La Couronne de Cuivre

Aelinn bougeait toujour avec sa grace quasi-féline. Il menait le jeune dans la pièce suivante en le tenant par le col.
Elle poussa la lourde porte de bois et le tira violemment dans la salle, le projettant au sol. Le barde était alors allongé par terre et la jeune femme s'assit sur son torse. Elle lui saisit les deux bars, les joignire et les attacha avec une corde.
Le barde se demandait ce que lui réservait la jeune elfe si intriguant. D'un geste rapide, la jeune femme lui cercla le cou d'un collier de fer, sans aucune douceur.

Bien, tu es a moi maintenant pervers... Pour qui me prenais tu? Grace à ce colleir, tu ferra ma volonté tant que tu le portera, et il ne s'otera qu'avec cette clée.

La jeune elfe montra la clée qu'elle rangea aussitot entre ses seins. Elle prit ensuite la tête du barde entre ses mains, dépossa un baiser sur ses lèvres, histoire de n'avoir pas perdu sa journée, puis claqua des doigts.
Deux molosse entrèrent dans la pièce et saisirent Taliesin.

Menez le au bordel, qu'il se rentabilise.

Le barde se vit pousser sans douceur en dehors de la pièce par une porte qui menait durectement dehors.

Eomer entra dans la Taverne de la Bienveillance où une joyeuse musique enveloppait l'atmosphère feutrée de ce lieu, le rôdeur venait voir Vilnor qui dorénavant couchait à la Taverne... Il venait prendre de ses nouvelles...

HRP: Voilà de quoi permettre à Elza de me contacter... :fleur:

Elza remarqua l'entrée du rôdeur et s'approcha, tenant Bryan par la main
"Ah, vous tombez bien. Je me demandais si nous allions louer une chambre ici ce soir, mais je me suis rendu compte que j'avais laissé une partie de mes affaires chez vous, et en particulier ma bourse. Je m'en serais voulue de devoir vous cambrioler pour récupérer mes possessions..."
Elle lui adressa un sourire désarmant

Les évènements s'était enchainés a toute vitesse aux yeux de Valdreth.
L'elfe avait suivi sa soeur dans une pièce voisine, et celle-ci était ressortie seule. Mais il n'avait pas eu le temps d'aller voir dans la pièce. Il surveillait toute la salle d'un seul oeil.
Un homme était entré dans la salle, et avait rejoint une jeune femme qui était ici en compagnie de son petit-frère. Puis il y avait ce nouvel arrivant qui se retrouvait tout seul.
Il parti jetter un rapide coup d'oeil a la salle voisine, et n'y vit aucun trace du barde.... Il appella un petit garçon a qui il demanda d'aller fureter en ville.
Mais pour l'heure, son travail l'appelait.

En bon tavernier, il alla s'assoir aux coté d'Ashram.

Je ne vous ai jamais vu en ville? Puis je vous demander la raison de votre venue ici, si ce n'est pas trop indiscret?

Eomer fut agréablement surpris de voir Elza :love: à la Taverne a tel point qu'il oublia pour quelle raison il y était venu :notme2: ...
N'étant pas insensible au charmant sourire d'Elza :love: , le rôdeur répondit donc:

" Allons ! Vous n'allez pas coucher ici alors que je possède une grande maison ! :fleur: De plus cela épargnera votre bourse :oops: ! Vous voulez bien venir chez moi ? J'ai une grande chambre d'amis et l'ancienne chambre de Vilnor est libre aussi donc vous aurez toute la place que vous voulez ! Mais qui est ce jeune garçon ? " Ajouta Eomer en regardant l'enfant qui tenait la main d'Elza...

HRP: ses premiers mots depuis notre arrivée à Lumenis...) avant de se cacher derrière sa grande soeur.
Celle-ci rougit légèrement et sourit de nouveau à Eomer.
"<span style=\'color:cyan\'>Excusez-le. Il ne parle pas beaucoup, mais il est très gentil."

" Allons, être timide n'est pas réprehensible... :fleur: Tu veux un bonbon au miel Bryan ? Je les fabrique moi même..." Lui dit Eomer en lui tendant un bonbon jaune appétissant...

HRP: Fais lui accepter on non le bonbon (Eomer essaye d'entretenir de bonne relations avec ce jeune garçon) puis fais dire par mon perso que je les invite a me suivre pour aller chez moi...

Bryan tendit la main, puis se ravisa. Il regarda Elza d'un air interrogateur.
"ça va, tu peux le prendre."
Il tendit la main, prit le bonbon, et retourna se cacher derrière Elza. Cette dernière releva la tête et sourrit à Eomer.
"J'accepte votre invitation avec joie.
-Venez, dans ce cas. Allons-y."

HRP: ça va, comme ça?

Les trois personnes sortirent donc de la Taverne pour se rendre dans les faubourgs de la ville où se trouvait la maison de Eomer...

HRP: Très bien :fleur:

Taliesin était attablé dans un coin discret de la salle commune. Il était las : depuis son arrivée à Luménis, il n’avait pas chômé. Il avait commencé par se renseigner sur la ville, sur ses habitudes, sur ses habitants ; il avait arpenté sans relâche les rues de la cité, à la recherche d’un signe des siens. Mais rien. Rien ne transparaissait de leur présence passée.

Sans se démonter, le barde s’était attaqué aux archives de la ville. Il avait bataillé ferme pour obtenir l’autorisation de les consulter. Lorsqu’il y était enfin parvenu, il avait littéralement hanté les salles poussiéreuses aux rayonnages surchargés de parchemins jaunis. Mais là encore, il ne trouva rien : si des documents avaient existé, ils avaient disparu. Mais, plus probablement, ceux de son peuple qui avait rejoint la cité avaient choisi de demeurer invisibles…

Si les journées étaient chargées, les nuits l’étaient tout autant : Taliesin restait des heures penché sur le journal qu’il avait découvert à Manost, relisant inlassablement à la recherche d’une information qui aurait pu lui échapper, tentant de voir entre les lignes ce que les mots ne décrivaient pas. Nul doute n’était possible : au moins deux des siens étaient partis pour Luménis, gardant de fréquents contacts avec leur compatriote demeuré à Manost, l’auteur du journal. Ce dernier, sentant sa fin proche, les en avait avertis : c’était écrit noir sur blanc. Sans doute étaient-ils accourus à son chevet et l’avaient-ils inhumés. Mais cela, Taliesin ne pouvait que le supposer. C'était d'ailleurs l'une de ses principales activités en ce moment : il passait son temps à lire et à supposer.

L’Elfe était donc las. Las et abattu. Comme il le redoutait en débarquant, les espoirs qu’il avait mis dans son voyage à Luménis avaient été déçus. Mais qu’espérait-il vraiment ? C’était une folie de penser que, dans une telle cité, après tant d'années, il pourrait retrouver les traces de deux fuyards faisant tout pour ne pas être remarqués ! Mais la folie n’était parfois qu’une question de point de vue : ce qu’avaient fait les siens, jadis, beaucoup l’avaient considéré comme une folie ; ce qu’il faisait lui-même, courant le monde à la recherche d’improbables vestiges, pouvait passer pour de la déraison. Mais il ne renoncerait pas. Jamais. Il se raccrocherait toujours à un espoir, aussi déraisonnable soit-il.

Pour l'heure, il lui restait d'ailleurs un espoir bien solide. Il y avait un lieu où ses compatriotes avaient été rassemblés en grand nombre. Un lieu distant mais pas inaccessible… Là-bas, sur Dorrandin, au cœur d’un empire redoutable. Là-bas, en Mélandis la Sombre, où des dizaines de rescapés avaient été réduits en esclavage après le naufrage de leur navire. Ce serait la prochaine étape de son périple. Mais il ne pouvait envisager à la légère une telle expédition : s’il pouvait obtenir de l’aide, il ne devait pas s’en priver. Peut-être pourrait-il gagner le soutien des autorités Luméniennes ? Ce serait sans doute difficile, mais il ne risquait rien à essayer. Dès qu'il serait prêt, il faudrait donc qu'il se rende au Palais Présidentiel.

(Venant du Temple d'Ilmater)
Un des serveurs de la Taverne de la Bienveillance vit un personnage grand et fin, tout habillé de noir, entrer dans l'établissement. Valdreth dormait depuis longtemps déjà. Il était déjà tard dans la nuit, et la silhouette encapuchonnée qui se découpait dans l'embrasure de la porte se fondait presque avec l'obscurité du dehors. Lorsque le personnage s'avança dans la salle après quelques moments d'hésitation, il pu distinguer les traits d'un homme à l'air épuisé, mais dont la fatigue semblait estompée par une joie intérieure. De plus, il était visiblement étranger à Luménis, à en juger par le baluchon qu'il portait sur son épaule.

- Que puis-je pour vous, voyageur? Quels services la Taverne de la Bienveillance peut-elle vous offrir : boissons, nourritures, logement?

- Bonsoir, monsieur. Je me nomme Agrippa, et je recherche une chambre pour les prochaines nuits. Mon bateau est amarré dans le port à l'heure actuelle, et j'aurais besoin de m'y rendre facilement, ce qui m'a conduit dans votre établissement. De plus, je suis affamé, et un bon repas me ferait le plus grand bien.

La politesse et le ton de l'étranger, ainsi que la manière dont il avait dit "Mon bateau", firent penser à Valdreth que le voyageur était un hôte de marque, aussi lui proposa-t-il une chambre parmi les plus spacieuses et les plus chères de l'établissement. A son grand étonnement, celui-ci lui demanda la chambre la plus modeste et la moins onéreuse.

Après avor pris un modeste repas tout au bout de la grande table commune, Agrippa se traina tant bien que mal jusqu'à sa chambre qui se trouvait juste sous les toits. Une dure et longue journée s'achevait pour lui, mais il était encore en vie, et c'était bien là l'essentiel. Demain, il lui faudrait trouver une solution pour héberger l'équipage de l'Espadon, toujours consigné à bord; cela passait par la guilde des marchands, la vente de la cargaison de bois, et le chantier naval. Mais l'espoir n'avait jamais été aussi présent dans son coeur depuis bien longtemps maintenant.

*Cette ville est pleine de promesses.*

Après sa longue nuit à la bibliothèque, Agrippa trouva son chemin comme dans un rêve jusqu'à la chambre sous les toits qu'il partageait à la Taverne de la Bienveillance, où il avait vite pris ses habitudes.

Le long sommeil qui s'ensuivit fut bien troublé par quelques ivrognes qui entrèrent plusieurs fois dans sa chambre avant d'être chassés à grands coups pieds par le garçon d'écurie, mais Agrippa était trop fatigué pour en vouloir à ces perturbateurs. A dire vrai, il avait plutôt pitié d'eux, et se sentait tellement de bonne humeur depuis la nuit à la bibliothèque qu'il leur aurait volontiers offert de partager sa chambre (s'il y avait eu un lit de libre, bien évidemment).

Une fois la journée passée à dormir, Agrippa descendit dans la grande salle commune de la Taverne de la Bienveillance, qui, bien que déjà animée d'ordinaire, semblait encore plus effervescente qu'à l'accoutumée. Au centre de l'attention générale se tenait un halfelin habillé de la plus extravagante des façons, qui parlait d'un air enjoué.

*Un barde*, pensa-t-il.

-Oooyez, oooyez, bonnes gens et vile canaille!!! Fiiiiers marins et frêêêêles damoiseaux! Notre bonne ville de Luménis se met en quatre pour le plus grand plaisir de vos yeux, de votre ouïe,.... et de votre panse!!!!, finit le halfelin avec un air goguenard en se tournant vers un groupe de marin attablés autour d'un festin.

-Un grand Festival est annoncé par le Haut-conseil de la ville dans les prochains jours... Des concerts, continua-t-il en se penchant avec une mimique de clown dans la direction d'un groupe de musiciens vers le fond de la salle, du théatre, avec le même geste cette fois-ci vers un groupe de jeunes femmes minaudant à ses côtés, des jongleurs, des feux d'artifices, des bêtes sauvages venues d'au-delà de Kara-Tur, en somme toutes les attractions et tous les arts dont vous rêvez.... et des orgies de nourritures et de boissons les plus diverses pour tout ceux comme moi qui ne peuvent profiter d'un bon spectacle le ventre vide!

A chacune des attractions qu'il mentionnait, le barde s'était tourné alternativement vers toutes les personnes l'entourant, ce qui avait provoqué l'hilarité générale.

Au milieu de cette bonne humeur, Agrippa se sentit heureux comme il ne l'avait pas été depuis bien longtemps. Il commanda un copieux repas qu'il partagea avec ses voisins, et paya à boire à tous ceux qui passaient à ses côtés. Il était une de ces personnes qui ne peuvent être réellement heureuses qu'en communiant avec les autres. L'annonce du Festival artistique l'avait de plus stimulé.

*Qu'il serait bon de pouvoir appeler Luménis mon foyer*, se dit-il en franchissant le seuil de l'établissement pour se rendre à l'Esplanade de Waukyne.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

La voleuse était assise depuis un long moment dans la pénombre lorsque son regard s'arrêta sur une silhouette encagoulée qui venait de franchir le seuil de la Taverne.

Elle ressentit soudainement un étrange sentiment : elle connaissait cette carrure, cette démarche, cette manière d'avancer lentement d'abord avec la jambe droite d'un pas assuré, puis d'un pas légèrement de biais avec la jambe gauche...

Comment cela était-il possible? L'elfe vit le personnage s'asseoir au comptoir, lui tournant le dos, et attendit d'avoir l'occasion d'en apprendre plus. Sa patience fut récompensée lorsque la silhouette se tourna vers une serveuse pour commander. Zéphirah entrevit un visage d'homme, et plus aucun doute ne subsista dans son esprit : cet homme, elle le connaissait, c'était un Mélandien.

Que venait-il faire ici? Etait-il comme elle en mission commandée?

Au bout d'une dizaine de minutes, l'homme se leva et commença à monter les escaliers de la Taverne. Zéphirah devait maintenant décider si elle voulait pousser sa curiosité jusqu'au bout en le suivant à l'étage.

Son regard ne se détacha pas une seconde de son dos tandis qu’elle ressassait dans son esprit tous les souvenirs qu’elle avait gardé de cet homme. Très peu, en fait, mais suffisamment pour qu’il l’intrigue.

Elle ne partagerais certainement pas ses ambitions, et se savais bien loin de sa ville d’accueil, et pourtant elle se sentie attirée malgré elle. Un frisson parcourut son échine tandis qu’elle se rappelait sa démarche et sa carrure.

Elle était la de ses réflexions lorsqu’il se leva et se dirigea vers l’escalier. Son cœur ne fit qu’un bond, et la curiosité l’emporta. Elle aurait tout le temps de se maudire après…

Bondissant de son siège, elle traversa la salle à vive allure et le héla du bas de l’escalier. Il était déjà en haut, lorsqu’il se retourna.

« Pardonnez-moi messire» Elle escalada les marches d’un pas lent, sans détacher son regard de ses yeux.

« Votre visage ne me trompe pas. Vous êtes bien Mélandien, arrivé de peu à Luménis. Que venez-vous faire ici ? »

Elle se demanda s’il lui faudrait plus que son habituel sourire enjôleur pour le faire parler.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

L'homme se retourna vers la petite créature qui l'avait interpellé. L'elfe gravit lentement les marches jusqu'à parvenir à moins d'un mètre de lui. Ils se trouvaient tous les deux au sommet de la première volée de marches, et donc en-dehors du champ de vision des personnes présentes dans la salle.

L'homme ne répondit pas aux paroles de Zéphirah. Il se mit à scruter avec attention le visage de l'elfe.

-Je me nomme Zéphirah, j'arrive moi-même de Mélandis... commença la voleuse.

Son interlocuteur ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. D'un geste aussi violent que soudain, il sortit un poignard de sa manche et visa la gorge de Zéphirah. Celle-ci n'eut la vie sauve que grâce à ses réflexes d'elfe, mais ceux-ci ne lui épargnèrent toutefois pas une longue estafilade à la base de la joue gauche.

<span style=\'color:#FFDAB9\'>Zéphirah > >> -2 pe

L'agresseur avait immédiatement pris la fuite vers les étages supérieurs.

Zéphirah comprit qu'elle avait commis une grave imprudence en accostant cet homme : être reconnu était une chose que celui-ci ne pouvait visiblement pas se permettre. Pleine de rage de s'être laissée touchée, Zéphirah entama la poursuite. L'homme ne lui échapperait pas.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Zéphirah porta instinctivement la main à sa joue, et grogna dans la surprise et le mécontentement. Toutes ses belles illusions parties en fumée, sa surprise redescendit en crescendo.
Une onde de colère mêlée de peur la traversa de part en part, et lui noua les entrailles.
L’homme avait prit le risque de la blesser sans même s’assurer qu’elle était bien morte. Elle lui ferait amèrement regretter.
Pour l’heure, il avait prit la fuite, et elle s’était élancée à sa poursuite, bien décidé à connaître le pourquoi de ce geste.
Déjà, elle regrettait sa conduite et se promit de se gendarmer, dorénavant, mettant à l’épreuve son insatiable curiosité.
Elle déboula dans le couloir du premier étage à l’affût du moindre signe de se présence. Au besoin, ses compagnes de toujours se matérialiseraient instantanement entre ses mains.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Son cœur battant à tout rompre, elle fit halte lorsque le mystérieux homme s’enferma dans une des chambres.
Autour d’elle, elle perçut une agitation inhabituelle, mais n'y prêta pas plus d'attention.
Peu de choix se présentaient, et elle devait agir vite. Inconsciemment, elle faisait le décompte des secondes, évaluait ses chances…

Elle opta pour la porte du voisinage, qui avait été laissée ouverte, s’introduisit dans la pièce et se dirigea vers la fenêtre pour l’ouvrir. Sur le rebord, elle se pencha, pour voir ce qui en était la fenêtre voisine, sachant qu'il n'y avait pas d'autres issues possibles.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

La scène qui s'offrait aux yeux de Zéphirah était éclairée par la faible lueur d'une bougie. L'homme qui l'avait agressé était debout derrière une table, le dos tourné à la fenêtre, immobile, et le poignard à la main.

*Que peut-il bien faire?* se demanda l'elfe.

C'est alors qu'elle réalisa qu'un autre homme était agenouillé aux pieds de l'agresseur. De son poste d'observation, elle entendit une voix tremblante s'élever : l'homme était blessé.

<span style=\'color:chartreuse\'>-Pitié, non! .... Pourquoi? J'ai toujours été loyal à...

L'homme agenouillé s'interrompit, troublé l'espace d'un instant, car il venait de voir la tête de Zéphirah à travers la fenêtre.

L'hésitation de l'homme agenouillé donna l'alerte à l'agresseur qui réalisa que la voleuse avait contourné plus rapidement que prévu l'obstacle de la porte.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

La voleuse cracha sa colère d’une voix rendue sourde par la frustration, avant de jeter un dernier regard mauvais à celui qui s’en était auparavant prit à elle.
Car sa rancune la faisait bouillonner…

D’un bon léger, elle sauta sur le rebord de la fenêtre et s’agrippa à la gouttière comme à une liane, q’elle escalada avec aisance. Hissée à même le toit, elle empoigna fermement la garde de Veldriss, prête à en découdre.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

L'Elfe se jeta telle une furie contre l'homme qui l'avait agressé quelques instants auparavant. Celui-ci donna un coup de poignard à l'homme agenouillé qui l'avait imploré, puis fit volte-face et s'apprêta à vendre chèrement sa vie.

D'un violent coup de pied il renversa la table qui le séparait de Zéphirah, dans l'espoir de couper l'élan de l'elfe. Celle-ci sauta d'un bon le piètre obstacle et porta un coup terrible de son arme enchantée à la poitrine de son adversaire surpris par son agilité. L'homme chancela sous le double effet du choc et de la douleur, mais parvint à rester debout, et recula de quelques pas vers le fond de la chambre, tout en essayant d'articuler qulques mots.

Zéphirah ne lui laissa pas le temps de se reprendre. Aveuglée par la colère, alors que l'homme ne pouvait visiblement plus se défendre (la première attaque avait porté à plein), elle leva une deuxième fois son arme et, d'un geste rageur, lui assèna le coup de grâce.

Ce ne fut qu'au bout de quelques instants que Zéphirah reprit contrôle d'elle-même.

<span style=\'color:#FFDAB9\'>*Je viens de tuer cet homme sans lui avoir posé la moindre question. C'était un Mélandien, j'en suis certaine... mais que faisait-il ici? Pourquoi cette attaque?*

Un faible gémissement la tira de ses réflexions. L'homme poignardé par le Mélandien était encore vivant, quoiqu'étendu dans une mare de son propre sang.
Zéphirah pouvait peut-être tirer quelque chose de cet homme avant qu'il n'agonise...

A l'extérieur de la chambre, dans le couloir, les cris avaient laissé place à des coups sur la porte : le temps était compté si elle ne voulait pas se trouver en fâcheuse posture.

[Quete : le Chatiment de l'Aube]</span>

La voleuse eu une pensée angoissante au son des coups qui martelaient la porte de bois, se rappela de l’enchantement, qui lui laisserait peut-être un peu de temps… et estima préférable de ne pas laisser dans son sillage tant de questions sans réponses.

Dans un état fébrile, elle se retrouva d’un bond aux côtés du moribond et se pencha sur lui.

« L’homme, dit-elle à son oreille à travers le vacarme, ne perd pas de temps à réfléchir, car il t’en reste peu, et parle moi. A l’évidence, tu connaissais bien ce Mélandien. Que faisait-il ici, dans la cité de lumière, quels étaient ses plans ? »

Ses dernières paroles lui revinrent en tête.

<span style=\'color:#FFDAB9\'>« Et en qui as-tu prêté allégeance ? »

[Hrp : Espèrons surtout qu'il ai assez de souffle pour répondre à tout ça !XD :notme2:]

[Quete : le Chatiment de l'Aube]</span>

Tandis que l’humain agonisant vivait ses derniers instants dans la plus grande confusion mentale, Zéphirah ne s’en sortait pas mieux. Elle essayait tant bien que mal d’extirper des lèvres du mourrant quelques bribes d’informations qui la mettraient sur une piste ; il n’en sortait rien. Imperceptiblement, elle se redressa, le regard calculateur braqué sur la porte.
Ses craintes fondées, elle s’apprêtait à prendre la fuite, mais sa curiosité la poussa à prendre encore des risques.

<span style=\'color:#FFDAB9\'>"Qui ça ? Quels employeurs…"

La porte craqua ; les coups semblaient plus proches que jamais. Visiblement, ils mettaient tout à pied d’œuvre pour lui compliquer la tache.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Zéphirah se pencha vers l'homme étendu pour lui soutenir la tête d'une main. Ses derniers instants approchants, l'homme eu un sursaut de lucidité et fit un effort pour tenir un discours cohérent, malgré les quintes de toux provoquées par le sang qui remplissait sa bouche.

-Il a voulu... m'éliminer...*kof*...parce que vous l'aviez reconnu...pour ne laisser aucune chance de remonter la piste...vous devez être Mélandienne, vous aussi...

Le visage de l'homme était maintenant d'une lividité de cadavre; il se vidait de son sang. Zéphirah profita de la lucidité passagère du mourant pour lui poser à nouveau la question qui lui importait plus que tout :

-Pour qui jouez-vous les intermédiaires? Qui était en contact avec ce mélandien?

-...les...*kof kof*...les contacts luméniens qui...m'ont chargé de transmettre le message sont... des membres de la guilde des assassins *kof*... de Luménis...mes supérieurs...

Zéphirah n'en croyait pas ses oreilles. Une guilde d'assassins, ici, dans la ville de ces Lathandriens qui n'avaient que la lumière à la bouche?

<span style=\'color:chartreuse\'>-Le client n'était pas content... le contrat n'a été...rempli qu'à moitié...*kof*la cible a été atteinte... mais l'ambassadeur...

L'homme tenta de terminer sa phrase, mais son souffle était si faible que les coups de boutoir contre la porte recouvrirent totalement ses paroles. Les derniers mots que Zéphirah avait pu comprendre avaient attisé la curiosité de l'elfe, mais alors qu'elle allait le presser de continuer, les yeux de l'homme se figèrent brusquement. Zéphirah laissa retomber la tête sur le sol, sortit une dague de l'intérieur de sa veste qu'elle plaça dans la flaque de sang qui s'était formée autour d'elle, puis se redressa vivement; il était plus que temps de disparaître.

Lorsque la porte cèda finalement quelques secondes plus tard, les gardes qui l'avaient enfoncé trouvèrent le cadavre de deux hommes qui s'étaient selon toute vraisemblance entretués.

[Quête : le Châtiment de l'Aube]</span>

Au petit matin, c'est un groupe fourbu qui arriva du <a href=\'http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... hp?t=13005\' target=\'_blank\'>siège des SRL</a> devant la Taverne de la Bienveillance.

Des trois silhouettes qui se tenaient là, la plus petite d'entre elles repartit sur ses pas, tandis que les deux autres franchirent le seuil de l'auberge.

Quelques minutes plus tard, lorsque Zéphirah sauta d'un bond gracieux à travers la fenêtre dans la chambre louée par Agrippa, l'Ambassadeur Mornagest et le prêtre avaient déjà pris leurs aises, et ronflaient sur leurs paillasses respectives.

Les hommes... après tous mes efforts pour les sauver, pensa-t-elle. <span style=\'color:#FFDAB9\'>Tous les mêmes....

[Quête : le Châtiment de l'Aube]

La nuit était déjà fort avancée lorsque le petit groupe arriva en vue de l’auberge.
Zéphirah refusa de savourer, avec quelconque euphorie, la satisfaction d’avoir mené à bien sa mission. Si l’ambassadeur était à présent sain et sauf, et bel et bien libre, elle restait sceptique à son sujet. Et en temps normal, elle ne le demeurait jamais bien longtemps… Après tout, il était de ses hommes de pouvoir dont le seul projet était de récolter assez de gains afin de s’assurer une retraite paisible. Mais elle espérait se tromper, et laisserait le temps en juger.

Le danger passé, elle se détendit un peu, et profita du repos des deux hommes pour se débarrasser de toute la saleté qui la couvrait, trophées sanglants que ses combats lui avaient fait récolter. Profitant du pâle éclairage qu’offrait l’astre, elle posa son armure réparée sur la chaise de bois ébréchée et prit la jatte remplie d’eau mise à disposition pour en remplir une bassine. Elle trempa l’éponge dans l’eau froide et frotta chaque parcelle de sa peau tendre avec un soin presque obsessionnel, rituel qu’elle appliquait aussi bien comme pour se laver du reste…

Le vent s’engouffra dans la chambre. La fenêtre verrouillée et son armure enfilée, elle s'étendit sur sa paillasse et plongea dans l’apaisante rêverie.

[Quête : le châtiment de l'Aube]

Mornagest dormait à moitié. Il avait entendu la voleuse revenir dans la chambre, et la vit se dévêtir afin de laver son corps menu de la souillure laissée par ses ennemis. Sans cesser de l'observer, il simulait un ronflement régulier mais léger, afin de ne pas éveiller les soupçons chez leur sauveuse.

Il avait de suite été frappé par la beauté de Zéphirah. Malgré sa froideur toute assassine, il n'avait pu s'empêcher de la trouver pleine de charme et de grâce. Mais l'heure n'était pas au flirt. De plus, rien ne disait que la demoiselle était disposée à se laisser approcher à moins d'un mètre sans une raison très valable...

Il ferma les yeux lorsqu'il perdit Zéphirah des yeux, couchée sur sa paillasse. Ressassant les derniers évènements, il se rendit compte qu'il n'avait pas les moyens de remercier la voleuse. Or, elle était probablement une mercenaire. Les ordres suffiraient-ils à la contenter ? Ou devrait-il la transpercer de sa lame pour "s'acquitter" de sa dette ?

C'est sur cette désagréable pensée qu'il s'endormit d'un sommeil peu réparateur, envahi par les cauchemars ancestraux qui venaient ruiner son âme à la dérive. Qui pourrait le sauver des flots du désespoir ?

Il se réveilla de bonne heure. Le soleil pointait à peine ses premiers rayons, freinés par les rideaux moisis de l'auberge. Il jeta un coup d'oeil à ses compagnons de chambrée, qui semblaient encore dormir à poings fermés. Il se redressa dans son lit, et, pleinement éveillé, se leva, et s'habilla prestement.

Ensuite, il secoua doucement le prêtre, afin de mettre au point leur riposte face à ces crapules luméniennes. Des têtes allaient tomber. Et il avait sa petite idée pour ce faire...

"J'ai peu dormi, mais j'ai mis ce temps à profit pour amorcer une lente descente aux enfers, réservée à nos chers amis comploteurs. Vous êtes éveillé, là ?", ajouta-t-il en voyant Agrippa baîller à se décrocher la mâchoire. Il n'avait pas envie, cependant, de priver Zéphirah d'un peu de repos supplémentaire... pour l'instant.