Plourpl, je remonte un peu ce sujet pour reparler de nos amis semi-verdâtres, parce qu'il se trouve que j'ai pour eux une sympathie particulière, toute récente, alors que les elfes m'apparaissent de plus en plus antipathiques. Je vais donc disséquer les capacités des demi-orques pour tenter de prouver qu'ils peuvent parfaitement jouer des classe variées.
La création de mon personnage rp n'est pas étrangère à mon vil remontage de topic, et, étant pour le moment coincée, j'en profite pour disserter un peu.
Mon personnage est inspiré d'un archétype de demi-orque proposé dans le manuel des monstres 3 ou 4, j'sais plus, des bouquins de D&D3.5, l'espionne demi-orque, qui m'avait bien plu.
C'est vrai, hein! Pourquoi un demi-orque ne pourrait-il pas mettre à profit sa double origine pour devenir un diplomate, un médiateur, un agent infiltré (voire un agent double
)? Les deux partis qu'il se charge de relier peuvent très bien le détester à cause de sa nature hybride, et le soupçonner de traîtrise, mais il peut aussi leur devenir indispensable (l'un n'excluant pas l'autre). Les orques, et les demi-orques dans une moindre mesure, ne sont pas vraiment des créatures discrètes ou diplomates, mais tout peut arriver, surtout pour un hybride balloté entre deux cultures, et il existe plusieurs manières de jouer un roublard (oui, je préfère le terme de "roublard" de la version 3, plus large que celui de "voleur" d'AD&D).
Et un sorcier, pourquoi pas faire d'un demi-orque un sorcier? Après tout, pour un demi-orque, ça colle assez avec le côté "obligé de se débrouiller avec ce qu'on a", plus que dans le cas d'un mage, et je vois bien un demi-orque faire de son apprentissage de la magie un moyen de prouver aux autres qu'il n'est pas bon qu'à fracasser des crânes (mais il continue à le faire, sinon ce serait pas drôle). Et un demi-orque ayant grandi chez les orques pourrait ainsi tenter de s'élever au dessus de ses "cousins", qui, j'imagine, ne doivent pas se comporter de manière très tendre avec lui.
Voilà, ça, c'est ce qui me vient en tête quand je veux justifier un demi-orque voleur ou sorcier: personne n'a besoin de prouver qu'ils font de bons guerriers ou de bons barbares, et en outre je les trouve assez indiqués pour un druide ou un rôdeur: ils descendent d'une race sauvage. Concernant les prêtres, c'est une classe que tout le monde ou presque peut adopter, surtout dans les RO où il y a toute une floppée de dieux pour tout et n'importe quoi, alors il faut bien des gens pour dire aux autres, en leur nom, comment penser.
Je trouve plus délicates les questions du barde, du mage et du paladin, mais en fait j'en parlerai plus tard parce que ma flemme revient au galop.
Oh, et ceci est à prendre au sens général: ce n'est pas très vrai dans le contexte BGien, où un background imposé restreint la liberté de création cohérente.