La Couronne de Cuivre

Cela paraissait peu utile... mais surtout à cause du nombre restreint d'activités auxquelles ils se livraient actuellement.
Bien sûr, il pouvait être intéressant d'aller chercher un peu de vaisselle supplémentaire. En même temps, puisque la plupart des aliments qu'ils pouvaient servir dans l'immédiat étaient secs, multiplier les couverts ne servait pas à grand chose. Idem pour la cuisine : les préparatifs étaient pour le moins limités dans l'immédiat;

Albérich avait secrètement pensé que ce serait une activité anodine propre à occuper quelques personnes, aussi encouragea-t-il Clovis à envoyer tout de même un petit groupe récupérer une partie du matériel, dans la perspective du moment où ils auraient un foyer dans la cuisine. Il suggéra aussi à l'intendant de prévoir une équipe pour la lessive et lui proposa de faire sécher le linge dans l'un des jardins. En attendant, les colons nus pouvaient s'emballer dans leurs couvertures. Après l'intendant, il vit l'ensorceleur et lui parla de leur problème de feu, l'invitant à chercher une solution avec ses pairs. Il se demanda s'ils songeraient à brûler du mobilier, mais n'en dit rien. Tout le monde devait y penser, en réalité, quand le froid se faisait piquant.
Il se mit ensuite à ce qu'il avait prévu, à savoir un tour des colons, pour vérifier la santé de chacun : plaies, bosses, toux, maux de tête, de ventre, parasites, déprime... Il n'était rien que les plantes du jardin médicinal ne puissent guérir. Il réalisa bientôt qu'il avait besoin d'un assistant et retourna voir les instituteurs pour savoir si, par hasard, parmi les personnes survivantes, un apprenti clerc ou guérisseur ne s'était pas manifesté...

Les instituteurs, en plein travail - ils dressaient manifestement la liste des ouvrages récupérés, préalable indispensable pour savoir où chercher les informations nécessaires à la compréhension des symboles -, s'interrompirent néanmoins sans rechigner pour répondre à ses questions.
-Malheureusement, les postulants au noviciat... ne sont pas avec nous.
-Mais il y a Anselme, non ?
-Si, et je pense qu'il pourrait te convenir, Albérich. S'il n'était aussi timide et effacé, nous lui aurions proposé de nous aider, en classe. Mais voilà : il est timide et effacé. En revanche, c'est un excellent élève, très appliqué, très minutieux, qui n'a cessé d'emprunter les herbiers de la bibliothèque... Les derniers jours, nous avions même réussi à le convaincre d'aller bavarder avec Barthélemy, pour que celui-ci lui présente la pharmacopée...

" Anselme. Parfait."
La description du gamin lui faisait un peu penser à Ancelin, le fils de Béranger, sans doute le novice le plus prometteur du temple lathandrite. Ils s'entendraient certainement.
" Dites-moi comment je peux le trouver et je disparaitrai... Ce qui me fait penser, juste avant... Vu qu'Hubert est le seul à pouvoir ouvrir ces portes, et vu que c'est peut-être lié à sa nature d'aa... particulière..."
Oups.
" Je me disais que c'était peut-être une forme de céleste... Cette langue bizarre. Je ne sais pas s'il y a des dictionnaires de ce genre, parmi les livres rapportés..."

Ils avaient haussé les sourcils.
Ils s'étaient entreregardés.
A présent, ils avaient tous un sourire en coin.
-J'ai toujours dit qu'Hubert avait un petit quelque chose de spécial...
-Pas étonnant qu'il ait pu venir à bout d'un démon.
-Pas étonnant, non plus, qu'Alban ait emprunté certains livres à la bibliothèque... Ce gosse est observateur.
Ils redevinrent sérieux.
-Merci pour l'info, Albérich.
-On n'a pas encore trouvé d'ouvrages liés à ça mais... On va ouvrir l’œil.
-Anselme est dans la grande salle, avec sa famille, laquelle n'a pas été dispersée, par chance. Il est brun, grand, dégingandé...
-Il a deux frères et une sœur. Leurs parents sont paysans mais ils ont toujours considéré que la Communauté était, pour leurs enfants, une chance de trouver véritablement leur voie. Bref, il le laisseront volontiers t'aider.

Albérich s'était légèrement empourpré, réalisant qu'il avait éventé quelque chose qu'Hubert aurait sans doute préféré garder pour lui.
" Merci, je vais aller voir. Mais... hum... pour Hubert, ce serait... gentil de ne pas répandre l'information. Je ne suis pas certain qu'il ait très envie que cela se sache..."
Il s'était approché de la porte.
" Mais ça me fait penser qu'il y a d'autres bibliothèques à cet étage, donc n'hésitez pas à élargir votre champ de recherche au besoin... Et ça me fait penser que je peux lancer un sortilège de compréhension des langages sur l'un d'entre vous, pour faciliter les choses... Je doute que ça fonctionne sur ces symboles, mais ça vous rendrait l'antique beaucoup plus clair."

Ils sourirent à nouveau.
-C'est gentil mais...
-Si tu fais en sorte que l'un de nous soit mille fois plus doué que les autres...
-L'intéressé n'arrêtera pas de se vanter, ce qui sera insupportable !
-Et ne t'en fais pas, nous ne sommes pas du genre commères.

Le Luménien sourit de leur étrange justification pour refuser son sortilège. Il avait envie de leur dire que la nécessité faisait loi, mais il serait toujours temps d'agir s'ils ne progressaient pas d'ici la fin de journée. Il les salua, leur souhaita bon courage et les assura qu'il n'avait jamais songé qu'ils puissent disséminer l'information pour le plaisir. Il craignait juste que sa propre indiscrétion ne les fasse penser que c'était chose connue et triviale.
Il regagna ensuite la salle voisine pour essayer d'identifier le dénommé Anselme...

Il n'eut aucune difficulté à le localiser.
D'abord parce que comme l'autorisation ne leur avait pas été donnée de se promener dans la palais, tous les colons auxquels on n'avait pas confié une tâche les amenant à sortir de la salle y étaient demeurés.
Ensuite parce que la famille de six personnes tout comme l'adolescent étaient aisément identifiables.
Le petit groupe le fixa tandis qu'il approchait. Les mines étaient fatiguées mais forcément moins altérées que celles des membres plus rudement touchés de la Communauté.

" Bonjour, dit doucement Albérich lorsqu'il fut face à eux. Je me cherche un assistant pour m'aider à surveiller la santé de notre groupe..."
Il s'était tourné vers l'adolescent qu'il imaginait être son candidat.
" Les enseignants m'ont dit que peut-être, Anselme, tu pourrais être intéressé ? Il s'agirait de me suivre dans ma tournée, prendre des notes, surtout, puis aider à la récolte des simples et à l'administration des remèdes... Puis suivre les cas, ensuite... Qu'en penses-tu ?"

Le garçon - il devait avoir une quinzaine d'années - se tourna en premier lieu vers ses parents qui hochèrent la tête et lui sourirent, encourageants.
-Messire, je dois avoir n'avoir absolument aucune connaissance médicale, répondit-il enfin, C'est moins pire en ce qui concerne les plantes et leur emploi mais... Cela reste peu de choses. Néanmoins, si vous pensez que je peux vous être utile...
Déjà, il se levait, quoiqu'il fût difficile de savoir si c'était par enthousiasme ou pour ne pas décevoir.

Le gosse était timide, Albérich ne s'était pas attendu à ce qu'il saute de joie.
" Il n'y a pas d'obligation... mais je te propose d'essayer aujourd'hui, et si ça ne t'a pas plu, tu es libre d'arrêter quand tu le désires."
Il lui sourit.
" Mais ce sera l'occasion d'en apprendre davantage sur le sujet..."

Anselme acquiesça.
-Malheureusement, je n'ai pas de nécessaire d'écriture et il va falloir que j'en trouve un avant de pouvoir vous accompagner, dit-il, embarrassé. Savez-vous s'il y en a à l'intendance ou jugez-vous préférable que je me renseigne auprès des enseignants ?
Au moins sa timidité ne l'empêchait-elle pas d'avoir l'esprit pratique.

" Va voir chez les enseignants pour commencer. Il y en a peut-être à l'intendance, mais je n'en sais rien."
Dès que le gamin serait revenu, ils reprendraient le tour. Examiner les gens, noter le nom et les besoins de chacun, puis aller récolter le nécessaire et préparer les remèdes... La matinée serait chargée. Un assistant n'était peut-être pas assez, tout bien réfléchi. Cela dépendrait de l'état général des colons. Et de toute façon, avant le retour d'Hubert, Albérich ne pouvait pas sortir pour contacter Marthe.
Il songea alors à autre chose et chercha Thibault du regard. Peut-être le Sunite était-il revenu de ses prières...

Il le vit pénétrer dans la salle et... se diriger droit vers lui.
-Paré pour l'inspection médicale !
Il paraissait beaucoup plus reposé et beaucoup plus flamboyant que lors de leur précédente discussion.
-Bon, comment se répartit-on les patients ? Et est-ce qu'on implique Gabriel ? Sa troue se tient très tranquille, de ce que j'en ai vu.

" Je ne pensais pas impliquer Gabriel, non. Et je me suis trouvé un assistant pour m'épauler... qui devrait revenir d'une seconde à l'autre. Mais en fait, je songeais à autre chose... si tu t'en sens... C'est une proposition, ne le prends pas mal."
Il avait l'impression que quoi qu'il dise, de toute façon, le Sunite prendrait la mouche.
" Qu'est-ce que tu diras, plutôt que de jouer au médecin ici, d'accompagner un groupe d'une trentaine de personnes, ou quarante, je ne sais pas ce qui est raisonnable, jusqu'au premier jardin ? Ils pourraient profiter de son admirable atmosphère pendant une petite heure, et tu... superviserais ça ? Ensuite on enverrait un second groupe."

Il fronça les sourcils.
-Ça ne me dérangerait pas de le faire mais... Penses-tu que ce soit vraiment utile ? Pas de laisser les gens aller dans les jardins, bien sûr : je trouve au contraire que c'est une bonne idée et je serais même d'avis de les laisser explorer le rez-de-chaussée à leur guise. Non, je voulais dire... Penses-tu vraiment nécessaire de les superviser ? N'est-ce pas un tantinet... infantilisant ?

" Sans doute, oui. C'est juste que... trois cent personnes dans un jardin... et il sera à moitié détruit... mais tu as raison qu'une petite mise en garde sera suffisante : les gens sont responsables. Je voudrais juste m'assurer que personne ne pénètre dans les pièces de la façade qui donne sur la forteresse. Je suis sans doute paranoïaque, mais je ne veux pas qu'un moment d'insouciance nous trahisse auprès des Ithiliens. Un siège... en plus de tout le reste. Franchement, nous n'en avons pas besoin. Alors si tu te sens d'emmener une petite équipe marquer les portes à ne pas franchir... Oui, ensuite, tu as raison : libérons le groupe. Cela leur fera du bien."
En espérant qu'il ne s'en morde pas les doigts ensuite. Mais si le Sunite, si soucieux de l'intégrité des lieux le proposait, c'est qu'il s'inquiétait pour rien...

-Je ne suis pas convaincu que les Ithiliens pourraient nous voir, vu que les fenêtres sont placées en hauteur et qu'elles comportent des vitraux. Mais je suis sans doute trop insouciant et puis, c'est toi le chef.
Il sourit.
-Bref, je vais monter cette fameuse équipe et ensuite, on pourra donner des consignes. Mais je pense qu'il n'y a vraiment aucun risque, du moment que les parents gardent leurs mômes à l’œil... Oh, sinon : n'oublie pas qu'en cas de besoin... Je peux soigner, moi-aussi.

" Je pensais davantage aux lieux qu'aux gens... pour une fois." dit Albérich.
Il haussa les épaules.
" Je dois dire que je n'ai pas encore eu l'opportunité de visiter les lieux. Si tu es certain que les fenêtres sont en hauteur partout... alors effectivement, laissons tomber mes précautions. Comme j'ai vu très peu du palais, je n'aurais pas osé me prononcer sur son architecture générale. Tu as vu la porte d'entrée ?"

-Non. Et à vrai dire, j'ai vu très peu de salles : n'ayant pas reçu l'autorisation d'explorer... je n'ai pas exploré. J'ai juste pu admirer les thermes et, encore, il faisait nuit...
Il sourit.
-Je me basais surtout sur ce que j'ai vu depuis les remparts : tout dressé sur une butte qu'il soit, ce palais est entouré de hauts édifices et ses arthitectes ont fait en sorte que le rez-de-chaussée ne soit pas pour autant plongé dans l'ombre... Mais bref, je vais quand même procéder à une vérification : mieux vaut être plus prudent que pas assez.
Il sourit.
-Oui, même moi je peux dire des choses pareilles. Ah, je deviens vieux.

" Mais non, dit le Luménien avec un sourire tranquille. Et merci de te charger de ça. Je vais m'occuper des entorses et des refroidissements, de mon côté. Tu sauras où me trouver."
Evidemment, si tous les colons disparaissaient dans l'immense rez de chaussée de la forteresse, leur apporter des soins serait un rien plus compliqué. Mais il pouvait commencer pendant que Thibault faisait sa vérification, et ensuite, il ferait une annonce qui reprendrait la possibilité de venir le consulter plutôt que d'aller se promener.

-Je viendrai te prévenir dès que j'aurai terminé.
Il sourit.
-Mais gare : si tu profites que j'aie le dos tourné pour saccager du mobilier, je le saurai.
Sur un clin d’œil, il s'esquiva. Albérich remarqua alors qu'Anselm était réapparu, de quoi écrire dans les mains, et qu'il se tenait en retrait.

" A l'attaque." dit Albérich au jeune homme.
Son intention était d'interroger les gens sur leur santé, simplement. S'il y avait des soucis, quels qu'ils soient, il examinerait la personne (dans une pièce voisine au besoin), puis demanderait à Anselme de noter le nom, le diagnostic, une première idée de traitement. Quand ils auraient vu la totalité des personnes présentes, ils pourraient procéder à la récolte, à moins de tomber sur des urgences. Ils en avaient pour un bon bout de temps, de toute façon...

C'était le moins que l'on puisse dire.
Il passa ainsi de groupe en groupe, posant des questions, obtenant des réponses.
Il dut soigner certaines blessures pas assez urgentes pour avoir été traitées la veille : des contusions, surtout, des foulures, quelques plaies infectées...
Il eut affaire, aussi, à beaucoup de refroidissements à différents stades de développement. Rien d'étonnant à cela : les colons avaient passé une nuit entière dans la cité glaciale, certains sans couvertures, et si le palais était plus chaud, ce n'était pas non plus l'idéal pour se remettre.
Anselme suivait le clerc comme son ombre sans jamais piper mot mais exécutant toujours scrupuleusement ses consignes, avec application et efficacité.
Le temps passa et Albérich eut bientôt l'impression qu'en cuisine, on commençait à préparer le repas. De Thibault ou d'Hubert, nulle trace encore.
Néanmoins, il avait bien avancé.

Albérich était déterminé à continuer jusqu'au moment où le repas serait servi, aussi poursuivit-il son travail. Hubert et Thibault finiraient bien par revenir, appelés par leur estomac respectif. Tout en examinant les colons, il réalisait qu'il commençait à être urgent de rassembler un semblant de conseil pour discuter de la suite. Marthe avait parlé d'être en vue de la cité dans la soirée, mais cela pouvait signifier qu'elle n'arriverait que le lendemain... Or, pendant qu'ils survivaient dans leur palais, les Ithiliens investissaient Clairétoile. Sans doute avaient-ils extirpé de nombreux secrets de leurs prisonniers et se répandaient-ils désormais dans les bâtiments, les sécurisant de leur force militaire et cléricale bien supérieure à celle dont avaient disposé les colons. Attendre paraissait... dangereux. Mais dans le même temps, il se sentait démuni pour décider de leur prochain mouvement...

Finit par apparaître une des personnes participant à la préparation du repas, venue demander des volontaires pour sa distribution.
Ils ne manquèrent pas et Thibault, rentré moins d'une minute plus tôt, fut du nombre : plutôt que d'interrompre Albérich dans sa tâche, il préférait manifestement lui laisser du temps tout en se rendant utile.
Ce furent enfin Hubert et ses explorateurs qui revinrent. Leur nouvelle excursion au premier étage avait abouti à d'intéressantes découvertes : de longues galeries décorées de bustes et de fresques, retraçant selon toute vraisemblance l'histoire de la cité ; une vaste salle en amphithéâtre, apparemment destinée à des réunions publiques ou à des cours ; des pièces comportant de splendides œuvres d'art...
Mais de couvertures, point.

Albérich interrompit son travail et libéra Anselme, l'avertissant qu'il viendrait sans doute le rechercher dans l'après-midi, s'il avait encore l'envie et l'énergie de l'aider. Mais il avait une idée imprécise du temps que lui prendraient les autres choses qu'il devait faire. Il interviendrait en fin de repas, pour profiter de la présence de tous les colons au même endroit, mais il devait d'abord se renseigner sur les découvertes du Sunite. Comme celui-ci était occupé, Albérich se rabattit sur Hubert, qui lui fit le récit de leurs fouilles matinales. Le Luménien ne fut pas surpris qu'ils n'aient pas trouvé de couvertures : le textile avait manifestement succombé au temps, et les Anciens n'avaient pas pensé utile de le stocker dans leurs coffres magiques.
Il avertit le paladin qu'il aurait besoin de lui pour regagner l'extérieur après le repas, puis alla voir les instituteurs pour s'enquérir de leur travail.

Toujours à pied d’œuvre, Agathe, Rebecca et Philibert étaient à ce point concentrés qu'ils mirent un certain temps à remarquer sa présence. Malgré leur moral en berne, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils s'impliquaient dans les tâches qu'on leur confiait...
Ils lui expliquèrent avoir avancé dans l'inventaire des ouvrages et en avoir repéré plusieurs traitant des gemmes : malheureusement, après un rapide survol, aucun ne semblait contenir d'informations sur les fameux symboles. Ils en avaient également profité pour mettre de côté certains livres de magie, se disant que les praticiens des arcanes pourraient peut-être en tirer quelque chose.

Albérich les remercia puis les invita à suspendre leurs activités pour venir manger. Intérieurement, il était un peu inquiet de la lenteur de leurs investigations, sans pour autant les blâmer en rien. Il décida, pendant que les gens mangeaient, d'aller inspecter la cuisine, à la recherche de symboles... A l'entrée, ou sur un mur, peut-être y avait-il un rappel du nom du lieu... Tout en furetant, il se demanda si la communication à distance fonctionnait dans l'enceinte du palais. Ils avaient pu invoquer des élémentaires, c'était le signe que toute magie n'était pas abolie. Peut-être y avait-il une barrière, mais qu'il était possible de converser au sein même du bâtiment. Cela permettrait à une personne de manipuler les gemmes et à l'autre d'observer leurs effets...

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Une cité perdue