La Couronne de Cuivre

PLANETE HURLANTE: sur une planète isolée, les soldats de l'Alliance combattent ceux du NBE (le Nouveau Bloc Economique), pour la mainmise sur un minerai énergétique rare. En réponse aux bombardements du NBE, l'Alliance a fabriqué les Hurleurs, des scies mobiles qui se déplacent dans le sol et tranchent en rondelles les pauvres gars qui tombent dessus.
Un jour, un messager des NBE se présente à la forteresse de l'Alliance pour apporter un message, une offre de paix. En réponse, deux hommes partent en direction du QG ennemi pour discuter de l'offre.
Avec Peter Weller et Roy Dupuis (Mikael dans la première série Nikita).

Ugo a écrit :PLANETE HURLANTE: sur une planète isolée, les soldats de l'Alliance combattent ceux du NBE (le Nouveau Bloc Economique), pour la mainmise sur un minerai énergétique rare. En réponse aux bombardements du NBE, l'Alliance a fabriqué les Hurleurs, des scies mobiles qui se déplacent dans le sol et tranchent en rondelles les pauvres gars qui tombent dessus.
Un jour, un messager des NBE se présente à la forteresse de l'Alliance pour apporter un message, une offre de paix. En réponse, deux hommes partent en direction du QG ennemi pour discuter de l'offre.
Avec Peter Weller et Roy Dupuis (Mikael dans la première série Nikita).

Film génial ! Oui, alors comme ça, ça a pas l'air si bien. Ça fait même un peu nanard, voir un groupe de personne débarquer sur une planète et se faire découper par des scies automatisées pendant deux heures. Un scénario de boucher-équarisseur, un peu. Mais c'est l'ambiance qui s'installe, où plus le film avance plus tu te demandes... Je viens de voir FISH TANK
Et je dois admettre que j'ai pris une sacrée claque. Banlieue de Londres je crois, de nos jours, une gamine de 15 ans vit avec sa mère célibataire, qui, n'a pas la fibre maternelle (et c'est un euphémisme), et sa petite soeur de 6-7 ans, peut-être plus. La gamine ne va plus en cours, la mère n'est pas vraiment là (on se demande bien de quoi elle vit d'ailleurs), elles s'engueulent à chaque fois qu'elles se croisent. Et là dessus arrive Michael Fassbender, le bel étalon, un peu ridicule d'ailleurs à se balader torse nu dès qu'il le peut.
Il sort avec la mère, mais a un comportement étrange avec la fille, disons qu'il voit que c'est une pauvre gamine mais on ignore si il essaie de l'aider, parce que c'est un type bien ou, parce qu'il la désire sexuellement. Ça met très mal à l'aise. Le décalage entre l'âge des personnages et leurs envies (oui, car la gamine c'est pareil, en réalité, elle joue le chaud et le froid avec lui).
Bref un film bien ancré dans la réalité, des dialogues savoureux, avec comme éternelles questions lancinantes "mais pourquoi font-ils ça ?" "mais pourquoi disent-ils ceci ?" "mais à quoi pensent-ils", parce que, justement, les personnages n'ont souvent pas les mots pour transcrire leurs pensées ou sentiments. Un film un peu pataud par moments, mais avec très peu de longueurs, et qui tranche avec le reste du cinéma anglais, souvent un peu plus humoristique (les ken loach, mike leigh ou stephen frears).

Je le conseille.

Ugo a écrit :PLANETE HURLANTE: sur une planète isolée, les soldats de l'Alliance combattent ceux du NBE (le Nouveau Bloc Economique), pour la mainmise sur un minerai énergétique rare. En réponse aux bombardements du NBE, l'Alliance a fabriqué les Hurleurs, des scies mobiles qui se déplacent dans le sol et tranchent en rondelles les pauvres gars qui tombent dessus.
Un jour, un messager des NBE se présente à la forteresse de l'Alliance pour apporter un message, une offre de paix. En réponse, deux hommes partent en direction du QG ennemi pour discuter de l'offre.
Avec Peter Weller et Roy Dupuis (Mikael dans la première série Nikita).

J'avais vu ce film il y a quelques années. Ils en ont sorti un second qui n'est pas génial (de mémoire...).

TAXI DRIVER: inutile de développer, tout le monde connait le chef d'oeuvre qui a révélé De Niro, Keitel et Jodie Foster. Je ne l'avais jamais vu, maintenant c'est fait et je ne suis pas déçu. "
"Are you talking to me?"

Ah ben si, utile de développer, moi je ne l'ai pas vu, et là dit comme ça je n'ai pas plus envie de le voir que ça. Y a du second degré ?


EDIT : Le développement, ça se passera plutôt par ici, par souci de conserver ce chouette catalogue . Merci à tous !

J'ai vu il y a quelques jours Batman: The Dark Knight Rises. Et je ne développe même pas (même si je me connais, je pourrais me lancer dans un roman complet qui prendrait plus de temps à lire que le visionnage du film en lui-même ): c'était une tuerie. Christopher Nolan sait ce qu'il fait avec sa caméra. L'emploi de la musique, de l'image, du suspense... Les acteurs, excellents, notamment Anne Hathaway qui m'a agréablement surprise. Scénario plus noir que jamais, mais toujours aussi haletant, prenant et intelligent.

Juste une chose: n'allez pas le voir si vous n'avez jamais vu les deux précédents et/ou que vous ne connaissez pas l'histoire des comics. J'ai une amie qui a fait ça, et elle a trouvé le film pourri parce qu'elle n'a rien compris du début à la fin. Normal, elle ne savait rien de Ras'al Gul (ou quelle que soit la façon dont ça s'écrit), de l'histoire de ce Batman version Christian Bale, encore moins de Harvey Dent.....

+1 avec Miss ! (Ou puisque tu te demandes c'est Ra's Al Ghul).

Au delà du talent du scénariste, du caméraman, des acteurs, etc... Je me devais de souligner, en bon comic-geek, qu'il s'agit à la fois d'une des rares (sinon la seule) trilogie de super héros réussie jusqu'au bout, mais qui suit également d'assez près l'histoire de Batman en comics.

Spoiler Alert :
Non bref, ça m'a plu.

The hole : un groupe d'ados de la haute société en manque de sensations fortes décide de passer trois jours dans un bunker. Hélas pour eux, tout ne se passe pas comme prévu. Sur les quatre, une seule parvient à sortir vivante. Disons que j'y ai trouvé du bon et du moins bon. Le bon, c'est le changement de point de vue et de narrateur au milieu du film et la psychologie de la rescapée. Le moins bon, c'est qu'en dehors de ça, j'ai trouvé le tout assez convenu, sans vraiment de surprises.

The hole : un autre trou. Deux ados et leur mère emménagent dans une nouvelle maison et découvrent un trou dans le sous-sol. Un trou d'où semble s'échapper leurs terreurs les plus profondes ... Je l'ai trouvé plutôt sympathique même si du même réalisateur, j'ai préféré les Gremlins. J'ai trouvé les acteurs assez convaincants.

Hot fuzz : je réserve le meilleur pour la fin. Merci encore Talie de me l'avoir conseillé. A Londres, l'inspecteur Angel est tellement efficace qu'il fait de l'ombre à tout le monde. Il est donc muté à Stanford, petit village qui a la réputation d'être le plus calme de tout l'Angleterre. Je l'ai trouvé génial. Bien vu, bien réalisé, bien joué. Pas de temps mort, pas de situations en trop. Une petite référence à la contre-utopie pour ne rien gâcher. J'ai souri et ri du début à la fin.

Batman : Bon film pour bonne trilogie, au moins ca a une logique avec le 1er et le 2ème opus, j'ai adoré meme si la dernière scène est prévisible

Hot Fuzz: Je l'ai vu et revu, un film que j'adore (avec les mêmes acteurs que Shaun of The Dead, film de Zombie assez marrant), scénario original, Angell joue bien son rôle, je le conseille

Un petit oubli et pourtant qui m'a ô combien marquée !

Persépolis (animation, 2007) de Marjane Satrapi et Vincent Parronaud :

Ce film retrace l'histoire de Marjane Satrapi, enfin surtout son enfance et son adolescence, d'abord en Iran, où elle se rêvait prophète sauvant le monde, puis en Autriche, lycéenne de choc.
Un assemblage de souvenir et d'Histoire, qui en dit beaucoup sur le déroulement de la révolution en Iran, la vie quotidienne des gens après la chute du Chah, la répression et la soumission des femmes...
Très vrai, très beau, mais aussi très drôle .

Mon passage préféré : Merci à la Nonne de me l'avoir fait connaître .

Hé, hé, mais de rien

Vorace : un film qui doit se passer pendant la guerre de sécession ou juste après. Mais ça n'a rien à voir -heureusement - avec Scarlett O'Hara et son Tarata. En fait, un soldat réputé lâche est envoyé dans un bastion perdu dans la montagne. Si je me souviens bien, il y a en tout et pour tout douze hommes. La vie se déroule froidement mais paisiblement, arrive alors un homme à moitié gelé qui raconte qu'il a failli être victime d'un cannibale ... J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Déjà, les décors des grands espaces montagneux, la musique, les acteurs (Robert Caryle est génial, mais il n'y a pas que lui). Quant au scénario, il s'inspire de certaines légendes indiennes parlant du Wendigo. Et aussi, il pose certaines problématiques assez sympathiques : peut-on lutter contre sa nature ? Jusqu'où peut-on aller pour survivre ? Mais bon, je ne vous raconterai pas tout.

Dark Shadows : au début, je n'ai pas trouvé le film génial. Parce que je partais avec un à priori assez négatif depuis les derniers Burton. Puis petit à petit, j'ai retrouvé des éléments que j'aimais bien. La folie du réalisateur, ses répliques, ses acteurs fétiches, le coté kitch (un peu Mars Attackien). Et quand on y regarde bien, il y a plein de références aux films précédents. Et aussi, j'ai apprécié le fait qu'il n'édulcore pas le vampire. Le vampire a besoin de sang, il s'en procure, point à la ligne, et pas sur des animaux. Gnarc.

Bon alors The Dark Knight Rises, il faut absolument aller le voir, c'est une tuerie comme dit missElder.
Y'a juste une scène avec Marion Cotillard où toute la salle a explosé de rire (mais reviens en France, Marion, t'es vraiment pas bonne actrice ), mais tout le reste c'est que du bon. Et le méchant... ça c'est du méchant comme on les aime.

Sinon, j'ai été aussi voir le biopic sur Abraham Lincoln quant il chassait les vampires. Rooooh ok ce n'est pas un biopic. Beaucoup moins jouissif que le Batman, y'a des bons effets spéciaux et vive la 3D, mais sinon c'est un gros navet. Dans les années 70, ce film aurait mis en scène des gros monstres en carton pâte et on l'aurait traité de nanar. Là, y'a juste des effets spéciaux et la 3D en plus, mais c'est du grand n'importe quoi dans le scénar' : bref, si vous déposez le cerveau comme j'ai fait, vous passerez un bon moment ; si vous aimez les films psychologiques en revanche, passez votre chemin.

Suite à un conseil avisé, j'ai récemment vu Shining (de Kubrick), adapté d'un roman de Stephen King. Donc je crois que vous commencez à cerner le genre.

Ce film est d'un malsain... éblouissant . La manière dont la tension monte au fur et à mesure du film jusqu'à l'instant ou toute cette folie explose est vraiment terrifiante.

La qualité du jeu de Jack Nicholson (qui tient du merveilleux) contient à lui seul l'aspect inquiétant du film.

Je suis sûr que certain d'entre vous l'on déjà vu mais je ne peux m'empêcher de vous conseiller ce vieux classique de l'horrifique (1980 pour l'année), aux plus sensibles à l'art de Stanley Kubrick.

P.S. : Si quelqu'un aurait lu le livre et vu le film, j'aimerais qu'il me dise si l'adaptation du roman est déplorable ou non (Stephen King aurait tiqué de l’œil en voyant le film).

P.P.S : Inutile de préciser que l'âge n'a pas su tarir l'aura terrifiante émanant de ce film. Si vous êtes craintif, je vous le déconseille .

Vorlan,pourfendeur a écrit :Suite à un conseil avisé, j'ai récemment vu Shining (de Kubrick), adapté d'un roman de Stephen King.

P.S. : Si quelqu'un aurait lu le livre et vu le film, j'aimerais qu'il me dise si l'adaptation du roman est déplorable ou non (Stephen King aurait tiqué de l’œil en voyant le film).

Privilège de l'âge, j'avais lu le roman ("The Shining") bien avant la sortie du film. Et je n'avais pas été décu par le film.

Si tu souhaites te lancer dedans, n'hésite-pas. De mémoire (c'est très, très vieux...), Kubrick a privilégié l'aspect pyschologique des personnages alors que King s'était attaché au background fantastique. D'ailleurs ça reste un de ses meilleurs romans, avant qu'il ne se mette à pondre à tout va de la soupe pour exploiter le filon des ados...

C'est sans doute une des raisons pour lesquelles il a tiqué sur l'adaptation, même s'il justifiait ses critiques en prétendant qu'il avait voulu traiter de la désintégration de la cellule familiale et de l'alcoolisme : mon oeil !
Cependant, Kubrick a laissé des portes ouvertes à l'interprétation des visions de Jack Torrance (entre autres, son fils voit aussi les petites filles. Étrange alors que c'est son père qui devient fou... Mais il est vrai que cette scène n'est pas dans le livre. La photo de fin du film est aussi assez énigmatique...).

Il existe aussi des différences :

• Dans le livre, l'ascenseur ne déverse pas de sang, mais envoie des fantômes dans les étages.
• Pas de labyrinthe dans le livre.
• Le cuisinier ne meurt pas dans le livre.
• Dans le film, Jack meurt congelé ; dans le livre, l'hôtel est consumé dans l'explosion de sa chaudière.
• Dans le livre, Wendy (la femme de Jack) et son fils Dany s'enfuient avec le cuistot et finissent leur vie ensemble.
  ...

Mais ça reste un excellent film que j'ai revu il n'y a pas si longtemps et qui n'a pas pris une ride - contrairement à moi ! Comme d'ailleurs la plupart de la production des années 80-85.

Mais de toute façon, avec Kubrick tu ne prenais pas un grand risque...

Par ailleurs, King en a produit une adaptation pour la télé à la fin des années 90 : je l'ai vue aux US et c'était vraiment de la daube !

BATAILLE A SEATLLE: film qui tente de nous faire vivre les fameux évènements de 1999 quand l'OMC s'installa à Seattle pour tenir son sommet et où pour la première fois les altermondialistes réussirent à perturber efficacement les débats. Depuis, d'ailleurs, chaque nouvelle réunion se fait au milieu d'une zone sécurisée pour éviter les mauvaises surprises.
En plus d'une distribution léchée (Theron, Liotta, Harrelson, Cheadle, Rodrigues,...), la réalisation est efficace nous montrant le point de vue de plusieurs intervenants (mairie, police, altermondialiste), comment la presse au début se focalisant sur les inévitables casseurs d'extrême-gauche occultait le vrai message que tentait de faire passer les opposants à l'OMC et même certaines méthodes de l'organisation pour museler les pays dissidents décidés à faire entendre leurs voix (deux minutes après le début de leur réunion, les interprètes sont réquisitionnés pour une autre réunion).

Never let me go: Sorti en 2010. Un film de SF qui ne fait pas de la SF, adapté d'un roman japonais.

L'histoire: Kathy, Tommy et Ruth sont trois enfants qui sont élevés dans un pensionnat tenu à l'écart du monde. Un jour, un de leurs professeurs leur révèle qu'ils sont en fait des clones créés dans un seul but: servir de donneurs d'organes. En effet, en 1952, une grande découverte scientifique a permis, par ce biais, de prolonger nettement la durée de vie de chaque être humain en remplaçant les organes usagés à grande échelle. On voit alors comment chacun des trois va tenter de vivre sa vie, malgré tout, alors qu'ils se savent condamnés à court terme, puisqu'un clone ne survit jamais plus de 4 opérations.

Mon avis: Eh bien, c'est un film très intriguant. Intriguant, parce que cette histoire de clones qui découvrent qu'ils sont des clones et des donneurs d'organes, et qui essaient de vivre une histoire d'amour tant bien que mal, c'est aussi l'histoire de Bienvenue à Gattaca. Pourtant, ces deux films ne sauraient être plus différents. Dans Gattaca, c'était centré sur leur combat pour s'échapper, faire comprendre qu'ils sont humains, et ça restait somme toute assez manichéen, c'était surtout basé sur les effets techniques, la réflexion scientifique.
Ici, on a un film d'atmosphère. Les couleurs, le jeu des acteurs, les plans, l'ambiance, tout contribue à donner à ce film un côté très mélancolique, jamais joyeux ou léger. On sent la fatalité à chaque pas, bien loin de l'enthousiasme bien américain de Gattaca où les gentils héros se battent pour une vie meilleure. Ici, leur seul espoir réside en un "sursis" bien maigre, quelques années seulement. On est bien loin de la science-fiction pimpante, pleine d'action, de lumière, d'effets spéciaux; on se concentre sur les émotions, sur une résignation constante, sur les aspects psychologiques: le film ne se concentre pas sur l'aspect anticipation, science-fiction et réflexion sur la science, mais sur un aspect mélo, une poésie mélancolique, ce qui est une force à mon avis (cf Gattaca pour comparer...).

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé. C'est très marquant, justement parce que ça n'essaie pas de l'être: pas de message martelé, pas de luttes poignantes, juste de l'émotion. Et ça marche. Avec, en filigrane, une réflexion sur nos sociétés qui cherchent toujours plus à fuir la mort, à la retarder, à survivre quelques années de plus, à tenter de limiter le passage du temps, ou du moins ses aspects visibles, à quel prix? Entre les clones qui cherchent à vivre le plus possible dans le court laps de temps qui leur est imparti, et ceux qui les créent pour prolonger artificiellement leur propres laps de temps, y a-t-il tant de différence? Dialogue très marquant entre le couple de clones et leur ancienne directrice, eux qui cherchent un sursis, et elle qui leur dit qu'elle était la seule à essayer de montrer qu'ils étaient humains parce que personne ne se soucie d'eux moralement parlant. "Si l'on proposait aux gens de revenir à l'époque du cancer du poumon, d'Alzheimer, des maladies, personne ne le voudrait". Et donc, on les élève comme du bétail et les charcute sans états d'âme.
Oui, vraiment, un beau film, assez intéressant. Pas le film du siècle, certes, mais un film soigné et intelligent (et pas très gai, quand même. Toute cette fatalité, ces histoires d'amour morts-nées et ces regards tristes, brrr, ne regardez pas ça si vous êtes en pleine déprime )

missElder a écrit :Never let me go: Sorti en 2010. Un film de SF qui ne fait pas de la SF, adapté d'un roman japonais.

(juste pour préciser que Kazuo Ishiguro, bien que d'origine japonaise, est britannique, et écrit en anglais. Le roman en français se titre Auprès de moi toujours, et c'est un roman magnifique, pour ceux que ça intéresse )

Vu dernièrement, Expendables 2 : très moyen, même en déposant le cerveau. On sent que les gros bras déjà trop vus ne vieillissent pas bien. Les seuls qui arrivent à tirer leur épingles du jeu sont, je trouve, Bruce Willis et Jason Statham, les moins vieux en somme. Les films de parodie sont une affaire de génération à mon sens - j'ai adoré Y'a-t-il un pilote dans l'avion, Top Secret, Y'a-t-il un flic pour sauver le président, hot shots... ils sortiraient à présent, je n'aurais probablement pas le même regard.

Associés contre le crime avec Catherine Frot et André Dussolier. J'avais adoré les 2 premiers volets des enquêtes du couple Beresford, mais là ça sent l'essoufflement. J'ai failli quitter la salle en plein milieu du film ; je ne suis resté que pour donner une chance au film, mais non c'est ennuyeux jusqu'au bout.

Plus récemment, j'ai vu Killer Joe. C'est très violent (beaucoup de sang, en gros plan) et assez cru (on voir souvent les protagonistes se balader en tenue d'Adam et Eve), mais une ambiance particulière arrive à s'installer en dépit de ces rares scènes dont on se demande parfois ce qu'elles viennent faire là. Matthew McConaughey est terrifiant à souhait, j'ai bien aimé. C'est le premier film que je vais voir sans m'être quelque peu renseigné avant, à part avoir vu l'affiche et le nom des acteurs - je renouvellerai l'expérience.

Et sinon ça faisait un bout de temps que je voulais aller le voir : Starbuck, le film québecquois à l'affiche depuis près de 3 mois. C'est bien fendard, on passe un très bon moment. Bien entendu les expressions québecquoises font partie du charme, mais pas que. Une très bonne comédie à voir absolument.

WENDY ET LUCY: en route pour l'Alaska, Wendy tombe en panne dans l'Oregon. Sur cette trame ténue, un film captivant. Wendy décide d'aller en Alaska avec sa chienne Lucy afin de trouver un travail. Arrivée dans l'Oregon et n'ayant pas d'argent, la jeune femme vole dans un supermarché mais se fait arrêter par la police. Pendant ce temps, Lucy disparaît. Dès lors les ennuis commencent pour la jeune femme. Le gardien du supermarché lui vient en aide. L'AMERIQUE PROFONDE. "Un parking de supérette est l'épicentre du film. La disparition d'un chien bienaimé, son quasi unique rebondissement. Un vieux vigile, l'interlocuteur principal de la jeune Wendy...Depuis un périmètre aussi réduit, Kelly Reichardt fait pourtant percevoir avec une netteté sidérante la pétrification profonde, sa résignation face à une misère de moins en moins marginale. Immobilisée contre son gré, sans aucune ressource, Wendy suscite à peine quelques gestes de solidarité - d'autant plus émouvants. Dans ce monde là, rien n'est prévu pour le cas où l'on n'a pas d'argent du tout. Au-delà de l'acuité documentaire, il y a le petit miracle de l'incarnation, le pouvoir du cinéma face à la fatalité.
Ni ravagé ni conquérant, le visage de Wendy (incarnée par une émouvante Michelle Williams) exprime la volonté éperdue de résister à la dureté de la vie et au piège des sentiments.

Vu cet été au cinéma :

ATTENTION NOMBREUSES INFOS INEDITES !

-The Dark Knight Rises : 3ème volet de la nouvelle trilogie des aventures de Batman des années 2000. Un film assez long (2h44 mn) dont l' action et l' intensité ne faiblissent pas. Le début est spectaculaire et le final est en apothéose. Comme les 2 1ers volets, TDKR est très sombre et n' a rien de la "légèreté des "Batman" des années '80-'90. Ca a peu à voir avec les films où le héros gagne et où le vilain est puni. Les péripéties ne manquent pas mais ça va au delà de simples scènes d' action.

-Abraham Lincoln Chasseur de Vampire : le succès des vampires au cinéma et à la TV ne se dément pas. Surfant sur cette vague, ALCV raconte la jeunesse d' Abraham Lincoln devenu chasseur de vampire avant de devenir le sauveur de l' unité américaine et le champion de la lutte contre l' esclavage. Dans ce film, la lutte contre le vampirisme finit par se confondre avec la lutte contre l' esclavage, comme si il s' agissait de 2 causes immorales qu' il fallait combattre de front. Pas mal fait, on passe un bon moment. Problème : on se demande quand commence vraiment le film et quel est le moment important : la jeunesse de Lincoln lorsque jeune homme il combat les buveurs de sang ou plus tard lorsque devenu président il combat les confédérés...et toujours les vampires.

-Expendables 2 : après le succès du 1er opus, on "remet ça". L' équipe de gros - bras / atrophiés du cerveau ( ) de Sylvester Stallonne reprend du service pour le compte de Bruce Williw agent du gouvernement américain. Tous les monsieurs muscles du cinéma US des années 80/90 s' y retrouvent à une ou deux exceptions près : S Stallone, B Willis, Ch Norris, A Schwarzenegger, J Li, JC Van Damme, Dolph Lundgreen. Il n' y manque que Steven Seagal .

Le scénario est basique, le rythme "efficace" et surtout aucun des acteurs ne se prend au sérieux. Ils s' auto-parodient en quelque sorte et au final ça donne un film presque...rafraichissant . On pouvait avoir des doutes en voyant la distribution et le scénario...mais non le résultat est vraiment amusant. Bref une réussite ou tout au moins pas un échec dans le genre.

-Total Recall Mémoires programmées : reprise du succès du Paul Verhoven des années '80 et adaptation du roman de Philippe K Dick. Si le film de 2012 ne vaut pas l' original d' il y a 30 ans, il reste néanmoins agréable à voir et sans "temps morts". On ne voit pas le temps passer même si ce film n' est pas toujours très profond comme ambiance. Sans laisser un souvenir inoubliable, ce film fait lui aussi passer un bon moment.

Ca enchaîne ça enchaîne en ce moment : The Secret avec Jessica Biel. Bon alors c'est difficile de parler du film sans dévoiler des choses, donc je dirais juste que l'ambiance est plutôt bien rendue, les acteurs... peut mieux faire, on les sent pas vraiment convaincus par leur rôle. Ceci dit, c'est un film assez prévisible finalement (avec un titre pareil c'est un comble !) et... dans l'air du temps, comme on dit. Et Premier rush. Là non plus ça casse pas trois pattes à un canard. Un bon film américain tout gentillet style "60 secondes chrono" ou les films des années 80. Et puis bon les courses poursuites à vélo, c'est quand même pas super spectaculaires. Perso, j'ai surtout aimé les rues de New York... ah faut que j'aille voir la Grosse Pomme !

En résumé, si vous n'avez rien d'autres à faire, vous pouvez aller voir ces deux films, mais c'est loin d'être transcendant.

My name is Bruce : un faux film d'horreur avec un vrai acteur de film d'horreur. Parce que le Brus en question, c'est Brus Campbell, l'acteur entre autre des Evil dead. Celui-ci est enlevé pour venir en aide à un village aux prises avec un vrai monstre, le terrible Guan Di, le dieu de la guerre, protecteur des morts et des ... Tofu ! J'ai passé un bon moment, et j'ai beaucoup ri.

The hunger games : en fait, j'avais piqué le livre à ma petite soeur par curiosité et c'est aussi la curiosité qui m'a poussée à voir le film. Et j'ai préféré le film, à part quelques aspects. J'ai trouvé dommage que dans le livre, Katniss soit la narratrice des événements. J'aurais préféré avoir une vision plus globale. En bref, je me sentais à l'étroit dans son cerveau. Le film corrige la vision. Pour moi, ce n'est pas le film du siècle mais je le trouve plutôt pas mal. Une sorte de contre-utopie facile d'accès, ça fait plutôt du bien. Et je pense que le film donnera envie à des ados réfractaires à la lecture de prendre le livre.

CONTROL: biopic de Ian Curtiss, le leader du groupe punk/newwave Joy division, décédé à 23 ans en 1980. Filmé en noir et blanc par un gars venu des clips musicaux dont c'était le premier film, cet opus laisse à penser que Curtiss souffrait du même mal-être que Kurt Cobain, c'est-à-dire celle d'un homme qui n'était pas préparé à la célébrité et avait l'impression de ne plus contrôler sa vie.

THANK YOU FOR SMOKING: un lobbyiste ambitieux met son charme et son talent au service de la société Big Tobacco pour contrer la politique de prévention contre le tabac. Il se dévoue entièrement à cette cause indéfendable, écumant les plateaux télés et manipulant quelques informations au passage. J'ai adoré ce film satirique et le ton caustique employé, l'acteur principal est génial dans son rôle de faux-cul affirmant que la cigarette est même bénéfique à la santé.

Hey, tu l'as vu Thank you for smoking, en effet il avait l'air pas mal, je l'ai loupé. La tronche de l'acteur principal me dit quelque chose, me demande bien dans quoi je l'avais vu avant. Une série, sûrement.

Aujourd'hui, au cinéma, j'ai été voir...

LA PART DES ANGES : un film de Ken Loach accueilli plutôt fraîchement par la critique, je dois avouer y avoir été à reculons, lors de son dernier passage au multiplexe le plus proche de chez moi, c'est dire. Pour schématiser, Ken Loach fait deux types de films : des films sociaux, plus ou moins légers ("sweet sixteen", "just a kiss", "looking for Eric"... et des films "historiques", moins nombreux, instructifs mais assez lourds ("le vent se lève" sur la guerre d'indépendance irlandaise, "land and freedom" sur la guerre civile espagnole). Mais je simplifie, car ce qui l'intéresse dans les films historiques ce sont aussi le comportement et les réactions des personnages pris dans la tourmente, comment ils se comportent face à leurs idéaux dans un monde drôle et ingrat.

La part des anges raconte l'histoire d'une bande de jeunes paumés des banlieues chaudes de Glasgow, laissés à l'abandon, qui vivent de magouilles ou de petits boulots. Leur présentation, au début devant une cour de justice où leur casier est résumé et leur sentence prononcée est à se tordre de rire, sauf que personne ne rigole, et pour cause, c'est une cour de justice. L'un a failli tomber d'un quai et passer sous un train arrivant en gare, parce qu'il était bourré et qu'il cherchait ses lunettes, un autre passe son temps à vandaliser ou à ridiculiser des statues de grands personnages, une autre a volé un canari, l'a caché dans un sac Marks&Spencer, comme la queue dépassait un policier l'a interpellé, elle lui a répondu "Qu'est-ce que vous venez me faire chier, vous avez pas un tas de violeurs ou de tueurs de vieilles à interpeller, pauvre con", et le dernier, un petit bonhomme tout sec, avec des grands yeux bleus, a cassé la tronche à deux types présent dans la salle. Motif : ils l'avaient provoqué. Mais étrangement, celui-là, les femmes de justice autour parlent plutôt en sa faveur. Sa copine enceinte dans la salle y est pour quelque chose.

Le film raconte comment ce petit monde, condamné aux mêmes travaux d'intérêt général, va être aidés par un vieil écossais dodu, qui va essayer de les insérer dans la société en leur faisant découvrir le monde du... whisky. Comment il se fabrique, comment il se goûte, comment il se vend. Et comment les gamins vont saisir leur chance d'une manière plutôt inattendue, emmenés par le p'tit gars aux yeux bleus qui rêve d'un avenir meilleur pour sa femme et son enfant.

Le ton est proche de "Looking for Eric", oscillant toujours entre désespoir, tendresse et humour, mais comme les personnages centraux du film sont des jeunes désoeuvrés, regardant la société avec un peu de distance, ils apportent une fraîcheur complètement différente, que je n'avais pas vu depuis longtemps dans un Ken Loach. Un peu dans le style de "Raining Stones", qui se passait en Ecosse, et qui racontait les plans pourris d'un mec et de ses potes pour faire vivre sa famille.

Bref, même si il ne doit plus passer nulle part, je vous le conseille.

J'ai vu Thank You for Smoking il y a des années et j'ai beaucoup apprécié également. Je le conseille à tout le monde et bon... Tout a été dit dessus je crois, un film très second degré et cynique à souhait .
Ah oui : l'acteur est Aaron Eckhart, le mec qui joue Double Face dans The Dark Knight... C'est probablement pour ça que sa tête te dit quelque chose Sylv' (enfin, une moitié de sa tête )

Avis ciné de la semaine :

ATTENTION MULTIPLES INFOS INEDITES :

-The Secret :
Film d’ horreur épouvante avec Jessica Biel dans le rôle principal. Basé sur un phénomène réel : les quelques centaines d’ enfants disparus chaque année aux USA et jamais retrouvés. Dans une bourgade économiquement sinistrée de l’ Amérique profonde, des enfants sont enlevés par une mystérieuse créature. La mère adoptive de l’ un d’ entre eux (J Biel) se lance à la poursuite du ravisseur. Film d’ épouvante classique mais le scénario devient un peu confus et contradictoire après la 1è moitié du iflm. On a du mal à saisir qui est qui finalement.

-Sexy Dance 4 :
Comédie / comédie romantique. A Miami, Un groupe de danseurs spécialiste des « flashs mob » tente de s’ opposer à un promoteur immobilier qui veut détruire leur quartier « prolo » et la « culture » des rues engendrée par ce quartier. Les choses se complique lorsque la fille dudit promoteur qui veut intégrer l’ équipe de danseurs, commence à sortir avec l’ un des 2 chefs du groupe.
Comédie romantique et « sociale » sur fond de numéros de danse endiablés. Sympathique, positif même sans violence, ni tension. N’ étant pas trop amateur de films « musicaux », j’ avais des préventions mais finalement j’ ai passé un bon moment. Après le scénario est un peu prévisible mais ça fait passer un agréable moment.

-Lol USA
Comédie ado / sociale, sur les rapports conflictuels ados / parents et sur la difficulté pour chacun des 2 groupes de gérer l’ époque de l’ adolescence.
Reprise américaine du film français Lol de 2009, Demi Moore remplaçant ici S Marceau. Là aussi sympathique avec les rebondissements scénaristiques de rigueur et finalement un propos (voir supra) pas si mal traité que ça. Un bémol : la vision caricaturale de la France décrite comme un pays pauvre, arriéré, sans l' accès au Net ni l' électricité (je n' invente rien ) et peuplée d' habitants demeurés ou ahuris (mis à part Paris, le musée à ciel ouvert bien entendu ).

Sans être génial, ça reste aussi agréable à voir.



-Superstar : film français avec Dany Boon et Cécile de France. Voici un film que je regrette d’ avoir vu : pas un navet mais trop sombre. Histoire d’ un citoyen « lambda », salarié dans une PME industrielle te qui devient du jour au lendemain célèbre sans savoir pourquoi. Il devient harcelé par tous les citoyens ordinaires, qui ne voient plus en lui un humain ayant droit à son intimité et à sa vie privé mais un simple objet qui permet de créer le « buzz » sur les réseaux sociaux.
Film terrifiant sur les pires travers de notre société de l’ information et des nouvelles technologiques et sur les risques de dérive qu’ elle comporte : non respect de la vie privée de chacun par les grands médias comme par les simples citoyens et état d’ esprit détestable d’ une opinion publique médiocre avide d’ informations instantanée et quasiment sans aucune loi ni morale. Humanité et liberté sont complètement mis de côté.

-Des hommes sans loi
Au temps de la prohibition, 3 frères devenus bootlegers (trafiquants d’ alcool) tiennent tête à des autorités locales corrompues et brutales (représentées par un agent fédéral particulièrement retors et sans scrupule). Mis à part une scène ou deux un peu violente, un bon film qui ne tombe pas dans la complaisance et qui brosse le tableau d’ une époque (les années 20, soit l’ époque de la prohibition et du triomphe de la criminalité organisée aux USA). Un bon scénario, une bonne réalisation et des personnages principaux assez bien fouillés psychologiquement. Bref un film qui va plus loin que l’ habituel face à face policiers-truands.

Braquage à l'anglaise : un bon film, sur le casse d'une banque de Londres en 1971(tiré d'une histoire vraie), je saurais pas expliqué. Seul détail : jason Statam en Perso Principal

The Dictator :Un dictateur de la Watiya, qui pense que le peuple l'aime, se rend à une conférence de l'ONU pour éviter que l'on bombarde son pays. Là bas, il se fera capturer et couper la barbe, plus personne ne le connait, il doit travailler dans un supermarché tenu par des rejetés politiques écolos pour revenir au pouvoir de son pays. Film par Sacha Baron Cohen (Borat), humour qui m'a beaucoup plu

-Derniers films vus :

-les saveurs du Palais : avec Catherine Frot et l' écrivain Jean d' Ormesson pour une apparition tardive sur grand écran (87 ans ). L' histoire : une cuisinière "provinciale" de talent et adepte de la cuisine simple (Catherine Frot) est engagée comme cuisinière personnelle du Président sur demande d' un président de la République non nommé et inspiré de François Mitterrand (J d' Ormesson).

Une fois arrivée au 55 Faubourg Saint-Honoré, Hortense Laborie devra s' imposer et imposer ses idée culinaire face aux jalousies du personnel cuisinière, à l' esprit tatillon de l' administration élyseenne et face aux exigences du personnel médical entourant le chef de l' Etat...

L' idée était intéressante en soi mais franchement l' intrigue est un peu légère pour ne pas dire "'absente". On se demande où le réalisateur veut en venir. Pas mal fait mais un peu "creux" du point de vue de l' intrigue.

-Jason bourne l' héritage : inspiré de la trilogie de Robert Ludlum . Un programme secret de la CIA est stoppé et tous les agents "transformés" par ce programme sont éliminés les uns après les autres. Un seul réussit à échapper aux Tueurs et tente de survivre avec l' aide d' une jeune doctoresse en virologie.

Fusillades, courses-poursuites ininterrompues, JB l' héritage contient les ingrédients d' un bon film d' espionnage "grand spectacle". La fin toutefois déçoit un peu. Un bon moment d' action qu' on regarde une fois mais guère plus.

Dreamcatcher, 2002, de Lawrence Kasdan (basé sur le roman de Stephen King du même nom) :

Il était une fois quatre amis américains pour la vie qui se retrouvaient chaque année pour une semaine de chasse à la frontière du Canada et un beau jour... C'est le drame .
Non je plaisante, enfin si, c'est ça, mais c'est quand même plus stimulant qu'un conte de Grimm ou l'émission Plein les yeux .
Bref, quatre amis donc, qui se connaissent depuis leur plus tendre enfance et qui à l'adolescence, vivent une aventure extraordinaire avec un petit garçon déficient intellectuel. Une histoire qui les poursuivra des années plus tard, avec l'arrivée d'un truc pas très banal qui mettra en danger leur vie... et toute la planète.

Ayant lu le roman, je ne m'attendais pas à grand chose (les adaptations, c'est en général pas mon truc, mais la pochette m'a rendu curieuse...). Mais, le film démarre, me met bien dans l'ambiance, j'aime bien les acteurs (même si je sais pas qui c'est ), les effets spéciaux, les dialogues, la manière dont les choses sont résumées... C'est "enchanteur à souhait". Il ne manque que la dimension très "corporelle" du livre, qui me paraît capitale, mais c'est une adaptation, on peut pas demander non plus la lune .
1h20 de film de pur bonheur et... là oui, on peut le dire, c'est vraiment le drame . Les 40 dernières minutes sont à chier. Mais quand je dis à chier, je pèse mes mots. Je me demande un petit peu ce qui est passé par la tête du réalisateur de tourner des conneries comme ça, d'écrire des dialogues de merde... Bref, là, on tourne à la bouse, et ça fait mal au coeur quand on voit la petite merveille que représentait le début.

En somme, pour les grandes soirées de dépression, ce film est bien, ça fait passez deux heures de temps, sinon, cherchez pas, lisez le roman. Puis vous regarderez le film jusqu'à 1h20. Pas la peine de se casser la binette avec le reste, ça n'en vaut vraiment vraiment pas la peine. Pov' gars le réalisateur, au milieu de son film, il a dû perdre la boule .

Avis ciné de la semaine :

-Resident Evil 4 retribution : un film de plus de la saga des films R.E. commencée en 2002. En gros pendant 1h40 on a droit à un max de scènes d' actions avec l' héroïne Alice combattant les vilains zombies. On se demande si c' est encore une adaptation des jeux R.E. ou bien un film de plus sur les morts-vivants.

-Savages : film d' Oliver Stone avec les thèmes qu' ils affectionne : le pouvoir, l' argent, l' érotisme. Un "ménage à 3" de producteurs de cannabis californiens se voit menacé par un cartel mexicain qui veut s' emparer de son "affaire". Pour un film de 2h30, le temps ne passe pas trop lentement : pour le reste un film suspens-action avec de bons rebondissements. On regarde ce film une fois : O Stone a fait mieux (Wall Street 1, JFK).

-Taken 2 : Taken 1 était intéressant mais là Taken 2 est limite question scénario. A aucun moment on ne ressent aucune tension, les retournements de situation sont trop rapides et prévisibles. Encore une fois le héros principal (Liam Neeson, remarquable acteur par ailleurs) n' a au fond aucun mal à s' en tirer, quel que soit le danger...Bof

-Astérix 4 : au service de sa majesté : un seul mot : NUL NUL NUL ARCHI NUL. Tout est foireux pour daube cette cinématographique (et dire que le budget de cette chose représente la bagatelle de plusieurs dizaines de millions d' euros, à tout prendre les producteurs auraient mieux fait de donner cet argent aux ONGs qui luttent contre la faim en Somalie ).

Tout est foireux :

-aucun rythme dans la réalisation

-certains acteurs employés à contre-emploi (F Luchini en César et C Deneuve en mauvaise allusion à Elizabeth II)

-humour qui tombe à plat

-discours politiquement correct hors de propos (Astérix en tant que BD est une oeuvre apolitique, non polémique qui se moque gentiment des travers et des clichés de nos sociétés, Astérix n' a pas vocation à véhiculer un message politique et social)

-anachronismes ratés contrairement aux anachronismes d' Astérix II Mission Cléopâtre et aux BDs Astérix en général

Certains aspects du scénario sont complètement inintéressants et n' ont rien à voir avec le scénar d' Astérix chez les Bretons et Astérix et les Normands.

Bref à oublier au plus vite...