La Couronne de Cuivre

La magicienne comprit immédiatement que le sort jeter par l'oiseau venait d'envelopper son ami Dorian et elle connaissait trop bien les conséquences pour ne pas frémir même si elle savait le vampire protéger. La magie sur cette île était anormale et l'elfe craignait le pire.

Elle sortit deux parchemins de sa poche et sans plus faire attention, ni à l'oiseau, ni à Eomer qui le chargeait, pas plus aux deux soldats qui eux aussi partaient à l'assaut, qu'au demi-elf encore à moitié groguis.

Sans s'arrêter, elle lisait conscencieusement les mots tout en les distinant au vampire. Il venait d'être amoindri par l'attaque et elle espérait qu'enfin elle serait d'une utilité dans cette mission périlleuse.

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Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Dorian chancela ce qui ne lui arrivait pas tout le temps vu sa stature et porta brièvement sa main à son flanc. Dans cette attaque, il avait perdu un bon tiers de ses points de vie : l' oiseau géant devait vraiment être très fort pour être capable de jeter des sorts aussi puissants. Le vampire se recula de quelques pas méfiant. Il espérait vraiment que le monstre ailé n'avait pas en réserve beaucoup de sorts du même genre sinon lui le bon vampire ne ferait pas long feu.

En tournant brièvement la tête, Dorian apperçut son amie Arya en train de lui jeter un sort. Peut-être un sort de soins de blessures grave ou de protection. Cela leur ferait gagner à tous un peu de temps mais l' oiseau tenait le bon bout. Il fallait vite trouver un moyen de neutraliser la bête avant qu' un ou plusieurs des aventuriers ne se retrouvent au rpyaume de Kelemovor le dieu des morts....

Dorian continua à tourner autour de l' oiseau sans le quitter du regard, afin d' attirer son attention pendant qu' Eomer Streen et les soldats l' attaquaient le monstre à revers. Toutefois Dorian ne porta pas de coup à son ennmi afin de ne pas pousser ce dernier à lui jeter de nouvelles attaques magiques. Il se contentait de jouer son rôle d'appât...

Streen se demandait comment il pouvait transporter son corps endolori. Les deux gardes l’avaient encouragé à se lever tandis qu’il se demandait comment il parvenait à trouver la force. Lorsqu’il vit Dorian subir le sort de plein fouet, il manqua de pousser un cri. Si le vampire subissait des dégâts importants, qu’en serait il pour les autres? Comment venir à bout de ce monstre ? Streen ne comptait pas que le vaincre, il souhaitait respecter sa promesse en ce qui concernait de récupérer l’épée d’Arya. Une idée lui vint subitement à l’esprit :
-Arya demanda t’il, peux tu léviter les personnes ? J’ai l’intention de frapper la tête du monstre.

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Pendant quelques instants, la stratégie de Dorian porta ses fruits : la créature ne s'intéressait qu'à lui. Cependant, lorsqu'Eomer porta ses attaques contre ses pattes arrières et son flanc, l'immense oiseau, dans un hurlement de douleur, se détourna pour tenter de réduire en miettes son agresseur. C'est l'instant que choisirent les soldats luméniens pour frapper.
Débuta alors un ballet mortel entre le monstre et ses multiples assaillants. Le premier songea bien, manifestement, à se replier pour charger dans de meilleures conditions, mais ses articulations blessées l'handicapaient grandemment, et il n'avait d'autre choix, au final, que l'affrontement. Pourtant, même diminué, il restait un ennemi redoutable, et il fallait aux naufragés user de toute leur agilité pour ne pas écoper de violents coups de becs ou de serres...
Pendant ce temps, Streen attendait la réponse d'Arya, dont le sort bienvenu avait rendu une bonne part de ses forces au vampire. En tout cas, la souffrance qu'il éprouvait était beaucoup moins vive.

Le combat faisait rage et le vampire semblait avoir repris ses forces, la magicienne qui n'avait pas entendu la question de Streen, totalement concentrée sur sa lecture du sort afin de ne pas commettre d'erreur se qui pourrait être particulièrement dommageable, se retourna vers le demi-elfe, inquiète et prête à utiliser le parchemin pour le remettre sur pied, son absence du combat l'avait alertée et elle était étonnée que celui-ci de soit pas à l'assaut de l'oiseau comme l'étaient tous les autres hommes.

Comment vas-tu Streen ?

Streen se sentit tout engourdi et l’espoir d’achever le monstre retardé. Il avait mal partout après l’attaque furieuse du monstre qui n’avait pas lésiné sur son coup. Un vol plané l’avait fait réfléchir à la situation. Pour lui, l’attaque d’Eomer et deux soldats s’avérait vaine et ce n’était sûrement pas lui qui allait inverser le cours du combat. La faiblesse du monstre résidait sur sa tête et s’il parvenait jusqu’à lui, non seulement il pourrait récupérer l’épée d’Arya mais de plus, il porterait un coup fatal. Il crut devenir fou lorsqu’ Arya lui demanda des nouvelles plutôt que de répondre à sa question. N’avait elle pas compris ou entendu ? Certes il se trouvait tout près d’elle et avait hurlé de toutes ses forces sentant ses poumons brûler mais de là à lui indiquer qu’il lui avait dit quelque chose…
-Arya, j’ai besoin d’atteindre la tête du monstre, c’est la seule chose dont je pourrais faire pour me montrer efficace dans le combat. Peux tu me faire léviter ?

Le regard amusé malgré les circonstance, la magicienne s'imaginait déjà avec cette capacité, comme bien d'autres dont elle avait été solicitée depuis que leur mission tournait au cauchemar. Elle était encore bien jeune pour satisfaire aux souhaits de ses coéquipiers et si elle en fut capable, cela n'aurait pas forcément été un des sorts qu'elle se serait appliquée à relire afin de ne pas commettre d'erreur dans l'énoncé.

Je le regrette Streen, mais ça je ne peux pas le faire. D'ailleurs je n'ai aucun sort qui puisse mettre ce montre hors d'état de nuire, ni de vous aider à le combattre. Cela me chagrine, mais je suis encore une très jeune magicienne et j'ai bien à apprendre avant d'être à ce niveau.

Streen fut assez déçu après la révélation d’Arya. Il n’en voulait pas à la magicienne, elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour les aider d’autant plus qu’il ignorait si un tel sort existait. Ne connaissant rien lui-même en magie, il n’en connaissait pas ses limites. A présent, il se trouvait au point mort. Il regarda tristement ses compagnons s’acharner sur la bête en vain. Il devait pourtant y avoir un moyen d’atteindre la tête sans devoir y sacrifier son épée. C’est alors qu’une idée lui vint à l’esprit : les pins. S’il arrivait à se faufiler sur un pin près de la créature et qu’il y grimpait sans aller trop haut mais à une certaine hauteur, est ce que l’attaque brise casque ne fonctionnerait pas ? Cette technique consistait à sauter au dessus de la tête d’un adversaire rapidement pour l’attaquer en traître par derrière. Dans cette situation, il ne pouvait qu’espérer toucher sa tête car il était bien trop haut d’autant plus qu’il ne maîtrisait pas tés bien cette technique. Il commença à grimper un arbre proche de la créature tandis que ses compagnons luttaient vaillamment contre elle. Malheureusement la douleur qu’il avait ressenti à cause du choc continua à se manifester. Il pria pour que la créature ne s’intéresse pas à lui à ce moment.

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Eomer ne faisait pas vraiment attention à Streen qui visiblement semblait a court de solutions...
Voyant que Dorian voulait jouer l'appât auprès du monstre (Après tout n'importe qui d'autre qui se serait pris le nuage noir serait probablement mort ou gravement blessé) pour laisser le champ libre au rôdeur et aux deux guerriers luméniens, Eomer se concentra pour rechercher la brèche dans les coups désordonnés que faisait le monstre. Les mouvements ralentis par ses blessures, le monstre avait par ailleurs baissé son centre de gravité et son torse et sa gorge étaient bien plus accessibles...

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Dorian sentit le sortilège d' Arya produire ses effets et une vigueur nouvelle emplir son corps. Ce sort de soin était vraiment efficace. Mais il ne fallait pas se laisser aller : même blessé et diminué, l' oiseau monstrueux restait redoutable. Les Luméniens devaient etre deux fois plus prudent face à un ennemi rendu encore plus féroce par la perspective de la mort.

Tout en continuant à faire face à l' oiseau, Dorian croisa le regard d' Eomer qui s' apprêtait visiblement à attaquer les points vitaux de l' oiseau, cou et gorge. A Dorian de lui donner un peu de temps supplémentaire. Après un regard de connivence avec son ami rôdeur, le vampire décida d'utiliser sa célérité vampirique pour évoluer devant le monstre afin de désorienter ce dernier.

Dorian - - -> célérité vampirique - - -> l' oiseau géant.

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Si le monstre fut distrait par la couleuvre de Dorian, ce ne fut malheureusement pas suffisant pour qu'il comette un faux pas ou qu'il baisse sa garde. Il savait sa vie menacée, préférait, de ce fait, se concentrer sur ceux de ses adversaires qui le harcelaient de coups, pour les parer au mieux et tenter de riposter. Il surveilla pourtant le vampire du coin de l'œil, au cas où il se fende d'un assaut subit... et chercha si une ouverture ne s'offrait pas à lui, pour se replier loin des lames acérées qui meurtrissaient ses chairs.
Il n'y en eut pas, cependant, et il fut contraint de se battre. Ses blessures étaient de plus en plus nombreuses, et il semblait évident que les Luméniens parviendraient à le tuer, aussi longtemps que doive durer l'affrontement. Cela n'irait peut-être pas sans pertes, pourtant : déjà, l'un des soldats, touché à l'épaule, semblait diminué.
Le projet de Streen pourrait donc apporter une fin bien plus rapide à ce combat, en limiter autant que faire se peut les conséquences sur ses compagnons. Mais c'était risqué : s'il réussissait son coup, la créature pourrait être terrassée bien plus aisément. S'il échouait, en revanche... il pouvait se faire très mal. En tout cas, leur ennemi ne lui prêtait pas la moindre attention.

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Le combat semblait être en leur faveur et la magicienne ne pouvait que se réjouier de voir que l'animal faiblissait, mais quelles seraient les dégâts dans leurs rangs. déjà elle s'approchait du soldat un parchemin à la main, l'animal avait assez à faire avec les combattants pour ne pas s'occuper d'un être sans danger pour lui.

Sans que les sons soient audibles, elle incantait pour tenter de rendre de la force au blessé se préparant à s'occuper de sa blessure dès qu'elle le pourrait.

Streen continua son ascension jusqu’à arriver à l’endroit propice pour l’attaque. Il ne sauta pas de suite conscient qu’il risquait de subir un choc très violent en cas d’échec. Il allait donc devoir se concentrer et faire en sorte à ce qu’il ne saute pas par-dessus le monstre mais à ce qu’il atterrisse directement sur la tête de celui-ci. Lorsque le choc serait venu, il rebondirait sur la tête de celui-ci et profiterait de cet appui pour faire un saut arrière pour atterrir dans l’arbre. Il espérait que lors du retour, il pourrait prendre une branche au passage ou que l’arbre le retiendrait plus haut. Il choisit le meilleur moment et se jeta les jambes et l’épée en avant vers la tête du monstre. Lorsqu’il frappa, il rebondit et réalisa un saut arrière. Il ignora l’effet de son coup.

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Streen avait visé juste : son saut le mena tout droit sur le crâne de la créature, et son épée s'y enfonça profondément, provoquant un hurlement de douleur et un violent spasme. Cela dut quelque peu déséquilibrer le demi-elfe alors qu'il se bondissait en arrière, car c'est contre le tronc de l'arbre qu'il atterrit. S'ensuivit un choc brutal, une dégringolade qui, heureusement, s'arrêta sur une branche, deux ou trois mettre plus bas. Le guerrier se retrouva à nouveau sonné - il était abonné à la chose, semblait-il, mais son assaut avait porté ses fruits.
Le crâne pourfendu de part en part, ses battes, son corps et sa gorge entaillés par les attaques inlassables des rescapés, le monstre eut cependant la force de se livrer à un ultime baroud d'honneur, assénant quelques coups de son bac et de ses serres aux naufragés qui l'attaquaient au corps à corps, en projetant certains à bonne distance. Mais, enfin, il s'effondra, poussa une plainte sourde, un râle d'agonie.
Quelques soubresauts.
L’achaïeraï ne bougeait plus.
Ils avaient gagné.

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Eomer était agréablement surpris par Streen, son estime pour lui remontait un peu: il était un peu trop téméraire mais c'était peut être sa force, la prudence n'est pas toujours la meilleure voie pour la victoire...
Le monstre mort, le rôdeur s'approcha de Streen encore sonné et examina rapidement sa tête. Il n'avait rien, juste une légère commotion, d'ailleurs son regard brumeux redevenait plus clair de seconde en seconde.
Eomer se tourna vers le reste du groupe et dit alors:

" Bon ! Streen va bien, un peu de repos et un bon repas le remettra sur pied ! Qui veut goûter de cette chose ?

" Dit-il en souriant.

Streen était encore secoué du choc qu’il avait subi. Il avait tenté une technique qu’il ne maîtrisait pas encore bien et malgré cela, il l’avait fait. Lorsqu’il reprit pleinement conscience de ses esprits, il constata avec soulagement que ses compagnons se portaient bien. Quand, à lui il s’était écorché mais rien de bien grave. Il devrait faire attention à l’avenir, s’il risquait tout le temps sa vie, il finirait par la perdre. Néanmoins, le combat qu’ils avaient mené ne devait être rien comparé à ce qui les attendait par la suite. D’où venait cette créature ? S’agissait il vraiment d’un être naturel ou d’une quelconque magie noire des mages de l’île ? Il craignait cette deuxième proposition car dans ce cas, ils avaient peu de chance de réussir. Alors qu’il y pensait, Eomer prit la parole. Il crut avoir mal entendu la proposition du rôdeur. Alors là il n’allait sûrement pas toucher ce monstre. Le seul fait d’y penser le répugner.

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Dorian n' en croyait pas ses yeux. Ce monstre qui dépassait le groupe de plusieurs têtes gisait à présent à terre. Pourtant me combat ne semblait pas devoir prendre fin. Les Luméniens pouvaient remercier Streen.

"Félicitation à toi Streen" dit chaleureusement le vampire "sans ton habileté on n' y serait jamais arrivé". Le bon vampire pouvait être soulagé : il avait failli y passer pendant le combat mine de rien. A présent les aventuriers avaient bien le droit de prendre un peu de repos, notemment Streen.

Quand au repas avec le sanglier à quelques dizaines de mètres de là, le groupe ne manquerait pas d' une bonne chère...

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La magicienne était occupée avec le soldat lorsque le corps lourd de l'ennemi chut dans un bruit sourd mais faisant vibrer le sol sous son poids, son regard se porta avec admiration sur ses compagnons.

Mais, elle n'allait pas laisser ni son épée, ni quelques souvenirs de cet étrange oiseau ici et laissant le soldat qui déjà se sentait un peu mieux, elle saisit la poignée de son épée et tira dessus, ce ne fut pas chose aisée, mais après quelques efforts, celle-ci fut sortie de son orifice et l'elfe l'essuya au mieux sur la bête. Elle préleva également une belle quantité de poils/plumes afin de les rapporter à l'université de la magie. Peut-être elle-même ou l'un de ses confrères pourraient en tirer quelques potions ou effets particuliers qui ne pourraient qu'enrichir la noble institution luménienne et encore amplifié sa renommée.

Elle lança d'une voix claire et joyeuse, pleine de reconnaissance.

Avec vous je suis bien protégée !

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Celui des deux soldats qui n'avait pas été blessé observait la forêt alentour tout en essuyant sa lame maculée de sang dans les fougères.
-Vu ce qu'elle a exhalé, je me garderai bien de goûter la viande de cette créature... dit-il. Mais je serais d'avis de regagner le camp sans trop tarder : les dieux seuls savent quelles autres horreurs se cachent entre ces arbres. Là-bas, à l'abri des mauvaises surprises, nous pourrons nous reposer... Et aviser de ce qu'il conviendra de faire, demain.

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Pas plus que le soldat, la magicienne ne souhaitait rester ici tout comme s'enfoncer dans la forêt. Elle savait qu'ils allaient devoir la traverser, mais pour ce jour, les émotions avaient été suffisantes et un peu de repos serait le bien venu.

Je suis de votre avis, mais nous n'avons pas de repas en dehors des quelques baies que nous avons récoltées avec Streen et encore, si celle-ci ne sont ni vénéneuse, ni enchantée. Pour cela nous serons bientôt fixés, mais ce sera un bien maigre repas, même si elles sont plus que succulentes.

Pour elle-même cela suffirait largement, mais les hommes ne devaient pas l'entendre de cette oreille.

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HRP : Je me permets d'accélérer le mouvement... Vous êtes un peu en retard sur les deux autres groupes, et j'aimerais que certaines choses puissent intervenir assez rapidement

Ils quittèrent donc le lieu de la bataille pour se diriger rapidement vers leur campement. Eomer et Dorian firent un crochet pour récupérer la carcasse du sanglier, qu'ils retrouvèrent sans mal, puis rejoignirent leurs compagnons. Les deux soldats venaient de ranimer le feu et d'improviser une broche, afin de pouvoir faire cuire au mieux leur futur repas.
La lande était silencieuse, dans la nuit tombée. Au contraire de la forêt qui résonnait de bruits étranges, de cris d'oiseaux, d'animaux inconnus. Mais ils étaient à bonne distance, relativement protégés des regards par les rochers voisins, et ils pourraient voir venir tout intrus éventuel.
Restait à déterminer ce qu'ils feraient, le matin venu... A moins qu'ils ne préfèrent attendre ledit matin pour prendre leur décision : la nuit porte souvent conseil.

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Le sanglier abattu était effectivement délicieux une fois rôti . Le dîner quoique rapide fut d' autant plus agréable à cause de la victoire du groupe sur l' oiseau géant. Finalement la panse remplie de bonne viande et de sang de sanglier , Dorian s' étira et dit au reste du groupe. :

"Après toutes ces émotions, je suggère que nous dormions. Demain nous déciderons quoi faire. Après tout la nuit porte conseil."

Joignant le geste à la parole, le géant s'endormit aussitôt d' un profond sommeil .

HRP : je ne sais pas si quelque chose a été prévu pendant la nuit, donc je ne poste pas encore pour le réveil...

Au repas copieux que les hommes dégustèrent avec appétit, la magicienne ne toucha presque pas. Elle se régala des baies cueillies qui s'avérèrent sans aucun effet néfaste sur ses compagnons et chacun put déguster ce délice poussant sur cette île maudite.

La fatigue de la journée écoulée était grande et la journée du lendemain serait rude, il allait falloir faire un maximum de chemin et mieux valait prendre un bon repos avant de décider au grand jour du chemin à suivre, car sans plus de conniassance que le souvenir du plan, la nuit étant maintenant venue, le jour nouveau serait de meilleur conseil.

Un tour de garde avait été décidé et l'elfe n'ayant eu besoin que d'une paire d'heures pour se reposer, prit son tour comme ses compagnons et profitait du calme pour consulter avec plus d'attention les différents parchemins qu'elle avait pris sur le navire.

Comme Arya, il n’avait pas énormément mangé ce soir là. Lorsque ce fut son tour de garde, il resta à l’affût du moindre bruit. Il s’était réveillé en sursaut après avoir refait son rêve dans l’université de Luménis. Pourquoi s’était il reproduit ? Et qui étaient les silhouettes qui y étaient présentes ? Plus la quête avançait, plus il sentait que l’hospice leur réserverait des surprises.

HRP : J’ai un cheval de Troie dans ma machine, je serai donc absent deux ou trois jours, le temps de le réparer.

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Après avoir bien mangé (et mis quelques fines tranches de viande dans sa besace), Eomer s'en alla ensuite à l'orée de la forêt pour y poser quelques pièges, non pas pour se nourrir mais pour signaler toute approche ennemie.
Immédiatement après le rôdeur retourna à sa couche et s'endormit rapidement.

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

La nuit se déroula sans le moindre incident : rien ne vint troubler le sommeil des dormeurs, rien ne vint attirer l'attention des sentinelles. La forêt bruissait de sa vie nocturne, animée, dangereuse, sans doute, mais heureusement distante. Dans l'autre direction, la mer battait les falaises, le rythme des vagues ponctué par le grondement sourd des éboulements intermittents. La lande, quant à elle, demeurait silencieuse.
Enfin, le ciel dégagé s'éclaircit, passant d'un noir d'encre à un bleu de cobalt bientôt teinté de pourpre. L'aube s'annonçait.
Les naufragés s'éveillèrent un à un. Les soldats luméniens se mirent en devoir de préparer le petit déjeuner, tandis qu'Eomer allait relever ses pièges. Un lièvre trop curieux s'y était laissé prendre. Pas de trace de monstre ou de prédateur, en revanche.

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Après une nuit d'un bon sommeil encore plus favorisé par la présence de bonne viande rôtie dans son estomac, Dorian se réveilla avec le lever du soleil et le chant des oiseaux. Il décida d' allumer un bon feu pour faire cuire le gibier éventuellement attrappé par les pièges de l' ami Eomer (sur ce point Dorian était quasiment sûr que du gibier s' était laissé attrappé, il connaissait les talents de son ami rôdeur). Tout en regardant les flammes crépiter de plus en plus, le vampire luménien attendait que ses compagnons s' éveillent et prennent leur petit-déjeuner.

Streen se réveilla peu après Dorian. Il s’étira puis observa le vampire entrain de rotir un lapin. Comment avait il pu attraper un animal aussi rapide alors qu’ils avaient eu un mal fou à attraper un sanglier.
-Bonjour Dorian dit il, bien dormi ? Moi oui même s’il m’a semblé que des choses étranges se passaient pendant la nuit. Mais après le mastodonte que nous avons affronté hier, je crois que plus rien ne va m’étonner sur cette île.
Puis prenant conscience de ses propos et de son rêve, il reprit :
-Enfin je ne pense pas.

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Dorian s' apperçut du réveil de son ami Streen. Visiblement le fumet du lapin avait plu au guerrier luménien qui regardait la viande en train de rôtir avec envie.

"Bonjour Streen" dit le vampire sharessien, "j'ai fort bien dormi merci. Rien de tel qu' une bonne nuit de sommeil au grand air pour se retrouver sur pied."

"Un morceau de lapin cuit ? " demanda Dorian en tendant à son ami une cuisse appetissante....

Le combat homérique de la journée d' hier était déjà loin dans l' esprit du vampire. Il se demanda par contre comment retrouver les luméniens arrivés sur l' île dans les autres chaloupes de la Nébuleuse....

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Le peu de repos dont avait eu besoin l'elfe, lui avait permis de trier les parchemins. Non pas qu'elle pu comprendre le sens exacte des sorts qu'ils contenaient, mais au moins de définir s'ils étaient pour les protéger de la magie, pour dissiper celle-ci, pour les soigner ou pour agir contre les mages déments qu'ils allaient incontournablement devoir affronter.

Au petit matin, lorsqu'Eomer revint avec son butin, elle eut un regard chagriné sur le petit animal qui s'était fait prendre, mais il fallait bien qu'ils mangent et la petite carcasse ne fut pas trop grosse pour les cinq hommes. L'elfe se contenta de l'infusion faite avec les feuilles des baies et des quelques baies restantes.

Mais, durant la nuit, elle s'était aussi interrogée à savoir si d'autres survivants avaient pris pied sur l'ile et surtout comment rejoindre l'hospice sans se faire estourbir par les monstres qui devaient peupler l'ile si jamais, ils venaient à en rencontrer plusieurs à la fois.

Enfin, alors qu'il ne restait plus que les os du lièvre, elle posa sa question à haute voix.

Je ne sais ce que vous en pensez, mais pour ma part, je pense qu'il serait plus raisonnable de suivre la côte pour retrouver le chemin qui était indiqué sur la carte que de s'enfoncer tout droit dans la forêt. Certes, cela nous prendre certainement un ou deux jours pour rejoindre le port, mais plus sûr au vu des montres qui doivent l'habiter et puis si d'autres naufragés sont sur l'ile, ils risquent fort de s'y rendre également.