La Couronne de Cuivre

Mortis, lorsqu'il vit la jeune serveuse s'approcher réfléchit à la manière dont il pourrait savoir où sont passé ces deux cibles... feignant l’innocence, il lui demanda :

- Bonjour mademoiselle, je viens pour quelques renseignements, j'étais censé rencontrer deux connaissances ici, un jeune barde et son amie, sont ils venus ici ?

Si ceux-ci était partis, la serveuse le dirai surement ou le mènerai à eux... en tout Mortis pourrait retrouver leurs traces... Cependant en réfléchissant il se dit, au vu des réactions des hommes dehors ils n’étaient certainement pas rentré en contact avec eux... du coup s'ils sont sortis, c'est certainement pour se diriger vers Floréal ! Après tout, lors de l'entrevu de Mortis avec eux, ceux ci avaient clairement manifester leur envie d'en découdre... Il n'y aurai rien d’étonnant à ce que tout ceci vire à la "mise au poing" à Taie Dorée... Et si tel était le cas il fallait que Mortis prévienne son patron son salaire était en jeu après tout...

La serveuse qui n'avait aucune raison de se méfier fit immédiatement le rapprochement.

"Le barde et l'autre personne ? Ils sont montés à l'étage il n'y a pas longtemps. La dame ne se sentait pas très bien. D'ailleurs, elle était toute blanche comme si elle venait d'avoir un malaise. Elle se repose. J'espère qu'elle va mieux."

Elle ne se sentait pas bien ? Qu'est-ce-que c’était que cette histoire ? Une feinte ? Non la serveuse semblait de bonne foi... Mortis devait en avoir le cœur net, Il prit un air inquiet et dit :

- Un malaise ? Inquiétant... puis-je les voir ? Dans quelle chambre sont-ils ? Hum... j’espère qu'il n'y a rien de grave...

Lui même avait besoin que Chance se porte bien pour qu'elle exécute sa mission, même si cette histoire de malaise le laissait dubitatif, et qu'il n'y croyait qu'a moitié, dans le doute il lui fallait être fixé...

La jeune femme se laissa berner par l'inquiétude feinte de Mortis et lui apprit très vite.

"Ils sont au premier étage dans la chambre au bout du couloir, à gauche. Mais ne vous en faites pas, ce n'est surement rien de grave. Elle avait peut-être simplement besoin de repos."

- Je vous remercie ! dit Mortis toujours feignant l’inquiétude mais je préfère aller les voir rien que pour me rassurer...

Mortis se dirigea vers les escaliers et les monta rapidement, se précipita vers le fond du couloir et tout en se tenant prêt à toute éventualité, entre ouvrit la porte de la chambre, il n'y vit rien, enfin plutôt personne... étrange... l'attendrait-ils pour lui tomber dessus ? Peu probable... ils ne s'attendaient certainement pas à ce que Mortis revienne en tout cas si vite... tout en se tenant prêt à régir au moindre bruit suspect il ouvrit d'avantage la porte et vit... qu'il n'y avait plus personne... les deux tourtereaux avaient déjà pris leur envole !

- Eh merde ! Comment sont-ils sortis ?

Son regard se porta sur la fenêtre, elle était ouverte et il y avait des traces sur le rebord sans doute sont-ils partis précipitamment, et n'ont pas pris soin de les effacer... compréhensible entre les soldat à la sortie et le gamin entre nos mains le temps manquait pour ce genre de subtilité...

- Ils ont du partir par les toits, c'est pour cela que je ne les ai pas vu sortir et que les soldats étaient encor dehors. Héhé... malin ! s'exclama Mortis avec un petit ricanement. Je n'ai pas le courage de suivre par le même chemin, sortons par la ou nous sommes entrés...

Mais Mortis savait déjà que leur objectifs seraient certainement la Taie Dorée et de toute façon il devait prévenir Floréal, il sortit donc de la chambre et descendit les escaliers avant de se diriger vers la sortie...

(hrp je me met en couleur... )

Il avait presque atteint la porte quand le jeune fille le rattrapa.

"Alors, vous l'avez vue ? Comment allait-elle ? Est-ce que vous pensez utile d'appeler un clerc d'Ilmater ? J'espère vraiment qu'elle va se remettre."

Véritablement soucieuse, elle oubliait qu'il n'avait pas réglé sa consommation.

hrp : chouette rouge

Mortis, interpellé par la jeune serveuse se retourne et trouva rapidement une réponse qui pourrait lui permettre de finir cette conversation et continuer son chemin :

- Oui, elle se repose toujours ils m'ont demander de vous dire de ne pas les déranger, il semble que cela soit du surmenage... il lui faut du repos... dit-il dans un soupir, Je repasserai plus tard pour venir les voir !

Il reprit le chemin vers la porte puis sortit... il fallait maintenant retourner à la Taie Dorée et prévenir Floréal que les deux tourtereau en avaient certainement après lui, même si l'homme semblait en mesure de se défendre sait-on jamais... Ou le môme, ce qui ruinerai tous les plans et tous les efforts mis en places jusque maintenant !

Il prit la route vers la Taie Dorée, en prenant soin de voir s'il ne voyait pas les Chance ou Elzen en chemin...

Suite vers la Taie Dorée

Il ne les vit pas pour la bonne et simple raison qu'ils se faisaient discrets. Mais Chance et Elzen ne le virent pas non plus. Les enjeux étaient de taille et tous risquaient de perdre beaucoup dans la partie.

Pour le moment, ils avançaient doucement leur pions.

hrp : Mortis, tu peux poster à la Taie. Par contre, pour le moment, je considère que tu n'as pas vu Chance et Elzen.

Mortis arriva donc à l'abri des Arts. L'endroit était presque vide même si des musiciens se produisaient sur la scène. Visiblement, les manostiens avaient d'autres préoccupations que les spectacles ces temps-ci. Une jeune serveuse au visage poupin s'arrêta devant la table du barde et lui demanda.

"Que puis-je pour vous ?"

Elle ne l'avait visiblement pas reconnu.

Mortis était visiblement l'un des seuls clients, il reconnait la demoiselle à qui il avait parlé tantôt pour trouver Chance, visiblement ses talents pour le déguisements n’étaient plus à prouver, puisque celle-ci ne l'avait pas reconnu dans cette tenue soldat lui répondit :

- Bonjour mademoiselle, voyez vous je n'ai rien manger depuis hier et je voudrais me restaurer si possible. Qu'avez vous à me proposez ?

Il faut dire que cette matinée fut assez "chargée", et pouvoir enfin se sustenter n’était pas de refus pour le barde car une simple bière n’était pas suffisant. Mortis espérait bien pouvoir ensuite se reposer et pouvoir récupèrer quelques sorts mais ça il verrai avec la petite serveuse plus tard pour louer une chambre, tout d'abord se remplir un peu la panse.

La jeune femme récita sans hésiter.

"Pour le repas, nous avons une tourte aux lardons et poireaux, des salaisons, du ragoût de lapin au navet, une tarte aux pommes et rhubarbe. Et bien sûr quelques bières ou vins pour accompagner le tout."

Mortis n’était pas un gros mangeur, déjà parce qu’il a plus souvent connus les périodes de vaches maigres que les périodes fastes... Style de vie propre aux gens qui mènent une vie "artistique" ; il lui fallut souvent se serrer la ceinture le temps d'avoir un succès ou de trouver un petit boulot avec les gens peu fréquentables des bas quartiers.

- Je vais prendre la tourte dans un premier temps et un petit vin pour l'accompagner, après tout il serai dommage qu'elle se sente seule... Merci d'avance.

Dit-il d'un air amusé, pendant que la serveuse attendait sa commande.

La jeune femme répondit au sourire machinalement et partit en cuisine chercher la commande. Laissé tranquille, Mortis put observer la salle à loisir. Une barde chantait sur scène en elfique en s'accompagnant au luth. Elle souriait, comme perdue dans ses pensées.

Peu de temps plus tard, la serveuse revint avec la tourte et le verre de vin demandé.

"Voulez-vous autre chose ?"

Mortis put apprécier un peu le spectacle, celui-ci il parlait lui même l'elfique, comprendre les paroles n’était donc pas compliqué mais il préféra ne pas s'en préoccuper plus que cela et écouter simplement la mélodie... Lorsque la serveuse revint chargée de la tourte et du vin, il se retourna vers elle et dit en souriant :

- Merci beaucoup mademoiselle !

Et enchaina à la suite de sa question :

-Oui en effet mademoiselle, disposez-vous d'une chambre libre ? Je désirerai pouvoir m'y reposer un peu après ce déjeuner...

Le barde avait besoin d'un pied à terre, ne serait-ce que temporaire, tant pour dormir un peu, en prévision de ce soir, mais aussi de manière générale pour plus tard. Il n'avais pas beaucoup d'autre endroit ou aller que dans la chambre d'une auberge, tant qu'il ne possédait pas un domicile à lui ce qui risquerai de prendre du temps.

La jeune femme hocha la tête.

"Plutôt deux fois qu'une. En général, les gens s'arrêtent peu dans cette taverne. A part les bardes ... Nous les hébergeons et les autorisons à se produire s'ils le désirent. Nous sommes la seule taverne à proposer ce service à Manost."

Elle eut l'air songeuse avant de continuer.

"Pour une pièce d'or, vous avez le gîte, le couvert et le baquet d'eau fournis."

- Oh ?

Dit Mortis d'un air surprit, puis il se souvint que le garde du port lui avait dit que les bardes ne pouvaient se produire en ville sans l'accord des autorités, et le peu qui ai comprit sur ces autorités ici c'est que la subversion n’était certainement pas le bienvenu...

- Je vois oui j'ai entendu parler de la politique locale envers les artistes, je vois que cette endroit n'a pas usurper son nom, vous semblez avoir à cœur la libertés de nos amis bardes !

dit -il avec un large sourire en désirant flatter l'ego de l'employée, puis il enchaina :

- En tout cas tout ceci est parfait jeune demoiselle...

Il se coupa pour sortir une pièce d'or de sa bourse et la lui tendit et s’exclama.

- Me voilà donc loger pour la journée.

Il dégusta donc sa tourte et savoura son verre de vin tranquillement.

Personne ne vint l'embêter. Il avait presque terminé son repas quand trois brutes entrèrent dans la taverne. Mortis vit la jeune serveuse pâlir et s'éclipser dans le fonds de la salle. Quelques secondes plus tard, elle revint avec un homme d'une trentaine d'années et une femme au visage dissimulé par des voiles. Ils firent face au trio sans trembler. L'homme argua, de manière à être entendu de tous.

"Dites à Floréal que nous n'avons aucune dette envers lui et que nous n'en aurons jamais. L'abri des Arts ne fraye pas avec la pègre."

Tout se disant à lui même sans mot dire :

- Ma parole cet homme partout...

Mortis fit simplement profil bas et se contenta de terminer son repas... certes il aurai pu intervenir, mais vu sa propre situation ce ne serait pas sage et puis bon il n'avait pas grand chose à y gagner... Toutefois il se demandait quel était la raison de leur présence ici :
Un dette hein ? Il est vrai que Mortis avait remarqué que c’était vraisemblablement la principale ou l'une des principales sources de revenu de ce cher Floréal... un classique, après tout entre un usurier et un truand la frontière est parfois bien mince...
Cela aurai put être aussi un tribut pour leur "protection", un autre grand classique de la pègre des villes.

Peu importe, il observait discrètement la scène, tout en évitant d’attirer l'attention sur lui, et écouta la conversation.

Les brutes s'entre regardèrent puis celui qui avait parlé le premier haussa les épaules.

"Comme tu veux. Mais méfiez-vous tout de même. En ce moment, les bâtiments manostiens ont une fâcheuse tendance à brûler. Ce serait un peu malheureux si ta petite sœur et vos amis se retrouvaient la proie des flammes au milieu de la nuit.
- Fichez-moi le camp.", répliqua le jeune homme d'une voix blanche.

Les hommes sortirent sans un regard en arrière, bousculant le tenancier de la taverne sur leur passage. Celui-ci soupira une fois la porte refermée avant de lancer à la cantonnade.

"Des menaces en l'air, c'est tout ce qu'ils peuvent faire de toute façon."

La jeune serveuse ne l'entendait pas de cette oreille. Ellle tremblait en revenant près de Mortis.

Mortis fit comme si de rien n’était, comme s'il n'avait rien vu ni rien étendu, il n’était pas venu pour ça de toute façon, il préférait se consacrer à ce qui le préoccupait le plus à savoir lui même et son propre intérêt... Maintenant qu'il avait terminer son repas, il était temps de se consacré à son repos... lorsque la serveuse visiblement un peu secouée s'approcha de lui, il lui dit en se levant :

- Très bien, le repas fut excellent mademoiselle. Maintenant pouvez-vous m'indiquer où se trouve ma chambre ? Je désire pouvoir me reposer un peu...

La jeune femme sembla se reprendre.

"Très bien, si vous voulez bien me suivre."

Elle le conduisit jusqu'à un escalier débouchant sur un petit couloir. Elle ouvrit ensuite une porte donnant sur une petite chambre mais douillette et bien meublée.

"Voici. N'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit."

Et elle le laissa tranquille.

Mortis ferma la porte à clé, se mis à l'aise et s’assit sur le lit. Il pouvait enfin se reposer il avait l'impression de ne pas avoir dormit depuis des jours... Il enleva ses bottes et desserra sa ceinture, pour être plus à l'aise, la journée avait été éreintante, pouvoir se reposer avant les "hostilités" qui pointaient à l'horizon pour la soirée était une bonne idée, tant pour récupérer ses forces, que pour récupérer quelques uns des sorts qu'il avait utilisés dans la journée...

Il se leva, ferma rideaux et volets puis cacha sa dague sous oreiller, c’était un vielle habitude de sa vie tumultueuse de pamphlétaire, qui depuis ne le quitte plus... Enfin il se coucha sur lit, son esprit encombré par l’inquiétude des événements qui vont se dérouler ce soir prés de la fontaine peinait à penser à autre chose, il faut dire que Mortis était quelqu'un de nerveux, et toujours sur la brèche, les sommeil calme et tranquille il n'en avait jamais eu, et il se disait que dans le fond jamais il n'en aurai... mais sa fatigue l'emportant sur ses craintes, le sommeil ne tarde pas à venir.

Un sommeil agité, plein de rêves étranges, et chaotiques s’entremêlant de manière tantôt inquiétante, tantôt grotesque, comme de coutume... Mais quelques chose d'inhabituel se produisit, un rêve tout aussi étrange que les autres mais d'une clarté à laquelle il n’était pas habitué : Il se voyait seul au cœur d'un vaste réseau de fils entremêlés qui était tout autour de lui a perte de vue, et qui le traversait, et il remarqua soudain que ce vaste réseau se mis à bouger, à changer même au travers de lui. Tout étant conscient mais incapable de bouger, il senti que cela avait un influence sur lui, quelque chose de dérangeant, pas douloureux certes non, mais rien qu'il trouva agréable car il se sentait comme un pion incapable de rien faire, et cette perspective le dérangeait fortement...

(HRP tu pourrais me préciser dans quelle mesure Mortis va récupérer ses sorts Althéa s'il te plait ? Aussi, vu que je passe aux sorts de la 5e Editions j'ai essayer de le signaler d'un point de vue RP )

Hrp : on peut dire que vu que Mortis a dormi, il peut les récupérer.

Mortis se réveilla cependant frais et dispo. Dans la taverne, il entendit de la musique, les conversations enchevêtrées de quelques personnes. Il pouvait donc rester un peu, ou descendre, ou même demander un bain si le cœur lui en disait.

Pour le moment, personne n'avait l'air de vouloir s'intéresser à lui.

(HRP OK merci Althéa ! )

Mortis se réveilla en forme mais légèrement décontenancer par ce qu'il avait vu dans son rêve, et visiblement ceci avait affecté sa magie, il connaissait de nouveaux sorts et le nombres de ceux ci étaient plus grands il se mit à réfléchir en murmurant :

- Ce rêve... ai-je vu ce que l'on appelle la toile ? J'ai toujours cru que cette histoire de toile était une image, une métaphore utilisée par les mages pour symboliser le fonctionnement de la magie en Féérune... Peu importe, il y a plus important : visiblement Mystra déesse de la magie, avait fait une reforme de son système et j'ai du être connectés à ça durant mon sommeil... humm c’était assez dérangeant comme sensation même si le résultat final me plait bien... quelques sorts supplémentaires ne seront pas de trop...

Dit-il avec un sourire inquiétant, puis il prit un air plus pensif, en grattant son bouc et frisant sa moustache, et se dit :

- D'autres personnes ont-elles subis la même chose que moi ? Cela m’étonnerai que je sois le seul, je ne suis pas homme à disposer des faveurs d'une déesse comme Mystra, ni d'aucune divinité en particulier d'ailleurs... Humm je ne tarderais certainement pas à le savoir...

Mortis se leva et se rhabilla, repris toutes ses affaires il aurai bien pris un bain mais à la réflexion il était fort possible qu'il ai à se salir et à transpirer ce soir... il remettait donc cela à plus tard. Il décida de descendre, l'heur de la confrontation devait certainement approcher, il fallait donc se mettre en route...

La suite par ici

Le barde et son associée durent traverser la première enceinte de la ville qui entour le centre-ville, visiblement le quartier le plus ancien de la cité, passèrent par la porte est pour se rendre au grand quartier marchand de la ville : Les arcades. Après être passé devant le nouveau théâtre de la harpe, (dont Mortis se demandait pourquoi il était nouveau, la réponse de benêt aurait été de dire qu'il est nouveau parce qu’il y en avait un avant, ça n'importe quel imbécile s'en serait douté, mais peu importe... celui-ci pour des raisons qu'il ne connaissait pas encor était fermé et il avait d'autre chat à fouetter), les passants étaient toujours décontenancés par le cet étrange silhouette en rouge masqué qui tapait le pavé, et arpentait les rue de leur ville tel un fantôme fantasque et grotesque, et aussi pour ces gens austères sans doute un peu effrayant, lui ignorait tout ceci et continuait son chemin.

Mortis et Ruth étaient à L'abri des arts, à peine entrée que la servante au visage de poupée, le regarda un peu circonspecte à son tour, mais lui adressa une révérence aimable avant de venir lui parler :

- Oh vous êtes l'ami de du petit couple ? Je désolé de vous dire que vos amis ne son plus là, et qu'en plus ils sont partis sans payer.

Mortis improvisa sur le moment il ne savait pas de quoi la serveuse lui parlait, mais mieux valait ne rien laisser paraitre.

- Oui, je viens pour régler leur dettes et pour prendre une chambre. je suis désolé ils ont du partir précipitamment et ont complétement oublié de régler. combien doivent-ils ?

Il n'avait à ce moment aucune idée de qui il s'agissait...

- cinq pièces d'or pour eux, et une autre pour votre chambre.

Il sortit les six couronnes, de sa bourse et la tendit à la serveuse.

- Tenez, avec les excuses encor une fois.

Mortis ne voyait pas, il cherchait dans sa mémoire, un couple... qu'il était sensé connaitre dans cette ville, soudain, il se rappela Chance et son barde ! Il s’était fait passer pour un ami à eux pour pouvoir les trouver... il se senti un peu rassurer de savoir de quoi il parlait.

Il prit ensuite la clé de sa chambre et monta, il changea de tenue, abandonnant le rouge pour le gris, il garda tout de meme son masque, non pour qu'on ne le reconnaissent pas mais plutôt pour que le garde puisse le reconnaitre et redescendit dans la salle commune de la taverne ou Ruth l'attendait.

- Ou allons nous maintenant ?

demanda-t-elle au Barde qui lui répondit :

- Au Loyal Paladin.