La Couronne de Cuivre

3h24

En cette veille d'IRL, je n'ai rien trouvé de mieux que de me mettre à regarder un épisode de The Shield vers 23h40, et me voilà, 5 épisodes plus tard, à me dire que j'aurais dû aller me coucher histoire d'être en forme demain... mais bon dieu, qu'est-ce que c'est bon, cette série!!!!!!!!

Aller, vite au lit, et faut se réveiller demain pour accueillir la bande de la Couronne de Cuivre qui débarque des quatre coins de la France...

3h27

2h29

Ca y est, tout le monde est couché après cette première journée d'IRL, les derniers ont pris leur douche après des parties de poker endiablées, et le groupe de joueurs Warhammer est encore au complet, malgré toutes les menaces vaines du MJ (Mekren, même pas mal ).

Demain, on réattaque aussi sec sur la suite de Warhammer, et Deecy arrive pour créer la campagne ADD....

Un vrai plaisir d'avoir tout ce petit monde chez moi.

2h31

0:46
Te voila encore, gentil petit topic. Cette nuit, je veille ... Je veille pour toi qui ne liras sans doute ce post que demain. Je t'accompagne. Je continue de me battre. Je me bats pour moi, pour nous tous ... ça serait tellement bien que ma tête me laisse enfin tranquille. Que ces soucis s'en aillent ... Parfois, ils gagnent du terrain, me rattrapent même. C'est un combat de tous les instants. Depuis si longtemps qu'il en devient ordinaire. Et pourtant ... Et ce n'est pas faute d'essayer, de combattre. Mais cette foutue tête me fait tout interpréter de travers, fait mentir ce que pense mon coeur ... Parce que ma tête a peur et tente de freiner, de me protéger. Mais me protéger contre quoi ? Mes fantômes du passé ? J'ai si peur de les voir ressurgir. J'ai peur de tout, de moi. Et je m'accroche, je me bats ... On me dit même que j'ai fait des progrès. Que j'ai fait du chemin. J'ai grandi ... Un peu ... Et je ne veux pas m'enfuir. Ce serait trop facile. Trop facile de sauter et de se laisser couler. Fuir ... Et non, pas cette fois. Parce que cette fois, j'ai trouvé des gens qui en valent la peine. Autour de chacun de nous, le monde change. Mais les liens restent serrés comme des noeuds marins. Ma tête refuse d'y croire ... J'aimerais bien qu'elle déconnecte parfois et me laisse vivre l'instant. Ces instants pendant lesquels je me pense à rien. Je savoure ... Ici, je savoure encore ... une minute. ça y est, il est une heure ... L'heure pour moi d'aller me coucher ...
1:00

1:37

je me sens un regain de philantropie. Moi qui ai décidé de secher l'epitanime pour me consacrer à mes etudes tout en sachant pertinement qu'elles étaient vouées à l'echec me sens vidé par tous ces textes, ces images, ce flot d'information qui me submerger et ne semble vouloir dire qu'une chose: "T'a vraiment été con de pas y aller".

0:52
Rentrée dans un appartement tout grand, tout vide. Ne restent que mes questions. C'est trop dur à porter. Trop d'interrogations pour le moment. Je décroche. L'impression que tout m'échappe. Que je bascule dans le vide. Qu'il n'y a plus rien. Est ce que j'ai encore une place ? Est ce que j'existe encore ? Au boulot, on fait comme si que je parte n'avait aucune importance. Ils m'ont déjà remplacé. On me remplace tout le temps. C'est comme si je n'existais déjà plus. Je tombe dans le trou noir. Je n'ai qu'un pas à faire. Un seul pas. Et je n'en ai même pas le courage. Il reste trois minutes et j'irai me coucher. Demain ... J'ai pas envie d'être demain ... Y a trop à porter pour mes épaules en un coup. Tout encaisser ... Je suis pas un soldat moi, ni une dure à cuire. Y a un moment où je dirai stop. Je suis désolée. J'ai pas le courage de continuer. Mais je lutte encore ...
1:00

3h21

Je ne sais pas comment j'ai encore la force de taper ce message, de rester éveillée... Quoique j'ai déjà fait de même récemment. Drôle ce que la volonté peut nous faire faire... Ce soir, j'ai eu mon comptant de mises en garde, d'encouragements, et pas de promesse au compteur. Ça n'aurait pas lieu d'être. Ah, la psychologie inversée... Il suffit qu'on me mette en garde contre une chose que je me crois déjà perdue, qu'on me prévienne d'une maladie pour que je m'en croie atteinte. Et que j'en sois atteinte.
Je ne sais pas vraiment ce que je dois faire, si je dois lutter, ce qui m'attend au tournant, et de toute façon, je m'en fous, le temps passera bien assez vite pour se sentir dépassé, alors pourquoi le perdre à s'en prévenir ? Rien à faire, je fonce avec ma bonne humeur et ma baraka actuelles, plutôt que de modérer en prévision des vaches maigres qui viendront, un jour ou l'autre...
Comme Violetta, qui meurt dans l'extase d'avoir connu le véritable amour... Plutôt en mourir que de ne rien ressentir, et tant mieux si tout cela est fertile pour d'autres temps... Je n'ose l'espérer de peur de trahir une promesse muette, et d'attirer les foudres d'une quelconque fatalité. Antigone n'a pas fini de me hanter.

3h40

1h58

La nuit m'appelle, je ne veux pas dormir malgré les basses nécessités du travail qui reviennent s'inviter inopportunément dans mes réflexions. J'ai envie de vivre, aussi violemment que possible, d'être vivant, et de me consacrer entièrement au vertige qui m'a saisi ces derniers jours.

Je cherche des raisons de m'en vouloir et d'être malheureux, mais tout aujourd'hui me fait rire, et j'ai du mal à assumer tous les bonheurs que je croque à pleines dents. Il va me falloir être heureux, et l'admettre... étrange, comme l'homme n'est pas fait pour s'avouer heureux. En tous les cas pas moi, l'éternel insatisfait. Les vrais malheurs viendront bien assez tôt, et dans ma jeunesse j'en ai eu plus qu'à mon tour.

Jamais je ne me suis senti plus humain que cette nuit.

2h04

C'est assez surréaliste, d'être encore là à 2h20, moi qui ne suis pas vraiment une couche tard d'ordinaire.
Je réalise que je suis en même temps en train de m'arracher les cheveux pour traduire un résumé scientifique en anglais, de parler variétés de thé avec Ombre , de Pirates des Caraïbes 3 :love: avec Kerdy, et de trucs légèrement glauques avec un boulet de ma connaissance. Tous les autres sont partis. Et en même temps, je réfléchis, je rêve, je médite, du moins autant que mes neurones fatigués me le permettent encore.
Et ceci est mon premier post dans ce topic
Et j'ai l'impression que le stress et la fatigue m'empêchent d'analyser les choses correctement, en ce moment, alors, si je dis des bêtises, faut pas m'écouter. Pas même essayer de me supporter :notme:
Enfin, dans tout ce bazar de tensions qu'est mon quotidien actuel, il y a quand même la prespective de ce weekend, sortir un peu de mon trou à rats, et sans doute voir quelqu'un que j'ai très envie de rencontrer
Et puis l'avenir, aussi... qui s'anonce peut-être moins pire que ce que j'envisageais.
Bon sang, il faut que j'arrête de raconter ma vie à ce type... ça finit toujours en trucs trop glauques.
Allez, je vais me coucher.

02h37

edit : 3h00, toujours éveillée. J'ai enfin fini cette saleté de rapport de projet, et les conversations deviennent de plus en plus décousues, étranges, fantômatiques. Et notre taré de service (hein Lies) qui disserte sur... hum... passons. Tu sais comment il est...
Argh, dans quatre heures je me lève. ça va pas du tout ça.
Bonne nuit et à bientôt petit topic.

1:50
Bonjour petit topic. Cette fois, je ne crois pas que je me ferai gronder. Au moins, prendrais je un autre coup de crêpière. Comprenne qui voudra. Encore une fois, je suis seule. Même au milieu de pleins de gens. Il suffit que certains manquent. Toujours des questions plein la tête. Elles me fatiguent de plus en plus, à ne plus en pouvoir. Je perds ma motivation pour tout. Je n'aime plus rien. Je comprends tout de travers. Et si certains ne venaient pas en rajouter ... C'est une mauvaise période en ce moment. J'ai conscience que c'est quitte ou double. Soit j'en sors, soit je me perds pour de bon. Je n'ai pas envie d'abandonner. Mais c'est tellement difficile. Il suffit d'un instant parfois pour que les doutes reprennent. Il y a des moments où cela devient intolérable. Je me demande combien de temps je vais encore tenir. J'ai peur de la solitude, du manque, de l'absence, de l'éloignement. J'essaye de faire confiance. Je sais que c'est le plus beau cadeau que je pourrais offrir. Et pourtant ... S'il suffisait de vouloir pour pouvoir. C'est dur de bien réagir fasse à des situations inconnues quand on ne connaît pas la fin ... Quand on est incapable de savoir comment les choses vont se passer ... Est ce que j'ai envie de savoir ? En général, la vie m'a tellement peu fait de cadeau. Elle m'a prouvé que j'étais là par défaut en l'attente de mieux bien des fois. Est ce que cela va se reproduire une nouvelle fois pour me montrer que rien n'a changé ? Ou est ce que j'aurais trouvé les bonnes personnes. Celles que je cherchais ? J'ai parfois l'impression qu'il existe un lien magique ... C'est comme si j'avais déjà rencontré certaines personnes. Que je les reconnaissais. Mais alors, si je veux croire à ce lien, pourquoi je réagis comme ça ? Peur d'être déçue, de me tromper. Je me fais tellement pas confiance. Ou tout simplement peur d'être heureuse. Parce que quand on est trop heureux, on finit par avoir mal. Je suis déjà tombée de tellement haut ... Je n'ose même plus espérer. Et pourtant, c'est ce que je fais à mi voix. Accepter le bonheur quand on ne l'attendait plus. Ne plus s'imaginer n'importe quoi ... Ne plus penser à la place de l'autre personne. Des règles de sagesse si l'on veut se préserver. Mais je n'y arrive pas. J'ai cette armure dans laquelle j'ai mis des piques, ces épines sous les ongles. C'est dûr ... Et pourtant, je me bats
02:10

Sixième jour. Je suis hs depuis six jours. Prise de sang pas avant mercredi. C'est dur d'attendre sans savoir, de ne pas savoir de quoi l'avenir sera fait. On a beau me rassuré, je me sens moche et inutile. Bonne nuit.
Edit: Vu que j'ai du me sauver en vitesse hier soir, je rajoute aujourd'hui la suite.
Malgré tout j'ai bon espoir que l'avenir soit meilleur que le présent. J'ai pas mal de raisons de penser qu'il va s'améliorer très prochainement. J'en ai eu la preuve pendant mes dernières vacances. C'était le paradis :love: Rico, Julie je vous remercie. Je suis fière de vous, je vous adore. Merci pour tout. Sans vous ma vie serait bien fade :k:

03h00

ça y est. Le mécanisme s'est déclenché, la bataille a commencé.
Bien plus tôt que prévu, je ne comptais pas en parler avant le mois de juillet. Mais trop tard pour revenir en arrière. On a éventé ma ruse, découvert mes projets, et désaprouvé totalement, évidemment. J'entrevois déjà les discussions sans fin, les engueulades à n'en plus finir, les tensions, les incompréhensions. ça a déjà commencé.
Hier matin déjà j'avais eu droit à un sermon à propos de l'avenir, et le soir même ça recommence, en pire. On me dit non. Evidemment, je m'attendais à quoi d'autre, au juste?
Ils mélangent tout. Ils ne comprennent pas. Ils me reprochent de vouloir abandonner ma situation actuelle pour un rêve flou, des idéaux trompeurs. Ils ne voient pas. A force de ne parler que de choses matérielles, je suis incapable de leur dire ce que je pense et eux incapables de me comprendre.
C'est sans fin, c'est brusque et fatiguant, c'est usant, c'est terriblement stressant.
Et j'en ai pour trois mois. Génial.

Ce soir encore je n'arrive pas à dormir. Ce soir encore je tente de trouver refuge dans des images à venir.
Ce soir encore je stresse toute seule dans le noir.

03h11

0:40
Cette nuit, en écoutant les cranberries, je chante l'absence. Lune, entends mon appel. Veille sur les gens que j'aime et qui ne sont pas présents de par la toile mais par le coeur. Envoie leur mes pensées les plus douces du bout de tes rayons d'argent. Dis leur que je pense à eux. Dis leur qu'ils sont là. Que je ne suis pas loin. Il y a toujours ces liens. Cet espace dans mon coeur. Des souvenirs. Claudio me dit qu'on peut parler avec ses souvenirs. Ce soir, j'ai décidé de les faire chanter ... Des sourires, des rires, des regards complices, des discussions à n'en plus finir, des petits riens qui font la tendresse. Collègues, amis, amoureux, grande soeur ... Grande soeur, amoureux, amis, collègues. Vous me manquez ... J'emplis le vide de votre présence et de musique. Et lorsque l'enfant pleure, la lune décroît pour lui faire un berceau de lumière. "Hijo de la luna" de Mecano. Je la connais par coeur cette chanson ... En français comme en espagnol tout comme "Naturaleza muerta". Je la fredonne tout doucement, en espagnol. Ce n'est pas ma langue maternelle mais elle me berce. Je la trouve belle cette langue. Si je pouvais la pratiquer un peu plus ... Voila que je pense à "talons aiguille" de Pedro Almodovar. "Le soir, je ne m'endormais qu'après avoir entendu le bruit de tes talons ..." . La dernière phrase du film. Celle qui explique tout ... S'il n'y avait pas cette scène hot, je dirais presque que c'est mon film préféré ... Et je fredonne à nouveau. Tout doucement pour ne pas effrayer la lune. Et tout doucement, à pas de loup, de vent et de menthe, je vais me coucher. Le plus doucement possible ...
1:00

1:48

J'aime autrui. Toujours pret à me faire rire. Que ce soit en simulant une personnalité ou en foncant tete baissée dans l'extremiste. Vraiment, restez comme ca, je vous aime

WIN pour la CDC

2h24

Scrogneugneu... si je rencontre le mec qui a inventé Access, je lui fous une dérouillée !

Bon, ce logiciel finira par me rendre fou (quoique... je le suis peut-être déjà)... Au dodo, ou je fais un malheur !

2h28

Oui Access est un logiciel particulièrement débile :notme:


Pour ma part, j'ai ENFIN fini mon mémoire! (oui j'écrivais un mémoire, pas mes mémoires, j'aurais préféré ça aurait été moins long) Quoique quand je dis fini, sachant que je dois le rendre mardi, je suis pas à l'abris d'un problème de dernière minute.

Bon, plus qu'un oral jeudi (pour mes partiels) et un dossier d'inscription à remplir (comportant lui un mini-mémoire (et oui c'est cadeau) de 5 pages seulement heuseusement) à remettre vendredi et je me sentirai un peu en vacances.

Vendredi soir, j'annonce, c'est la murge :hips2:

EDIT: Qué, ké vois-je?!!! On m'a modifié mon titre!! Ach!! quien es l'auteur dé cé Sacrilège! NOUS AFONS LES MOYENS DE FOUS FAIRE PARLER!

2h07

Je viens de recevoir un coup de fil sympa. Demain matin nous devions partir pour la côte basque pour faire un grand week end au bord de la mer réunissant notre promotion de nos 3 écoles du groupe. Mais j'apprends que notre chauffeur s'est fait fracturer sa voiture et donc comme les autres sont ou déjà partis ou complets, on va sans doute se faire enfler... En voilà un week end qui commence bien...
Je vais dodoter sur cette nouvelle qui m'emplit d'une joie toute mesurée.

2h10

La fatigue physique est passée. Reste la lassitude du train-train quotidien. Je voudrais entendre sa voix. Son rire. Son odeur. Voir ses yeux, son sourire. Le serrer dans mes bras, l'embrasser. Impossible pour l'instant. Reste les souvenirs.

Il y a aussi ce petit bout de femme qui compte de plus en plus pour moi. Elle me parle de sa vie, moi de la mienne. On s'aide comme on peut. Je lui souhaite bien du bonheur, elle le mérite. Moi j'attend mon tour. Dans quelques mois peut être. Aujourd'hui ce ne sont que des joies éphémères. Ma vie est une montagne russe. On me dit que plus le temps passe plus que je m'approche de la fin du tunnel. Je ne sais pas.

Je puise ma force dans l'amitié que me porte mes amis. Ils sont mon moteur, je ne veux pas les décevoir, je vais me battre. Je vous aime.

La semaine prochaine, rdv avec mon avenir. J'espère que cet entretien débouchera sur quelque chose de concret. Qui vivra verra...

01:16
La rose a relevé la tête. Elle a survécu. Et moi aussi j'ai envie de faire de même. Comme dit Claudio, cela annonce peut être un renouveau. Peut être une nouvelle naissance ... Quelqu'un d'autre ... J'ai envie de changer ... En même temps, j'ai peur de changer et de retomber ... Tout est en fait une question de confiance. Arrêter les et si, les pourquoi, les si ça se trouve, les sûrement ... C'est difficile. On croît pouvoir maîtriser sa vie, avoir une emprise mais en fait, ils vous enferment. Si on n'y prend pas garde, ils nous font tomber. Après, la remontée est rude. Et j'ai tellement envie de remonter la pente, de redresser la tête. En même temps, ne pas voir les gens qu'on aime en face est difficile. Mais internet, c'est toujours mieux que rien non ? Même si ce n'est pas la meilleure solution ... Rien ne vaut le tête à tête. Voir la personne vraiment ... Pouvoir être là. C'est mieux que de se trouver avec ses doutes. Les doutes prennent une grande place. Toute, si on y prend pas garde. Ils nous accompagnent pendant nos voyages en train, nous tiennent chaud la nuit ... Mais ils ne veulent pas me ficher la paix bon sang ? Là, je suis en colère contre moi même. Parce que je fais du mal. Parce que je leur envoie mes doutes en pleine figure.
Mais comme la fleur, je finirai par relever la tête. Je n'ai pas encore dit mon dernier mot ...
01:26

0:53

Je sais, je ne devrais pas être là. Je travaille demain. Et pourtant, je n'y arrive pas. Trop de solitude. Ma tête est un vaste vide, mon appartement aussi. J'espère après une connexion internet qui je l'espère ne tardera pas trop à venir. Cela serait bête sinon, trop bête ... Je sais qu'il n'y a pas qu'internet. Rien ne vaut les moments en vrai. Mais des fois, je me dis que j'habite trop loin. Et ça fait mal. La distance fait mal. J'attends avec impatience que les jours passent et s'en aillent. C'est long. Un jour, je vais voler les semelles du vent et me déplacer à la vitesse de la lumière. J'irai sur les rayons de lune voir les gens que j'aime. Et qui me manquent tellement ... Les beaux jours passent et fanent trop vite. Ce que vivent les roses ... C'est l'océan qui nous sépare et nous laisse à part. Comme laissé tout seul en mer. C'est ce que dit Voulzy. Je constate ... Vous me manquez comme c'est pas permis. Cette nuit, une nouvelle fois, je veille sur vous. Que passent les jours. C'est dur de s'accrocher. Mais pourtant, il faut se battre. Surtout quand on est un petit poussin apeuré par les films d'horreur. Après, faut assumer ... Bonjour le 12 juin ...
01:00

01:02
Un autre jour. Pas n'importe quel jour. Après la tristesse d'hier, l'espoir d'aujourd'hui. Aujourd'hui, ce n'est pas à moi de faire un voeu. Demain peut être, ce sera mon tour. Un nouveau jour et la distance me fait encore me sentir loin. J'aimerais tellement que la connexion marche enfin ! Je vais faire tout ce que je peux pour. J'aimerais tellement ... Un nouveau jour se lève. On est déjà demain. Aller se coucher, dormir ... ça fait toujours du bien.

3h04

Et voilà, pendant que d'autres sont en vacances, certains ont des exams jusqu'à fin juin. Il est un peu plus de 3h et je viens tout juste de terminer mes révisions pour un DS qui aura lieu dans... 5h. Et encore, c'est au prix de nombreuses impasses plus que risquées que je m'en vais me coucher à présent

3h08

1h44,

impossible de dormir. J'ai sommeil, j'attends, j'ai plus sommeil, je décide d'aller me coucher, j'attends encore un peu, je laisse tomber, je vais me coucher, j'arrive pas à m'endormir.
Je m'endors enfin, je cauchemarde, à croire que je suis stressée et énervée jusque dans mes rêves. Je me réveille en sursaut, impossible de m'endormir, je me tourne et retourne, ça y est mon imagination traître entre en monde 'pires scénarios'. Tout plutot que la laisser faire.
Je me relève, je rallume mon ordi. Mais quelle nolife. Je fouine un peu partout, tu cherches quoi? Oh, non, rien, laisse tomber. ça y est, je déprime, scéance de dépréciation de soi-même au beau milieu de la nuit, ça fait pas du bien, en plus de tout ce bordel qui m'entoure.
On essaie de me changer les idées, c'est gentil, mais c'est pas ça que je veux, ce que je veux c'est... juste servir à quelque chose, être utile pour quelque chose ou pour quelqu'un. Ce soir comme tous les autres je suis toute seule et totalement useless. Dépitée, périmée, à jeter, juste bonne à aller déverser son délire sur un topic perdu à une heure indue de la nuit.

1h52

Et en plus les jours qui viennent promettent d'être pas fameux, entre mes vaines recherches qui aboutissent évitablement dans une impasse, entre ces autres qui m'exaspèrent, le fait que bientot on va me reprocher mes choix, me reprocher d'être revenue pour rien, et je n'aurai plus qu'à rester là, sans voir personne, en me terrant pour échapper aux avalanches de reproches qui me tombent dessus.
Vivement le weekend prochain, tiens, ça me fera un peu d'air, un peu de changement. Mais pour mieux retomber dans l'ennui après...
Le vide. Le vide que je tente de chasser est de retour. Au secours...

2h04

2h02

Je n'ai pas sommeil. Les pensées tourbillonnent. C'est l'été. Je suis sortie des plus grosses selles que me réservait ce déménagement. L'appart est si grand, si lumineux! L'année scolaire s'est terminée sans le pétage de plombs que je redoutais. Figaro fait la boule sur le bord du PC. Le baccalauréat me donne le beau rôle. Et je suis bien avec lui. Pour la première fois, j'ai envie de tenter le coup... l'épreuve du temps.

Bref, tout va bien, je devrais être heureuse. Je ne le suis pas. Elle ne va pas bien. C'était pire que je ne pensais, et l'atterrissage est rude. Je m'en veux de m'être laissée berner aussi facilement. Comme si je n'attendais que ça... Lâcheté. Impuissance. Déjà vu surtout... Toi qui me lis, un effort. Faute de mots, faute de mieux, je suis là. Nous sommes là. Quoi qu'il advienne. :chance:

2h23

02:49

Comme on est faible quand on est dans son tort. A un moment, tu ouvres les yeux. Tu regardes autour de toi. Et tu te dis. Et si je commençais par me lâcher la grappe. Et si tu commençais par regarder, ne serait ce qu'un peu le bonheur que tu as. Oui, tu as peur de perdre. Tu te mets même à penser à la fréquence à laquelle elle passera. Parce que tu te dis qu'elle ne passera plus, ou plus beaucoup, qu'elle ne passera plus que pour se donner bonne conscience. Tu te dis qu'il n'y en aura que pour lui. Que toi, tu es déjà loin derrière. Mais est ce que tu ne t'ai jamais dit que ce n'était pas la même chose ? Que cela fait deux ans qu'elle te dit qu'elle ne partira pas, qu'elle est là, qu'elle le restera même si elle a quelqu'un ? Oh, bien sûr, tu as commencé à avoir peur dès que tu as vu que cette histoire pouvait durer. Et tu t'es dit que tu n'aurais plus ta place. Parce que tu es une trouillarde. Mieux encore. Mais tu te tais. Tu ne lui en parle pas. Peur de faire de la peine. Ou pire encore. Tu as peur d'en parler pour ne pas qu'elle te dise que tu te trompes. Que ce que tu fais, c'est du n'importe quoi. Parce qu'au fond, tu as peut être envie qu'elle parte pour pouvoir jouer au pauvre petit poussin délaissé. Tu as gardé pour les autres ce que tu ne voulais pas lui dire. Et maintenant qu'elle sait, tu te sens bête. Et coupable. Parce que tu sais qu'elle n'est pas comme les autres. Tu le savais dès le début. Tu te souviens à la gare, la première fois ? Il y avait ce lien qui a commencé à se nouer. Ce lien qui a grandi et qui a perduré. Ce lien qui a commencé à te faire peur, toi qui t'imaginais qu'il n'y avait plus rien de possible. Tu voulais qu'il n'y ait rien de possible. Alors, tu as voulu la faire fuir. Tu y as presque réussi. Là, je t'ai vu froncer les sourcils t'assombrir en la lisant. Tu t'es même dit à un moment que cette fois, c'était foutu. Que si elle voulait être avec lui, ça ne serait plus avec toi ... Mais en fait, tu sais très bien que non. Tu sais très bien que ce lien est toujours là. Tu sais qu'elle aussi le ressent et qu'elle a envie aussi qu'il perdure. Tu sais que, tel une rose fragile, elle saura le garder vivant, plus vivace encore ? Tu sais bien que l'amitié ne remplace pas l'amour, et vise-versa ? Tu sais qu'il y a leur lien. Mais qu'il n'enlèvera jamais le votre. Que vous resterez liées quoi qu'il se passe. Et tu ne veux pas l'admettre. Parce que tu es une trouillarde qui a peur de l'avenir. Et si tu lui faisais ce cadeau là, de lui faire confiance. Tu as bien quelqu'un toi. Pourquoi elle n'y aurait pas droit ? Oui, je sais, parce que tu as la trouille. Et encore une fois, tu sais ... Non, tu ne veux pas le dire. Cela faisait tellement de temps que tu la cherchais. Tu te disais qu'elle existait bien quelque part. Et tu l'as trouvée ... Tu dis que tu as peur de la fréquence. C'est ce que tu t'es mis dans la tête. Tu sais que ça changera, au début de ne pas la voir tout le temps. Mais tu sais qu'elle viendra assez pour que le lien ne meure pas. Tu n'ose pas encore croire que tu lui manquerais si elle ne te voyait pas. Parce que ça ne t'était jamais arrivé avant. Et, depuis deux ans, tu rêves toute éveillée. Tu voudrais retourner te terrer dans ton petit trou toute seule. Hé bien, ma grande, il n'en est pas question ... Maintenant, tu reste. Tu arrête de te poser des questions.

Toi qui liras ces lignes. Aujourd'hui, je laisse mes questions au placard, mon ego aussi. Et j'apprends à te faire confiance ... :timide:

01h05

Humeur : indéfinissable. Tout comme mon identité aujourd'hui. Histoire de nom, d'absence de nom, donné à une histoire ? Histoire de chemins dont les branches semblent se séparer de plus en plus clairement. Toujours, toujours, la réalité ne reste que celle de l'oeil qui la voit, et de l'encéphale qui la crée.

Comme le dirait un ami très cher, after all, to hope is to create a scenario for disillusion... Et comme dirait quelqu'un d'autre, plongé, je le crois, dans un flou presque semblable, on devrait pouvoir vivre sans s'arracher la peau (ou quelque chose d'approchant). Une Valmont peut-elle s'amender, ranger sa stupide fierté mal placée ? Le mérite-t-elle ? La notion de mérite a-t-elle le moindre sens ? A-t-elle droit à une rédemption qu'elle quête sans se l'avouer ? Sa brillance futile et ses atours peuvent-il faire autre chose que de glisser en s'émoussant sur le bloc de foi d'un sieur de Tourvel ?

Demain les premières pièces du puzzle vont s'emboîter. Quoique... Cela donnerait l'idée d'une image déjà déterminée ; or, je continue à le croire, rien n'est jamais écrit, sinon, on ne vit pas. Je parlerais plutôt d'un de ces Rubik's Cube, ou ces pousse-pousse, qui peuvent se retrouver d'une manière visiblement irrémédiable bloqués, à un moment ou un autre. Un ensemble de probabilités en forme de babouchkas, toutes devraient réussir et aucune faillir. Ai-je une bonne étoile, quelque part ?

Je ne sais pas s'il y a une vie après la mort. Je crois qu'elle est l'apanage des gens bien, de ceux suffisamment intelligents et humbles. Pas de ceux dont l'orgueil repousse cette possibilité que l'on pense inaccessible, comme celle du bonheur. Je ne suis pas quelqu'un de bien, alors faute de... Voilà le topo. En même temps, on justifie. Tu parles du bien qui subsiste, mais à quel niveau ? Je parle du bien que l'on ne peut faire qu'en le faisant pour lui-même, et pas pour soi. Je dois être trop cynique, quelque part. Mais les deux solutions ne sont pas incompatibles. Il faudra que tu m'en parles...

Quand était-ce ? Mardi, mercredi peut-être... Moi, la farouche athée de principe (parlons plutôt de l'acception sartrienne, celle du dé-espoir et d'un matérialisme qui ne confinerait pas à l'inaction), moi, oui, l'arrogante cartésienne-rationaliste façon saint Thomas, j'ai failli entrer dans une église et y prier. Un élan, quand j'ai vu cette église. Une idée que j'ai réellement considérée le temps de quelques battements de coeur. Très perturbant. Je ne l'ai pas fait, bien entendu... Les mots restent de toute façon bloqués, et mes jambes ont de toute façon poursuivi leur route. Tu es ridicule, j'ai pensé. Que deviennent tes principes, hein ? A quoi bon faire ça, quand on se soupçonne toujours des motifs personnels derrière le bien que l'on voudrait aux gens... Il faudrait être quelqu'un d'aussi bien que toi...

Quelque part, il y a un filet de sécurité, celui de m'être dépêtrée des fils gluants de la toile d'araignée familiale. Ce qui était noué a été défait. Ce trampoline en bas de la planche qui correspond, parce qu'il permet son existence, à un autre filet de sécurité, celui de la confiance que je t'ai accordée aveuglément. Confiance... Joli mot. On se confie à l'autre, on remet son corps, son coeur entre ses mains, on lui remet ses secrets - ceux qu'on arrache. Ailleurs, j'avais écrit : "Il faudra se résoudre à vivre avec... Dompter, apprivoiser, recoudre à chaud et à sang des blessures dont on sait qu'elles seront toujours là, limiter l'infection, circonscrire la contamination, tout bander par-dessus à tort et à travers, et sourire. Peut-être qu'un jour ce qui ne cesse de changer cessera et ce qui ne change jamais changera..."

Un vague voeu d'espoir. Tant pis pour la désillusion.
Ce soir, un tout petit chat noir me veille bravement tandis que j'écris, et ronronne à mes côtés - je crois qu'il m'a adoptée. Demain, adieu aux Ardennes, à la pluie et aux sapins, retour au bercail, et des résultats (pour les curieux, ici à 17h) qui vaudront peut-être plus que leur valeur faciale - devrai-je les chasser comme des gobelins pour lire dans leurs entrailles ? Cette semaine, je ne sais pas... En août, je ne sais pas... En mai, je ne sais pas... Ni en 2010... Ni pour le reste...

Rectification. La semaine prochaine, dans l'étendue de mes possibilités, sans compter celles des autres, je sais ce que je fais - je viens.

Bonne nuit à tous.

02h05

2h17

Des questions ... l'avenir ... la liberté est-elle une illusion ?

Je crois au déterminisme ... tout ce qui se passe est la conséquence de ce qui s'est passé et la cause de tout ce qui se passera. Nous ne sommes pas un être en train de regardé passivement ce mécanisme, nous en faisons partie ... mais sans connaitre l'avenir, impossible de savoir si on est libre. je fais un choix mais c'est celui que je devais faire, même s'il conduit à ma perte, peut-on vraiment appeller ça un choix alors.

Où est le temps ou je me croyais maître de mon destin. Une partie de moi veut se rebeller contre ça, je vais faire autre chose que ce que le destin a prévu pour moi ... mais je ne sais pas ce qu'il a prévu et quoi que je fasse c'était ce que je davais faire ... je tourne en rond ... et c'est mon destin.

2h29

01h29

all that no one sees
you see
what's inside of me
every nerve that hurts you heal
deep inside of me
you don't have to speak - I feel
emotional landscapes
they puzzle me
confuse

State of emergency, how beautiful to be !... this where I want to be...

De nouveau, je veille... La nuit ne se ressemble jamais, et encore moins en ce moment, dans mon monde intérieur, ce mouvant indéfinissable au bord du basculement, celui de la fin du Siècle d'Or de Calderon, celui de la République de Weimar...

Le soir d'il y a trois jours s'était avancé pieds nus - hobbit oblige - sur la terrasse qui surplombe un peu cette ville des Ardennes, néanmoins si peu une ville, si sombre la nuit... Et le ciel était immense au-dessus de moi, et ce silence... Mais encore une fois je n'ai rien su dire, encore une fois les phrases refusaient de se former, les mots s'éteignaient et s'éparpillaient lettre par lettre...

Le soir d'hier était un soir de lion en cage, une bête muselée et entravée prise dans les parois d'un grand carton de déménagement. Peut-être l'orage apocalyptique qui n'avait même pas réussi à rafraîchir un tant soit peu l'atmosphère si lourde y était pour quelque chose. Peut-être ces mots qui ne sortaient pas, ou plutôt qui n'avaient pas de cible à atteindre... Essayer de s'épuiser ? Même pas, cela ne changeait rien à ces pensées noires incessamment ressassées. Peur de se tromper, peur de se faire du mal, de comprendre de travers... Interrogations sur sa propre volonté à s'engager dans une situation qui, à la dernière occurrence, n'a laissé après elle qu'un champ de ruines, qu'un arbre foudroyé, fendu par cette foudre... Toujours ce temps moite, pas de sommeil, juste l'épuisement, et la sensation d'un univers entier qui perd son axe...

Le soir de ce soir est un peu étrange. Il n'a pas de goût particulier. Il s'oublie un peu, il renoue des liens qui s'effilochaient, il chante un petit peu, et il veille. La chambre voisine à la mienne est désormais vide. Hier, j'ai aidé ma colocataire à mettre un frigo dans un carton au milieu de la nuit, assez cocasse. J'ai découvert dans le fond de mes armoires des choses que j'avais rangées là en arrivant, il y a deux ans de cela, et complètement oubliées. J'ai croisé des camarades dans le métro qui m'ont dit "A dans un an !". J'ai acheté le premier billet d'avion de ma vie. Bruxelles, 1er Août, 11h40, arrivée 16h35 à Tampere-Pirkkala. Si ce soir je ne ressens ni peine ni exaltation, peut-être est-ce parce que les deux s'annulent, parce que je quitte des choses pour les retrouver, même si je pourrais tout à la fois les perdre ; parce que les images tellement belles et tellement excitantes de là-bas éveillent en moi autant la joie que la mélancolie de savoir que cette joie passera si vite - et pourtant, si lentement... Ou peut-être, peut-être, qu'une certaine paix et qu'une certaine beauté peuvent néanmoins s'établir, au coeur d'un état d'urgence, d'une expectative...

02h20

Deuzeurdumate

La vie est injuste, trois mois de débauche récompensées par une perle magnifique servie sur un plateau d'or. Je vais devoir évoluer.

1h37.

Chroniques d’un voyage. Départ de chez moi vers 18 heures, un peu plus tard que d’habitude, difficile de quitter ceux qu’on aime pour une dernière semaine de cours.

Rien d’inhabituel en ce voyage, c’est à peu près la 50ème fois que je l’effectue. Par ennui, je regarde ce que m’indique mon GPS : si la route est bonne, j’arriverai pour 21 heures. Bien, après manger, je pourrai faire un tour sur la Couronne de Cuivre et éventuellement sur Msn.

Que nenni, une lumière rouge sur le tableau de bord, une alarme. (Je vous passe les commentaires qui me sont venus à l’esprit.) Je m’arrête pour vérifier ce qu’il en est. Une aire d’autoroute, c’est déjà ça. Seulement là, personne, PERSONNE.

Mes connaissances de l’automobile s’arrêtent à peu près à faire le plein quand l’aiguille de réservoir m’adresse un reproche trop criant pour être ignoré. Donc, ouverture de capot, oups, ça fume, c’est quoi t’est-ce !! Séance de diagnostic par portable interposé. Hors de question de repartir. Appel à l’assistance, à la gendarmerie, chez les parents, le Pape n’était pas disponible ce dimanche soir. Une assistante peu aimable, un gendarme sympa. On va attendre le garagiste.

Un type bien lui aussi. Un ancien de mon groupe en plus apprends-je dans la discussion. (Faut dire, facile de savoir pour qui je travaille quand je porte mon polo rouge, celui que d’aucuns m’ont vu porter à l’IRL)

Orage épouvantable, il faut remorquer champion ! Et là une organisation à la louche et une logistique digne de la bataille de la Marne. Dépanneuse jusqu’à Tinqueux, taxi jusqu’à Soisson, routes de campagne avec une voiture de location jusqu’à Jouy-le-Moutier.

Je devrai la rendre demain et aviser comment récupérer ma voiture. Mais à chaque jour suffit sa peine. Il est temps de se reposer. J’ai tiré le gros lot en plus : les chambres spartiates situées entre la route nationale et la marre aux grenouilles. Celles-ci sont en pleine saison des amours si j’en juge par le tintamarre.

Et puis, comme on est roots ou on ne l’est pas, je suis venu prendre le temps de trouver une borne wifi pour finalement tenir ma promesse à moi-même : passer sur la Couronne ce soir. C’est chose faite, je vais zapper MSN, il n’y aura personne à cette heure.

2H00

01h39

Je dors si peu en ce moment. Je te veille. C'est quelque chose qui est presque plus fort que moi. C'est d'entendre la pluie tomber sur les volets, dehors ; c'est de t'avoir dans les bras et de se laisser imaginer ne serait-ce qu'une seconde que je te protège, qu'on ne peut plus te faire de mal. Je te veille sans rien y pouvoir. Je garde ces moments où les yeux grand ouverts dans le noir j'essaie de deviner tes traits. Oikea sointi... La seule chose dont je me sens capable de revendiquer la propriété. Ces tout petits moments. Les choses m'échappent... Je te veille, ici, là-bas, où que tu sois...

01h50