[Lieu] Sur les pavés de l'esplanade

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Il était malheureusement plus que probable que l'établissement resterait fermé encore pendant des heures, la clientèle des tavernes n'étant pas particulièrement réputée pour ses habitudes matinales. Et même si une rencontre devait avoir lieue en dehors des heures d'ouverture, l'heure était peu propice. Mais peut être était-ce une chance d'explorer le bâtiment sans être dérangé. Le risque n'était pas nul d'être découvert néanmoins.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien pris la décision de contourner l'établissement pour y trouver une porte arrière en espérant qu'elle soit ouverte.

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

A l'arrière du bâtiment, une palissade en bois barrait l'accès ménagé entre la taverne et un entrepôt. Derrière l'obstacle, Damien put apercevoir une petite cour. La palissade n'était guère insurmontable mais un chien de garde ne manquerait pas de donner l'alerte voire de l'attaquer s'il tentait sa chance.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien n'eu d'autre choix que de passer par là car passer par l'avant était trop risqué,il tenta d'escalader la palissade le plus discrètement possible tout en se tenant près à agir si il venait quelque chose.

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Immédiatement, un grondement se fit entendre de l'autre côté de la barrière. Le chien de garde était un molosse que ne demandait pas mieux que goutter au sang d'un jeune intrus. Pour l'heure néanmoins, il n'avait pas aboyer. Les chances de Damien d'entrer discrètement étaient toujours intactes à condition qu'il se débarrasse de l'encombrant animal.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Avant de partir de chez lui,Damien avait affronter des loups mais il n'était pas seul,mais pour cette fois il était seul,il commenca par inspecter les environs pour tenter de distraire le molosse ou l'amadouer car Damien adorait les animaux

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Peu de chances que cet animal-ci soit enclin à jouer ou se laisser amadouer. La rue était toujours aussi déserte. Du moins de passants, mais cela dépendait ce que cherchait Damien : elle était principalement bordée d'entrepôt aveugles mais aussi d'une ou deux boutiques vendant du poisson, fermées pour l'heure.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien pouvait faire quelques entorses aux lois mais pas au point de rentrer par effraction dans une poissonnerie d'un honnête marchand,il préférait revenir plus tard au moment où ca serait ouvert pour pouvoir y aller sans problème,il commenca à se metre en marche pour rentrer chez lui.

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Alors qu'il s'éloignait de l'établissement tout en restant le long du front de mer, Damien aperçut deux dockers affairés à empiler des caisses et des rouleaux de tissus. Les miliciens semblaient connaître la taverne du poisson fraie, peut être ces travailleurs du quartier auraient des informations à lui livrer.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien s'approcha des deux hommes

-Bonjour,j'aurais voulu savoir si vous auriez des informations sur l'établissement "au poisson fraie" comme par exemple quels genres de personnes qui le fréquante,qui sont les propriétaires merci.

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Alors que l'un des hommes poursuivit son travail sans lui adresser un regard, l'autre lui répondit d'un ton revêche :

- Qu'est-ce qui vous fait penser que je sais quelque chose ? Et qui veut le savoir ?

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien sentait que l'homme n'était pas près de donner des informations,il imagina un plan pour le faire parler

-Ecouter,pour tout vous dire je mène une enquète car d'après mes informations il y aurait des térroristes qui ont faits de ce lieu un endroit pour leurs rendez vous,alors si vous n'avez ne serait ce que le sens de la justice alors vous devez me dire tout ce que vous savez,c'est très important des vies innocentes en dépende!

Damien fut surpris lui même par son jeu d'acteur

[Kasumi]

Seulement le docker ne semblait pas apprécier les leçons de morale. Il rétorqua d'un ton plus revêche encore, voire menaçant :

- On n'aime pas trop ceux qui posent trop de questions par ici. Et tu es qui, d'abord, à vouloir enquêter ? Un espion. On n'est pas stupide : si on te dit quelque chose, on va se retrouver mêlé à vos histoires. Tu ferais mieux d'aller chercher ailleurs tes terroristes.

[dada141089]

Quête:la réunion fait la force

En écoutant le réponse de l'homme,Damien tira la conclusion que les deux hommes devait faire parti de la réunion qu'il avait asisté alors il imagina un autre plan encore plus osé

-Excuser moi si ca vous dérange,dans ce cas là je vous poserais une dernière question est-ce que vous connaissez un certain oberval? parce que j'ai eu un rendez vous içi puis on m'a dit de venir içi,mais si vous le connaisez excuser moi de vous avoir dit tout cela parce que on m'a dit d'être prudent

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

L'homme fit les gros yeux mais son attitude se fit plus menaçante :

- Ecoutes, petit. Je ne sais pas qui t'envoie ou ce que tu cherches mais on connait pas ce type. Et même si c'était le cas, on n'aurait aucune raison de te dire ce qu'on sait. Les infos, ça coûte !

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien sentit qu'il avait touché une corde sensible,il avait juste besoin de pousser l'homme aux confidences,il pris une attitude de personne éffrayé

-Je suis désoler mais je suis nouveau,c'est juste que on ne m'a rien dit sur les personnes à qui que je devait parler mais si vous voulez je peut revenir une autre fois je viens juste d'arriver en ville c'est pour ca que je pensais que je pouvais vous voir pour avoir des renseignements,encore une fois je suis désoler

Mais il n'était pas idiot,il savait qu'il pouvait se défendre mais il ne pouvait pas prendre de risque inutile mais il ne pouvait laisser une oportunité d'obtenir des information

[Kasumi]

Quête : la réunion fait la force

Soit les attitudes changeantes de Damien n'avaient que peu d'effet, soit l'homme s'en moquait éperdument ce qui était d'ailleurs probable. Toujours est-il que l'impatience de se débarrasser de l'importun paya là où les autres tentatives avaient échouées :

- Ecoutes, gamin : la taverne ouvre dans deux heures. Tu n'auras qu'à y poser tes questions. Mais tu as intérêt à faire profil bas et assurer tes arrières. C'est toujours gênant de retrouver des cadavres qui flottent dans le port. Ça rend la milice nerveuse.

[dada141089]

Quête : la réunion fait la force

Damien avait du mal à supporter l'attitude menaçante de l'homme mais il pris son mal en patience,malgré le manque d'information il pu avoir une idée du genre de personne qui fréquantait ce lieu,il partit ausitôt que l'homme lui répondit,il ne suportait pas de parler à ce genre de personne qui se croyait malin,il commenca à se diriger chez lui http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post277230

[Damant]

Damant déambulait entre les étals en croquant un fruit.
Ces derniers jours avaient été fructueux, l'ouverture de son commerce avançait, Zaïu arpentait seuls les pavés de la cité luménienne et les rencontres étaient toujours aussi fructueuses et exotique qu'il l'avait espéré de la part d'une cité cosmopolite telle que Luménis.

Voilà pourquoi il prenait plaisir à vaquer sereinement en ville un jour de marché.

[Kasumi]

Si l'activité du marché semblait plus ou moins normale pour une cité de cette taille, le cartographe percevait néanmoins une tension ambiante et communicative. La population était sinon inquiète au moins dans l'expectative. Et il n'y avait pas à chercher bien loin pour trouver l'origine de cette nervosité : avec les préparatifs de la guerre, de nombreux soldats en provenance des territoires extérieurs arpentaient les rues de la ville en attendant leur embarquement. En arrivant près d'un étal de produits exotiques, Damant surprit une conversation entre deux vétérans stationnés en ville :

- ... un chambard du diable. On a passé les entrepôts au peigne fin toute la soirée.
- Et alors, vous l'avez retrouvé ?
- Non, il n'était plus là. Et il y a maintenant une récompense pour qui arrivera à l'interpeler.
- Et tu comptes y aller ?
- Non, je suis de service et puis c'est trop louche ces histoires.
- Ouais, trop dangereux : laissons ces affaires à la milice ou aux aventuriers.

[Damant]

Damant tiqua un instant en entendant ces mots, puis il se détourna presque à regret. Il avait d'autres chats à fouetter pour la prochaine quinzaine et il lui valait mieux se concentrer pour une fois sur l'établissement qu'il était en train d'ouvrir afin que celui ci soit conforme à sa vision des choses. Et donc, rentable

[Féérune]

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... te-12.html

[Quête : Chercheurs de Sens]


Le garçon vit le regard de l'elfe se porter vers une ruelle. Il regarda à son tour : deux personnes s'y trouvaient, le garçon qui lui ressemblait et un adolescent mal dégrossi, un type vulgaire et mauvais qu'il ne faisait pas bon croiser à la tombée de la nuit.

Sylveneige courait déjà dans leur direction. Il la suivit, soudain très inquiet. Ils ralentirent tous deux et restèrent tapis derrière une porte laissée fort opportunément ouverte.

Là le gamin voleur de gemme et le type inquiétant se faisaient face.

- Tu l'as ? dit l'adolescent
- Oui, mais je peux en tirer un bon prix, donc tu as intérêt à me proposer toi aussi un prix intéressant.
- HA ! mais tu plaisantes... A l'heure qu'il est, le type a prévenu le crieur public et ses messagers sont allés avertir tous les commerçants de la ville. Personne ne se risquera à acheter ta gemme volée.
- C'est faux, je connais certains...
- Et alors ? Tu ne connais rien ni personne ! la preuve, ta pierre est à moi !

Ce disant, l'adolescent arracha la gemme de la main du gamin, qui se mit à hurler. L'autre l'attrapa par le col, le secoua et le lança contre le mur, avant de courir le long de la ruelle puis d'escalader une façade de maison avec une agilité incroyable, s'aidant de tous les appuis imaginables.

Le petit resta prostré, le crâne saignant.

Sylveneige courut à lui, l'autre garçon sur ses talons, en pleurs.

- Ma dame, sauvez-le, sauvez-le, c'est mon frère !
- Oui oui, ne t'inquiète pas, nous arriverons à le soigner.

Elle examina rapidement la plaie.

- C'est une plaie qui saigne beaucoup, mais le lierre qui couvre ce mur a joué un rôle de tampon. La plaie est due davantage au râclement contre la plante qu'au choc. A priori rien de bien grave, mais il faudra veiller à ce que la septicémie ne s'installe pas. J'ai une potion contre les blessures sur moi, je vais l'utiliser pour lui.
- Merci ma dame, je vous revaudrai ça. Mon frère suit un mauvais chemin, depuis qu'il a rencontré ce type.

[Féérune]

- Tiens, voilà une pièce, va acheter de quoi panser ton frère.

Sylveneige donna une pièce au petit, qui était rassuré. Le gamin fonça comme une flèche en direction de l'esplanade.

L'elfe, tout en soignant le petit voleur d'une main experte, se mit à réfléchir intensément. Pourquoi l'homme qui avait laissé tomber les gemmes avait-il l'air plus contrarié par le fait d'avoir été bousculé, donc retardé, que par le fait de voir ses précieuses gemmes répandues en pleine rue ? Pourquoi n'avait-il pas illico appelé les gens d'armes, qui n'étaient pas très loin, ni prévenu le crieur public, ni encouragé Dorian et ses aides à protéger les pierres tombées ?

Sylveneige interrompit le flot de ses pensées pour gérer le gamin, ranimé et devenu tout à coup très remuant.

- Ho, calme-toi, tu viens de prendre un mur en pleine tête. Tu dois absolument te reposer. Ton frère est parti chercher de quoi te panser.
- Avec quel argent ? Le tien ?
- On voussoie les dames, je te prie.
- Vous ne le reverrez jamais, votre argent, mon frère me déteste.
- Tu te fais de mauvaises idées sur son compte. D'ailleurs le voilà. Je vous appelle comment, au fait ? Gamin 1 et gamin 2 ?
- Je m'appelle Shaun et mon frère Akul ; nous sommes jumeaux.
- Vous avez été nommés d'après le dieu Shaundakul...
- Oui... Le dieu des voyages, mais nous traînons toujours ici...
- Normal, pour des enfants de votre âge, non ?

Shaun soupira profondément. Visiblement, il regrettait déjà les choses qu'il ignorait.

- Donc tu voles pour te permettre de voyager ?
- Il y a de ça... 1000 po, ça ouvre des possibilités... Mais ce sale type qui se disait mon ami m'a bien trahi.
- On ne fait pas de grands projets sur un acte malhonnête, tu l'as appris à tes dépens. Maintenant il faudrait tout de même récupérer cette gemme. A l'autre bout de la chaîne, il y a un artisan spolié. Si cet artisan était toi, comment réagirais-tu ?
- Eh ! vous n'allez pas me donner des leçons, en plus !
- Je te dis de rester calme, tu as eu un choc.

Ce disant, Sylveneige avait pris des mains d'Akul les pansements et les avait drapés autour de la tête de Shaun.

- Je t'avais bien dit que la fréquentation d'Erland ne t'apporterait que des embrouilles, dit Akul à son frère.
- Oh ça va !
- Du calme les garçons, vous vous chamaillerez après.

Sylveneige emmena les deux gamins dans une auberge proche, afin de s'assurer que Shaun resterait calme et ne tomberait pas dans les pommes. Dans le cas contraire, il faudrait absolument transporter le petit chez un mage assez habile pour le soigner.

[Féérune]

Sylveneige eut fort à faire à persuader l'aubergiste de l'autoriser à garder les deux petits près d'elle.

- Enfin, ma dame, ce n'est pas un lieu pour des enfants !
- Maître aubergiste, vous avez bien un endroit au calme pour ce garçon qui est blessé ? Vous nous apporterez du lait de chèvre, du pain et trois assiettes de votre menu du jour.

L'aubergiste cessa de maugréer à la vue de la bourse encore bien remplie de l'elfe. Il conduisit la petite troupe au fond de la grande salle, dans un recoin joliment aménagé d'une confortable banquette de cuir nantie de coussins de laine indigo. Une petite cheminée luisait d'un reste de feu, que Sylveneige réussit à réveiller d'une main experte.

- Allonge-toi ici, Shaun. Tu mangeras un peu dès que l'aubergiste aura apporté son frichti, et ça devrait aller.

Akul aida son frère à s'installer, tandis que l'elfe allait faire un tour dans la grande salle. L'aubergiste ne tarda pas à apporter trois assiettes de coq au vin au fumet délicieux, un pichet de lait de chèvre et un autre pichet.

- Tenez, ma dame, voici pour vous une bière très légère, que je brasse moi-même. Cadeau de la maison.
- Merci beaucoup, c'est très aimable à vous.

Sylveneige paya, remercia encore, puis tout le monde mangea de fort bon appétit.

[Féérune]

Shaun avait l'air d'aller bien, ce qui décida Sylveneige à le faire réfléchir un peu.

- Bon, Shaun, quels sont tes projets ? A part continuer à errer dans la ville pour chaparder ce que tu pourrais trouver ? Et au fait, où sont vos parents ?
- Nulle part, gronda le gamin. Et tout ça ne vous regarde pas.
- Oh Shaun, protesta Akul, la dame qui t'a soigné !
- Et alors ? Elle fait ça juste parce qu'elle sait que je connais la brute qui a pris la pierre, c'est tout ! hein, vous ? Vous vous fichez bien de moi ou de mon niais de frère !
- Et alors, répondit Sylveneige, bien sûr que j'ai intérêt à retrouver la gemme ! je viens d'arriver à Lumenis, j'ai déjà quelques amis et je tiens à rester pour eux quelqu'un de bien, capable de réparer ses erreurs. Bien sûr que je vais te cuisiner pour savoir qui est ce type qui t'a volé à ton tour.

Elle réfléchit rapidement, rassemblant les arguments les plus convaincants.

- Ecoute, Shaun, il faut que tu te rendes compte qu'un jeune capable de te balancer contre un mur est quelqu'un de dangereux. Il vole, c'est certes déjà grave, mais s'il cherche à blesser c'est qu'il a franchi une étape, celle de devenir un personnage dangereux. Et lâche ! il s'en prend sans sourciller à plus faible que lui !
- Oh ça va, je n'ai pas si mal que ça !
- Mais lui, le sait-il, ça ? S'est-il préoccupé de voir si tu n'allais pas être gravement blessé ? Si le lierre n'avait pas amorti le choc, tu serais peut-être mort ! y as-tu seulement pensé ?
- C'est vrai, Shaun, intervint Akul. Erland n'est pas juste un voleur, je te l'ai déjà dit. Il n'a pas hésité à faire tomber l'étal d'un marchand, le chien du marchand était dessous et a été blessé. Et Erland ricanait ! il disait qu'il ferait un jour tomber un mur sur un type, pour voir comment ça ferait !

Shaun réfléchit un moment.

- D'accord, je vous dirais tout. Mais pas tout de suite. Je dois réfléchir.
- Réfléchir ? Pourquoi pas tout de suite ?
- Parce que c'est comme ça. A vous de me faire confiance.
- Comme tu veux. Je loge à l'auberge A l'Ombre de l'Arbre.
- Bien. J'irai.

Akul soupira, prit son frère par la main et tous deux se préparèrent à quitter l'auberge.

- Merci beaucoup, ma dame. Non seulement vous avez soigné mon frère, mais je pense que vous m'avez aidé à retrouver un peu d'affection de sa part. Nos parents seront heureux de le voir rentrer.

Shaun et Akul sortirent. Sylveneige reprit un peu de bière du pichet offert par l'aubergiste. Quelque chose la faisait tiquer, mais elle ne parvenait pas à trouver quoi.

[Voyageuse]

- Méfiez-vous, cette bière est moins légère qu'elle n'en a l'air...
La voix, éraillée, qui interrompit ses pensées était celle d'une vieille femme, assise non loin.
- Cela dit, vous avez peut-être l'habitude des boissons fortes, ce qui n'est pas mon cas...
Un sourire édenté vint éclairer son visage.
- Je vous ai vu soigner ce jeune garçon, dehors... Je commence à le connaître un peu, je le vois souvent chaparder des bricoles. Plusieurs fois, j'ai songé à l'emmener à l'orphelinat de Sire Artwin, sans oser... après tout je ne savais pas s'il avait des parents. Mais donc... c'est vraiment bien de votre part de vous en être occupé. Vous avez l'air de bien savoir vous y prendre avec les enfants. Vous en avez, peut-être ? Vous me semblez bien jeune...
La vieille femme semblait sincèrement désireuse de faire connaissance.

[Féérune]

- Oh oui, non, enfin merci du compliment...

Sylveneige balbutiait lamentablement, trop plongée dans ses pensées pour être claire. Elle leva la tête vers la vieille dame ; dame était peut-être un grand mot, pour cette femme abîmée par la vie, mais elle inspirait d'emblée la gentillesse et sa mère lui avait si souvent répété que "la gentillesse est la noblesse de l'âme" que le mot semblait parfaitement adapté.

- Non, je n'ai pas d'enfants. Et je ne suis pas sûre d'avoir fait exactement ce qu'il fallait non plus.

Soudain l'esprit lui revint.

- Les deux frères se contredisent... L'un m'a laissé entendre qu'il n'avait pas de parents, l'autre m'a dit qu'ils allaient retourner chez leurs parents. Je ne sais pas où est la vérité, je ne sais pas s'ils m'ont dit la vérité - ni lequel dit vrai par rapport aux parents. Tout ce qu'ils m'ont dit, c'est leurs prénoms : Shaun et Akul. Ils ont été nommés d'après le dieu des voyageurs.

[Voyageuse]

La vieille femme hocha la tête.
- J'ai toujours eu l'impression qu'il n'avait pas de parents... ou du moins aucun qui s'occupe sérieusement de lui, sinon il ne traînerait pas dans les rues à son âge. Mais je n'avais jamais su non plus qu'il avait un frère, donc on ne peut pas dire que je sois une source de renseignement très fiable !
Elle eut un sourire rêveur.
- Quant à savoir s'ils disent la vérité... la vérité est une chose toute relative, davantage encore à leur âge. Sans doute pensent-ils tous les deux dire la vérité, du moins quelque chose s'en approchant. Cela dit, il serait bon de savoir qui sont leurs parents, il n'ont peut-être pas conscience des fréquentations de leur fils...

Du coin de l'oeil, Sylveneige vit la porte d'entrée de l'auberge s'ouvrir, et reconnut instantanément l'homme qui entra furtivement, cherchant des yeux quelque chose ou quelqu'un... plus exactement la cherchant, elle : c'était l'homme à qui l'enfant avait volé une pierre, et il se dirigea droit sur elle dès qu'il l'aperçut.

- Mais j'y pense, s'exclama la vieille femme, poursuivant la conversation, je connais peut-être quelqu'un qui pourrait nous renseigner, retrouver ses parents... Un jeune prêtre qui connaît pratiquement tous les gosses des rues, je peux vous le présenter si vous voulez?

L'inconnu arrivait près d'elles, hésitant apparemment à interrompre leur conversation.

[Féérune]

- Oui, je vous en serai très reconnaissante !

Sylveneige se sentait au bord du malaise : elle avait reconnu l'homme qui venait d'entrer. Cet homme voulait visiblement lui parler, probablement au sujet de la gemme volée, mais que lui dirait-elle ? Qu'elle n'avait pas pu rattraper l'enfant ?

Et s'il l'accusait d'être de connivence avec le petit ? D'avoir prémédité ce vol en se jetant sciemment en travers de sa personne ? Et il faudrait certainement qu'elle le dédommage, et comment ? Elle devait déjà de l'argent à Dorian, devait payer ses dépenses courantes, n'avait encore pas trouvé de quoi vivre en ville... Comment s'en sortirait-elle ? Elle pâlit encore un peu plus.

La vieille dame la regardait, point du tout intriguée, comme sachant les tourments qui traversaient le coeur de l'elfe.

Sylveneige trouva enfin le courage de regarder l'homme en face.

- Messire, je suis vraiment désolée, je n'ai pas pu rattraper le petit voleur - ou plutôt si, mais il s'était à son tour fait voler. La personne que voici va m'aider à le retrouver.

Elle sentait qu'il valait mieux passer sous silence le fait que l'enfant devait venir la voir à son auberge ; d'abord parce qu'elle n'était pas du tout sûre qu'il se décide à venir, ensuite parce que mieux valait garder un atout dans sa manche.

- Je vous promets d'enquêter au mieux. Peut-être pourriez-vous faire passer annonce au crieur public afin qu'aucun marchand ne se risque à revendre la gemme volée ?

[Voyageuse]

L"homme haussa les épaules.
- Une annonce ne servirait à rien, comment un marchand distinguerait-il cette gemme d'une autre ?
Il soupira.
- Vous êtes une jeune femme honnête... Si par chance vous parvenez à retrouver ma pierre, je passerai tous les soirs ici, juste avant le coucher du soleil ; vous pouvez m'y retrouver ou bien laisser un message à mon intention à l'aubergiste. Au nom de... disons, Renard. Mais je vous vous serais reconnaissant de ne pas parler de cette histoire aux gardes. C'est une affaire... privée, voyez-vous.
La vieille femme observait la scène avec un léger froncement de sourcil. Mais elle s'abstint de tout commentaire.

HRP : tu ne peux pas savoir ce que fait ou ressent la vieille femme, c'est le MJ qui a tout pouvoir sur les PNJ qu'il crée... mais bon, c'est une petite erreur classique quand on débute le RP (je me souviens avoir fait pareil au début), on a du mal parfois à ne faire agir/penser/ressentir que son propre perso... tu t'habitueras !