Oyez, oyez !
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[Lieu] Deux-Ponts
- Voyageuse
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- Élu de Mystra
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Quête : Rendez-vous manqué
Astrée était devenue écarlate. Elle aurait voulu répondre quelque chose, mais aucun mot ne semblait vouloir franchir ses lèvres. Alors, en guise de réponse, elle s'avança à la rencontre de ses lèvres entrouvertes, et l'embrassa tendrement. Puis un peu plus fougueusement.
Elle s'écarta juste un instant de lui, le temps de murmurer :
- Tu exagères.... Et je ne sais quoi répondre, sinon que tu es l'homme le plus merveilleux que je connaisse. Le plus adorable, le plus tendre, le plus... le plus doué pour me faire rougir et me faire perdre tous mes mots...
Alors, à défaut de mots, elle planta son regard dans le sien, prit doucement sa tête dans ses mains, et s'approcha pour l'embrasser encore une fois. En y mettant tout son amour, toute sa reconnaissance pour ce cadeau inattendu. Un baiser infiniment doux, infiniment tendre. Infiniment long aussi. Elle sentit le corps du rôdeur se tendre légèrement, ses sens émoustillés par le contact si prolongé, si intense, de leurs lèvres. Instinctivement, sans cesser de l'embrasser à en perdre le souffle, elle commença à caresser d'un doigt léger son torse nu, ses épaules, sa nuque, le haut de son dos, suivant amoureusement le contour de ses muscles. Puis elle laissa sa main descendre sur ses cuisses, remontant doucement. C'étaient de simples gestes de tendresse, marques d'un amour partagé et absolu. Elle ne cherchait pas forcément à obtenir plus. Mais malgré elle, son coeur se mit à battre à tout rompre alors qu'elle sentait le corps de Kasumi répondre à ses caresses, à ses baisers.
Astrée était devenue écarlate. Elle aurait voulu répondre quelque chose, mais aucun mot ne semblait vouloir franchir ses lèvres. Alors, en guise de réponse, elle s'avança à la rencontre de ses lèvres entrouvertes, et l'embrassa tendrement. Puis un peu plus fougueusement.
Elle s'écarta juste un instant de lui, le temps de murmurer :
- Tu exagères.... Et je ne sais quoi répondre, sinon que tu es l'homme le plus merveilleux que je connaisse. Le plus adorable, le plus tendre, le plus... le plus doué pour me faire rougir et me faire perdre tous mes mots...
Alors, à défaut de mots, elle planta son regard dans le sien, prit doucement sa tête dans ses mains, et s'approcha pour l'embrasser encore une fois. En y mettant tout son amour, toute sa reconnaissance pour ce cadeau inattendu. Un baiser infiniment doux, infiniment tendre. Infiniment long aussi. Elle sentit le corps du rôdeur se tendre légèrement, ses sens émoustillés par le contact si prolongé, si intense, de leurs lèvres. Instinctivement, sans cesser de l'embrasser à en perdre le souffle, elle commença à caresser d'un doigt léger son torse nu, ses épaules, sa nuque, le haut de son dos, suivant amoureusement le contour de ses muscles. Puis elle laissa sa main descendre sur ses cuisses, remontant doucement. C'étaient de simples gestes de tendresse, marques d'un amour partagé et absolu. Elle ne cherchait pas forcément à obtenir plus. Mais malgré elle, son coeur se mit à battre à tout rompre alors qu'elle sentait le corps de Kasumi répondre à ses caresses, à ses baisers.
- Kasumi
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi se sentit rougir sous l’avalanche de superlatifs dont le gratifia Astrée. Il n’aurait su quoi répondre et il se rendit compte que ce n’était pas nécessaire. Le regard de la rôdeuse, ses caresses, lui firent perdre le fil de ses pensées, inondèrent tous ses sens. Il se sentait d’abord hypnotisé par le jeu des mains sur son corps, des lèvres sur sa bouche, de la langue s’insinuant adroitement contre la sienne. Chaque initiative de la jeune femme faisait répondre une partie de son corps différente et pourtant, tout semblait répondre à une unité parfaite, une harmonie qui semblait appeler tout son être à la sensualité. Alors, sans même s’en rendre tout à fait compte, il fit lui aussi courir ses mains sur le corps si proche, si plein de chaleur de sa compagne. Instinctivement, sa main gauche se plaça sous son sein, remontant parfois négligemment sous sa tunique pour frôler son téton alors que les baisers avaient repris de plus belle, parfois interrompus juste le temps de mêler leur souffle chaud. Sa main droite pétrissait indolemment la chair tendre mais ferme du haut de sa cuisse, glissant parfois jusqu’à ses fesses sans toutefois franchir la barrière de tissu qui séparait leur deux peaux. Pas encore.
La voix affectée, entre deux baisers, le rôdeur lui souffla en une plainte :
- Tu embrasses si merveilleusement bien.
Et il se replongea une nouvelle fois dans son étreinte avec un entrain passionné. Ses caresses parvinrent à un résultat inattendu en faisant glisser la tunique de la jeune femme, libérant son sein droit. Le regard du rôdeur se dirigea instantanément vers la poitrine de sa compagne et il se sentit rougir furieusement. Il releva vivement la tête et écarta sa main, mortifié. Il ne s’était pas attendu à aller si loin. Il fut incapable de l’éloigner de plus de quelques pouces cela dit.
Kasumi se sentit rougir sous l’avalanche de superlatifs dont le gratifia Astrée. Il n’aurait su quoi répondre et il se rendit compte que ce n’était pas nécessaire. Le regard de la rôdeuse, ses caresses, lui firent perdre le fil de ses pensées, inondèrent tous ses sens. Il se sentait d’abord hypnotisé par le jeu des mains sur son corps, des lèvres sur sa bouche, de la langue s’insinuant adroitement contre la sienne. Chaque initiative de la jeune femme faisait répondre une partie de son corps différente et pourtant, tout semblait répondre à une unité parfaite, une harmonie qui semblait appeler tout son être à la sensualité. Alors, sans même s’en rendre tout à fait compte, il fit lui aussi courir ses mains sur le corps si proche, si plein de chaleur de sa compagne. Instinctivement, sa main gauche se plaça sous son sein, remontant parfois négligemment sous sa tunique pour frôler son téton alors que les baisers avaient repris de plus belle, parfois interrompus juste le temps de mêler leur souffle chaud. Sa main droite pétrissait indolemment la chair tendre mais ferme du haut de sa cuisse, glissant parfois jusqu’à ses fesses sans toutefois franchir la barrière de tissu qui séparait leur deux peaux. Pas encore.
La voix affectée, entre deux baisers, le rôdeur lui souffla en une plainte :
- Tu embrasses si merveilleusement bien.
Et il se replongea une nouvelle fois dans son étreinte avec un entrain passionné. Ses caresses parvinrent à un résultat inattendu en faisant glisser la tunique de la jeune femme, libérant son sein droit. Le regard du rôdeur se dirigea instantanément vers la poitrine de sa compagne et il se sentit rougir furieusement. Il releva vivement la tête et écarta sa main, mortifié. Il ne s’était pas attendu à aller si loin. Il fut incapable de l’éloigner de plus de quelques pouces cela dit.
"Eldath tellement qu'il est mort à force de Lathandre..." Taliesin.
Envie de vous lancer en RP ? Ou encore de vous lancer comme MJ ?
Modérateur de Luménis, Helonna et The Witcher.
Mon rôdeur ici.
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- Voyageuse
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RP : Rendez-vous manqué
Astrée rougit elle aussi, baissa un instant les yeux vers son sein dénudé, et s'empourpra encore davantage en sentant son cœur battre la chamade. Elle avait tellement envie que sa main reste au contact de sa peau, continue à la caresser, encore un peu. Juste un tout petit peu...
Elle saisit la main hésitante du rôdeur dans la sienne, lui embrassa la paume. Puis la laissa reposer juste sur son sein, alors qu'elle recommençait à l'embrasser passionnément. Elle frissonna de plaisir lorsqu'il se mit à la caresser à nouveau, d'un geste de plus en plus décidé. Elle avait envie de lui, de ses caresses, de son corps contre le sien. Elle sentait le vertige la gagner. Mais l'après-midi avançait, et s'ils voulaient voir la mer avant ce soir, il fallait qu'ils se mettent en route sans trop tarder. Elle le savait bien. Et puis, ils avaient tout le temps de recommencer ça plus tard. Ce soir, ou demain, ou un autre jour...
Alors, à regret, elle finit par se détacher légèrement de lui. Juste quelques instants. Mais déjà, la chaleur de son corps lui manquait. Alors elle se blottit à son coté, enlaçant sa taille de son bras, la tête au creux de son épaule, la main sur son genou.
- Je crois.... je crois bien qu'il va falloir qu'on reporte la suite à une autre fois. Elle peinait à reprendre son souffle. Non que je me lasse de tes baisers et tes caresses, bien au contraire... Je crois que je pourrais passer la journée ainsi, dans tes bras. Mais si on veut arriver en bord de mer avant ce soir, il est temps de se mettre en route, il me semble... Enfin, si tu veux bien...
Astrée rougit elle aussi, baissa un instant les yeux vers son sein dénudé, et s'empourpra encore davantage en sentant son cœur battre la chamade. Elle avait tellement envie que sa main reste au contact de sa peau, continue à la caresser, encore un peu. Juste un tout petit peu...
Elle saisit la main hésitante du rôdeur dans la sienne, lui embrassa la paume. Puis la laissa reposer juste sur son sein, alors qu'elle recommençait à l'embrasser passionnément. Elle frissonna de plaisir lorsqu'il se mit à la caresser à nouveau, d'un geste de plus en plus décidé. Elle avait envie de lui, de ses caresses, de son corps contre le sien. Elle sentait le vertige la gagner. Mais l'après-midi avançait, et s'ils voulaient voir la mer avant ce soir, il fallait qu'ils se mettent en route sans trop tarder. Elle le savait bien. Et puis, ils avaient tout le temps de recommencer ça plus tard. Ce soir, ou demain, ou un autre jour...
Alors, à regret, elle finit par se détacher légèrement de lui. Juste quelques instants. Mais déjà, la chaleur de son corps lui manquait. Alors elle se blottit à son coté, enlaçant sa taille de son bras, la tête au creux de son épaule, la main sur son genou.
- Je crois.... je crois bien qu'il va falloir qu'on reporte la suite à une autre fois. Elle peinait à reprendre son souffle. Non que je me lasse de tes baisers et tes caresses, bien au contraire... Je crois que je pourrais passer la journée ainsi, dans tes bras. Mais si on veut arriver en bord de mer avant ce soir, il est temps de se mettre en route, il me semble... Enfin, si tu veux bien...
- Kasumi
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi éprouva un léger pincement au cœur lorsqu’Astrée s’écarta finalement de lui. Il nota cependant qu’elle ne s’était pas encore rhabillée, manifestement indécise. Mais il sentit que le moment de sensualité était passé et, après tout, il ne serait pas si désagréable de se promener avec son amoureuse avant de reprendre plus tard. Ses yeux brillèrent alors qu’une idée lui traversa l’esprit. Il ourla ses lèvres et se pencha vers elle pour lui susurrer à l’oreille :
- Oui, nous ferions mieux d’y aller. Mais tu n’es pas obligée de quitter mes bras. Si tu veux, je te porterai.
D’évidence il plaisantait et lui caressa une dernière fois la joue avant de s’écarter. Il se ravisa, encore un peu pris par la lascivité de leur étreinte, et la retint lorsqu’elle fit mine de remettre sa tunique en place. Il amena sa tête contre sa poitrine et poussa un soupir de contentement avant d’embrasser le sein nu du bout des lèvres à plusieurs reprises. Il le prit ensuite doucement dans une main en un geste doux et un peu possessif et lui fit regagner sa place en ajustant les pans de la tunique déchirée à l’aide de son autre main. Ses joues rougissaient mais il ne put retenir une dernière remarque mutine :
- J’adore vraiment tes vêtements. Et surtout tout ce que tu tentes de cacher en-dessous malgré moi. Enfin, la plupart du temps…
Ne résistant pas à une dernière impulsion, il la chatouilla à l’un des endroits si sensibles qu’il avait repéré avant de s’éloigner vivement pour ne pas encourir de représailles.
Leurs maigres possessions furent vite réunies mais Kasumi s’attela à enterrer les cendres de leur petit feu de camp. Le rôdeur grava ce lieu dans sa mémoire avant de quitter la clairière un bras amoureusement passé autour des épaules de son amante. Il s’en souviendrait toujours comme l’endroit où ils s’étaient pour la première fois partagés elle et lui. Sa toute première fois…
- Je t'aime, lui dit-il d'un ton rêveur. Il ne se lasserait jamais de le lui faire comprendre.
Kasumi éprouva un léger pincement au cœur lorsqu’Astrée s’écarta finalement de lui. Il nota cependant qu’elle ne s’était pas encore rhabillée, manifestement indécise. Mais il sentit que le moment de sensualité était passé et, après tout, il ne serait pas si désagréable de se promener avec son amoureuse avant de reprendre plus tard. Ses yeux brillèrent alors qu’une idée lui traversa l’esprit. Il ourla ses lèvres et se pencha vers elle pour lui susurrer à l’oreille :
- Oui, nous ferions mieux d’y aller. Mais tu n’es pas obligée de quitter mes bras. Si tu veux, je te porterai.
D’évidence il plaisantait et lui caressa une dernière fois la joue avant de s’écarter. Il se ravisa, encore un peu pris par la lascivité de leur étreinte, et la retint lorsqu’elle fit mine de remettre sa tunique en place. Il amena sa tête contre sa poitrine et poussa un soupir de contentement avant d’embrasser le sein nu du bout des lèvres à plusieurs reprises. Il le prit ensuite doucement dans une main en un geste doux et un peu possessif et lui fit regagner sa place en ajustant les pans de la tunique déchirée à l’aide de son autre main. Ses joues rougissaient mais il ne put retenir une dernière remarque mutine :
- J’adore vraiment tes vêtements. Et surtout tout ce que tu tentes de cacher en-dessous malgré moi. Enfin, la plupart du temps…
Ne résistant pas à une dernière impulsion, il la chatouilla à l’un des endroits si sensibles qu’il avait repéré avant de s’éloigner vivement pour ne pas encourir de représailles.
Leurs maigres possessions furent vite réunies mais Kasumi s’attela à enterrer les cendres de leur petit feu de camp. Le rôdeur grava ce lieu dans sa mémoire avant de quitter la clairière un bras amoureusement passé autour des épaules de son amante. Il s’en souviendrait toujours comme l’endroit où ils s’étaient pour la première fois partagés elle et lui. Sa toute première fois…
- Je t'aime, lui dit-il d'un ton rêveur. Il ne se lasserait jamais de le lui faire comprendre.
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- Voyageuse
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Quête : Rendez-vous manqué
Astrée se blottit contre son compagnon, passant tendrement un bras autour de sa taille alors qu'ils se mettaient en marche. Elle avait la tête encore pleine de ses mots d'amour, et son corps semblait ne pas vouloir s'éloigner de lui de plus de quelques centimètres. Elle avait oublié à quel point c'était bon d'être amoureuse. Elle se sentait redevenue adolescente, et remplie d'une énergie à déplacer des montagnes. Et surtout, tellement heureuse... Elle sourit, enserrant un peu plus fort sa taille. Elle frissonnait, un nuage venant de cacher le soleil printanier. Elle avait un peu froid dans sa tunique en loques et ses chausses raccourcies, mais pour rien au monde elle n'aurait demandé au rôdeur de lui prêter sa cape : elle préférait tellement se réchauffer à la chaleur de son corps.
Ils marchèrent quelques heures à travers bois et champs en direction du sud-est, d'où leur parvenait une légère brise iodée. Astrée se félicitait d'avoir enfin des chaussures, ou du moins quelque chose qui s'en approchait, car le terrain était de plus en plus caillouteux au fur et à mesure qu'ils s'approchaient des falaises. Petit à petit, la végétation se raréfiait, les bois et les champs laissant place à la bruyère et aux lichens, alors qu'ils s'avançaient dans des terres sèches, rocailleuses, balayées en permanence par les vents du large. La mer était toute proche, ils la sentaient.
Ils la virent enfin, vaste étendue d'eau s'étendant à perte de vue. Toujours tendrement enlacés, ils s'approchèrent doucement du bord de la falaise, et s'y assirent, les jambes pendant dans le vide. Au-dessous, à une dizaine de mètres, ils apercevaient une petite plage sablonneuse. Sur leur droite, à plus d'une lieue, le terrain descendait en pente douce, et ils devinaient une petite crique avec deux ou trois barques renversées. Sans doute un village de pêcheur se trouvait-il non loin.
Astrée se blottit contre son compagnon, passant tendrement un bras autour de sa taille alors qu'ils se mettaient en marche. Elle avait la tête encore pleine de ses mots d'amour, et son corps semblait ne pas vouloir s'éloigner de lui de plus de quelques centimètres. Elle avait oublié à quel point c'était bon d'être amoureuse. Elle se sentait redevenue adolescente, et remplie d'une énergie à déplacer des montagnes. Et surtout, tellement heureuse... Elle sourit, enserrant un peu plus fort sa taille. Elle frissonnait, un nuage venant de cacher le soleil printanier. Elle avait un peu froid dans sa tunique en loques et ses chausses raccourcies, mais pour rien au monde elle n'aurait demandé au rôdeur de lui prêter sa cape : elle préférait tellement se réchauffer à la chaleur de son corps.
Ils marchèrent quelques heures à travers bois et champs en direction du sud-est, d'où leur parvenait une légère brise iodée. Astrée se félicitait d'avoir enfin des chaussures, ou du moins quelque chose qui s'en approchait, car le terrain était de plus en plus caillouteux au fur et à mesure qu'ils s'approchaient des falaises. Petit à petit, la végétation se raréfiait, les bois et les champs laissant place à la bruyère et aux lichens, alors qu'ils s'avançaient dans des terres sèches, rocailleuses, balayées en permanence par les vents du large. La mer était toute proche, ils la sentaient.
Ils la virent enfin, vaste étendue d'eau s'étendant à perte de vue. Toujours tendrement enlacés, ils s'approchèrent doucement du bord de la falaise, et s'y assirent, les jambes pendant dans le vide. Au-dessous, à une dizaine de mètres, ils apercevaient une petite plage sablonneuse. Sur leur droite, à plus d'une lieue, le terrain descendait en pente douce, et ils devinaient une petite crique avec deux ou trois barques renversées. Sans doute un village de pêcheur se trouvait-il non loin.
- Kasumi
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Quête : Rendez-vous manqué
L’océan étendait son immensité à la vue de leurs regards. A l’approche de la terre, la houle déformait la surface de l’étendue aqueuse et les vagues venaient se briser inlassablement sur les rochers. Le bruit au rythme régulier formait un étrange contrepoint au vent venant du large qui venait siffler aux oreilles du couple. Le ciel, sans être vraiment menaçant, avait un aspect gris bleu tandis que le soleil semblait peiner à réchauffer l’atmosphère. Après l’abri de la forêt, Kasumi se sentait exposé face aux éléments. Lorsqu’ils se furent assis au bord de la paroi rocheuse, le vent se mit à jouer avec les cheveux et les vêtements des rôdeurs. Astrée frémit, manifestement gagné par la fraîcheur ambiante. Aussi sûrement que si elle le lui avait demandé, le demi-elfe sut qu’elle avait besoin de sa chaleur. Il sourit tendrement et l’attira contre lui, son bras droit passé autour de son épaule pour l’inviter contre sa poitrine. Il se sentait bien, se laissant une fois de plus envahir par la langueur. Son regard se perdit un peu dans le vague, comme hypnotisé par le jeu des vagues et les mille tons de gris, de vert et de bleu qui composaient l’océan. Astrée releva les yeux vers lui et vit sa mine pensive. Avant qu’elle ait pu formuler son interrogation, il lui adressa un sourire et parla d’une voix douce tout en caressant distraitement les boucles sombres de ses cheveux :
- La mer a un effet étrange sur moi. Elle me fait songer à mon pays natal bien que je n’en garde que des souvenirs flous et imprécis. Tu sais, quand j’ai entrepris la longue traversée qui m’a mené ici, je cherchais à fuit, à obtenir le salut. J’étais guidé par ma survie. La traversée a été difficile mais jamais je ne regretterai de l’avoir entreprise. Ici, je savais que je trouverai la paix de mon âme. Jamais je ne m’étais attendu aussi à y découvrir le bonheur, à y rencontrer la femme qui changerait ma vie.
L’océan étendait son immensité à la vue de leurs regards. A l’approche de la terre, la houle déformait la surface de l’étendue aqueuse et les vagues venaient se briser inlassablement sur les rochers. Le bruit au rythme régulier formait un étrange contrepoint au vent venant du large qui venait siffler aux oreilles du couple. Le ciel, sans être vraiment menaçant, avait un aspect gris bleu tandis que le soleil semblait peiner à réchauffer l’atmosphère. Après l’abri de la forêt, Kasumi se sentait exposé face aux éléments. Lorsqu’ils se furent assis au bord de la paroi rocheuse, le vent se mit à jouer avec les cheveux et les vêtements des rôdeurs. Astrée frémit, manifestement gagné par la fraîcheur ambiante. Aussi sûrement que si elle le lui avait demandé, le demi-elfe sut qu’elle avait besoin de sa chaleur. Il sourit tendrement et l’attira contre lui, son bras droit passé autour de son épaule pour l’inviter contre sa poitrine. Il se sentait bien, se laissant une fois de plus envahir par la langueur. Son regard se perdit un peu dans le vague, comme hypnotisé par le jeu des vagues et les mille tons de gris, de vert et de bleu qui composaient l’océan. Astrée releva les yeux vers lui et vit sa mine pensive. Avant qu’elle ait pu formuler son interrogation, il lui adressa un sourire et parla d’une voix douce tout en caressant distraitement les boucles sombres de ses cheveux :
- La mer a un effet étrange sur moi. Elle me fait songer à mon pays natal bien que je n’en garde que des souvenirs flous et imprécis. Tu sais, quand j’ai entrepris la longue traversée qui m’a mené ici, je cherchais à fuit, à obtenir le salut. J’étais guidé par ma survie. La traversée a été difficile mais jamais je ne regretterai de l’avoir entreprise. Ici, je savais que je trouverai la paix de mon âme. Jamais je ne m’étais attendu aussi à y découvrir le bonheur, à y rencontrer la femme qui changerait ma vie.
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Atrée se blottit encore davantage contre son compagnon en sentant le vent frais s'immiscer sous ses vêtements. Elle posa la tête sur sa poitrine, ferma un instant les yeux pour profiter du bien-être qui l'envahissait. Lorsqu'elle les rouvrit, Kasumi regardait l'océan d'un oeil songeur, et elle ne put s'empêcher de l'interroger du regard.
Sa réponse la fit rougir. Il ne se laissait donc pas de lui dire son amour... Elle en était toute retournée, et ne savait que répondre à cette avalanche de compliments. Comme toujours. Et comme toujours, elle répondit par un baiser. Doux, tendre, langoureux.
- Parle-moi du pays d'où tu viens, murmura-t-elle soudain, préférant revenir à un sujet moins... troublant. Puisque l'océan te le rappelle, et qu'il est quelque part en face de nous... Tu dis que tu n'en as que des souvenirs flous, pourtant tu y a vécu longtemps avant de le quitter, il me semble. J'imagine que tu as plein de souvenirs agréables qui s'y rattachent, et pas seulement ce besoin de fuir qui t'a tant fait souffrir. Et peut-être... peut-être que tu voudrais y retourner, un jour ?
Atrée se blottit encore davantage contre son compagnon en sentant le vent frais s'immiscer sous ses vêtements. Elle posa la tête sur sa poitrine, ferma un instant les yeux pour profiter du bien-être qui l'envahissait. Lorsqu'elle les rouvrit, Kasumi regardait l'océan d'un oeil songeur, et elle ne put s'empêcher de l'interroger du regard.
Sa réponse la fit rougir. Il ne se laissait donc pas de lui dire son amour... Elle en était toute retournée, et ne savait que répondre à cette avalanche de compliments. Comme toujours. Et comme toujours, elle répondit par un baiser. Doux, tendre, langoureux.
- Parle-moi du pays d'où tu viens, murmura-t-elle soudain, préférant revenir à un sujet moins... troublant. Puisque l'océan te le rappelle, et qu'il est quelque part en face de nous... Tu dis que tu n'en as que des souvenirs flous, pourtant tu y a vécu longtemps avant de le quitter, il me semble. J'imagine que tu as plein de souvenirs agréables qui s'y rattachent, et pas seulement ce besoin de fuir qui t'a tant fait souffrir. Et peut-être... peut-être que tu voudrais y retourner, un jour ?
- Kasumi
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Le regard de Kasumi se perdit une nouvelle fois alors qu’il fouillait dans ses souvenirs. Les constructions elfiques d’Everaska, la cité de son père, les palais et monuments imposants des cités humaines de la Côte des Epées qu’il avait à peine découvert au cours des voyages qui avaient rythmés ses premières années. Les dunes de sable du désert d’Anauroch où il avait cherché la solitude après avoir quitté le cercle. Aucun de ses souvenirs n’évoquait un endroit où il souhaitait retourner. Avec Astrée peut être, mais pas pour y rester, il ne s’y était jamais senti chez lui. La plupart de ses réminiscences avaient pour cadre la Haute Forêt. Un lieu où il avait vraiment grandi, où il s’était senti en sécurité, en harmonie avec le monde. Il repensa à ses mentors, aux jeunes gens de son âge, trop rares. Peu des rôdeurs ou des druides isolés s’unissaient pour fonder une famille. Sa mère avait été une sorte d’exception et il avait été longtemps le seul enfant. Il s’était lié à l’occasion à certains jeunes apprentis mais aucun n’était resté aussi longtemps que lui. Il se rendit compte à quel point sa vie avait été recluse. Bien sûr il y avait bon nombre de souvenirs agréables et il n’avait jamais manqué de rien. Mais aucun de ses souvenirs n’atteignait l’intensité des moments qu’il avait récemment partagés avec Astrée.
- La Haute Forêt comme la nomme les hommes du continent est majestueuse. J’ai grandi à l’ombre de ses arbres millénaires, j’ai suivi les ruisseaux et torrents qui la traversent, parcouru ses sentes ombragées pendant une bonne partie de mon adolescence. C’est un lieu où un enfant peut être heureux. J’y ai découvert que l’on pouvait vivre en harmonie avec la nature, en gouter la beauté sauvage, y puiser de la force et de la sérénité. Je n’ai jamais manqué de rien mais je me rends compte que pour me sentir complet quelque chose m’y faisait défaut. J’aurais fini par quitter ce lieu, même si les évènements n’avaient pas précipité les choses. Après cela, je me suis cherché, sans jamais me sentir chez moi dans les lieux que je traversais, seul. Un peu comme lorsque j’accompagnais mon père dans les cités…
Se sentant gagné par un sentiment de tristesse, il caressa les épaules de sa compagne et puisa de la joie dans la vue de son visage. Il repartit d’un ton amusé, à l’opposé de son ton sérieux d’avant :
- En fait, je sais maintenant ce qui me manquait tant ! Il n’y avait pas de ravissante rôdeuse spirituelle là où j’ai grandi !
Il reprit d’un ton plus sérieux, mais qui n’avait rien de comparable non plus avec celui de ses premiers propos:
- Il n’y a qu’un endroit où j’aspire à retourner dès que je le quitte. Depuis que je t’ai rencontré, je ne me sens à ma place que dans tes bras ma douce et tendre, ma bien aimée. Il n’y a qu’ainsi que je me sens complet, comblé. Je n’ai rien besoin d’autre que de toi.
Le regard de Kasumi se perdit une nouvelle fois alors qu’il fouillait dans ses souvenirs. Les constructions elfiques d’Everaska, la cité de son père, les palais et monuments imposants des cités humaines de la Côte des Epées qu’il avait à peine découvert au cours des voyages qui avaient rythmés ses premières années. Les dunes de sable du désert d’Anauroch où il avait cherché la solitude après avoir quitté le cercle. Aucun de ses souvenirs n’évoquait un endroit où il souhaitait retourner. Avec Astrée peut être, mais pas pour y rester, il ne s’y était jamais senti chez lui. La plupart de ses réminiscences avaient pour cadre la Haute Forêt. Un lieu où il avait vraiment grandi, où il s’était senti en sécurité, en harmonie avec le monde. Il repensa à ses mentors, aux jeunes gens de son âge, trop rares. Peu des rôdeurs ou des druides isolés s’unissaient pour fonder une famille. Sa mère avait été une sorte d’exception et il avait été longtemps le seul enfant. Il s’était lié à l’occasion à certains jeunes apprentis mais aucun n’était resté aussi longtemps que lui. Il se rendit compte à quel point sa vie avait été recluse. Bien sûr il y avait bon nombre de souvenirs agréables et il n’avait jamais manqué de rien. Mais aucun de ses souvenirs n’atteignait l’intensité des moments qu’il avait récemment partagés avec Astrée.
- La Haute Forêt comme la nomme les hommes du continent est majestueuse. J’ai grandi à l’ombre de ses arbres millénaires, j’ai suivi les ruisseaux et torrents qui la traversent, parcouru ses sentes ombragées pendant une bonne partie de mon adolescence. C’est un lieu où un enfant peut être heureux. J’y ai découvert que l’on pouvait vivre en harmonie avec la nature, en gouter la beauté sauvage, y puiser de la force et de la sérénité. Je n’ai jamais manqué de rien mais je me rends compte que pour me sentir complet quelque chose m’y faisait défaut. J’aurais fini par quitter ce lieu, même si les évènements n’avaient pas précipité les choses. Après cela, je me suis cherché, sans jamais me sentir chez moi dans les lieux que je traversais, seul. Un peu comme lorsque j’accompagnais mon père dans les cités…
Se sentant gagné par un sentiment de tristesse, il caressa les épaules de sa compagne et puisa de la joie dans la vue de son visage. Il repartit d’un ton amusé, à l’opposé de son ton sérieux d’avant :
- En fait, je sais maintenant ce qui me manquait tant ! Il n’y avait pas de ravissante rôdeuse spirituelle là où j’ai grandi !
Il reprit d’un ton plus sérieux, mais qui n’avait rien de comparable non plus avec celui de ses premiers propos:
- Il n’y a qu’un endroit où j’aspire à retourner dès que je le quitte. Depuis que je t’ai rencontré, je ne me sens à ma place que dans tes bras ma douce et tendre, ma bien aimée. Il n’y a qu’ainsi que je me sens complet, comblé. Je n’ai rien besoin d’autre que de toi.
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Quête : Rendez-vous manqué
Astrée ouvrit la bouche, puis la referma, incapable de répondre. Son teint avait pris une teinte évoquant la framboise. Elle bredouilla, un peu gênée par tous ces compliments, tentant de trouver un ton moins sérieux :
- Tu exagères... tu as besoin de plein d'autres choses que moi ! Manger, boire et dormir par exemple. Et puis, Première Neige, tu crois pas qu'elle serait jalouse si elle t'entendait parler ainsi ? Et puis...
Elle chercha désespérément autre chose à ajouter, mais se tut en croisant le regard plein d'amour de son compagnon.
- Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter tout cet amour dans tes yeux, finit-elle par murmurer, émue. Tout ce que je sais, c'est que j'ai une chance inouie de t'avoir rencontré. Je te dois tant... Ma vie était tellement vide, tellement désespérée. Je n'avais plus rien, plus personne... Et d'un coup, tu es apparu, tu as réparé comme par miracle les blessures de mon coeur, tu m'as fait oublié mes souffrances et redonné le goût de vivre, d'aimer. Depuis que tu es là, je revis, et c'est merveilleux d'être auprès de toi.... Je t'aime, mon amour. Et chaque jour passé auprès de toi m'apporte tellement de bonheur. Je n'en reviens toujours pas de t'avoir. Je voudrais.... Je voudrais que ça dure toujours.
Elle tendit une main et caressa doucement la joue de son compagnon. Les doigts de son autre main s'étaient entremêlés à ceux de Kasumi, sans même qu'elle en ait eu conscience. Oui, elle voulait que ça dure toujours. Son coeur se serra soudain en songeant à la précarité de l'existence, au destin qui parfois peut frapper, et tout prendre. Elle le savait. Elle l'avait déjà vécu.
Pourvu que cette fois-ci il n'arrive rien de mal. Que ça dure toujours, vraiment...
Astrée ouvrit la bouche, puis la referma, incapable de répondre. Son teint avait pris une teinte évoquant la framboise. Elle bredouilla, un peu gênée par tous ces compliments, tentant de trouver un ton moins sérieux :
- Tu exagères... tu as besoin de plein d'autres choses que moi ! Manger, boire et dormir par exemple. Et puis, Première Neige, tu crois pas qu'elle serait jalouse si elle t'entendait parler ainsi ? Et puis...
Elle chercha désespérément autre chose à ajouter, mais se tut en croisant le regard plein d'amour de son compagnon.
- Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter tout cet amour dans tes yeux, finit-elle par murmurer, émue. Tout ce que je sais, c'est que j'ai une chance inouie de t'avoir rencontré. Je te dois tant... Ma vie était tellement vide, tellement désespérée. Je n'avais plus rien, plus personne... Et d'un coup, tu es apparu, tu as réparé comme par miracle les blessures de mon coeur, tu m'as fait oublié mes souffrances et redonné le goût de vivre, d'aimer. Depuis que tu es là, je revis, et c'est merveilleux d'être auprès de toi.... Je t'aime, mon amour. Et chaque jour passé auprès de toi m'apporte tellement de bonheur. Je n'en reviens toujours pas de t'avoir. Je voudrais.... Je voudrais que ça dure toujours.
Elle tendit une main et caressa doucement la joue de son compagnon. Les doigts de son autre main s'étaient entremêlés à ceux de Kasumi, sans même qu'elle en ait eu conscience. Oui, elle voulait que ça dure toujours. Son coeur se serra soudain en songeant à la précarité de l'existence, au destin qui parfois peut frapper, et tout prendre. Elle le savait. Elle l'avait déjà vécu.
Pourvu que cette fois-ci il n'arrive rien de mal. Que ça dure toujours, vraiment...
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi sentit une vague de chaleur l’envahir et il ne sut plus où poser le regard. Son cœur battait très vite et il se sentait moite. Astrée était heureuse, ses yeux ne pouvaient mentir. Son ton était sérieux, elle ne cherchait pas à le faire rougir. Pas uniquement en tous cas. En tous cas, même si ce n’était pas son intention première, elle y parvenait à merveille. A son tour, il resta muet et écarlate sans savoir quoi répondre. Lorsqu’il parvint à ouvrir la buche, il ne parvint qu’à bafouiller lamentablement comme il avait perdu tous ses moyens.
- Astrée, je…
Comme il se tortillait, il croisa le regard de sa compagne où il détectait maintenant une lueur d’amusement. Loin de lui permettre de se remettre, il sentit son cœur s’accélérer encore. Il tenta un nouvel essai, avec à peine plus de succès :
- Toutes ces choses que tu dis… Tu ne devrais pas me faire rougir comme ça. Tu m’as appris qu’il fallait profiter de tout ce que la vie pouvait offrir, que je pouvais aimer. C’est un don sans prix.
Une lueur caractéristique passa dans son regard et il ajouta :
- Mais, dis-moi, tu rougis !
La taquinerie était clairement destinée à la faire rougir davantage encore, peut être juste le temps que son cœur cesse de s’affoler ainsi.
Kasumi sentit une vague de chaleur l’envahir et il ne sut plus où poser le regard. Son cœur battait très vite et il se sentait moite. Astrée était heureuse, ses yeux ne pouvaient mentir. Son ton était sérieux, elle ne cherchait pas à le faire rougir. Pas uniquement en tous cas. En tous cas, même si ce n’était pas son intention première, elle y parvenait à merveille. A son tour, il resta muet et écarlate sans savoir quoi répondre. Lorsqu’il parvint à ouvrir la buche, il ne parvint qu’à bafouiller lamentablement comme il avait perdu tous ses moyens.
- Astrée, je…
Comme il se tortillait, il croisa le regard de sa compagne où il détectait maintenant une lueur d’amusement. Loin de lui permettre de se remettre, il sentit son cœur s’accélérer encore. Il tenta un nouvel essai, avec à peine plus de succès :
- Toutes ces choses que tu dis… Tu ne devrais pas me faire rougir comme ça. Tu m’as appris qu’il fallait profiter de tout ce que la vie pouvait offrir, que je pouvais aimer. C’est un don sans prix.
Une lueur caractéristique passa dans son regard et il ajouta :
- Mais, dis-moi, tu rougis !
La taquinerie était clairement destinée à la faire rougir davantage encore, peut être juste le temps que son cœur cesse de s’affoler ainsi.
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Quête : Rendez-vous manqué
Astrée s'amusait de le voir rougir et bafouiller à son tour. Enfin, elle avait réussi à le déstabiliser. Lorsqu'il tenta de retourner la situation en l'accusant de rougir, son visage s'empourpra un peu plus, comme le rôdeur s'y attendait, mais ensuite elle répartit d'un éclat de rire.
- Je rougis peut-être, mais pas autant que toi je crois ! Je parie qu'on pourrait faire cuire un oeuf sur tes joues tellement elles sont brûlantes. D'ailleurs, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée pour cuire le repas de ce soir....
Constatant que le Kasumi rougissait encore davantage, elle éclata à nouveau de rire.
- Je ne vois qu'un seul remède : un peu d'eau glacée pour te rafraîchir les idées.
Elle sourit, malicieuse, et se leva soudainement.
- Le dernier sur la plage se baigne tout nu ! lança-t-elle, avant de détaler en longeant la falaise. Un peu plus loin, elle avait repéré un passage qui descendait à flanc de rocher, qu'elle espérait suffisamment praticable pour leur permettre de rejoindre la plage en contrebas.
Bien sûr, il courait plus vite qu'elle... Mais elle descendrait sûrement plus vite que lui, habituée comme elle l'était à escalader toutes sortes de parois.
Astrée s'amusait de le voir rougir et bafouiller à son tour. Enfin, elle avait réussi à le déstabiliser. Lorsqu'il tenta de retourner la situation en l'accusant de rougir, son visage s'empourpra un peu plus, comme le rôdeur s'y attendait, mais ensuite elle répartit d'un éclat de rire.
- Je rougis peut-être, mais pas autant que toi je crois ! Je parie qu'on pourrait faire cuire un oeuf sur tes joues tellement elles sont brûlantes. D'ailleurs, ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée pour cuire le repas de ce soir....
Constatant que le Kasumi rougissait encore davantage, elle éclata à nouveau de rire.
- Je ne vois qu'un seul remède : un peu d'eau glacée pour te rafraîchir les idées.
Elle sourit, malicieuse, et se leva soudainement.
- Le dernier sur la plage se baigne tout nu ! lança-t-elle, avant de détaler en longeant la falaise. Un peu plus loin, elle avait repéré un passage qui descendait à flanc de rocher, qu'elle espérait suffisamment praticable pour leur permettre de rejoindre la plage en contrebas.
Bien sûr, il courait plus vite qu'elle... Mais elle descendrait sûrement plus vite que lui, habituée comme elle l'était à escalader toutes sortes de parois.
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi cherchait encore une répartie à la dernière taquinerie de la rôdeuse que celle-ci avait déjà pris cinq bons mètres d’avance. Il bondit à sa suite, une lueur sauvage dans le regard. Etant donné l’enjeu, il était bien décidé à mettre tout en œuvre pour gagner la course. Devoir se baigner nu avec Astrée ne le gênait pas s’il avait l’assurance de ne pas être le seul à ôter tous ses vêtements. Il partit d’un grand éclat de rire et piqua un sprint pour tenter de la rattraper avant qu’elle n’atteigne le seul chemin étroit qui permettait d’atteindre la plage. Il était plus rapide mais elle avait plusieurs longueurs d’avance et semblait elle aussi bien décidée à remporter la victoire. Il ne restait que quelques foulées à parcourir pour la jeune femme lorsqu’il fut sur elle. Il savait maintenant qu’il ne pourrait pas la dépasser avant le chemin à la régulière et le premier qui s’engagerait dans la pente aurait partie gagnée tellement elle était abrupte. Elle ne laissait pas de possibilité de dépasser… Il parvint à la ceinturer et la souleva de terre avec un rire extatique et une expression de triomphe. Il la chatouilla copieusement avant de la faire tourner sur place et de s’engager prudemment sur le chemin. Astrée se précipita à sa suite protestant sur sa nouvelle tricherie et il se permit l’audace de se retourner à mi pente pour répondre d’un clin d’œil et savourer sa prochaine victoire. Il reprit sa progression, assuré de l’emporter, Astrée sur les talons. Lorsqu’il mit les pieds sur le sable, il se tourna vers elle pour jubiler et réclamer le prix de sa victoire. Ou du moins le pensait-il. La rôdeuse avait choisi de sauter la dernière toise sans emprunter le chemin et se trouvait déjà sur le sable. Il lut sur son expression extatique qu’il ne couperait pas à son gage.
- Tu as triché ! se lamenta-t-il sans conviction pour tenter de détourner l’attention.
Kasumi cherchait encore une répartie à la dernière taquinerie de la rôdeuse que celle-ci avait déjà pris cinq bons mètres d’avance. Il bondit à sa suite, une lueur sauvage dans le regard. Etant donné l’enjeu, il était bien décidé à mettre tout en œuvre pour gagner la course. Devoir se baigner nu avec Astrée ne le gênait pas s’il avait l’assurance de ne pas être le seul à ôter tous ses vêtements. Il partit d’un grand éclat de rire et piqua un sprint pour tenter de la rattraper avant qu’elle n’atteigne le seul chemin étroit qui permettait d’atteindre la plage. Il était plus rapide mais elle avait plusieurs longueurs d’avance et semblait elle aussi bien décidée à remporter la victoire. Il ne restait que quelques foulées à parcourir pour la jeune femme lorsqu’il fut sur elle. Il savait maintenant qu’il ne pourrait pas la dépasser avant le chemin à la régulière et le premier qui s’engagerait dans la pente aurait partie gagnée tellement elle était abrupte. Elle ne laissait pas de possibilité de dépasser… Il parvint à la ceinturer et la souleva de terre avec un rire extatique et une expression de triomphe. Il la chatouilla copieusement avant de la faire tourner sur place et de s’engager prudemment sur le chemin. Astrée se précipita à sa suite protestant sur sa nouvelle tricherie et il se permit l’audace de se retourner à mi pente pour répondre d’un clin d’œil et savourer sa prochaine victoire. Il reprit sa progression, assuré de l’emporter, Astrée sur les talons. Lorsqu’il mit les pieds sur le sable, il se tourna vers elle pour jubiler et réclamer le prix de sa victoire. Ou du moins le pensait-il. La rôdeuse avait choisi de sauter la dernière toise sans emprunter le chemin et se trouvait déjà sur le sable. Il lut sur son expression extatique qu’il ne couperait pas à son gage.
- Tu as triché ! se lamenta-t-il sans conviction pour tenter de détourner l’attention.
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RP : Rendez-vous manqué
Astrée ne put s'empêcher d'éclater de rire devant la mine déconfite du rôdeur.
- Non, pas la peine de contester. J'ai touché le sable la première, malgré tes tentatives honteuses de tricherie là-haut ! Tu mériteraisque j'aggrave encore ton supplice, d'ailleurs. Mais passons... Montre-moi qu'un rôdeur aguerri comme toi ne craint pas l'eau froide ! Pour ma part, je crois que je me contenterai de tremper les orteils. Mais toi, tu n'y couperas pas. Et interdiction de tricher, tu dois te baigner entièrement, et nu !
Sans quitter des yeux son compagnon, elle ôta ses chaussures, souriant d'un air narquois. Puis elle s'avança de quelques mètres jusqu'à tremper les pieds dans l'eau. Glacée.
- Je te préviens, elle est froide ! fit-elle d'un ton moqueur en se tournant à nouveau vers lui. Mais tu devrais y survivre je pense...
Astrée ne put s'empêcher d'éclater de rire devant la mine déconfite du rôdeur.
- Non, pas la peine de contester. J'ai touché le sable la première, malgré tes tentatives honteuses de tricherie là-haut ! Tu mériteraisque j'aggrave encore ton supplice, d'ailleurs. Mais passons... Montre-moi qu'un rôdeur aguerri comme toi ne craint pas l'eau froide ! Pour ma part, je crois que je me contenterai de tremper les orteils. Mais toi, tu n'y couperas pas. Et interdiction de tricher, tu dois te baigner entièrement, et nu !
Sans quitter des yeux son compagnon, elle ôta ses chaussures, souriant d'un air narquois. Puis elle s'avança de quelques mètres jusqu'à tremper les pieds dans l'eau. Glacée.
- Je te préviens, elle est froide ! fit-elle d'un ton moqueur en se tournant à nouveau vers lui. Mais tu devrais y survivre je pense...
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Kasumi rougit de plus belle. Il n’avait pas osé faire un mouvement jusqu’à ce qu’Astrée se tourne vers lui, une lueur de défi dans le regard. L’eau était très certainement glaciale mais ce n’est pas ce qui le retenait. Astrée l’attendait de pied ferme et il était évident qu’elle entendait ne rien manquer du spectacle. Devoir se mettre nu devant elle provoquait en lui des sentiments contradictoires : la gêne d’avoir à se révéler si crûment, la volonté de répondre au défi mais aussi le désir étrange de se dévoiler devant elle. Alors, il haussa les épaules et fit passer sa tunique par-dessus ses épaules, manifestement décidé à honorer son pari. Il plia soigneusement le vêtement et le déposa sur un rocher en notant au passage le regard gourmand et maintenant parfaitement concentré de la rôdeuse. Le froid le fit frissonner et il se frictionna les épaules avant d’avancer vers la plage. La mine d’Astrée le fit déglutir et il retira prestement ses chausses sous son regard appuyé. Une nouvelle fois il se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux et s’avança vers la mer d’un pas rapide, presque en courant. Il s’arrêta en poussant une exclamation de surprise lorsque l’eau lui arriva à mi mollets. L’eau était encore plus froide qu’il ne le craignait. Il fit un effort pour rester dedans, les dents serrées alors qu’il s’humectait les bras et les épaules puis le torse pour habituer son corps à la température avant de s’avancer plus avant. Il se tourna vers sa compagne et parvint à sourire malgré la douleur :
- Elle est excellente ! Tu es certaine de ne pas vouloir me rejoindre ?
La rôdeuse dut percevoir la lueur dans son regard ou avait anticipé sa tentative car lorsqu’il sortit précipitamment de l’eau pour se diriger vers elle, elle avait déjà pris plusieurs longueurs d’avance. Mais son fou rire la ralentit et Kasumi était bien décidée à la rattraper. Il trébucha plusieurs fois et la poursuite s’éternisa mais il la rattrapa enfin, le souffle court. Il la ceintura pour la faire tomber au sol et se mit à la chatouiller sans pitié avant de la soulever et la tenir fermement sans lui laisser l'opportunité de s'échapper à nouveau. Malgré toutes ses protestations, il tint bon et se précipita vers la mer où il lutta contre les vagues, Astrée sur son épaule. Il la fit basculer tête la première avant de s’immerger lui aussi en riant aux éclats en voyant sa mine outrée lorsqu’elle parvint à se relever.
Kasumi rougit de plus belle. Il n’avait pas osé faire un mouvement jusqu’à ce qu’Astrée se tourne vers lui, une lueur de défi dans le regard. L’eau était très certainement glaciale mais ce n’est pas ce qui le retenait. Astrée l’attendait de pied ferme et il était évident qu’elle entendait ne rien manquer du spectacle. Devoir se mettre nu devant elle provoquait en lui des sentiments contradictoires : la gêne d’avoir à se révéler si crûment, la volonté de répondre au défi mais aussi le désir étrange de se dévoiler devant elle. Alors, il haussa les épaules et fit passer sa tunique par-dessus ses épaules, manifestement décidé à honorer son pari. Il plia soigneusement le vêtement et le déposa sur un rocher en notant au passage le regard gourmand et maintenant parfaitement concentré de la rôdeuse. Le froid le fit frissonner et il se frictionna les épaules avant d’avancer vers la plage. La mine d’Astrée le fit déglutir et il retira prestement ses chausses sous son regard appuyé. Une nouvelle fois il se sentit rougir jusqu’à la racine des cheveux et s’avança vers la mer d’un pas rapide, presque en courant. Il s’arrêta en poussant une exclamation de surprise lorsque l’eau lui arriva à mi mollets. L’eau était encore plus froide qu’il ne le craignait. Il fit un effort pour rester dedans, les dents serrées alors qu’il s’humectait les bras et les épaules puis le torse pour habituer son corps à la température avant de s’avancer plus avant. Il se tourna vers sa compagne et parvint à sourire malgré la douleur :
- Elle est excellente ! Tu es certaine de ne pas vouloir me rejoindre ?
La rôdeuse dut percevoir la lueur dans son regard ou avait anticipé sa tentative car lorsqu’il sortit précipitamment de l’eau pour se diriger vers elle, elle avait déjà pris plusieurs longueurs d’avance. Mais son fou rire la ralentit et Kasumi était bien décidée à la rattraper. Il trébucha plusieurs fois et la poursuite s’éternisa mais il la rattrapa enfin, le souffle court. Il la ceintura pour la faire tomber au sol et se mit à la chatouiller sans pitié avant de la soulever et la tenir fermement sans lui laisser l'opportunité de s'échapper à nouveau. Malgré toutes ses protestations, il tint bon et se précipita vers la mer où il lutta contre les vagues, Astrée sur son épaule. Il la fit basculer tête la première avant de s’immerger lui aussi en riant aux éclats en voyant sa mine outrée lorsqu’elle parvint à se relever.
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Astrée était frigorifiée. Le froid l'avait saisie d'un coup, lui coupant la respiration, et elle n'avait dû qu'à un simple réflexe de survie de parvenir à reprendre pied et à se redresser hors de l'eau. Elle toussa, crachant l'eau qu'elle avait avalée lorsqu'il l'avait fait basculer tête la première.
Bien sûr, elle se doutait qu'il y aurait des représailles. Elle avait espéré qu'il n'oserait pas, retenu par la peur qu'elle prenne froid, ou un peu de compassion, ou d'honnêteté : il avait perdu la course, il devait assumer... Mais non, il n'en avait cure apparemment, et il était bien décider à lui faire laver l'affront. Et au sens propre....
Elle claquait des dents, et avait du mal à respirer. Elle sentit un vertige la saisir. Trop de froid, trop brutalement. Peut-être aussi une nourriture insuffisante pour compenser les efforts physiques. Elle était tétanisée. Sa vue se brouillait. Elle dut faire un effort sur elle-même pour lever les yeux vers Kasumi qui riait aux éclat, espérant trouver une répartie. Il y allait de sa fierté.
- Tu as raison, elle est excellente, parvint-elle à articuler avant que ses dents se remettent à claquer. Elle avait encore plus froid maintenant qu'elle s'était redressée, le vent fouettant ses vêtements mouillés. D'instinct, elle fléchit les genoux pour ne laisser dépasser que sa tête. Oui, ça allait mieux, même si ça tournait encore un peu. Vraiment excellente.
Elle n'allait quand même pas prendre un malaise, de quoi aurait-elle l'air ? D'un autre côté... Ça lui apprendrait à la jeter ainsi dans l'eau froide.
A ce moment-là, une vague un peu plus forte arriva derrière elle sans qu'elle n'ait pu l'anticiper, et elle se retrouva à nouveau la tête sous l'eau. Et ne remonta pas.
Bien sûr, elle se doutait qu'il y aurait des représailles. Elle avait espéré qu'il n'oserait pas, retenu par la peur qu'elle prenne froid, ou un peu de compassion, ou d'honnêteté : il avait perdu la course, il devait assumer... Mais non, il n'en avait cure apparemment, et il était bien décider à lui faire laver l'affront. Et au sens propre....
Elle claquait des dents, et avait du mal à respirer. Elle sentit un vertige la saisir. Trop de froid, trop brutalement. Peut-être aussi une nourriture insuffisante pour compenser les efforts physiques. Elle était tétanisée. Sa vue se brouillait. Elle dut faire un effort sur elle-même pour lever les yeux vers Kasumi qui riait aux éclat, espérant trouver une répartie. Il y allait de sa fierté.
- Tu as raison, elle est excellente, parvint-elle à articuler avant que ses dents se remettent à claquer. Elle avait encore plus froid maintenant qu'elle s'était redressée, le vent fouettant ses vêtements mouillés. D'instinct, elle fléchit les genoux pour ne laisser dépasser que sa tête. Oui, ça allait mieux, même si ça tournait encore un peu. Vraiment excellente.
Elle n'allait quand même pas prendre un malaise, de quoi aurait-elle l'air ? D'un autre côté... Ça lui apprendrait à la jeter ainsi dans l'eau froide.
A ce moment-là, une vague un peu plus forte arriva derrière elle sans qu'elle n'ait pu l'anticiper, et elle se retrouva à nouveau la tête sous l'eau. Et ne remonta pas.
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Quête : Rendez-vous manqué
Le rôdeur cessa de rire en voyant qu’Astrée se sentait mal. Le jeu l’avait entraîné bien trop loin cette fois-ci et il commença à mesurer son inconséquence. Sa compagne était frigorifiée. Pire, le vent semblait se lever sans abri en vue alors qu’elle n’aurait pas de vêtements secs pour se réchauffer. Il s’apprêtait à s’excuser et à la faire regagner le rivage lorsqu’elle disparut sous l’eau, happée par une vague pourtant faible. Il blêmit et se précipita vers elle lorsqu’elle ne reparut pas à la surface. Les yeux fous il plongea lorsqu’il vit qu’elle restait sous l’eau. Il la tira immédiatement hors de l’eau en la portant dans ses bras, s’efforçant de ne pas trébucher malgré sa panique. Elle ne réagit toujours pas lorsqu’il l’allongea sur le sable sec. Sa peau était presque bleue aussi, sans réfléchir, il se mit à la frictionner, rendu fébrile par l’inquiétude. Ses vêtements trempés ne la protégeait pas du froid et aggravaient même la situation tant ils étaient gorgés d’eau glacée. Aussi, il enleva sa tunique sans faire de manière et il la redressa pour la serrer contre sa poitrine tout en lui frictionnant le dos vigoureusement. Il voulait se confondre en excuses mais les mots restaient bloqués dans sa gorge nouée. Des larmes d’angoisses ne tarderaient pas à se mêler à l’eau qui dégoulinait de ses cheveux.
- Astrée, réveille-toi, ne me fais pas ça s'il te plait !
Le rôdeur cessa de rire en voyant qu’Astrée se sentait mal. Le jeu l’avait entraîné bien trop loin cette fois-ci et il commença à mesurer son inconséquence. Sa compagne était frigorifiée. Pire, le vent semblait se lever sans abri en vue alors qu’elle n’aurait pas de vêtements secs pour se réchauffer. Il s’apprêtait à s’excuser et à la faire regagner le rivage lorsqu’elle disparut sous l’eau, happée par une vague pourtant faible. Il blêmit et se précipita vers elle lorsqu’elle ne reparut pas à la surface. Les yeux fous il plongea lorsqu’il vit qu’elle restait sous l’eau. Il la tira immédiatement hors de l’eau en la portant dans ses bras, s’efforçant de ne pas trébucher malgré sa panique. Elle ne réagit toujours pas lorsqu’il l’allongea sur le sable sec. Sa peau était presque bleue aussi, sans réfléchir, il se mit à la frictionner, rendu fébrile par l’inquiétude. Ses vêtements trempés ne la protégeait pas du froid et aggravaient même la situation tant ils étaient gorgés d’eau glacée. Aussi, il enleva sa tunique sans faire de manière et il la redressa pour la serrer contre sa poitrine tout en lui frictionnant le dos vigoureusement. Il voulait se confondre en excuses mais les mots restaient bloqués dans sa gorge nouée. Des larmes d’angoisses ne tarderaient pas à se mêler à l’eau qui dégoulinait de ses cheveux.
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Quête : Rendez-vous manqué
- Hmmmm.... Encore....C'est si bon...
Astrée s'écarta de Kasumi pour croiser son regard et éclata de rire devant son air ahuri.
- Ah, je savais bien que tu m'avais entraînée dans l'eau exprès pour pouvoir ensuite me déshabiller ! Inutile de nier...
Elle se mit à rire à nouveau.
- Pourtant tu sais bien que tu n'as pas besoin de ce genre de prétexte...
Comme le rôdeur ne paraissait pas se remettre de la plaisanterie, elle lui prit les deux mains et sourit doucement.
- Elle était vraiment trop froide, et c'était le seul moyen pour que tu m'en fasses sortir rapidement... Je crois que si j'étais restée deux minutes de plus là-bas, j'aurais fait un vrai malaise. Et... c'était si agréable de me laisser porter dans tes bras, de sentir tes mains qui me déshabillaient, d'être serrée si fort contre toi.
Elle tendit la main et lui caressa doucement la joue. Un peu inquiète d'être allée trop loin. Elle se rendit compte qu'elle claquait à nouveau des dents sans pouvoir s'arrêter.
- Hmmmm.... Encore....C'est si bon...
Astrée s'écarta de Kasumi pour croiser son regard et éclata de rire devant son air ahuri.
- Ah, je savais bien que tu m'avais entraînée dans l'eau exprès pour pouvoir ensuite me déshabiller ! Inutile de nier...
Elle se mit à rire à nouveau.
- Pourtant tu sais bien que tu n'as pas besoin de ce genre de prétexte...
Comme le rôdeur ne paraissait pas se remettre de la plaisanterie, elle lui prit les deux mains et sourit doucement.
- Elle était vraiment trop froide, et c'était le seul moyen pour que tu m'en fasses sortir rapidement... Je crois que si j'étais restée deux minutes de plus là-bas, j'aurais fait un vrai malaise. Et... c'était si agréable de me laisser porter dans tes bras, de sentir tes mains qui me déshabillaient, d'être serrée si fort contre toi.
Elle tendit la main et lui caressa doucement la joue. Un peu inquiète d'être allée trop loin. Elle se rendit compte qu'elle claquait à nouveau des dents sans pouvoir s'arrêter.
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi resta un moment abasourdi sans rien pouvoir répondre. Il avait eu une telle frayeur qu’il eut grand peine à réaliser qu’Astrée n’avait fait que lui jouer un mauvais tour. Pourtant, il n’arrivait pas à lui en vouloir. C’était de sa faute si elle grelottait maintenant de froid. Malgré ses bravades et ses plaisanteries, elle ne devait pas en mener large et risquait un sévère refroidissement après son bain forcé. Il était encore trop étourdi pour relever les paroles de sa compagne et se contenta donc de la frictionner encore en la serrant contre lui.
- Tu m’as fait une de ces frayeurs mais c’est de ma faute. C’était vraiment une idée idiote. Attends, ne bouge pas, je reviens dans un instant !
Il se leva à contrecœur pour courir chercher sa tunique sèche avant de revenir vers elle pour tenter à nouveau de la réchauffer à force de caresses. Lorsqu’elle cessa de claquer des dents, il l’a fit s’allonger sur le sable et chercha son regard avant de parler d’une voix inquiète :
- Tu vas prendre froid si tu gardes tout ça sur toi, désolé.
Il ne l’était pas vraiment, ressentant un délicieux trouble malgré son inquiétude en prenant conscience de ce qu’il s’apprêtait à faire. Sans lui laisser le temps de protester, il défit la cordelette de ses chausses avant de les lui retirer sans hésitation. Ses mains se portèrent immédiatement à ses cuisses pour les frotter et, comme s'il réalisait au bout d'un moment où elles se trouvaient, il se figea et se sentit frémir. Son regard se porta et s’attarda sur les hanches dénudées. Il aurait du s’activer à préparer un feu pour la réchauffer, ou lui tendre la tunique qu’il avait toujours en main mais il était incapable de réfléchir efficacement. Son regard fixe n’arrivait tout simplement pas à se détacher de sa compagne. Ses cheveux mouillés dévalaient ses épaules et il ne résista pas à l’envie d’y faire courir ses doigts.
- Je… Laisse-moi te réchauffer.
Et à nouveau, il lui passa un bras derrière les épaules et l'attira à lui pour sentir sa peau contre la sienne. Il commença à l’embrasser, doucement mais incapable de s'arrêter…
Kasumi resta un moment abasourdi sans rien pouvoir répondre. Il avait eu une telle frayeur qu’il eut grand peine à réaliser qu’Astrée n’avait fait que lui jouer un mauvais tour. Pourtant, il n’arrivait pas à lui en vouloir. C’était de sa faute si elle grelottait maintenant de froid. Malgré ses bravades et ses plaisanteries, elle ne devait pas en mener large et risquait un sévère refroidissement après son bain forcé. Il était encore trop étourdi pour relever les paroles de sa compagne et se contenta donc de la frictionner encore en la serrant contre lui.
- Tu m’as fait une de ces frayeurs mais c’est de ma faute. C’était vraiment une idée idiote. Attends, ne bouge pas, je reviens dans un instant !
Il se leva à contrecœur pour courir chercher sa tunique sèche avant de revenir vers elle pour tenter à nouveau de la réchauffer à force de caresses. Lorsqu’elle cessa de claquer des dents, il l’a fit s’allonger sur le sable et chercha son regard avant de parler d’une voix inquiète :
- Tu vas prendre froid si tu gardes tout ça sur toi, désolé.
Il ne l’était pas vraiment, ressentant un délicieux trouble malgré son inquiétude en prenant conscience de ce qu’il s’apprêtait à faire. Sans lui laisser le temps de protester, il défit la cordelette de ses chausses avant de les lui retirer sans hésitation. Ses mains se portèrent immédiatement à ses cuisses pour les frotter et, comme s'il réalisait au bout d'un moment où elles se trouvaient, il se figea et se sentit frémir. Son regard se porta et s’attarda sur les hanches dénudées. Il aurait du s’activer à préparer un feu pour la réchauffer, ou lui tendre la tunique qu’il avait toujours en main mais il était incapable de réfléchir efficacement. Son regard fixe n’arrivait tout simplement pas à se détacher de sa compagne. Ses cheveux mouillés dévalaient ses épaules et il ne résista pas à l’envie d’y faire courir ses doigts.
- Je… Laisse-moi te réchauffer.
Et à nouveau, il lui passa un bras derrière les épaules et l'attira à lui pour sentir sa peau contre la sienne. Il commença à l’embrasser, doucement mais incapable de s'arrêter…
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RP : Rendez-vous
Astrée se réchauffait petit à petit dans les bras de son compagnon qui la frictionnait, savourant le contact de sa peau nue contre la sienne. Elle se laissa faire avec un abandon total lorsqu'il l'allongea sur le sable et lui ôta ses chausses. C'était tellement agréable de le sentir prendre soin d'elle ainsi, de laisser faire ses mains si douces, si tendres.... Et tellement troublant aussi de se savoir nue sous son regard, sous ses caresses.
Elle prit conscience du trouble de Kasumi lorsqu'il cessa de la frictionner. Le regard rempli de désir qu'elle croisa lorsqu'il la redressa renforça son émoi, faisant monter une douce chaleur en elle... Elle répondit avec fougue à ses baisers de plus en plus passionnés. Elle ne ressentait plus le froid qui la faisait encore greloter quelques minutes auparavant. Elle ne sentait plus que sa peau nue contre la sienne, ses lèvres sur les siennes, ses bras qui l'enlaçaient. Leurs bouches ne se séparaient que quelques instants pour les laisser reprendre leur souffle, puis se joignaient à nouveau. Elle commença à caresser son torse, ses épaules, sa nuque, puis ses cuisses, remontant doucement vers l'entrejambe, puis s'en éloignant à nouveau. Le désir montait en elle, impérieux. Son coeur battait à tout rompre.
Elle s'allongea doucement, sans cesser de l'embrasser, l'attirant à elle. Le sable était doux sous sa peau, chauffé toute la journée par le soleil qui venait de disparaître derrière la falaise. Le bruit des vagues aurait dû les bercer, peut-être les calmer, mais il ne faisait que renforcer leur impression de tranquille solitude. Ils étaient si bien.
Elle laissa longuement sa main errer sur tout le corps de son compagnon, caressant son dos, ses hanches, ses fesses, ses cuisses, puis se glissant entre leurs corps pour caresser son torse, son ventre, descendant de plus en plus bas jusqu'à aller le titiller. Elle avait fermé les yeux, concentrée sur les sensations de son corps, sur les frissons que faisaient naître ses caresses, ses baisers, sur la musique de leurs souffles entremêlés, sur le désir qui les animait, les guidait. Elle le sentait se raidir sous ses caresses, elle se sentait fondre sous les siennes. Sa respiration devenait rauque. Tout son corps brûlant appelait l'étreinte. Elle ne pouvait plus attendre davantage, elle se consumait de l'intérieur. Elle rouvrit les yeux pour l'implorer du regard, tandis que ses mains, déjà, commençaient à le guider.
Astrée se réchauffait petit à petit dans les bras de son compagnon qui la frictionnait, savourant le contact de sa peau nue contre la sienne. Elle se laissa faire avec un abandon total lorsqu'il l'allongea sur le sable et lui ôta ses chausses. C'était tellement agréable de le sentir prendre soin d'elle ainsi, de laisser faire ses mains si douces, si tendres.... Et tellement troublant aussi de se savoir nue sous son regard, sous ses caresses.
Elle prit conscience du trouble de Kasumi lorsqu'il cessa de la frictionner. Le regard rempli de désir qu'elle croisa lorsqu'il la redressa renforça son émoi, faisant monter une douce chaleur en elle... Elle répondit avec fougue à ses baisers de plus en plus passionnés. Elle ne ressentait plus le froid qui la faisait encore greloter quelques minutes auparavant. Elle ne sentait plus que sa peau nue contre la sienne, ses lèvres sur les siennes, ses bras qui l'enlaçaient. Leurs bouches ne se séparaient que quelques instants pour les laisser reprendre leur souffle, puis se joignaient à nouveau. Elle commença à caresser son torse, ses épaules, sa nuque, puis ses cuisses, remontant doucement vers l'entrejambe, puis s'en éloignant à nouveau. Le désir montait en elle, impérieux. Son coeur battait à tout rompre.
Elle s'allongea doucement, sans cesser de l'embrasser, l'attirant à elle. Le sable était doux sous sa peau, chauffé toute la journée par le soleil qui venait de disparaître derrière la falaise. Le bruit des vagues aurait dû les bercer, peut-être les calmer, mais il ne faisait que renforcer leur impression de tranquille solitude. Ils étaient si bien.
Elle laissa longuement sa main errer sur tout le corps de son compagnon, caressant son dos, ses hanches, ses fesses, ses cuisses, puis se glissant entre leurs corps pour caresser son torse, son ventre, descendant de plus en plus bas jusqu'à aller le titiller. Elle avait fermé les yeux, concentrée sur les sensations de son corps, sur les frissons que faisaient naître ses caresses, ses baisers, sur la musique de leurs souffles entremêlés, sur le désir qui les animait, les guidait. Elle le sentait se raidir sous ses caresses, elle se sentait fondre sous les siennes. Sa respiration devenait rauque. Tout son corps brûlant appelait l'étreinte. Elle ne pouvait plus attendre davantage, elle se consumait de l'intérieur. Elle rouvrit les yeux pour l'implorer du regard, tandis que ses mains, déjà, commençaient à le guider.
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Quête : Rendez-vous manqué
L’inquiétude reflua en même temps que le corps d’Astrée se réchauffait, réchauffait le sien. Ses caresses changèrent de rythme, de ton, lorsque la rôdeuse commença les siennes. Progressivement, ses mains se portèrent de son dos à ses épaules, de ses jambes à son ventre, à son bassin, à ses hanches. Il sentit son corps répondre à l’appel lorsqu’elle effleura ses fesses, son entrecuisse. Son regard se perdit un peu dans le vague en sentant les doigts glacés de la rôdeuse le frôler puis se faire plus insistants. Il gémit en sentant un désir impérieux l’envahir, en constatant que son amante en ressentait tout autant, qu’elle lui ouvrait ses cuisses pour l’accueillir en elle. Leurs deux corps se réclamaient et résister une seconde à l’appel était une lutte désespérée, perdue d’avance.
Pourtant, il parvint à puiser dans des ressources insoupçonnées, il laissa sa bouche goûter la peau de ses épaules, la mordillant doucement. Elle était douce et salée après son bain de mer. Il l’embrassa doucement avant de se déporter légèrement, laissant ses lèvres parcourir sa gorge, courir entre ses seins, dessus. Il la titilla du bout de la langue, sentant son mamelon durcir avant de passer à l’autre. Les mains de sa compagne s’était portés dans ses cheveux, sur sa nuque et il la laissa le mener plus bas. Tandis qu’il embrassait son bas ventre, il la sentit se crisper, cabrer ses cuisses dans sa direction. Il en profita pour glisser une main sous ses fesses, la pétrissant amoureusement, avec désir. Son autre main, remonta l’intérieur de ses cuisses, joua avec son désir en refluant au dernier moment. Il entendit un gémissement rauque sans pouvoir déterminer s’il venait d’elle ou de lui. Après quelques caresses fébriles de ses doigts, il se laissa glisser sur elle, en elle mettant fin à leur attente.
Dès lors il n’eut plus le cœur à jouer, tout son esprit submergé et concentré dans un seul but. Son corps prit le relais de sa conscience défaillante, donnant et recevant tout à la fois. Ses gémissements et ses halètements se mirent au diapason de ceux de son amante, couvrant le bruit des vagues se brisant sur les rochers. Plus tard, sentant le plaisir se faire plus pressant, presque douloureux, arrivant à un niveau qu’il n’aurait jamais cru possible, il cabra le bassin pour tenter de se mêler encore plus profondément. Le plaisir explosa en lui, autour, en dehors, avec une intensité qui lui brouilla la vue. Il vit des tâches devant ses yeux et la tête lui tourna, comme gagné par l’ivresse, au bord de l’évanouissement.
L’inquiétude reflua en même temps que le corps d’Astrée se réchauffait, réchauffait le sien. Ses caresses changèrent de rythme, de ton, lorsque la rôdeuse commença les siennes. Progressivement, ses mains se portèrent de son dos à ses épaules, de ses jambes à son ventre, à son bassin, à ses hanches. Il sentit son corps répondre à l’appel lorsqu’elle effleura ses fesses, son entrecuisse. Son regard se perdit un peu dans le vague en sentant les doigts glacés de la rôdeuse le frôler puis se faire plus insistants. Il gémit en sentant un désir impérieux l’envahir, en constatant que son amante en ressentait tout autant, qu’elle lui ouvrait ses cuisses pour l’accueillir en elle. Leurs deux corps se réclamaient et résister une seconde à l’appel était une lutte désespérée, perdue d’avance.
Pourtant, il parvint à puiser dans des ressources insoupçonnées, il laissa sa bouche goûter la peau de ses épaules, la mordillant doucement. Elle était douce et salée après son bain de mer. Il l’embrassa doucement avant de se déporter légèrement, laissant ses lèvres parcourir sa gorge, courir entre ses seins, dessus. Il la titilla du bout de la langue, sentant son mamelon durcir avant de passer à l’autre. Les mains de sa compagne s’était portés dans ses cheveux, sur sa nuque et il la laissa le mener plus bas. Tandis qu’il embrassait son bas ventre, il la sentit se crisper, cabrer ses cuisses dans sa direction. Il en profita pour glisser une main sous ses fesses, la pétrissant amoureusement, avec désir. Son autre main, remonta l’intérieur de ses cuisses, joua avec son désir en refluant au dernier moment. Il entendit un gémissement rauque sans pouvoir déterminer s’il venait d’elle ou de lui. Après quelques caresses fébriles de ses doigts, il se laissa glisser sur elle, en elle mettant fin à leur attente.
Dès lors il n’eut plus le cœur à jouer, tout son esprit submergé et concentré dans un seul but. Son corps prit le relais de sa conscience défaillante, donnant et recevant tout à la fois. Ses gémissements et ses halètements se mirent au diapason de ceux de son amante, couvrant le bruit des vagues se brisant sur les rochers. Plus tard, sentant le plaisir se faire plus pressant, presque douloureux, arrivant à un niveau qu’il n’aurait jamais cru possible, il cabra le bassin pour tenter de se mêler encore plus profondément. Le plaisir explosa en lui, autour, en dehors, avec une intensité qui lui brouilla la vue. Il vit des tâches devant ses yeux et la tête lui tourna, comme gagné par l’ivresse, au bord de l’évanouissement.
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Quête : Rendez-vous manqué
Astrée avait fermé les yeux et se laissait dériver, le corps de son amant reposant sur elle, la réchauffant. Elle perdit la notion du temps, mais il ne s'écoula probablement que quelques minutes avant qu'elle ne prenne conscience du froid sur ses bras. Elle caressa doucement le dos du rôdeur, réalisant qu'il était glacé. Pourtant, il ne bougeait pas. Trop épuisé, apparemment. Il gardait les yeux fermés malgré les frissons qui le parcouraient. Et sa peau était encore plus pâle qu'à l'ordinaire.
Un peu inquiète, elle se redressa, le faisant rouler sur le côté sans qu'il résiste. Peut-être simplement endormi. Ou peut-être avait-il présumé de ses forces. Elle-meme ne se sentait pas au mieux de sa forme, elle n'était pas sûre de pouvoir se lever sans être prise de vertige. Mais il le fallait pourtant. Elle observa quelques instants son compagnon : il respirait normalement, mais était vraiment glacé. Elle tenta de frictionner un peu son dos, mais ce n'était pas suffisant pour le réchauffer efficacement.
- Kasumi ?... Repose -toi un peu mon amour, je crois que tu en as besoin. Je vais sur la falaise chercher un peu de bois pour faire un feu, ça nous réchauffera. Tu permets que j'emprunte ta tunique ? Je me sens un peu trop exposée aux regards comme ça....
Devant l'absence de réponse, elle enfila le vêtement, et recouvrit les jambes et la taille de son compagnon avec ses chausses, espérant lui apporter un peu de chaleur.
- Je te promets de faire vite, souffla-t-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres.
La végétation du sommet de la falaise était pauvre, mais les quelques buissons secs et rabougris suffisaient amplement pour rassembler un peu de bois. Elle se pencha au-dessus du vide, apercevant le corps du rôdeur légèrement sur sa droite. Sans hésiter, elle lança du haut de la falaise le bois sec qu'elle avait pu glaner. Puis elle redescendit rapidement auprès de son compagnon : il devait être frigorifié, il fallait absolument qu'elle allume un bon feu. Mais elle ne put résister à l'envie de l'embrasser d'abord, encore une fois.
Astrée avait fermé les yeux et se laissait dériver, le corps de son amant reposant sur elle, la réchauffant. Elle perdit la notion du temps, mais il ne s'écoula probablement que quelques minutes avant qu'elle ne prenne conscience du froid sur ses bras. Elle caressa doucement le dos du rôdeur, réalisant qu'il était glacé. Pourtant, il ne bougeait pas. Trop épuisé, apparemment. Il gardait les yeux fermés malgré les frissons qui le parcouraient. Et sa peau était encore plus pâle qu'à l'ordinaire.
Un peu inquiète, elle se redressa, le faisant rouler sur le côté sans qu'il résiste. Peut-être simplement endormi. Ou peut-être avait-il présumé de ses forces. Elle-meme ne se sentait pas au mieux de sa forme, elle n'était pas sûre de pouvoir se lever sans être prise de vertige. Mais il le fallait pourtant. Elle observa quelques instants son compagnon : il respirait normalement, mais était vraiment glacé. Elle tenta de frictionner un peu son dos, mais ce n'était pas suffisant pour le réchauffer efficacement.
- Kasumi ?... Repose -toi un peu mon amour, je crois que tu en as besoin. Je vais sur la falaise chercher un peu de bois pour faire un feu, ça nous réchauffera. Tu permets que j'emprunte ta tunique ? Je me sens un peu trop exposée aux regards comme ça....
Devant l'absence de réponse, elle enfila le vêtement, et recouvrit les jambes et la taille de son compagnon avec ses chausses, espérant lui apporter un peu de chaleur.
- Je te promets de faire vite, souffla-t-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres.
La végétation du sommet de la falaise était pauvre, mais les quelques buissons secs et rabougris suffisaient amplement pour rassembler un peu de bois. Elle se pencha au-dessus du vide, apercevant le corps du rôdeur légèrement sur sa droite. Sans hésiter, elle lança du haut de la falaise le bois sec qu'elle avait pu glaner. Puis elle redescendit rapidement auprès de son compagnon : il devait être frigorifié, il fallait absolument qu'elle allume un bon feu. Mais elle ne put résister à l'envie de l'embrasser d'abord, encore une fois.
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Quête : Rendez-vous manqué
Kasumi avait failli perdre conscience comme durant la nuit dernière. Mais cette fois-ci il était resté éveillé, simplement incapable d’ouvrir les yeux ou de bouger un seul muscle. Sa langueur était autant due à la volupté qui l’avait envahie qu’à l’épuisement de ses ressources physiques. Il n’avait pas cherché à réagir lorsqu’Astrée l’avait fait rouler sur le sable. Il n’avait même pas réussi à ouvrir les yeux lorsqu’elle avait posé une étoffe sur ses cuisses. Le doux sentiment de quiétude était renforcé par le bruit de l’océan tout proche. Il ne ressentit le froid que lorsqu’il s’aperçut qu’Astrée n’était plus auprès de lui. Alors, tentant de sortir de sa léthargie, il entrouvrit un œil, puis releva la tête, d’à peine un pouce. Il rouvrit les yeux lorsqu’il entendit le bois toucher le sable sec.
Il les referma immédiatement, comprenant que la rôdeuse était partie en chercher pour faire un feu. Lorsqu’il la vit descendre la paroi rocheuse, il l’observa d’un œil amoureux et un peu amusée aussi. Sa tunique ne masquait pas grand-chose de sa personne, en tous cas pas ses longues jambes si féminines. Il ferma les yeux et reposa la tête sur le sable, attendant sans bouger qu’elle s’approche. Il entendit ses pas et sentit son parfum avant qu’elle ne se penche et s’efforça de ne pas se trahir jusqu’à sentir ses lèvres sur les siennes. Le léger baiser qu’avait escompté la rôdeuse se transforma en une embrassade passionnée à l'initiative du rôdeur soit disant endormi. Il la retint en lui passant un bras autour des épaules pour l’attirer contre lui, en restant allongé sur le sable. Lorsqu’il la relâcha, il avait les yeux bien ouverts et un sourire mutin sur le visage :
- Alors comme ça on cherche à m’embrasser pendant mon sommeil ? Je devrais peut être me méfier à l’avenir.
Kasumi avait failli perdre conscience comme durant la nuit dernière. Mais cette fois-ci il était resté éveillé, simplement incapable d’ouvrir les yeux ou de bouger un seul muscle. Sa langueur était autant due à la volupté qui l’avait envahie qu’à l’épuisement de ses ressources physiques. Il n’avait pas cherché à réagir lorsqu’Astrée l’avait fait rouler sur le sable. Il n’avait même pas réussi à ouvrir les yeux lorsqu’elle avait posé une étoffe sur ses cuisses. Le doux sentiment de quiétude était renforcé par le bruit de l’océan tout proche. Il ne ressentit le froid que lorsqu’il s’aperçut qu’Astrée n’était plus auprès de lui. Alors, tentant de sortir de sa léthargie, il entrouvrit un œil, puis releva la tête, d’à peine un pouce. Il rouvrit les yeux lorsqu’il entendit le bois toucher le sable sec.
Il les referma immédiatement, comprenant que la rôdeuse était partie en chercher pour faire un feu. Lorsqu’il la vit descendre la paroi rocheuse, il l’observa d’un œil amoureux et un peu amusée aussi. Sa tunique ne masquait pas grand-chose de sa personne, en tous cas pas ses longues jambes si féminines. Il ferma les yeux et reposa la tête sur le sable, attendant sans bouger qu’elle s’approche. Il entendit ses pas et sentit son parfum avant qu’elle ne se penche et s’efforça de ne pas se trahir jusqu’à sentir ses lèvres sur les siennes. Le léger baiser qu’avait escompté la rôdeuse se transforma en une embrassade passionnée à l'initiative du rôdeur soit disant endormi. Il la retint en lui passant un bras autour des épaules pour l’attirer contre lui, en restant allongé sur le sable. Lorsqu’il la relâcha, il avait les yeux bien ouverts et un sourire mutin sur le visage :
- Alors comme ça on cherche à m’embrasser pendant mon sommeil ? Je devrais peut être me méfier à l’avenir.
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Astrée, d'abord surprise, répondit avec fougue au baiser passionné de son compagnon. Ainsi, il était réveillé... et bien réveillé ! Quel comédien. Mais c'était une juste vengeance, après tout...
Elle sourit à sa taquinerie, et répartit aussitôt :
- Tu es bien mal placé pour me faire ce genre de remarque. Il me semble que lors des deux nuits que nous avons passées ensemble, tu as fait beaucoup plus que m'embrasser pendant mon sommeil, au petit matin...
Elle déposa un baiser taquin sur ses lèvres, et dut faire un effort sur elle-même pour résister à l'envie de s'allonger encore un moment dans ses bras. Décidément, il faisait vraiment trop froid.
- Ne bouge pas mon amour. Vu l'énergie que tu as dépensé tout à l'heure, je ne voudrais pas te voir t'écrouler... Je vais m'occuper de faire un feu. Oh, attends...
Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle alla fouiller dans leurs affaires, à quelques pas, et y trouva la cape du rôdeur. Elle s'empressa de le couvrir d'un geste tendre. Et l'embrassa encore une fois. Un peu plus passionnément. Elle eut toutes les peines du monde à s'écarter à nouveau de lui.
- Je te laisse enfiler tes chausses... Enfin, à moins que tu ne veuilles manger nu ! Je m'occupe du feu.
Et joignant le geste à la parole, elle se mit en devoir de rassembler les morceaux de bois éparpillés un peu partout sur la plage. Son briquet d'amadou, dans la poche de ses chausses, était évidemment trempé, comme le reste de ses affaires. Elle dut aller quémander celui de son compagnon. Mais il lui fallut encore un peu de temps avant de parvenir à obtenir un début de flambée convenable : la zone était tellement humide...
Astrée, d'abord surprise, répondit avec fougue au baiser passionné de son compagnon. Ainsi, il était réveillé... et bien réveillé ! Quel comédien. Mais c'était une juste vengeance, après tout...
Elle sourit à sa taquinerie, et répartit aussitôt :
- Tu es bien mal placé pour me faire ce genre de remarque. Il me semble que lors des deux nuits que nous avons passées ensemble, tu as fait beaucoup plus que m'embrasser pendant mon sommeil, au petit matin...
Elle déposa un baiser taquin sur ses lèvres, et dut faire un effort sur elle-même pour résister à l'envie de s'allonger encore un moment dans ses bras. Décidément, il faisait vraiment trop froid.
- Ne bouge pas mon amour. Vu l'énergie que tu as dépensé tout à l'heure, je ne voudrais pas te voir t'écrouler... Je vais m'occuper de faire un feu. Oh, attends...
Comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle alla fouiller dans leurs affaires, à quelques pas, et y trouva la cape du rôdeur. Elle s'empressa de le couvrir d'un geste tendre. Et l'embrassa encore une fois. Un peu plus passionnément. Elle eut toutes les peines du monde à s'écarter à nouveau de lui.
- Je te laisse enfiler tes chausses... Enfin, à moins que tu ne veuilles manger nu ! Je m'occupe du feu.
Et joignant le geste à la parole, elle se mit en devoir de rassembler les morceaux de bois éparpillés un peu partout sur la plage. Son briquet d'amadou, dans la poche de ses chausses, était évidemment trempé, comme le reste de ses affaires. Elle dut aller quémander celui de son compagnon. Mais il lui fallut encore un peu de temps avant de parvenir à obtenir un début de flambée convenable : la zone était tellement humide...
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Quête : Rendez-vous manqué
Les joues du rôdeur prirent aussitôt un teint plus sain. Il était autant du à la rougeur que fit monter à ses joues l’évocation des deux matins où ils s’étaient réveillés ensemble qu’à la chaleur qui regagnait son corps à mesure qu’il séchait. Il se redressa sur son séant et fit passer la cape sur ses épaules. Puis il se mit en devoir de renfiler ses chausses en adressant une remarque badine en direction de la jeune femme toute proche :
- J’espère que tu ne m’en voudras pas de suivre ton conseil. J’ai bien peur de te donner des idées et que tu n'en profites sans scrupule si jamais je devais manger nu. Non pas que l’idée me déplaise, bien au contraire, mais je ne pense pas que ma santé y résisterait ce soir.
Il tenta de se relever pour venir l’aider mais il ne se sentait plus d’énergie. Vraiment, il avait présumé de ses forces comme l’avait fait remarquer sa compagne. Plus tard peut être, il lui fallait juste le temps de reprendre son souffle et de se réchauffer un peu. après il leur fallait encore trouver à manger et il n’y avait nulle trace de Première Neige pour les y aider. La louve avait du partir de son côté, en quête de nourriture, assurant un minimum d’intimité aux humains pendant leurs ébats. Le feu finit par prendre et il eut la force de s’en approcher, encore vacillant sur ses jambes flageolantes. Il enserra la taille de la rôdeuse, autant pour assurer son équilibre que pour le simple plaisir que ça lui procurait.
- Dis-moi, il est vraiment dommage que tes chausses soient trop humides pour que tu les mettes avant des heures, je vais devoir te tenir chaud ce soir. Je te dois bien ça en réparation pour le bain forcé.
Le demi-elfe avait de nouveau une lueur amusée, provocante dans le regard.
Les joues du rôdeur prirent aussitôt un teint plus sain. Il était autant du à la rougeur que fit monter à ses joues l’évocation des deux matins où ils s’étaient réveillés ensemble qu’à la chaleur qui regagnait son corps à mesure qu’il séchait. Il se redressa sur son séant et fit passer la cape sur ses épaules. Puis il se mit en devoir de renfiler ses chausses en adressant une remarque badine en direction de la jeune femme toute proche :
- J’espère que tu ne m’en voudras pas de suivre ton conseil. J’ai bien peur de te donner des idées et que tu n'en profites sans scrupule si jamais je devais manger nu. Non pas que l’idée me déplaise, bien au contraire, mais je ne pense pas que ma santé y résisterait ce soir.
Il tenta de se relever pour venir l’aider mais il ne se sentait plus d’énergie. Vraiment, il avait présumé de ses forces comme l’avait fait remarquer sa compagne. Plus tard peut être, il lui fallait juste le temps de reprendre son souffle et de se réchauffer un peu. après il leur fallait encore trouver à manger et il n’y avait nulle trace de Première Neige pour les y aider. La louve avait du partir de son côté, en quête de nourriture, assurant un minimum d’intimité aux humains pendant leurs ébats. Le feu finit par prendre et il eut la force de s’en approcher, encore vacillant sur ses jambes flageolantes. Il enserra la taille de la rôdeuse, autant pour assurer son équilibre que pour le simple plaisir que ça lui procurait.
- Dis-moi, il est vraiment dommage que tes chausses soient trop humides pour que tu les mettes avant des heures, je vais devoir te tenir chaud ce soir. Je te dois bien ça en réparation pour le bain forcé.
Le demi-elfe avait de nouveau une lueur amusée, provocante dans le regard.
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Astrée sourit. La soirée promettait d'être agréable.
- Mes chausses ne seront certainement pas sèches avant demain matin, en effet, vu l'humidité ambiante. Mais maintenant je sais pourquoi tu as fait ça. Juste pour avoir un bon prétexte pour me réchauffer cette nuit ! Et je compte bien sur toi pour ne pas faillir à ton devoir...
Elle passa amoureusement une main autour de la taille de son compagnon, sous sa cape, et posa quelques instant la tête contre son épaule. Ils étaient si bien...
Mais elle le sentait encore peu assuré sur ses jambes. Alors, tendrement, elle l'obligea à s'asseoir près du feu, non sans l'avoir une dernière fois embrassé sur le torse.
- Je vais nous chercher quelque chose à grignoter. Repose-toi un peu, sinon tu ne seras pas en état d'honorer ton engagement de me tenir chaud cette nuit, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil plein de sous-entendus.
Un amas rocheux non loin fourmillait de coquillages variés, et lui fournit rapidement une récolte abondante de moules ainsi que quelques crustacés. Bien sûr, ils n'avaient toujours pas de récipient, mais elle dénicha une pierre plate et lisse, assez fine, qui en ferait office.
De retour auprès du feu, elle posa la pierre au milieu des braises, et réussit, à l'aide de deux bâtons, à saisir quelques charbons ardents qu'elle posa au-dessus pour la faire chauffer plus vite. Elle coupa les pommes de terre qu'il leur restait en fins batonnets. Des frites, diraient certains cuisiniers. Coquillages, crustacés et pommes de terre furent déposés à même la pierre, débarassée des braises qui la recouvraient. Et bientôt une délicieuse odeur embauma l'atmosphère. Astrée avait rejoint son compagnon, et s'était assise près de lui, glissant un bras sous sa cape, enserrant sa taille. Elle avait posé la tête contre son épaule.
- Je crois que le dîner est prêt, mon amour...
- Mes chausses ne seront certainement pas sèches avant demain matin, en effet, vu l'humidité ambiante. Mais maintenant je sais pourquoi tu as fait ça. Juste pour avoir un bon prétexte pour me réchauffer cette nuit ! Et je compte bien sur toi pour ne pas faillir à ton devoir...
Elle passa amoureusement une main autour de la taille de son compagnon, sous sa cape, et posa quelques instant la tête contre son épaule. Ils étaient si bien...
Mais elle le sentait encore peu assuré sur ses jambes. Alors, tendrement, elle l'obligea à s'asseoir près du feu, non sans l'avoir une dernière fois embrassé sur le torse.
- Je vais nous chercher quelque chose à grignoter. Repose-toi un peu, sinon tu ne seras pas en état d'honorer ton engagement de me tenir chaud cette nuit, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil plein de sous-entendus.
Un amas rocheux non loin fourmillait de coquillages variés, et lui fournit rapidement une récolte abondante de moules ainsi que quelques crustacés. Bien sûr, ils n'avaient toujours pas de récipient, mais elle dénicha une pierre plate et lisse, assez fine, qui en ferait office.
De retour auprès du feu, elle posa la pierre au milieu des braises, et réussit, à l'aide de deux bâtons, à saisir quelques charbons ardents qu'elle posa au-dessus pour la faire chauffer plus vite. Elle coupa les pommes de terre qu'il leur restait en fins batonnets. Des frites, diraient certains cuisiniers. Coquillages, crustacés et pommes de terre furent déposés à même la pierre, débarassée des braises qui la recouvraient. Et bientôt une délicieuse odeur embauma l'atmosphère. Astrée avait rejoint son compagnon, et s'était assise près de lui, glissant un bras sous sa cape, enserrant sa taille. Elle avait posé la tête contre son épaule.
- Je crois que le dîner est prêt, mon amour...
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Quête : Rendez-vous manqué
L’odeur qui se dégageait de leur dîner était appétissante, presque envoûtante tant l’estomac du rôdeur criait famine. Il avait vaguement conscience que la vie ne se résumerait pas toujours uniquement à manger, dormir et faire l’amour avec sa bien aimée mais il se sentait trop bien pour s’en soucier dans l’immédiat. Demain arriverait bien trop tôt et il s’en inquiéterait alors. Et quand elle était auprès de lui, il sentait que plus rien de fâcheux ne pouvait lui arriver. Il soupira d’aise en frottant sa joue contre la sienne puis il l’embrassa espièglement à la commissure des lèvres. Il se redressa juste assez pour se trouver à portée de la pierre chauffée, sans pour autant quitter complètement l’étreinte de sa compagne.
- Alors ne le laissons pas brûler encore une fois. Il serait si facile de me perdre dans la contemplation de ton visage, ma bien aimée.
Le rôdeur retira les crustacés et les frites de la pierre brûlante pour les faire passer sur un petit plateau improvisé avec une autre pierre plate similaire à la première et qu’ils avaient pris soin de nettoyer. Il s’installa à nouveau confortablement à côté d’Astrée, souriant en sentant sa main droite se glisser à nouveau dans son dos puis autour de sa taille. Il décortiqua un petit crustacé croquant et le porta aux lèvres de sa compagne comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
- Tu as bien choisi le menu mon amour. Et je tiens à ce que tu manges à ta faim. J’ai entendu dire que certains de ces coquillages sont réputés pour éveiller des appétits… sensuels. Mange à ta faim vraiment, je ne t’en voudrais absolument pas. Il y en a bien assez pour deux rôdeurs affamés.
L’odeur qui se dégageait de leur dîner était appétissante, presque envoûtante tant l’estomac du rôdeur criait famine. Il avait vaguement conscience que la vie ne se résumerait pas toujours uniquement à manger, dormir et faire l’amour avec sa bien aimée mais il se sentait trop bien pour s’en soucier dans l’immédiat. Demain arriverait bien trop tôt et il s’en inquiéterait alors. Et quand elle était auprès de lui, il sentait que plus rien de fâcheux ne pouvait lui arriver. Il soupira d’aise en frottant sa joue contre la sienne puis il l’embrassa espièglement à la commissure des lèvres. Il se redressa juste assez pour se trouver à portée de la pierre chauffée, sans pour autant quitter complètement l’étreinte de sa compagne.
- Alors ne le laissons pas brûler encore une fois. Il serait si facile de me perdre dans la contemplation de ton visage, ma bien aimée.
Le rôdeur retira les crustacés et les frites de la pierre brûlante pour les faire passer sur un petit plateau improvisé avec une autre pierre plate similaire à la première et qu’ils avaient pris soin de nettoyer. Il s’installa à nouveau confortablement à côté d’Astrée, souriant en sentant sa main droite se glisser à nouveau dans son dos puis autour de sa taille. Il décortiqua un petit crustacé croquant et le porta aux lèvres de sa compagne comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
- Tu as bien choisi le menu mon amour. Et je tiens à ce que tu manges à ta faim. J’ai entendu dire que certains de ces coquillages sont réputés pour éveiller des appétits… sensuels. Mange à ta faim vraiment, je ne t’en voudrais absolument pas. Il y en a bien assez pour deux rôdeurs affamés.
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RP : Rendez-vous
Astrée rougit sous les compliments, et encore davantage lorsque le rôdeur fit allusion aux soi-disant vertus des fruits de mer. Puis elle prit le parti d'en rire.
- Tu veux réveiller mes appétits... sensuels ? Parce que tu trouves que je n'en ai pas assez, peut-être ? Mon amour, tu sais bien pourtant que depuis que je t'ai retrouvé je n'ai faim que de toi !
Elle éclata de rire à nouveau et croqua d'un air gourmand le crustacé offert. Puis elle en décortiqua un autre et, à son tour, le porta aux lèvres de son compagnon.
- Mais si c'est aussi efficace qu'on le dit, on ferait peut-être bien de se méfier, ou alors on risque de ne pas beaucoup dormir cette nuit ! Non que ça me déplaise, mais... Ce ne serait pas très raisonnable il me semble. Je ne voudrais pas aller au-delà de tes forces, tu en profiterais pour me laisser faire seule toutes les corvées, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Elle ouvrit quelques moules qu'elle goba d'un coup, accompagnées de frites. Elle se sentait une faim de loup, à croire qu'elle n'avait rien mangé depuis une décade.
Elle ne put s'empêcher de taquiner un peu plus son compagnon.
- Hmmm.... tu as raison, Kasumi, ça fait un effet très... spécial. Attends, j'en mange encore un peu pour voir.
Elle se jeta littéralement sur la nourriture, feignant un appétit d'ogre. Pas si feint que ça au fond. Puis avala quelques goulées de la gourde de Kasumi, qu'ils avaient pris soin de remplir à l'un des derniers ruisseaux traversés.
- Hmmm... Je confirme.
Et sans prévenir, elle se mit à l'embrasser fougueusement, profitant de ce qu'il avait cessé un instant de manger. D'autorité, elle le plaqua au sol, faisant mine de vouloir le dévorer sur l'instant, écartant sa cape pour lui embrasser le torse, le couvrant de mille baisers gourmands.
Puis elle se redressa et éclata de rire.
- Je pense que je ferais mieux d'éviter les fruits de mer à l'avenir. Ils ont décidément un effet beaucoup trop fort sur moi.
Astrée rougit sous les compliments, et encore davantage lorsque le rôdeur fit allusion aux soi-disant vertus des fruits de mer. Puis elle prit le parti d'en rire.
- Tu veux réveiller mes appétits... sensuels ? Parce que tu trouves que je n'en ai pas assez, peut-être ? Mon amour, tu sais bien pourtant que depuis que je t'ai retrouvé je n'ai faim que de toi !
Elle éclata de rire à nouveau et croqua d'un air gourmand le crustacé offert. Puis elle en décortiqua un autre et, à son tour, le porta aux lèvres de son compagnon.
- Mais si c'est aussi efficace qu'on le dit, on ferait peut-être bien de se méfier, ou alors on risque de ne pas beaucoup dormir cette nuit ! Non que ça me déplaise, mais... Ce ne serait pas très raisonnable il me semble. Je ne voudrais pas aller au-delà de tes forces, tu en profiterais pour me laisser faire seule toutes les corvées, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Elle ouvrit quelques moules qu'elle goba d'un coup, accompagnées de frites. Elle se sentait une faim de loup, à croire qu'elle n'avait rien mangé depuis une décade.
Elle ne put s'empêcher de taquiner un peu plus son compagnon.
- Hmmm.... tu as raison, Kasumi, ça fait un effet très... spécial. Attends, j'en mange encore un peu pour voir.
Elle se jeta littéralement sur la nourriture, feignant un appétit d'ogre. Pas si feint que ça au fond. Puis avala quelques goulées de la gourde de Kasumi, qu'ils avaient pris soin de remplir à l'un des derniers ruisseaux traversés.
- Hmmm... Je confirme.
Et sans prévenir, elle se mit à l'embrasser fougueusement, profitant de ce qu'il avait cessé un instant de manger. D'autorité, elle le plaqua au sol, faisant mine de vouloir le dévorer sur l'instant, écartant sa cape pour lui embrasser le torse, le couvrant de mille baisers gourmands.
Puis elle se redressa et éclata de rire.
- Je pense que je ferais mieux d'éviter les fruits de mer à l'avenir. Ils ont décidément un effet beaucoup trop fort sur moi.
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RP : Rendez-vous
L’appétit et la bonne humeur de sa compagne étaient communicatifs et le rôdeur tenta de faire honneur à leur dîner entre deux allusions coquines d’Astrée. Il profita qu’elle se redresse pour en faire autant et se couler à côté d’elle. Il s’empara alors de ses mains pour mêler intimement leurs doigts avant de pencher amoureusement sa tête par-dessus son épaule. Il lui souffla une remarque à la fois taquine et complice :
- A moi aussi, ça me fait de l’effet je crois. Sauf que je ne pense pas que cela ait grand-chose à voir avec le menu. Mais si celui-ci t’inspire tant, je me ferais une joie de nous en procurer tous les jours.
Il s’avança juste assez pour croiser son regard et lui déposer un léger baiser sur les lèvres, restant tout proche pendant un moment comme pour l’inviter à l’embrasser à nouveau.
L’appétit et la bonne humeur de sa compagne étaient communicatifs et le rôdeur tenta de faire honneur à leur dîner entre deux allusions coquines d’Astrée. Il profita qu’elle se redresse pour en faire autant et se couler à côté d’elle. Il s’empara alors de ses mains pour mêler intimement leurs doigts avant de pencher amoureusement sa tête par-dessus son épaule. Il lui souffla une remarque à la fois taquine et complice :
- A moi aussi, ça me fait de l’effet je crois. Sauf que je ne pense pas que cela ait grand-chose à voir avec le menu. Mais si celui-ci t’inspire tant, je me ferais une joie de nous en procurer tous les jours.
Il s’avança juste assez pour croiser son regard et lui déposer un léger baiser sur les lèvres, restant tout proche pendant un moment comme pour l’inviter à l’embrasser à nouveau.
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RP : Rendez-vous (pas manqué)
Astrée ne se fit pas prier pour embrasser à nouveau son compagnon, tendrement, puis plus passionnément. Elle ne s’en laissait pas, et lui non plus visiblement.
Ils avaient fait honneur au repas, agrémenté de quelques fruits confits en dessert. Mais leurs provisions diminuaient dangereusement, et il leur fallait se rationner un peu, ou accepter de ne manger que de la viande jusqu’à leur retour à Deux-Ponts. Quant à l’eau… Le niveau de la gourde baissait, et le dernier ruisseau qu’ils avaient traversé était à une heure de marche. Il leur faudrait remédier à ces problèmes le lendemain. Mais pour l’heure, ils étaient heureux, simplement blottis dans les bras l’un de l’autre. Rien d’autre n’avait la moindre importance.
Kasumi était toujours torse nu, et l’air fraichissait tandis que la luminosité déclinait. Astrée lança quelques morceaux de bois pour alimenter le feu, puis se blottit un peu plus fort contre son compagnon, un bras passé autour de sa taille, la tête contre son épaule. Infiniment bien. Heureuse à l’idée de passer encore une fois la nuit dans ses bras. Et consciente qu'elle n’avait désormais besoin de rien d’autre pour être comblée.
Astrée ne se fit pas prier pour embrasser à nouveau son compagnon, tendrement, puis plus passionnément. Elle ne s’en laissait pas, et lui non plus visiblement.
Ils avaient fait honneur au repas, agrémenté de quelques fruits confits en dessert. Mais leurs provisions diminuaient dangereusement, et il leur fallait se rationner un peu, ou accepter de ne manger que de la viande jusqu’à leur retour à Deux-Ponts. Quant à l’eau… Le niveau de la gourde baissait, et le dernier ruisseau qu’ils avaient traversé était à une heure de marche. Il leur faudrait remédier à ces problèmes le lendemain. Mais pour l’heure, ils étaient heureux, simplement blottis dans les bras l’un de l’autre. Rien d’autre n’avait la moindre importance.
Kasumi était toujours torse nu, et l’air fraichissait tandis que la luminosité déclinait. Astrée lança quelques morceaux de bois pour alimenter le feu, puis se blottit un peu plus fort contre son compagnon, un bras passé autour de sa taille, la tête contre son épaule. Infiniment bien. Heureuse à l’idée de passer encore une fois la nuit dans ses bras. Et consciente qu'elle n’avait désormais besoin de rien d’autre pour être comblée.
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RP : Rendez-vous
Kasumi passa une main sous la tunique de sa compagne pour la caresser doucement entre les omoplates. Ils restèrent ainsi un long moment à observer le jeu des vagues et à écouter ensemble l’océan se déchaîner derrière la lueur dansante de leur feu. Bientôt il ferait froid et ils devraient s’envelopper du mieux possible pour la nuit mais Kasumi ne craignait plus le froid alors qu’il lui suffirait de se blottir contre le corps chaud de sa belle pour être infiniment bien. Il se pencha pour l’embrasser sur la joue avant de lui adresser un sourire désarmant :
- Tu ne m’en veux pas si je te retire ta tunique quelques instants ? Je te promets de ne pas trop regarder.
Et sans attendre de réponse, il s’assit derrière la rôdeuse et posa ses mains sur ses cuisses et les caressa un instant avant de saisir le tissu. Sentant le frisson de la rôdeuse, il le fit remonter lentement, révélant progressivement sa nudité. Il l’embrassa sur le côté du cou alors qu’il s’attardait au niveau de ses fesses. Puis il se remit à l’œuvre en faisant courir ses doigts sur sa silhouette, ralentissant au moment de passer au niveau de sa poitrine avant de passer enfin le vêtement par-dessus ses épaules avec une grande délicatesse. Il la gratifia de plusieurs baisers dans la nuque avant de se lever pour s’emparer de son sac.
Pour cela, il était obligé de passer devant elle et ne se priva pas d’un long regard appuyé sur elle, sur ses seins, son ventre, ses cuisses puis son visage auquel il dédia un sourire des plus équivoques avant de reprendre sa place dans son dos. Il déboucha alors le petit pot contenant le baume du clerc Lathandrite et en enduisit ses doigts. Il l’appliqua avec grand soin sur la brûlure laissée par les esclavagistes et sur la blessure, superficielle, qu’avait laissé la flèche qui avait atteint la jeune femme la veille. Après avoir fait pénétrer le produit lentement du bout des doigts, il se mit à masser les épaules crispées à pleines mains, juste pour le plaisir de la détendre.
Kasumi passa une main sous la tunique de sa compagne pour la caresser doucement entre les omoplates. Ils restèrent ainsi un long moment à observer le jeu des vagues et à écouter ensemble l’océan se déchaîner derrière la lueur dansante de leur feu. Bientôt il ferait froid et ils devraient s’envelopper du mieux possible pour la nuit mais Kasumi ne craignait plus le froid alors qu’il lui suffirait de se blottir contre le corps chaud de sa belle pour être infiniment bien. Il se pencha pour l’embrasser sur la joue avant de lui adresser un sourire désarmant :
- Tu ne m’en veux pas si je te retire ta tunique quelques instants ? Je te promets de ne pas trop regarder.
Et sans attendre de réponse, il s’assit derrière la rôdeuse et posa ses mains sur ses cuisses et les caressa un instant avant de saisir le tissu. Sentant le frisson de la rôdeuse, il le fit remonter lentement, révélant progressivement sa nudité. Il l’embrassa sur le côté du cou alors qu’il s’attardait au niveau de ses fesses. Puis il se remit à l’œuvre en faisant courir ses doigts sur sa silhouette, ralentissant au moment de passer au niveau de sa poitrine avant de passer enfin le vêtement par-dessus ses épaules avec une grande délicatesse. Il la gratifia de plusieurs baisers dans la nuque avant de se lever pour s’emparer de son sac.
Pour cela, il était obligé de passer devant elle et ne se priva pas d’un long regard appuyé sur elle, sur ses seins, son ventre, ses cuisses puis son visage auquel il dédia un sourire des plus équivoques avant de reprendre sa place dans son dos. Il déboucha alors le petit pot contenant le baume du clerc Lathandrite et en enduisit ses doigts. Il l’appliqua avec grand soin sur la brûlure laissée par les esclavagistes et sur la blessure, superficielle, qu’avait laissé la flèche qui avait atteint la jeune femme la veille. Après avoir fait pénétrer le produit lentement du bout des doigts, il se mit à masser les épaules crispées à pleines mains, juste pour le plaisir de la détendre.
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