagen et elle se recroisaient de temps en temps au Grand Fort, mais il était vrai qu’ils n’avaient pu se voir d’avantage du fait des responsabilités de chacun.

- Hagen, quelle surprise ! La gaieté qu’elle avait ressenti quelque seconde plus tôt s’envola à la pensée de ce qui l’avait amené en ces lieux et elle continua plus gravement.
- L’histoire est assez longue à raconter… Nous recherchons deux de nos messagers que nous avons dépêché pour quérir des informations. Nous avons, en effet rencontré quelques ennuis la milice et moi elle désigna l’homme à coté d’elle. A la porte sud on nous a dit qu’ils étaient allés vers celle de l’est, ce qui explique notre présence ici… Elle posa enfin la question fatidique : les avez-vous vus ?

[Kasumi]

Le sergent expérimenté écouta avec attention le rapport de sa jeune coéquipière avant de répondre d'un ton assuré :

- Plusieurs hommes sont passés ce soir ce qui est plutôt inhabituel quand on sait combien l'affectation aux portes est rebute les gardes. D'ordinaire, tu es bien placée pour savoir que nous les évitons...

Voyant la jeune femme s'impatienter, il demanda à un jeune caporal de venir les rejoindre. Il indiqua à Thémis que l'homme en question avait pris son poste en début de soirée, contrairement à lui-même. Une brève description des deux hommes lui permit de répondre avec assurance qu'il se souvenait avoir vu les deux hommes dont parlait Thémis. Ils étaient passé une heure plus tôt avant de s'en retourner au Fort.

- Ils recherchaient un capitaine mais aucun gradé n'est passé par ici ce soir.

[Thémis]

Thémis garda quelque seconde le silence. Si aucun gradé n’était présent ici, pourquoi leur avait-on indiqué cette endroit ? Le capitaine qu’ils cherchaient aurait dû se trouver ici. Au moins, leurs messagers étaient passés par ici, ce qui était en soi une bonne nouvelle. Mais l’ironie du sort avait voulu qu’ils se ratent à une heure près. La jeune femme soupira. Elle en avait assez de courir la ville pour rien. Elle se tourna vers le milicien et demanda avec lassitude :

- Allons-nous jusqu’au Grand Fort ?

[Kasumi]

Le sergent milicien soupira à son tour. Après un regard au sergent Hagen, il haussa les épaules :

- Oui, ce n'est pas une mauvaise idée. Nous y retrouverons probablement nos hommes et il semble important d'avertir notre hiérarchie sur les circonstances bizarres de cette nuit. Vous souvenez-vous du nom ou de la tête de ce capitaine ?

[Thémis]

Thémis se remémora sa brève rencontre avec le capitaine vers les portes sud. Elle revoyait vaguement son visage... mais elle devait bien avouer qu'elle n'avait pas spécialement détaillé l'homme.

- Je ne connais pas son nom, mais je devrais le reconnaitre si je le croise dit-elle d'un ton assuré. Et si nous ne le trouvons pas au Grand Fort, nous pourrons toujours demander des explications à nos supérieurs.

[Kasumi]

Le milicien acquiesça d'un signe de tête avant de confier à Thémis qu'il n'y avait de toute façon pas beaucoup de capitaines et qu'on retrouverait celui en question sans trop de peine. Avant de quitter le poste de garde, il laissa un message à l'attention de ses hommes au cas où ceux-ci le rechercheraient ici. La précaution n'était sans doute pas nécessaire mais elle éviterait peut être des allers-retours aux soldats.

- Je vous accompagnerai jusqu'à la sortie du quartier est car il est plus prudent de le traverser à deux mais je devrai ensuite rejoindre ma propre caserne. Si vous voyez mes hommes, n'hésitez pas à le leur dire une fois sur place.

Sans plus de cérémonie, les deux gardes s'engouffrèrent à nouveau dans le quartier pauvre en direction du Grand Fort.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques 2 - épilogue

Galariel ne sentit qu'une sensation de chute quand elle passa le portail magique. Puis ce fut l'atterrissage. En quelque sorte, il aurait pu être plus brutal s'il n'avait été amorti dans un premier temps par le dos d'un gnome puis par un tas abondant et odorant d'ordures plus ou moins fraîches.

Un bref cri lui apprit que la chute avait été bien plus douloureuse pour Gundann, une satisfaction en soi. Et une dure leçon à retenir pour l'illusionniste qui avait un peu trop lésiné sur le temps de préparation et de calcul nécessaire à un sort de portail à la destination précise. Mais ce genre de considérations pourrait être abordé à son réveil...

[Ugo]

Quête : Traque et matraques 2 - épilogue

Pour faire bonne mesure, Galariel asséna un coup sur le sommet du crâne du fugitif avec le pommeau de son épée l'envoyant au pays des songes pour quelques heures. Une fois fait, elle s'assit sur le corps inanimé de Gundann, le seul endroit "propre" où déposer ses fesses, et inspecta son environnement. De suite, elle savait deux choses, elle ignorait où elle se trouvait et était seule, aucun de ses compagnons ne l'avait suivie à travers le portail.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques 2 - épilogue

Le gnome était étendu pour le compte ce qui représentait tout de même un problème de moins. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, la guerrière entendit le lointain écho d'une corne de brume puissante, probablement vers l'ouest autant qu'elle pouvait en juger en se fiant au soleil levant. La ruelle cernée de hauts murs aveugles dans laquelle elle avait atterri débouchait quelques mètres plus loin sur une plus large artère qui lui permettrait peut être de se repérer.

[Ugo]

Quête : Traque et matraques 2 - épilogue

De forte constitution, Galariel n'eut pas trop de difficultés à charger Gundann sur son épaule comme on le ferait d'un sac de pommes de terre et tenant l'épée longue récupérée dans le repaire du bandit dans l'autre main, se dirigea vers la grande artère. Elle espérait dans son coeur être de retour à Luménis pour enfin remettre son prisonnier aux autorités, même si il aurait été plus simple de l'embrocher comme un goret sur une pique

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques - épilogue

Galariel se rendit effectivement compte que Gundann, l'ennemi qui lui avait donné tant de fil à retordre ne pesait effectivement pas le poids des ennuis qu'il lui avait causés. Elle n'eut aucun mal à atteindre la rue qui lui parut quelque peu familière. Mais se débarrasser de l'odeur des ordures assortie à celle du sang et de la sueur des combats promettait d'être bien plus problématique. En relevant la tête, la guerrière eut néanmoins la satisfaction de reconnaître certains monuments de Luménis et aussi de s'orienter : elle se trouvait dans les quartiers pauvres pour l'heure, mais maintenant qu'elle savait où elle se trouvait, il ne lui restait plus qu'à choisir une destination.

[Ugo]

Quête : Traque et matraques - épilogue

Galariel hésita un bref instant, et après s'être orientée se dirigea d'emblée vers le quartier militaire pour livrer le criminel, toujours jeté sur son épaule, à la milice luménienne. Rengainant son épée, qu'elle ne devait plus utiliser tout de suite normalement, elle se mit en route espérant rencontrer une patrouille pour enfin se débarrasser de son encombrant fardeau.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques - épilogue

Galariel remarqua sans peine que le nombre des patrouilles, même dans la quartier le moins favorisé de la ville, avait grandement augmenté depuis son départ de Luménis. Elle ne tarda pas à croiser le chemin de l'une d'elle. Son accoutrement quelque peu défraichi associé au fait qu'elle portait une personne sur son épaule - a priori vivante quoique la question mérita confirmation - lui valut d'ailleurs une prise de contact immédiate avec le chef de la patrouille :

- Qu'avons-nous là ? Décidément, ce n'est pas mon jour on dirait... Veuillez décliner votre identité et la raison de ce gnome sur votre épaule, si tant est qu'il y en ait une !