La Couronne de Cuivre

Le pli était rédigé dans une langue que Taliesin n'avait jamais vue mais qu'il comprit aussitôt.
A l'elfe voyageur. Votre présence, votre écoute et votre décision sont requises en ma tente, aussi tôt que vous le daignerez possible.
Suivait une marque de sabot fourchu.
" La chauve-souris saura où vous guider. Rappelez-vous mes mots."
Puis, sur un sourire, elle disparut.

Il rejoignit donc les enfants.
-Bon, changement de programme : je viens de recevoir une invitation et il vaut apparemment mieux ne pas trop faire attendre l'expéditeur.
Il la montra à Lola.
-Pourrais-tu, s'il te plait, me dire de qui il s'agit ? Et me conduire jusqu'à lui ?

HRP : C'est Lola, pas Mona

La gamine écarquilla de grands yeux.
" Ooooh... Tu as été mandé par le Prince."
Elle paraissait très impressionnée.
" Je suppose que non, faut pas le faire attendre. Viens !"
Et elle se faufila par l'entrée, entraînant Baptiste derrière elle.
" Je l'avais dit : c'est toujours intéressant, avec toi." ricana Victor avant de leur emboîter le pas.

Le prince ?
Prince de quoi ? Du festival ? D'un peuple en particulier ?
A quelle race appartenait-il ?
Autant de questions qui lui bourdonnèrent dans la tête alors qu'il se remettait à marcher.
Enfin, avec un peu de chance, on attendrait uniquement de lui qu'il donne un petit récital... Comme à Loth Imarhil, en somme.

Une fois à l'extérieur, Lola les entraîna dans une allée voisine, sans retourner vers le centre des réjouissances. Titus osait désormais marcher sur le sol et il ne tarda pas à détendre. Bien que les promeneurs soient encore nombreux — grands et minuscules, presqu'humains ou presqu'animaux, superbes ou hideux, souriants ou soucieux — il réalisa sans doute que les regards ne s'appesantissaient pas sur lui. En réalité, ils ne s'arrêtaient pas davantage sur les petits humains : il fallait souvent plus d'un coup d'oeil en passant pour distinguer ce qui faisait l'étrangeté d'un être. Taliesin vit des nains à pattes d'oiseaux, des femmes aux ailes de papillon, un vieil homme dans un grand manteau qui semblait avancer sur un pied d'escargot, des petits êtres difformes aux mains en pattes de crabe, des humanoïdes à tête de chat et un aigle à tête de femme. Petit à petit, ils progressèrent, bifurquèrent dans une allée encore moins fréquentée, croisèrent des écureuils en armure, un groupe d'arbustes à visage humain qui circulaient sur leurs racines, des centaures à corps de chèvre, un cheval à huit pattes sur lequel étaient montés quatre garçons identiques en tous points.
" C'est là." dit Lola en désignant la construction qui terminait l'allée.
Les arbres étaient noueux, torturés tout le long de la voie, leurs branches de plus en plus basses formant comme un tunnel. La tente paraissait de branchages et de feuilles plutôt que de toile. Une lumière verte traversait les parois, ça et là, à la faveur d'un trou. Le silence remplaça les rires et les chants, un silence qui, ils le réalisèrent bientôt, était en fait habité du chant des oiseaux et du souffle du vent.
" Vaut mieux qu'on attende dehors, dit la petite fille. C'est toi qui es invité."

-Très bien, faisons ainsi. En attendant, ne vous éloignez pas et, surtout, ne vous séparez pas. Mais rassurez-vous : si je vois que cela semble devoir durer, je viendrai vous chercher.
Il leur sourit.
-A tout de suite !
Et de s'avancer, curieux de savoir ce qu'on lui voulait.

Taliesin pénétra donc dans la tente aux allures de hutte. Des branches couvertes de feuilles mortes s'écartèrent sur son passage, révélant une antichambre aux parois végétales, nimbée de lumière verte. Il fut accueilli par une créature qui, si elle avait forme humaine, semblait taillée dans le bois. Elle s'inclina devant lui, le délesta de son manteau puis lui fit signe de passer dans la salle voisine. Celle-ci, circulaire, avait un plafond beaucoup plus haut qu'on n'eut pu le croire de l'extérieur. Elle semblait formée d'arbres dont les branches, habilement orientées et entrecroisées, constituaient les murs et la voûte. Taliesin ne vit cependant nul signe que les troncs aient été contraints ou les branches coupées. Il faisait lumineux, toujours vert, et oiseaux et insectes se promenaient dans les hauteurs. Deux fauteuils se faisaient face autour d'une table basse. Il réalisa alors qu'on l'observait. L'être qui était présent en ces lieux ressemblait en tous points à un elfe des bois : il avait les cheveux roux renard, portait une tenue de cuir aux motifs sylvestres, et partageait les traits de visage de cette race. Il était peut-être un peu plus grand, un peu plus fort et avait des yeux mordorés sans blanc, aux pupilles fendues.
" Croyez-vous aux prophéties ?" demanda-t-il d'emblée, dès qu'il fut convaincu que le barde l'avait vu.

Si le prince ne s'encombra pas de cérémonies, Taliesin prit malgré tout le temps de s'incliner avant de répondre à sa question :
-Oui. En tout cas dans une certaine mesure.
S'il pensait que tout n'était pas écrit, il estimait qu'il serait bien présomptueux de croire que l'on avait prise sur tout. Tant de puissances diverses et incommensurables étaient à l’œuvre, dans le multivers...

" Il en existe six vous concernant et votre passage en ce monde. Trois sur votre fils tourmenté, trois sur le petit-fils de l'elfe, deux sur le demi-faune, quatre sur la petite fille. Certaines sont floues, d'autres étonnamment précises. Evidemment, elles se contredisent. La plupart sont triviales."
Il secoua la tête avec une grimace de dégoût, désigna l'un des fauteuils.
" J'ai horreur des prophéties. Elles fleurissent dans chaque ombre de ce monde, accaparant les esprits. Et aucune ne concerne votre venue ici, curieusement. Nous n'en tirerons donc rien d'utile. Mais nos adversaires non plus."

Le barde fronça les sourcils.
Nos adversaires ?
Lui qui croyait qu'au final, son séjour accidentel en Féérie se limiterait à l'agréable visite d'un joyeux festival...
Mais le mieux, pour être fixé sur la question, était d'entendre ce que le prince avait à dire.
Aussi s'assit-il à la place qu'on lui désignait.

" Vous cherchez à rentrer chez vous, dit le Prince en s'asseyant à son tour. Vous avez envie de profiter du festival, cependant, et je le comprends. C'est vision époustouflante pour les êtres de ce Plan, alors que dire de ce qu'il représente pour les êtres du vôtre. On dit souvent que les elfes, d'entre tous, entrent en résonance avec Féérie de manière particulière, pas forcément de manière consciente, mais parce que les sons et les visions de ce monde leur rappellent quelque chose d'ancien, d'enfoui, de primordial. Pourtant, rappelez-vous que le temps, ici, ne court pas comme chez vous. Que chaque heure passée au Festival représente peut-être un mois ou un an pour ceux restés sur Toril. Ne vous laissez pas enivrer, maître barde, vous seriez bien déçu en rentrant chez vous. Si vous rentrez, bien sûr..."

Manifestement, son interlocuteur faisait tout pour l'inquiéter...
-Je vous remercie pour vos conseils, votre altesse. J'ai cette question du temps bien à l'esprit et si je souhaite découvrir quelque peu ce monde, ainsi que le faire découvrir à mes enfants, je sais qu'il nous faudra rapidement rentrer chez nous. Je connais un moyen pour ce faire ; toutefois, je me dis qu'il existe sans doute, au festival, des gens susceptibles de m'aider et, par conséquent, de m'éviter un long trajet.
Il réprima un soupir.
-Mais vous parlez d'ennemis, vous évoquez à demi-mots des menaces... Pourriez-vous m'en dire davantage ?

Il eut un sourire.
" Ce sont mes ennemis, pas encore les vôtres."
Il passa une main au-dessus de la table et y surgirent rafraichissements et délicatesses.
" Vous êtes sans doute amateur de vin." dit-il en lui en proposant un verre.
C'était un vin rouge, à la robe sombre, qui paraissait extrêmement vieux, mais se révéla étonnamment léger.
" Vous êtes barde, vous connaissez mille histoires, mille légendes, vous savez donc, mieux que quiconque, que dans ce monde, tout est sujet à serment, marché, pacte, échange, promesse, choisissez le terme qui vous convient. Vous trouverez effectivement des gens, ici, qui peuvent vous ramener dans votre monde. Personne ne le fera gratuitement."

Taliesin pensait savoir où le prince voulait en venir : il allait lui demander de travailler pour lui, probablement contre ses ennemis, en échange d'un retour sur Toril... Pas forcément une mauvaise idée. Mais évidemment, cela dépendait de la mission en question.
Enfin, si c'était trop risqué, il ne doutait pas de pouvoir trouver, ici, quelqu'un qui accepterait de le conduire jusqu'au château souterrain où se trouvait l'étrange escalier...
-Je me doute, oui, répondit-il simplement.

Le Prince regardait son propre verre ; ses yeux mordorés luisaient légèrement.
" Le Festival est en réalité un bien mauvais reflet de ce Plan. Il est autrement plus violent, plus extrême en temps normal. Des forces contraires s'y heurtent en permanence. Certaines lumineuses, d'autres sombres. Le noir y est plus profond, plus dangereux que chez vous, et le blanc plus lumineux, plus pur, également. Mais il y a aussi le rouge. Et le vert. Et d'autres encore. C'est une lutte constante, meurtrière, mais vitale pour l'équilibre du Plan."
Il leva les yeux et captura ceux du barde dans leur éclat animal.
" Vous êtes barde et c'est une longue histoire, que je pourrais vous conter... mais vous n'avez pas le temps. Je voudrais que vous retrouviez le chamois blanc avant Dame Mahaut."

-Ah.
Il s'était douté qu'il y avait anguille sous roche, avec cette histoire de chamois...
-M'est-il permis de vous demander ce que vous désirez faire de lui ? demanda-t-il très poliment.

Il sourit.
" Non. Il est sage de le faire. Le chamois blanc est originaire de votre monde et je vous demanderai donc de l'emmener avec vous lorsque vous partirez."

Le barde prit le temps de boire une gorgée de vin avant de reprendre.
-M'est-il alors possible de savoir si dame Mahaut dit la vérité, quand elle affirme avoir besoin de la peau de ce chamois pour guérir sa sœur, atteinte d'un terrible mal ?

" Elle ment. Elle désire la peau du chamois car celui qui la porte devient invulnérable."
Il se leva.
" Pour cette raison, il ne faut pas, jamais, qu'elle l'obtienne."

Bigre, ce n'était pas rien que cette affaire.
Le plus désagréable, là-dedans, c'était qu'il était parfaitement conscient qu'en temps qu'étranger, on pouvait aisément le berner : il ne connaissait rien n'y personne, n'était pas au courant des tenants et des aboutissants de la situation générale, pas davantage que de ceux liés à la chasse au chamois blanc... Bref, le manipuler était un jeu d'enfant, autant que lui mentir, le pousser à agir dans un sens qu'il n'aurait jamais accepté, s'il avait tout su...
-Pourquoi me demander cela à moi ? s'enquit-il finalement sans se départir de sa politesse. Certes, je peux comprendre que le fait que je sois originaire de Toril présente des avantages, mais... Je ne ferais clairement pas le poids face aux chasseurs qu'a pu mobiliser dame Mahaut : je n'ai rien d'un chasseur moi-même, sans compter que ma magie est... inutilisable, ici. Par ailleurs, j'ai des enfants à ma charge, dont je ne puis me séparer. Enfin... Les recherches risquent d'être longues : or, vous m'avez justement mis en garde contre le temps passé en ce monde...

" Je peux vous aider à trouver le chamois. Et je peux aussi m'assurer que vous retourniez dans votre monde sans que le temps ne s'y soit trop écoulé. Par contre... J'ai besoin de vous car personne, en ce monde, ne s'opposera à Mahaut. Vous n'êtes pas d'ici. Elle ne pourra pas vous nuire, une fois que vous serez reparti. Et elle ne vous nuira pas ici, car elle ne saura pas que vous m'aidez. Comme je vous l'ai dit... Il n'y a pas de prophétie concernant cette rencontre et le rôle que vous pourriez jouer dans la chasse."

-Si je puis me permettre, Votre Altesse, vous me mettez dans une situation délicate, avoua-t-il.
Il se frotta le menton puis décida d'être honnête.
-D'un côté, vu ce que vous venez de m'expliquer, je suis spontanément porté à vous aider : je m'efforce toujours d'agir pour le bien, dans la mesure de mes modestes moyens. De l'autre, avec tous le respect que je vous dois, je ne sais rien de vous, si ce n'est que vous êtes "le prince" ; je ne sais rien, non plus, de dame Mahaut, ni même de ce chamois blanc qui, par ailleurs, dans mon monde aussi, pourrait tomber entre de mauvaises mains. Dès lors, comprenez qu'il soit malaisé pour moi de prendre une décision...

" Je comprends, dit le Prince. Et j'ai une proposition."
Il se carra dans son fauteuil.
" Que diriez-vous d'inviter vos enfants à entrer ? Et je vous conterai à tous une histoire. Vous n'avez pas besoin de leur dire qu'il s'agit d'une histoire vraie. Ce sera entre vous et moi. Mais cela leur évitera d'attendre."

S'ils ne s'étaient trouvés au Festival, lieu régi par des lois que sans doute personne n'oserait bafouer, Taliesin se serait demandé s'il n'y avait pas, là-derrière, quelque piège tendu. Mais puisqu'ils étaient au Festival...
-Très bien : je vais les chercher. Merci de cette invitation.
Cela n'engageait à rien, après tout.

Les enfants jouaient au pied des arbres et ils se rassemblèrent autour du barde lorsqu'il fit son apparition.
" Alors ? C'était bien ? demanda Baptiste.
— Il est beau, le Prince ?" ajouta Marius.
Victor pouffa.
" Quelle question !
— C'est une chauve-souris, dit Lola.
— Une chauve-souris ?
— Ben oui, comme moi, quoi."

Peut-être que "chauve-souris" n'avait pas exactement le même sens ici que sur Toril...
-Vous pourrez voir le prince par vous-même, puisqu'il vous invite sous son toît. Pour vous raconter une histoire, a-t-il dit.
Il sourit.
-Allez, venez : vous pourrez comparer qui est le meilleur conteur, comme ça.

Marius le regarda, suspicieux.
" Ça remplace pas ton histoire de Gérard de Berge, je te préviens."
Victor était déjà entré. Lola paraissait moins assurée et ce fut cette fois Baptiste qui la remorqua. Titus suivit, puis Taliesin et Marius. Ils regagnèrent la salle arborée. Un grand tapis et des coussins étaient apparus sur le sol. Le Prince était toujours dans son fauteuil, tranquille et les regarda entrer. Victor s'inclina puis s'assit, Baptiste fit de même, beaucoup plus guindé, Lola avait l'air stupéfaite mais esquissa une révérence profonde. Ce fut Titus qui eut la réaction la plus spectaculaire. Il demeura figé, puis tomba brusquement à genoux et posa le front sur le sol, sans ensuite se relever. Le Prince eut une moue embarrassée.
" Relève-toi, mon garçon, dit-il. Je ne suis pas ton maître."
Ce fut Marius qui remit Titus d'aplomb. Le faune paraissait transfiguré. Il ne restait que le barde, et le conte pourrait commencer.

Le barde, soucieux de ne pas commettre de maladresse, jeta un regard hésitant au prince.
Attendait-il qu'il prenne place sur le tapis, lui aussi, ce qui ne le dérangeait en rien ? Ou sur le fauteuil, comme tout à l'heure ?
Une fois le doute éclairci, il s'installerait.
Et, tout en écoutant, il garderait un œil sur Titus, dont la réaction l'avait complètement pris au dépourvu.

Le Prince descendit de son fauteuil pour s'asseoir par terre, lui aussi, ce que le barde prit pour une invitation à en faire de même. Une fois qu'ils furent tous installé, la lumière verte s'atténua brusquement pour devenir pénombre, émeraude et or. Les yeux du Prince, eux, luisaient comme deux braises d'ambre. Il ne se présenta pas, ne prononça aucun préambule. Il commença simplement son histoire.
" Autrefois, au pied des montagnes, se trouvait un petit village comme il en existe mille autres dans le monde dont vous venez. Dans ce village, vivait un jeune berger du nom de Jean. Jean avait dix-sept ans, il aimait courir la montagne avec ses brebis, s’asseoir à l’ombre des arbres, observer les papillons, boire au creux des ruisseaux, veiller au loup… C’était un garçon somme toute ordinaire. Il avait cependant belle allure, une bonne voix à la veillée et il débordait d’énergie en toute saison.
Jean était populaire au village, nombre de jeunes filles espéraient être l’élue, celle qu’il inviterait au bal, dont il gratifierait les lèvres d’un baiser et qui porterait, peut-être, un jour, ses enfants.
Jean était jeune et dépensait son sourire sans arrière-pensée, sans vouloir blesser personne, mais en vérité, son cœur était déjà pris, par Elise, la fille du sabotier. Elle n’était pas particulièrement jolie, mais elle avait bon cœur, un rire ensorcelant et elle partageait avec Jean l’amour des bêtes et de leur magnifique montagne.
Mais dans les pâturages où il était le seul à aller, Jean côtoyait aussi Marie. Marie vivait en dehors du village. Elle était rebouteuse ou herboriste, peut-être un peu sorcière, et on la craignait. On disait qu’elle volait les agneaux et même les bébés, qu’à son approche, le lait tournait et les légumes pourrissaient sur leurs racines. Elle apportait la soufflante, les sauterelles, le crapaud dans le puits. Elle parlait aux loups, aux ours, aux aigles. Jean, lui, n’en avait pas peur et Marie lui rendait son amitié en soignant ses bêtes quand elles tombaient malades et en aidant les brebis à mettre bas.
Mais Marie n’avait pas l’habitude de ce genre d’attentions et elle se méprit sur les sentiments du jeune homme. Il faut dire, pauvre chose, qu’elle n’avait de contacts avec personne, en dehors de lui, et que, comme je l’ai dit, il n’était pas avare de son charme. Alors elle tomba éperdument amoureuse de lui."
Les enfants ne bronchèrent pas, à l'exception de Marius qui, se glissant près de Taliesin, murmura à mi-voix :
" Mouais, ça vaut pas Gérard de Berge, pas du tout.
— Chhhhh" fit Baptiste, agacé.

Le barde adressa un clien d'oeil à Marius puis posa un doigt sur ses lèvres avant de se tourner à nouveau vers le prince.
L'histoire qu'il n'arrait avait les allures d'un conte classique et il pensait même pouvoir en deviner la fin. Toutefois, à l'en croire, il s'agissait d'un fait réel, avéré... et sans nul doute lié au chamois blanc.
Le malheureux Jean métamorphosé, peut-être ?

La Couronne de Cuivre

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