[Bâtiment] Office culturel de Manost

[Sixtine Ombreclaire]

Après qu'Egrevyn eut fait les présentations, le sujet de la conversation tomba vite sur la sombre déesse Shaar, Morgana ayant vite remarqué que le grimoire qu'elle tenait semblait absorber profondément la jeune prétresse d'Angharradh.

Mon grimoire semble te troubler jeune elfe ...

je ne peux le nier, ce symbole évoque pour moi beaucoup d'horreurs, des horreurs que je veux éviter de revoir sous mes yeux, c'est pour ça que je suis ici...

La jeune prétresse semblait parler avec une détermination qui surprenait le conseiller qui l'accompagnait. Elle qui, jusqu'ici s'était plutôt montrée timide et ingénue, s'était mise à parler avec une volonté qui semblait inébranlable à la seule vue du symbole de Shaar.

Hé bien, reprit Egrevyn, nous n'avons que peu de temps. S'adressant à la sorcière : As-tu des choses à nous apprendre ?

Je crois bien... Dans ce livre il est beaucoup question de magie. Tout ce qui touche à la magie intéresse Shaar

Oui Shaar est réputée pour vouloir faire de l'ombre si j'ose m'exprimer ainsi, à Mystra aquiesca Sixtine

Exact ! Et c'est peut-être ce qui explique sa présence ici

La sorcière laissa un blanc, posant calmement le grimoire sur un grand bureau en bois sur lequel brulaient trois chandelles. Le conseiller de la culture, intrigué pressa alors la conversation.

Je ne vois pas où tu veux en venir ... En quoi Manost et Mystra sont ils liés ?

Hé bien pour comprendre le tout il faut savoir comme tu le sais, que tout humain faisant usage de magie, doit user la médiation de la toile de Mystra. On ne peut user de magie brute. Mais la toile de Mystra n'est pas pure. Il existe dans sa toile des zones d'ombres, qu'elle ne contrôle que très peu voire pas du tout. Ce sont ces zones qu'exploite Shaar.

La jeune prétrêsse d'Angharradh profita d'un court moment de silence pour reprendre les paroles de la sorcière
Oui Shaar veut corrompre la toile de Mystra afin d'en prendre le contrôle. C'est une soif de pouvoir qu'elle cherche à assouvir depuis longtemps. Notre ordre avait déjà eu affaire à toute sa clique. Je n'étais encore qu'une élève à l'époque. Shaar avait débarqué dans le Cormathor afin d'y semer une désolation totale pour punir un ordre adorateur de Mystra qui était venu se réfugier là et qui l'avait empêché de s'emparer de prendre le contrôle d'une source de magie sauvage. Leur présence ici s'expliquait par le fait qu'ils avaient été "élus" afin de garder une prestigieuse relique ou je ne sais quoi.Toujours est-il que la sombre déesse n'a pas hésité à mettre plusieurs villages à feu et à sang pour se venger. Elle avait voullu casser le rythme du renouvellement. Terres brûlées, femmes stériles, un temps sombre et sec, une vraie misère allait littéralement ravager la région anéantissant tous les bienfaits d'Angharradh qui est entrée dans une furreur sans pareil. Une déesse humaine par pur égoïsme était venu mettre à mal tout ce pour quoi elle se batait elle, la triple déesse... Inutile de vous dire que Shaar, malgré l'étendue des dégats qu'elle avait causé ne fit pas long feu face à la fureur de la reine d'Arvandor...Qund à la relique, elle fait partie de la légende... je n'ai jamais rien pu savoir à ce sujet.Enfin bref, Shaar ne recule devant rien pour corrompre la toile de Mystra, et si pour le faire elle doit semer le désordre le plus complet dans le feu, la haine et le sang ...alors elle ne fait que faire d'une pierre deux coups

Tu penses qu'il y aurait quelque chose à Manost qui pourrait avoir un lien avec la toile de Mystra ? interrogea Egrevyn

Ca je ne sais pas ...Shaar, c'est comme la foudre... ca frappe d'un coup sans prévenir et sans raison apparente. Bref ça surprend toujours, et nous on arrive toujours une fois que le mal a déjà commencé à frapper...

Et c'est là que ce vieu grimoire est intéressant... Manost ayant reçu quelques visites assez sauvages, de toutes sortes d'allumés et de mages dingos, il s'y trouverait apparement une source de magie dite sauvage... Avec toutes les expériences qu'ont pu faire certains dangers publics et sachant les bruits qui courent sur le golfe de l'oubli...celà ne m'étonne qu'à moitié. Et puis en plus, Manost est une ville rayonnante, brillante, la ville de l'ordre... bref plein de choses qui agacent notre déesse...Donc venir semer la zizanie ici lui permettrait de corrompre encore un peu plus la toile de Mystra tout en exterminant l'ordre helmite... chose oh combien jouissive pour elle

Voilà qui explique bien des choses chuchota le conseiller helmite. On commence à y voir plus clair dans l'identitée et les intentions de notre adversaire.

Quand au calice que vous recherchez, il nous faudra faire vite, car pour autant que je sache, il ne doit pas être étranger aux aspirations de Shaar. C'est un présentiment que j'ai ...

[Egrevyn]

Ce que le conseiller avait pressenti se confirma. Les attaques de Shar ne se limitaient pas à vouloir annhiler la cité mais cachait des motifs autrement plus funestes. Et encore, malgré les éclaircissements de Sixtine et de Morgana, les motivations des ennemis du peuple manostiens demeuraient nébuleuses sur certains points.

-Nous avons déjà eu mailles à partir avec les troubles entropiques.

-Le navire fantôme a-t-il un lien avec l'intervention de la Dame de l'Ombre? Horgrim ramena à la mémoire du conseiller un vieil épisode qu'il avait placé dans un coin reculé de sa mémoire.
Après avoir rappelé brièvement ce qu'il s'agissait et la chappe de frayeur qui s'était abattue sur la cité bénie à l"issu d'événements plus douteux les uns que les autres, Egrevyn conclut.

- Disons qu'elle a peut-être tiré partie d'un affaiblissement de la toile dans nos contrées. D'où Manost et nos territoires pour cible.

-Mais comment combattre une menace aussi intengible? intervint la pretresse. Si je ne m'abuse, excepté peut-être quelques cellules ci et là, les enclaves shariennes ne sont pas légion.

-Et hélas, je n'ai rien trouvé sur un quelconque groupuscule se réclamant du culte de la déesse si ce n'est ceux du continent. Ni sur le Calice d'ailleurs...

Horgrim coupa court au différentes suppositions.

-Depuis l'incendie d'une aile du bâtiment législatif et culturel, tu t'en souviens Egrevyn, notre enceinte regroupe à elle seule tout le savoir à disposition de nos concitoyens. Je m'efforce de compléter petit à petit les ouvrages, mais, pour ce qui concerne les recherches spécifiques sur des thèmes aussi...avisant les autres visiteurs puis prenant un ton conspirateur peu conventionnel... "confidentiels", la grande bibliothèque est plus apte à répondre à vos interrogations.

-Une escale à Cojum s'impose donc....notre capitale culturelle, précisa Egrevyn à l'adresse de ses coéquipières. Et nul doute que les archives de la Grande Université pourra nous éclairer davantage.

-Alors ce n'est qu'un au revoir. Le bibliothécaire détourna un instant le regard pour cacher sa déception de voir son ami repartir aussi vite. Je vais tout de même rassembler les cartes des environs de Cojum, du moins celles qui ont été épargnées par la secte de Xvim. Les bruits dont mon correspondant m'a informé ne me disent rien qui vaille, Manost ne doit pas être la seul à être touchée par la famine.

Horgrim parti prendre les documents géographiques et revint avec une série de petites cartes...dont une datant de plusieurs décades. Hum...je te laisse aussi celle-là, elle n'est plus d'actualité mais ne sait-on jamais.

-Bien, je te retrouverai dans une Manost respendisante. Les deux hommes souririrent, impatients de retravailler ensemble une fois les choses calmées. Le conseiller, la sorcière et la prêtresse s'apprétèrent à quitter l'office quand ils avisèrent Reyan adossé à l'un des pilliers maintenant la voute de l'entrée. Le bretteur gardait une pose nonchalente mais semblait bien pensif, les bras croisés et en intense méditation.

[Reyan de Kercian]

EQUIPE 1


Le bretteur finit par se redresser sous les regards du petit groupe, et notament sous le regard réprobateur que Morgana affichait face à son attitude nonchalente.

Veuillez m'excuser, j'ai dû surprendre votre conversation, conversation d'ailleurs si passionante que je ne pouvais l'interrompre

Croyez le ou non, mais le bretteur réussi presque à avoir l'air embarrassé. Il revenait de la guilde des espions où il était allé faire ses préparatifs de fortune. Entendez par là qu'il avait ajouté une dague et une besantine à son arsenal quotidien, ainsi qu'un sac comprenant bien évidemment quelques provisions, une corde, une torche et d'autres ustensils de ce type, mais également ce qu'il considérait comme des "outils de travail" dont personne ne réussit à savoir exactement de quoi il s'agissait. Le bretteur restait flou quand on l'interrogeait sur le contenu de son sac. C'est donc en revenant de la guilde des espions qu'il surprit cette conversation des plus intéressante.

Messire Berrak, je ne puis qu'aller dans votre sens : il nous faut aller à Cojum, j'y ai déjà beaucoup réfléchi et, vous m'évitez un argumentaire si vous pensez de même. Cependant, je ne puis que vous conseiller d'y aller armé ,et de manière discrète et furtive. Il n'est pas question que tout Cojum (qui a dit tout Corum ?) soit au courant de votre passage à l'université. J'ai eu vent de troubles dans cette ville et....

Morgana ne pouvait s'empéchait de suspecter Reyan, un personnage si désinvolte, si nonchalent, et qui décidément ne prenait rien au sérieux. Aussi lui coupa-t-elle la parole d'un ton sans appel.

Et d'où tenez vous ces informations De Kercian ?

La question fit sourire Reyan, et son sourire s'agrandit d'autant plus qu'il savait qu'il ne donnerait pas une réponse claire et précise à Dame Lefay....Reyan adorait jouer à ce petit jeu là ..


Gente dame, dans mon milieu nous n'avons pas pour habitude d'exhiber au grand jour nos procédés, sans quoi nous risquerions de perdre notre "utilité", ce qui pourrait avoir des conséquences très fâcheuses n'est ce pas ?
Quoi qu'il en soit nos rapports font référence à des activités surnaturelles, aussi étranges et variées que les sources de ces rapports. Je n'attache donc aucun crédit à ces fables pour enfants naïfs, cependant une chose est sûre : il s'y passe quelque chose, et nous nous devons d'y aller !

[Egrevyn]

Quête: Le grand ralliement: Equipe 1

-C'est bien ce que je pensais, Manost seule touchée, quelle belle utopie. La menace sharienne enveloppe tout notre royaume et c'est pour cela qu'il nous faudra, une fois sortis de la cité, nous montrer les plus méfiants, même face à nos frères helmites des autres villes.

Egrevyn avait tranché net, la petite escarmouche entre son ancien professeur et le bretteur si nonchalent ne lui avait pas échappé. Morgana semblait désapprouver tant de légéreté face à ce qu'elle avait senti comme une situation extrémement critique...mais Reyan n'avait pas participé au conseil et de nombreux faits restaient encore obscurs pour la majorité de l'équipe. Il faudra mettre tout cela au clair pensa à demi-voix le semi-elfe. Si nous ne marchons déjà pas d'un seul elfe, notre mission part sur de mauvaises bases.

Reprennant le fil de son discours tandis que Morgana continuait à dardait des regards suspicieux sur le bretteur:


-Au moins sommes-nous d'accord pour ne pas faire une entrée tonitruante.

-Des activités surnaturelles? Tu penses que Cojum est déjà en prise frontale avec Shar.

-Nous ne le saurons qu'une fois à l'approche de la cité. Sa fondation remonte à la création du royaume manostien. Si le Grand Emissaire a choisi ce lieu précis c'est aussi parce que les anciennes villes des royaumes nous ayant précédés demeurent à l'état de ruines archéologiques non loin de cojum. Une mine exceptionnelles pour nos érudits...mais aussi une base potentielle pour ces activités "suspectes".

Les dernières paroles d'Egrevyn avaient crée un moment de réflexion parmis la pretresse et la sorcière: Cojum serait tout sauf une visite touristique.

-Direction les portes de la ville, coupa Egrevyn. Nous avons assez trainassé et je ne voudrais pas que nos chers paladins finissent pas maudire notre lenteur. Si vous avez encore du matériel à chercher j'enverrai un garde....il a déjà une commission à récupérer pour moi à la forge.

Tout le monte assura être fin prêt.

L'équipée sortit donc de l'office d'un pas assuré tandis que le soleil dardait ses derniers rayons à l'horizon. Le bretteur laissa passer les deux jeunes femmes en esquissant uen courbette à laquelle la sorcière répondit par un soupir d'exaspération.

-On va tout sauf s'ennuyer, marmonna Egrevyn en sourcillant, cloturant le ballet d'aventuriers.

[Sire de la Canne]

°Entre et dépose son manteau°

Bonjour à tous. Je viens d'ouvrir la première agence touristique de Féérune (enfin à ce que je sache). Aussi, je désirerait que vous m'indiquiez où je pourrait trouver les renseignements nécessaire à ce genre d'entreprise.

Enfin, si vous êtes trop occupé, il vous suffit de m'indiquer le nom d'un guide qui pourrait me donner toutes ces informations.

[Egrevyn]

Le responsable de l'office en l'absence du conseiller s'approcha du nouveau citoyen.

-Eh bien, voici une initiative qui ne pourra que fortifier notre cité et promouvoir son image. Il est vrai que la ville recèle de zone touristiques et de monuments qui mérite bien plus qu'un simple référence. Je peux déjà vous donner un ensemble de cartes de chaque quartier et une historique de nos vénérables bâtiments. Avez-vous quelque circuit en tête particulièrement?

[Sire de la Canne]

- Bonjour, vous devez être le sieur Egrevyn... Non? Bon... Alors oui, j'ai déjà quelques petites idées...

Voyant que le marchand semblait perdu dans ses pensées, le responsable l'interpella.

- Houhou, messire?

- Oui oui, excusez-moi... J'étais ailleurs. Donc, nous disions...

- Vos idées d'excursions.

- Oui. Alors, je pensais organiser des découvertes de nos monuments les plus importants comme le théâtre ou le temple de Helm. Je pensais aussi à une découverte des saveurs gastronomiques de la ville. Ou encore à des safaris pour mieux connaître les différentes espèces vivant aux abords de Manost.

- Foui! C'est tout?

- Non. J'ai d'autres idées mais elles sont encore en développement...

- Je vais voir ce que je peux faire. Est-ce que vous pourriez m'aider?

- Bien sûr, mais pourquoi?

- Ca vas faire beaucoup de paperasses. Donc, ça sera lourd et comme la salle est loin...

- Aucun problème! Allons-y!

Et ils allèrent tous deux dans une salle relativement poussiéreuse.

[Folken]

Originally posted by Egrevyn@mardi 17 juin 2003, 17h58
4/ Les animaux domestiques sont acceptés à conditions d'être bien tenus (n'est-ce pas Folken.?)

Quoi ??? Monsieur Berrak ! Que signifie cette annotation implicite ? (Le garou sait très bien se tenir, non mais )

[Sire de la Canne]

[Quête : Vol d'une relique]

Arrivant tout du quartier des arcades et plus précisément de la boutique les bouteilles vides, les deux gardes et le commerçant entrèrent dans l'office culturel de Manost. Après avoir trouvé un préposé, ils lui posèrent leurs questions.

Bonjour. Excusez nous, mais nous sommes chargés d'une enquête et nous désirerions que vous nous fournissiez quelques renseignements qui pourraient nous être d'une très grand utilité dans notre tâche. Je suppose que vous avez entendu parler d'un vol de relique il y a déjà quelques temps de cela. Sauriez ce que représentait exactement cette relique?

[Beorn Devir]

[quête : à la recherche d'informations]

Après une petite heure de périgrination dans les ruelles de la cité du vigilent, l'elfe noir arrivait devant le bâtiment désiré. Il n'avait encore aucune idée si son idée de venir chercher ici des réponses à ses questions était véritablement une exellente idée. La véritable identité de l'elfe n'étant pas des plus appréciée dans cette ville. Mais qu'importait, il y avait longtemps, peut-être trop, que le drow n'avait pas repris un brin de chemin et quitter, ne serait-ce qu'un court moment, ses fonctions dans les instances de Melandis. Le détail qui lui avait échapé était pourtant de taille... le bâtiment n'allait pas être ouvert à une heure aussi tardive... Il aurait à attendre le lendemain.

Inspectant les environs, Beorn se résigna à simplement aller admirer la lune sur le toit de l'office culturelle. Usant de sa capacité de noble drow, rare relique de son passé, Beorn se concentra pour léviter et atteindre les tuiles du bâtiment. Il monta un peu plus haut à pied, afin de se mettre à l'aise. Il dégrafa sa cape ocre et la déposa sur le toit avant de s'allonger dessus, un main derrière la tête et une jambe semi-fléchie. La caresse du vent, d'un vent qui pouvait toujours changer telles les lois du chaos, lui caressa le visage. La simplicité du moment fit sourir l'elfe noir. Le calme... il était claire que ceci lui était devenu presque étranger entre ses tourments intérieurs et les tracas de la ville du chaos. Beorn réalisa alors que cela faisait longtemps qu'il ne s'était rendu à son bosquet.

La nuit passa, laissant au drow, l'un des rares spectateurs, la possibilité d'admirer le ballet des étoiles filantes d'été zèbrant le ciel de ses traits de lumière. Lorsqu'il se réveilla, le jour n'était pas encore très avencé, mais la lueur du soleil affectait plus les yeux encore sensibles de l'elfe. D'un bond ou deux, il se retrouva dans la rue, avant d'entrer dans le batiment.

Une fois à l'intérieur, Beorn alla s'adresser à l'un des officiants.

Bien le bonjour, je suis à la recherche d'écrit particuliers.


Voilà, je recherche des documents sur la vampirisation et plus précisément le vampirisme.

[Hugues de Breizh]

Quête : Vol d'une Relique

Alors qu'il était en plein travail, Pictus Meriel fut dérangé par des voix. Il décida de ne pas y prêter attention, trop absorbé par sa lecture. Son travail lui plaisait, et il avait le loisir de pouvoir assouvir sa soif de connaissance. Mais les voix continuèrent. Il leva la tête et trouva, penché sur son estrade trois individus.

Le préposé regarda les deux gardes et ce qui semblait être un marchand. Il se remémora les paroles qu'il avait entendues. Ce ne pouvait qu'être une mauvaise blague. Oui, c'est ça, une mauvaise blague. Ils l'avaient dérangé de son travail pour se payer sa tête.

"Si vous n'avez que ça à faire, embêter des pauvres gens. Surtout pour raconter des inepties pareilles. La Relique volée. Je suis encore allé la voir ce matin, et elle était parfaitement en place. Si vous ne me croyez pas, je vous invite à vous rendre au Temple. Et si vous n'avez pas d'autres questions, veuillez partir."

N'importe quoi, voler la Relique. Sans plus attendre, Pictus Meriel replongea dans son livre et ne prêta plus guère attention aux trois individus.

[DarkWintermoon]

Quête : Vol d'une Relique

- Ahem, pardonnez moi mon seigneur, le conseiller De Breizh nous a spécialement mandatés pour enquêter sur cette affaire, et nous sommes on ne peut plus sérieux. La dite relique - dont nous ne savons strictement rien - a été dérobée au Temple de Helm il y a plusieurs mois de cela par un groupe d'individus armés. L'affaire est très grave, il y a déjà eu mort d'homme. Votre aide nous serait donc particulièrement utile...

[Lothringen]

[Quête: à la recherche d'informations]

L'individu auquel Beorn s'était adressé était un jeune humain qui courait pour l'heure d'un bout à l'autre de l'édifice, une pile de documents divers bien lourde entre les bras. Il s'arrêta pour écouter le drow, et répliqua dans un souffle:

- Deux secondes, je reviens.

Deux... minutes plus tard, il avait repris son souffle et revenait à son visiteur. L'humain était un peu embarrassé; les documentations sur le vampirisme, à ce qu'il pensait, ne devaient sans doute pas tomber entre toutes les mains. Il aurait dû demander des précisions à son supérieur, Pictus Meriel, mais ce dernier paraissait très occupé à envoyer promener un trio d'importuns.

Le jeune homme haussa nerveusement les épaules. Quelque chose lui disait qu'il valait mieux ne pas mécontenter le drow.

- Bon, pour les informations sur le vampirisme, c'est dans la salle privée, derrière nous.

Il conduisit le melandien dans la petite salle annexe, le laissa s'installer, et revint encore quelques temps plus tard avec une pile de documents divers sur le vampirisme.
L'humain avait trouvé le rayonnage du premier coup, sans même avoir à interroger trois fois ses collègues; c'était la première fois, il était très content de lui. Un haussement d'épaules nerveux: le tic qui revenait.

- Voilà, si vous cherchez par la suite quelque chose de plus précis, n'hésitez pas...

Et il laissa l'elfe seul face à ses recherches.

[Hugues de Breizh]

Quête : Vol d'une Relique

Pictus avait à peine repris sa lecture que déjà, on l'importunait de nouveau. Il leva les yeux de son livre, et c'était toujours le même trio, mais cette fois-ci, ce fut un des gardes qui prit la parole. Il écouta donc ce que lui raconta le garde. Ce qu'il entendit le mis de plus mauvaise humeur. Le Conseiller de Breizh, un Paladin. Il exécrait les paladins, c'est parangon de vertu, ces pseudos défenseurs de la veuve et de l'orphelin, toujours à se balader en armure dans les rues manostiennes.

"Mais vous êtes sourd ou quoi ? Je vous ai dit que la Relique se trouvait au Temple. Elle y était encore ce matin. Quant au Conseiller de Breizh, s'il veut un renseignement, il n'a qu'à venir lui-même, au lieu d'envoyer des gardes. Il se croit tout permis celui-là dans son armure de paladin. S'il y avait un nom à ne pas prononcer devant moi jeune homme, c'est bien celui-là. Il peut aller au diable. Maintenant déguerpissez et plus vite que ça."

[DarkWintermoon]

Quête: Vol d'une relique


Craignant une réaction violente de la part de l'acrimonieux personnage, DarkWintermoon recula de quelques pas.:notme2:

- Messieurs, à moins que vous n'ayez encore une requête à formuler, je pense que je vais vous attendre aux portes de ce bâtiment. Après quoi, je propose que nous honorions le Temple d'une visite. Les membres du clergé seront vraisemblablement plus... hospitaliers...

HRP: le conseil a tenu secrète la disparition de la relique en remplaçant cette dernière par une copie...

[Sire de la Canne]

Quête: Vol d'une relique

Quel sale petit personnage que ce préposé! Mais comme il semblait fort ne rien savoir, il valait mieux aller chercher ailleurs.

Attendez nous! Je ne vois ce que nous pourrions lui demander de plus. Et s'il croit que la relique est toujours au temple, cela signifie que le clergé en a fait une copie. Et que nous pourrons donc voir précisément à quoi elle ressemble.

Le petit groupe se mit donc en marche direction de temple alors que la journée avançait et que le soleil faisait de plus en plus monter le température.

[Saiko]

Saiko etait le premier arrive sur les lieux. Ses deux creatures, Shadji et Norak, l'accompagnaient, ou plutot le suivaient de toits en toits. Il avait du faire bruler une herbe speciale pour les faire venir, une herbe provenant de la foret ou Saiko avait rencontre ses creatures, elle avait excite la curiosite des creatures qui etaient revenues aupres de leur maitre.

Il reflechissait a Masha'a et a ses deux compagnons de route, qui rivalisaient d'etrangete. Il etait temps qu'elle les presente a la troupe.

[sahmaz]

Masha'a arriva peu de temps après Saiko. Elle apparut seule, visiblement radieuse et prête à en découdre. Elle salua Saiko. Shadji et Norak, l'apercevant, bondirent au sol et entamèrent une ronde de bienvenue. L'ensorceleuse sourit :
Moi non plus je ne vous ai pas oubliés. Bonjour ! Bonjour ! Elle croisa le regard de Saiko, toujours aussi impassible et indéchiffrable. Elle n'ajouta rien et alla s'assoir sur une pierre de décoration au pied de l'office culturel.
L'air était frais, le soleil brillait. Une journée radieuse s'annonçait.

[Ravestha]

Le sac rempli de parchemins sous le bras, le Grand Emissaire parcourait les rues calmes de la cité, qui ne manqueraient pas de s'animer rapidement. Il arriva finalement devant l'office culturel. Sa vue lui rappela son malaise quand à la perte de ses amis, et en l'occurence, Egrevyn Berrak. Il baissa les yeux et s'approcha de l'entrée. Il remarqua deux personnes qui semblaient patienter devant l'office. C'était assez surprenant, si tôt dans la matinée, mais bon, il en avait vu des choses étonnantes à Manost... C'était surtout l'apparence de l'une de ces personnes qui attira son regard : un homme portant une peau de panthère sur les épaules, immobile et à l'expression indéchiffrable.
L'autre personne était une femme aux cheveux roux, très séduisante, qui elle, avait du mal à dissimuler sa joie. Lorsque ses yeux se tournèrent vers lui, Ravestha sourit et la salua d'un "Bonjour !" un peu trop jovial à son gout, espérant qu'elle n'ait pas surpris son regard un peu trop observateur et curieux.
Le Grand Emissaire n'avait pas remarqué les deux créatures qui accompagnaient l'homme à la peau de panthère et s'approcha de l'un des gardes de l'office et lui demanda :

- Excusez-moi, soldat, mais savez-vous où je pourrais trouver Sire Lothringen ?

- Je suis désolé Messire, je n'en ai aucune idée.

- Tant pis...

Ravestha monta les marches qui montaient à l'office afin d'y déposer la dizaine de parchemins que contenait son sac, priant intérieurement pour que le documentaliste, s'il était là, ne se mette pas en tête de lui raconter les histoires fabuleuses auxquelles appartennaient ces parchemins...

[Saiko]

Avant que Ravestha ait termine l'ascension des marches, Saiko l'interpella.

- Attendez ! Je connais une personne qui se nomme Lothringen, elle doit justement arriver ici d'une heure a l'autre. Elle se trouve surement entre le Loyal Paladin et ici-meme. Nous avons rendez-vous, en fait...

[Ravestha]

Le Grand Emissaire s'arrêta net durant la montée des marches qui le menait à l'intérieur de l'office. Il se retourna pour voir l'homme qui l'avait interpellé. C'était l'étrange personnage à la peau de panthère.

- Ah vraiment ? Vous m'épargnez là une pénible recherche, je vous en remercie, fit-il en souriant.

Il se retourna vers un garde à qui il demanda de venir.

- Dites moi, soldat, vous pourriez emmener ces documents à l'intérieur du bâtiment afin de les remettre au documentaliste s'il est là ?

- Oui bien sûr, Messire. Bien sûr... et vous avez d'autre commissions aussi ? Non mais je suis garde, quoi...

Le garde eut le bon sens de garder ses pensées pour lui et tâcha de ne pas montrer un visage trop blasé. Ravestha se retourna vers Saiko.

- Donc comme ça vous avez rendez-vous avec Sire Lothringen ? S'il s'agit effectivement du semi-drow que je cherche, alors c'est une très heureuse coïncidence. Au fait, nous ne nous connaissons pas il me semble. Je suis Ravestha, Grand Emissaire de Helm.

Ravestha s'inclina légèrement pour saluer son interlocuteur vers qui il tourna un regard intéressé.

[Saiko]

Saiko inclina la tete.

- Mon nom est Saiko, petit rodeur de Manost & Alentours.

[sahmaz]

Masha'a avait observé la scène avec une grande curiosité. Lorsqu'elle entendit que Ravestha se présentait comme l'émissaire de Helm, rien moins, elle eut un hoquet de surprise. Et de frayeur. Elle perçut la puissance qui émanait de l'individu et une angoisse surgit pour l'envahir aussitôt. Masha'a tremblait. Elle voulait fuir, mais ne pouvait point. Elle se sentait comme enracinée au sol et incapable de se libérer...

[Saiko]

Saiko percut la tension de Masha'a. Pour lui, Ravestha n'etait rien d'autre qu'un fonctionnaire au nom pompeux. C'etait d'ailleurs pour cela que sa reponse avait ete froide.

Pourquoi Masha'a tremblait-elle tout a coup ?

- Eh bien Masha'a ? On dirait que tu as vu un demon !?

[Galathée]

Arrivant de Manostransport, Galathée déboucha en courant devant l’Office Culturel, passablement hors d’haleine. Sasquatch se reposa sur son épaule comme elle s’arrêtait aux côtés de ses compagnons d’enquête. Il y avait là Saïko, l’homme à la peau de panthère, et Masha’a, la rousse incendiaire, ainsi qu’une troisième personne, que Galathée n’avait jamais vu. La jeune rôdeuse se plia en deux pour reprendre son souffle, les mains sur les genoux, puis redressa la tête.

« Ouf, excusez-moi, j’espère ne pas être trop en retard ! Mais je... Ouf... La chèvre... Enfin soit. Hum... Je ne voulais pas interrompre votre conversation. »

Si tension il y avait dans l’air, Galathée ne s’en rendit pas compte. Elle était surtout soulagée de constater que d’autres manquaient encore à l’appel. Débarrassée de la chèvre, elle se sentait plus légère, retrouvant son indépendance et sa liberté de mouvement. Une nouvelle aventure allait débuter et sa bonne nuit de sommeil au Loyal Paladin, la première nuit dans un vrai lit depuis bien longtemps, l’avait remplie d’énergie et d’optimisme...

[Althéa]

Quête : vol d'une relique


En provenance du loyal paladin

Taliesin et Althéa arrivèrent au moment où Galathée finissait de parler. L’elfe barde avait conservé sa prestance et son habituel calme. La jeune fille, elle tentait de dissimuler sa nervosité. L’enquête allait vraiment débuter. Elle regarda autour d’elle. De tous ceux qui s’étaient rassemblés autour de la table la veille au soir, seul manquait le conseiller Lothringen. Mais il ne tarderait pas. Elle en était convaincue. Une autre personne avait rejoint le groupe. Une personne dont la prestance traduisait le haut rang. Cela ne semblait pas avoir échappé à la jeune femme rousse qui était littéralement paralysée d’effroi devant lui. Si Taliesin se mêla au groupe sans hésiter, Althéa resta en arrière (non par timidité mais par simple esprit de contradiction) et croisa les bras.

[sahmaz]

Quête : vol d'une relique

Masha'a dut accomplir un terrible effort de volonté pour vaincre sa tétanie. Elle toussota, se redressa un peu et d'une voix faussement assurée, salua tout le monde, sauf Ravestha. En arrivant à ce dernier, elle plongea le regard vers le sol. Une sueur froide perlait sur sa peau, commençait à tremper ses vêtements...
Les puissants sont sources de mort... La phrase venait de traverser son esprit. Les puissants sont sources de mort... Elle ferma les yeux, contrôla sa respiration, avant de se tourner vers Saiko, le seul qu'elle connaissait un peu, en lui adressant un sourire pitoyable.

[Lothringen]

Quête: Vol d'une relique

[Arrive de la forge]

Lothringen arrivait équipé comme s'il ne devait jamais revenir, ayant fourré dans son havresac la totalité de ses maigres biens, armes et bagages, comme à son habitude.

Le garde à l'entrée de l'office culturel le toisa d'un air un peu suspicieux.

- Seriez-vous un semi-drow? demanda-t-il abruptement.

- ça se pourrait, répliqua Lothringen sur un ton qui rivalisait d'amènité.

Le garde ne parvenait apparemment pas à décrocher ses yeux de la bague à son index. Peut-être avait-il l'air un peu trop à son aise dans le rôle de l'aventurier?

- Alors peut-être seriez-vous Sire Lothringen? Quelqu'un vous attend dans ce groupe, là.

Il désigna avec une apparente répugnance l'attroupement des voyageurs.
" Et un peu plus d'une personne, j'espère" songea le semi-drow en passant outre sur un remerciement un peu pincé.

Il trouvait réunis les cinq voyageurs qu'il s'attendait à trouver là, plus un inconnu dont la prestance laissait assez deviner qu'il ne devait pas traîner là par hasard. Vrai, il en imposait... Détachant difficilement de lui son regard, Lothringen salua à la cantonnade.

[Ravestha]

Il s'était passé beaucoup de choses en peu de temps. D'abord, Ravestha avait senti dans les paroles de l'homme qui se qualifiait de "petit rôdeur" une certaine ironie par rapport à la façon dont lui-même s'était introduit.

Ensuite, il y avait cette femme qui paraissait terriblement angoissée (euphémisme ) et qui semblait ne plus savoir où regarder. Une autre femme et un homme s'était joint au groupe avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche. A vrai dire, le Grand Emissaire ne sentait pas vraiment à son aise et le sentiment pour lui de gêner ce petit groupe commençait à l'irriter.

- Eh bien, si je m'attendais à un tel rassemblement... Je dois impérativement voir Lothringen pour une affaire urgente. Je n'aurai pas l'inconvenance de vous demander pourquoi il vous a fait venir ici, mais il se pourrait que ce soit pour les mêmes raisons.

- Eh bien demandez-lui, fit Saiko.

Ravestha se retourna pour le voir approcher. Il avait beau s'être préparé, savoir que le nouveau conseiller était un semi-drow, il ne put retenir un léger trouble en étant confronté à la réalité de la chair noire. Le Grand Emissaire dissimula ce trouble pour accueillir Lothringen.

- Sire Lothringen ?

[Lothringen]

Quête: Vol d'une relique

Le léger sursaut de ce nouvel interlocuteur n'échappa pas à Lothringen. La raison, il ne la devinait que trop; curieux destin que de retrouver dans le regard des autres une aversion qui se trompait d'autant plus d'adresse qu'il était le premier à la partager... Il n'éprouvait lui-même qu'une sympathie fort modérée pour le peuple de ceux qui l'avaient réduit jadis en esclavage. Evidemment, ce n'était guère l'heure de fournir ce genre d'explications. Du reste, qui les écouterait?

- C'est bien moi, répliqua-t-il, attendant manifestement plus ample informé.