Oyez, oyez !
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[Structure] Le débarcadère
- missElder
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Quête : Chercheurs de sens
Streen, Marvin et Eldrina avaient quitté l'Ombre de l'Arbre il y a peu - juste à temps pour assister à l'entrée fracassante d'une nouvelle cliente que la rôdeuse n'avait jamais vue et qui avait l'air assez exubérante. A vrai dire, Eldrina avait même été assez éberluée vu l'image somme toute très paisible qu'elle s'était fait de l'auberge. Non seulement elle avait vu arriver une nouvelle tête, mais en plus c'était quelqu'un qui se faisait remarquer à des lieues à la ronde. Un vrai contraste avec Marvin - sans parler d'elle-même!
Tandis qu'ils s'avançaient en direction du débarcadère, elle avait laissé ses pensées dériver vers d'autres rencontres qu'elle avait fait ces derniers jours. Après tout, à côté des "amis" de Maël - repenser à son prénom la fit frissonner bien involontairement - que s'étonnait-elle encore d'une simple cliente un peu bruyante? Elle s'apercevait bien à contrecoeur qu'elle avait été sans doute plus marquée qu'elle ne l'aurait voulu. Elle avait fait confiance à ce jeune homme, il avait l'air si normal après tout, là, à frimer sur la plage et à se donner des airs irrésistibles. Rien de plus banal, et puis, irrésistible, il l'était. Mais comment avait-elle pu se tromper aussi lourdement? Était-elle donc si naïve, si incapable de jauger les gens? Allait-elle devoir se montrer terriblement méfiante à chaque nouvelle rencontre, à présent? Elle ne voulait pas que ce qui s'était passé la veille ait une influence comme cela sur sa vie; c'était elle qui décidait, par les dieux, ça n'avait aucune importance! Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir ébranlée.
Aussi, quand ils approchèrent du marchand, Eldrina ne prêta pas une grande attention aux badauds alentours, ne faisant preuve d'aucune curiosité. C'était à Marvin de lui parler, après tout, il se débrouillerait mieux qu'elle et il savait mieux qu'elle ce qu'il avait prévu de dire ou ne pas dire. Elle lui sourit donc légèrement, attendant qu'il se dirige vers le commerçant et entame la conversation. Elle n'avait pas cherché à communiquer avec le guerrier - Streen, si elle avait bien retenu - qui les accompagnait désormais; trop perdue dans ses pensées, et puis elle n'aurait sans doute pas su quoi lui dire.
Streen, Marvin et Eldrina avaient quitté l'Ombre de l'Arbre il y a peu - juste à temps pour assister à l'entrée fracassante d'une nouvelle cliente que la rôdeuse n'avait jamais vue et qui avait l'air assez exubérante. A vrai dire, Eldrina avait même été assez éberluée vu l'image somme toute très paisible qu'elle s'était fait de l'auberge. Non seulement elle avait vu arriver une nouvelle tête, mais en plus c'était quelqu'un qui se faisait remarquer à des lieues à la ronde. Un vrai contraste avec Marvin - sans parler d'elle-même!
Tandis qu'ils s'avançaient en direction du débarcadère, elle avait laissé ses pensées dériver vers d'autres rencontres qu'elle avait fait ces derniers jours. Après tout, à côté des "amis" de Maël - repenser à son prénom la fit frissonner bien involontairement - que s'étonnait-elle encore d'une simple cliente un peu bruyante? Elle s'apercevait bien à contrecoeur qu'elle avait été sans doute plus marquée qu'elle ne l'aurait voulu. Elle avait fait confiance à ce jeune homme, il avait l'air si normal après tout, là, à frimer sur la plage et à se donner des airs irrésistibles. Rien de plus banal, et puis, irrésistible, il l'était. Mais comment avait-elle pu se tromper aussi lourdement? Était-elle donc si naïve, si incapable de jauger les gens? Allait-elle devoir se montrer terriblement méfiante à chaque nouvelle rencontre, à présent? Elle ne voulait pas que ce qui s'était passé la veille ait une influence comme cela sur sa vie; c'était elle qui décidait, par les dieux, ça n'avait aucune importance! Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir ébranlée.
Aussi, quand ils approchèrent du marchand, Eldrina ne prêta pas une grande attention aux badauds alentours, ne faisant preuve d'aucune curiosité. C'était à Marvin de lui parler, après tout, il se débrouillerait mieux qu'elle et il savait mieux qu'elle ce qu'il avait prévu de dire ou ne pas dire. Elle lui sourit donc légèrement, attendant qu'il se dirige vers le commerçant et entame la conversation. Elle n'avait pas cherché à communiquer avec le guerrier - Streen, si elle avait bien retenu - qui les accompagnait désormais; trop perdue dans ses pensées, et puis elle n'aurait sans doute pas su quoi lui dire.
En RP, Eldrina s'exprime en 3DB220.
Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
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- Muloup majeur
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Streen avait esquissé un léger sourire lorsque le prêtre avait évoqué en qui le concernait « un garde du corps ». Cela lui rappelait la dernière expédition luméniene. Lorsqu’ils avaient été séparés en plusieurs groupes, il avait eu ce rôle. Pendant qu’Eomer et Dorian étaient partis à la chasse, il avait été chargé de veiller et de protéger la magicienne Arya. Il finit par refouler ce souvenir. Il était certes parvenu à mener à bien sa mission mais il y avait laissé des plumes.
Pour le moment, l’environnement ne représentait rien de significativement dangereux. Streen n’était pas surpris. Etant donné que le fournisseur n’était pas arrivé, ils ne risquaient rien…pour le moment. Lorsque l’on discuterait de prix, ca serait la même chose. En revanche lorsque l’on procèdera à l’échange, c’est à ce moment là qu’il faudra se montrer vigilent.
Pour le moment, l’environnement ne représentait rien de significativement dangereux. Streen n’était pas surpris. Etant donné que le fournisseur n’était pas arrivé, ils ne risquaient rien…pour le moment. Lorsque l’on discuterait de prix, ca serait la même chose. En revanche lorsque l’on procèdera à l’échange, c’est à ce moment là qu’il faudra se montrer vigilent.
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[Quête : Chercheurs de sens]
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post310502
Sylveneige arriva en trombe au débarcadère, cramponnant son écharpe juste à temps pour éviter de la perdre.
- Lumi ! Lumi ! Luuuuuuuuumiiiiiiiiiiiiii !!!
Autour d'elle, des visages surpris commencèrent à la dévisager.
- Mon harfang des neiges... haleta t-elle. Il s'était enfui hier... J'ai cru le voir... Personne ne l'aurait vu, parmi vous ? Un grand hibou blanc et argent ? J'avais fait crier annonce, hier.
HRP : c'est un post coupé en deux, en fait, j'espère que cela ne pose pas problème !
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post310502
Sylveneige arriva en trombe au débarcadère, cramponnant son écharpe juste à temps pour éviter de la perdre.
- Lumi ! Lumi ! Luuuuuuuuumiiiiiiiiiiiiii !!!
Autour d'elle, des visages surpris commencèrent à la dévisager.
- Mon harfang des neiges... haleta t-elle. Il s'était enfui hier... J'ai cru le voir... Personne ne l'aurait vu, parmi vous ? Un grand hibou blanc et argent ? J'avais fait crier annonce, hier.
HRP : c'est un post coupé en deux, en fait, j'espère que cela ne pose pas problème !
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Quête: Chercheurs de sens
HRP : pas de souci Féérune
Pour tout le monde (Soraes assiste à la scène de loin... mais peut intervenir quand elle veut)
Marvin, le prêtre, était en pleine discussion avec le marchand d'objets magiques. Eldrina et Streen l'entendaient décrire les armes et bijoux volés au Sanctuaire de Lathandre, restant flou sur leur pouvoir exact mais insistant sur la nécessité de prévenir le Temple au plus vite si l'un d'eux apparaissait. Personne ne faisait attention à eux, mais il faisait en sorte de parler suffisamment bas pour ne pas être entendu d'un quelconque badaud.
Une elfe, échevelée, portant une longue écharpe rouge, fit son apparition en criant un nom - Lumi -, expliquant qu'elle cherchait une sorte de grand hibou. De nombreux regards se tournèrent vers elle, ce qui convenait parfaitement au souci de discrétion de Marvin : plus personne ne s'intéressait à l'étal d'objets magiques. Ils purent donc poursuivre tranquillement leur conciliabule.
Subitement, alors que Sylveneige se trouvait tout près de Streen et d'Eldrina, son voeu fut exaucé : un grand oiseau blanc et argent apparut, provenant de la ville, et se percha sur son épaule, frottant son bec contre sa joue. Quelque chose brillait au bout du bec. Les spectateurs les plus proches identifièrent une bague en or. Et Sylveneige aperçut d'étranges runes gravées à l'intérieur.
HRP : pas de souci Féérune
Pour tout le monde (Soraes assiste à la scène de loin... mais peut intervenir quand elle veut)
Marvin, le prêtre, était en pleine discussion avec le marchand d'objets magiques. Eldrina et Streen l'entendaient décrire les armes et bijoux volés au Sanctuaire de Lathandre, restant flou sur leur pouvoir exact mais insistant sur la nécessité de prévenir le Temple au plus vite si l'un d'eux apparaissait. Personne ne faisait attention à eux, mais il faisait en sorte de parler suffisamment bas pour ne pas être entendu d'un quelconque badaud.
Une elfe, échevelée, portant une longue écharpe rouge, fit son apparition en criant un nom - Lumi -, expliquant qu'elle cherchait une sorte de grand hibou. De nombreux regards se tournèrent vers elle, ce qui convenait parfaitement au souci de discrétion de Marvin : plus personne ne s'intéressait à l'étal d'objets magiques. Ils purent donc poursuivre tranquillement leur conciliabule.
Subitement, alors que Sylveneige se trouvait tout près de Streen et d'Eldrina, son voeu fut exaucé : un grand oiseau blanc et argent apparut, provenant de la ville, et se percha sur son épaule, frottant son bec contre sa joue. Quelque chose brillait au bout du bec. Les spectateurs les plus proches identifièrent une bague en or. Et Sylveneige aperçut d'étranges runes gravées à l'intérieur.
- Féérune
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- Lumi !!! mon amour, mon ange, mon tout beau, mon chéri à moi !!!
- Rrrrft rrrft rrrft hiiiiiiiiiii roucoula le harfang des neiges
Sylveneige parfaitement ravie serra tendrement l'oiseau contre son coeur, l'embrassant encore et encore. Elle prit délicatement la bague du bec de Lumi, la fourra dans sa poche machinalement et continua à s'ébaubir de tendresse avec le magnifique volatile, qui la lui rendait bien, câlinant de sa tête le cou de sa maîtresse.
- Rrrrft rrrft rrrft hiiiiiiiiiii roucoula le harfang des neiges
Sylveneige parfaitement ravie serra tendrement l'oiseau contre son coeur, l'embrassant encore et encore. Elle prit délicatement la bague du bec de Lumi, la fourra dans sa poche machinalement et continua à s'ébaubir de tendresse avec le magnifique volatile, qui la lui rendait bien, câlinant de sa tête le cou de sa maîtresse.
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- Muloup majeur
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Quête: Chercheurs de sens
Streen avait sursauté lorsqu’il avait entendu une elfe crier « lumi ! ». Il croyait à une attaque. Mais sa panique fut de courte durée. Ouf il ne s’agissait que d’une elfe échevelée. S’il s’était agi d’un des voleurs de reliques ou d’un sharite, il aurait agi avec plus de discrétion. On ne pouvait pas en dire autant de l’elfe. Il ne la quitta pas pour autant des yeux. Pourquoi s’était elle arrêtée directement ici ? Voilà qui était plutôt louche. Cherchait elle à s’emparer de la relique. Soudain, un volatile arriva et se percha sur son épaule. Tout s’était passé si vite qu’il n’avait qu’entrevu la scène. Néanmoins, il avait eu le temps de voir l’oiseau tenir dans son bec un anneau en or. Il sursauta. Quel stratagème, il fallait le noter. Elle avait appelé son oiseau qui était venu gentiment lui rapporter un objet qu’elle convoitait. Elle avait commis un vol et l’oiseau s’était chargé de la tâche. Mais peut être qu’elle ne comptait pas s’arrêter là. Si elle s’était arrêtée ici, c’est qu’elle souhaitait entendre la conversation. Elle venait de se trahir. Et elle avait probablement l’intention de voler la relique que Marvin s’apprêtait à acheter. Il fallait absolument l’en empêcher.
-Au vol ! cria t’il en désignant Sylvaneige, elle a commis un vol, qu’on l’arrête.
Streen avait sursauté lorsqu’il avait entendu une elfe crier « lumi ! ». Il croyait à une attaque. Mais sa panique fut de courte durée. Ouf il ne s’agissait que d’une elfe échevelée. S’il s’était agi d’un des voleurs de reliques ou d’un sharite, il aurait agi avec plus de discrétion. On ne pouvait pas en dire autant de l’elfe. Il ne la quitta pas pour autant des yeux. Pourquoi s’était elle arrêtée directement ici ? Voilà qui était plutôt louche. Cherchait elle à s’emparer de la relique. Soudain, un volatile arriva et se percha sur son épaule. Tout s’était passé si vite qu’il n’avait qu’entrevu la scène. Néanmoins, il avait eu le temps de voir l’oiseau tenir dans son bec un anneau en or. Il sursauta. Quel stratagème, il fallait le noter. Elle avait appelé son oiseau qui était venu gentiment lui rapporter un objet qu’elle convoitait. Elle avait commis un vol et l’oiseau s’était chargé de la tâche. Mais peut être qu’elle ne comptait pas s’arrêter là. Si elle s’était arrêtée ici, c’est qu’elle souhaitait entendre la conversation. Elle venait de se trahir. Et elle avait probablement l’intention de voler la relique que Marvin s’apprêtait à acheter. Il fallait absolument l’en empêcher.
-Au vol ! cria t’il en désignant Sylvaneige, elle a commis un vol, qu’on l’arrête.
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- Mais non, messire ! vous perdez le sens, je suppose, répondit l'elfe avec quelque hauteur.
En son for intérieur, Sylveneige pensa : quelque malade qui aurait clairement besoin d'être trépané.
Elle recommença à embrasser son précieux harfang, puis une idée lui traversa la tête.
Peut-être ce pauvre homme faisait-il partie des victimes du jeune Shaun, qui avait volé la gemme près de la forge de Dorian ? Et il avait dû la voir le soigner, en avait conclu que Sylveneige était la complice du gamin, voire l'instigatrice du vol ?
Elle s'apprêta à une longue et pénible explication.
En son for intérieur, Sylveneige pensa : quelque malade qui aurait clairement besoin d'être trépané.
Elle recommença à embrasser son précieux harfang, puis une idée lui traversa la tête.
Peut-être ce pauvre homme faisait-il partie des victimes du jeune Shaun, qui avait volé la gemme près de la forge de Dorian ? Et il avait dû la voir le soigner, en avait conclu que Sylveneige était la complice du gamin, voire l'instigatrice du vol ?
Elle s'apprêta à une longue et pénible explication.
- missElder
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Quête : Chercheurs de sens
Eldrina avait sursauté deux fois en moins de quelques minutes. La première fois quand cette jeune femme avait soudain déboulé de nulle part en hurlant après ce qui s'avéra être un oiseau. Passé le moment de surprise, et puisque la discussion entre Marvin et le marchand n'était pour lors pas très trépidante, elle s'était intéressée un peu à cette énergumène. N'était-ce pas... ? Mais oui, il semblait bien que ce fût la même jeune femme qui était déjà entrée comme une folle dans l'auberge il y a quelques minutes. Décidément, c'était un phénomène, et pour une fois elle n'était pas la seule à en être intriguée.
Au bout de quelques instants à la regarder, une pensée lui vint soudain. C'était tout de même quelque peu étrange que quelques minutes à peine après qu'ils avaient quitté l'auberge, cette jeune femme se retrouve à nouveau au même endroit qu'eux. Après tout, elle venait juste d'arriver à l'auberge, pour quelle raison en repartirait-elle aussitôt, a fortiori pour se rendre pile au même endroit qu'eux? Ou bien elle devenait paranoïaque - c'était juste une cliente de l'Ombre de l'Arbre, qui n'avait pas l'air d'être la plus mal fréquentée des auberges de la ville, elle voyait mal la tenancière accepter des criminels ou des gens louches. Mais tout de même...
Elle sursauta alors pour la deuxième fois. Le guerrier qui les accompagnait, ce Streen, venait de pousser un grand cri - décidément, qu'avaient-ils tous aujourd'hui? La rôdeuse reprit vite ses esprits pour constater que lui aussi avait repéré la jeune femme exubérante, quoiqu'un peu moins à présent qu'elle avait récupéré son oiseau. Et il l'accusait de vol? Elle n'avait pas vraiment prêté attention à ce que faisait son oiseau, mais elle n'avait pas le sentiment d'avoir vu la jeune femme voler. Entre être un peu hystérique et être une criminelle, il y avait une marge... Néanmoins, Streen avait sans le savoir fait écho à ses propres interrogations, aussi s'approcha-t-elle à son tour de la jeune femme. Peut-être le guerrier avait-il vu quelque chose qui lui avait échappé?
Elle lui glissa néanmoins, ainsi qu'à Marvin:
- Hem... Je crois qu'elle était à l'auberge.
Eldrina avait sursauté deux fois en moins de quelques minutes. La première fois quand cette jeune femme avait soudain déboulé de nulle part en hurlant après ce qui s'avéra être un oiseau. Passé le moment de surprise, et puisque la discussion entre Marvin et le marchand n'était pour lors pas très trépidante, elle s'était intéressée un peu à cette énergumène. N'était-ce pas... ? Mais oui, il semblait bien que ce fût la même jeune femme qui était déjà entrée comme une folle dans l'auberge il y a quelques minutes. Décidément, c'était un phénomène, et pour une fois elle n'était pas la seule à en être intriguée.
Au bout de quelques instants à la regarder, une pensée lui vint soudain. C'était tout de même quelque peu étrange que quelques minutes à peine après qu'ils avaient quitté l'auberge, cette jeune femme se retrouve à nouveau au même endroit qu'eux. Après tout, elle venait juste d'arriver à l'auberge, pour quelle raison en repartirait-elle aussitôt, a fortiori pour se rendre pile au même endroit qu'eux? Ou bien elle devenait paranoïaque - c'était juste une cliente de l'Ombre de l'Arbre, qui n'avait pas l'air d'être la plus mal fréquentée des auberges de la ville, elle voyait mal la tenancière accepter des criminels ou des gens louches. Mais tout de même...
Elle sursauta alors pour la deuxième fois. Le guerrier qui les accompagnait, ce Streen, venait de pousser un grand cri - décidément, qu'avaient-ils tous aujourd'hui? La rôdeuse reprit vite ses esprits pour constater que lui aussi avait repéré la jeune femme exubérante, quoiqu'un peu moins à présent qu'elle avait récupéré son oiseau. Et il l'accusait de vol? Elle n'avait pas vraiment prêté attention à ce que faisait son oiseau, mais elle n'avait pas le sentiment d'avoir vu la jeune femme voler. Entre être un peu hystérique et être une criminelle, il y avait une marge... Néanmoins, Streen avait sans le savoir fait écho à ses propres interrogations, aussi s'approcha-t-elle à son tour de la jeune femme. Peut-être le guerrier avait-il vu quelque chose qui lui avait échappé?
Elle lui glissa néanmoins, ainsi qu'à Marvin:
- Hem... Je crois qu'elle était à l'auberge.
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Visiblement, ses cris avaient fait un flop. Il ne vit aucun garde à proximité. Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’ils obéissent mais au moins à voir ce qui se passait. Les propos d’Eldrina faillirent à nouveau lui faire arracher un cri.
-Vous dîtes qu’elle était à l’auberge ? Donc si je suis votre raisonnement, elle a écouté notre discussion avec Marvin et elle sait très bien pourquoi nous sommes ici. Ca ne fait que la suspecter davantage à mes yeux. Ne trouvez vous pas ca louche ?
Il avait néanmoins été surpris par la force de caractère avec laquelle l’elfe lui avait répondu. En un sens, elle le troublait légèrement. Il tenta de prendre une grande inspiration pour reprendre le contrôle de lui-même. « calme toi, pensa t’il, tu vas finir par voir des espions partout, laisse lui au moins le bénéfice du doute ».
Il se tourna vers Sylveneige et déclara d’une voix plus calme :
-Soit fit il, je vous laisse une chance de vous justifier. Si mes doutes ne sont pas fondés, je vous prierai de m’excuser mais les vols sont très fréquents ces temps-ci et nous devons nous méfier. Pouvez vous nous expliquer pourquoi vous êtes exactement ici avec votre volatile ? Et pourquoi vous êtes vous empressée de ranger en vitesse un anneau d’or que vous a gentiment rapporté votre volatile ? 0ù l’avez-vous trouvé à ce propos ? Est il à vous ?
-Vous dîtes qu’elle était à l’auberge ? Donc si je suis votre raisonnement, elle a écouté notre discussion avec Marvin et elle sait très bien pourquoi nous sommes ici. Ca ne fait que la suspecter davantage à mes yeux. Ne trouvez vous pas ca louche ?
Il avait néanmoins été surpris par la force de caractère avec laquelle l’elfe lui avait répondu. En un sens, elle le troublait légèrement. Il tenta de prendre une grande inspiration pour reprendre le contrôle de lui-même. « calme toi, pensa t’il, tu vas finir par voir des espions partout, laisse lui au moins le bénéfice du doute ».
Il se tourna vers Sylveneige et déclara d’une voix plus calme :
-Soit fit il, je vous laisse une chance de vous justifier. Si mes doutes ne sont pas fondés, je vous prierai de m’excuser mais les vols sont très fréquents ces temps-ci et nous devons nous méfier. Pouvez vous nous expliquer pourquoi vous êtes exactement ici avec votre volatile ? Et pourquoi vous êtes vous empressée de ranger en vitesse un anneau d’or que vous a gentiment rapporté votre volatile ? 0ù l’avez-vous trouvé à ce propos ? Est il à vous ?
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- Rangé ? Oh ! Lumi !
L'oiseau descendit précautionneusement vers la poche de Sylveneige. L'elfe fourragea dans sa poche droite, en sortit pêle-mêle un mouchoir de toile fine, deux trèfles à quatre feuilles, un clou de tapissier, un petit morceau d'empennage de flèche, un minuscule parchemin... Elle secoua délicatement son mouchoir (propre !) et en fit choir un anneau d'or.
- C'est donc ceci que vous cherchez ? dit-elle en ramassant l'objet. Désolée, je suis tellement heureuse d'avoir retrouvé mon Lumi que j'ai mis cet anneau dans ma poche sans y penser. Mais je ne suis en aucun cas une voleuse ! d'ailleurs j'ai des amis qui peuvent certifier de mon honnêteté - mais malheureusement ils sont partis pour la guerre... Oh !
Sylveneige eut de nouveau les larmes aux yeux, se servit de son mouchoir, fit de nouveau tomber l'anneau, s'excusa, se pencha de nouveau pour reprendre la bague tombée. Décidément, les messieurs de Lumenis lui faisaient de l'effet... Elle rougit brusquement.
- Et Lumi n'appartient à personne, il est mon ami ; je l'ai trouvé quand il était tout petit et l'ai soigné du mieux que j'ai pu. Il a par la suite prouvé son amitié, il est pour moi comme un frère que la Nature m'aurait donné.
L'oiseau descendit précautionneusement vers la poche de Sylveneige. L'elfe fourragea dans sa poche droite, en sortit pêle-mêle un mouchoir de toile fine, deux trèfles à quatre feuilles, un clou de tapissier, un petit morceau d'empennage de flèche, un minuscule parchemin... Elle secoua délicatement son mouchoir (propre !) et en fit choir un anneau d'or.
- C'est donc ceci que vous cherchez ? dit-elle en ramassant l'objet. Désolée, je suis tellement heureuse d'avoir retrouvé mon Lumi que j'ai mis cet anneau dans ma poche sans y penser. Mais je ne suis en aucun cas une voleuse ! d'ailleurs j'ai des amis qui peuvent certifier de mon honnêteté - mais malheureusement ils sont partis pour la guerre... Oh !
Sylveneige eut de nouveau les larmes aux yeux, se servit de son mouchoir, fit de nouveau tomber l'anneau, s'excusa, se pencha de nouveau pour reprendre la bague tombée. Décidément, les messieurs de Lumenis lui faisaient de l'effet... Elle rougit brusquement.
- Et Lumi n'appartient à personne, il est mon ami ; je l'ai trouvé quand il était tout petit et l'ai soigné du mieux que j'ai pu. Il a par la suite prouvé son amitié, il est pour moi comme un frère que la Nature m'aurait donné.
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- Muloup majeur
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Streen eut un pincement au cœur en voyant la jeune elfe se justifier. Il ne pouvait pas la blâmer de posséder un animal de compagnie aussi étrange fut il. Astrée et Kasumi possédaient eux aussi un louveteau de compagnie et cela ne les empêchait pas d’agir pour le bien. Il suspectait uniquement la jeune femme d’avoir commis un vol. En l’espace d’un instant, il crut entendre la voix d’Ash’mal. Non c’était impossible, ce devait être sa conscience. « et toi imbécile ? Tu n’as rien volé? ». Ses doutes faillirent s’envoler lorsqu’elle lui tendit l’anneau. Il bredouilla à ce moment là :
-Non…je…je crains que vous m’ayez mal compris. Je vous demandais où vous avez trouvé cet anneau. Mais je…je ne souhaite pas le prendre. Il n’est pas à moi. Seulement j’ai trouvé votre comportement suspect en vous voyant ranger l’anneau précipitamment. Je pense que le mieux, se serait peut être de le rendre à son propriétaire.
Puis se tournant vers le prêtre :
-Ne croyez vous pas Marvin ?
Mais au fond de lui, il ne savait pas vraiment quoi dire, il cherchait ses mots sans savoir pourquoi. Il imaginait finalement mal l’elfe coupable de vol. Cependant le fait qu’elle soit présente à cet endroit était très louche. Mais peut être que si elle prouvait son honnêteté, il aurait moins de raisons de se méfier.
-Vous dîtes que des luméniens peuvent témoigner de votre honnêteté, pouvez vous les nommer si cela ne vous semble pas trop indiscret ?
Il songea aussitôt à la stupidité de sa remarque. Il ne connaissait pas grand monde à Luménis, pourquoi fallait il toujours qu’il se montre idiot ?
Puis il se pencha discrètement vers Eldrina en lui murmurant :
(Pour misselder et Voyageuse uniquement)
-Non…je…je crains que vous m’ayez mal compris. Je vous demandais où vous avez trouvé cet anneau. Mais je…je ne souhaite pas le prendre. Il n’est pas à moi. Seulement j’ai trouvé votre comportement suspect en vous voyant ranger l’anneau précipitamment. Je pense que le mieux, se serait peut être de le rendre à son propriétaire.
Puis se tournant vers le prêtre :
-Ne croyez vous pas Marvin ?
Mais au fond de lui, il ne savait pas vraiment quoi dire, il cherchait ses mots sans savoir pourquoi. Il imaginait finalement mal l’elfe coupable de vol. Cependant le fait qu’elle soit présente à cet endroit était très louche. Mais peut être que si elle prouvait son honnêteté, il aurait moins de raisons de se méfier.
-Vous dîtes que des luméniens peuvent témoigner de votre honnêteté, pouvez vous les nommer si cela ne vous semble pas trop indiscret ?
Il songea aussitôt à la stupidité de sa remarque. Il ne connaissait pas grand monde à Luménis, pourquoi fallait il toujours qu’il se montre idiot ?
Puis il se pencha discrètement vers Eldrina en lui murmurant :
(Pour misselder et Voyageuse uniquement)
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Quête : Chercheurs de sens
Marvin, interrompu dans ses explications concernant les armes disparues, sembla un instant légèrement agacé de la tournure que prenaient les événements. Il dévisagea tour à tour Streen et Sylveneige, se donnant le temps d'analyser et comprendre la situation -plongé dans sa discussion, il n'avait prêté que peu attention à l'incident.
Il sembla décider finalement, en bon lathandrite qu'il était, de calmer les esprits.
- Jeune demoiselle... Je vous prie d'excuser la méfiance de mon compagnon. Des événements récents nous incitent à nous montrer en effet extrêmement vigilants, et je crains que ce ne soit parfois au détriment de la politesse ou de la discrétion.
Il jeta un regard admiratif à Lumi, cherchant sans doute à amadouer la rôdeuse.
- Vous avez comme compagnon un fort bel oiseau, qui vous semble très attaché. J'imagine qu'il avait certainement ses raisons en vous apportant cette bague... Peut-être voulait-il simplement vous plaire ? J'espère cependant, comme l'a fait remarquer mon jeune ami, que cet bijou ne manque à personne... Je serais curieux de la voir de plus près, on dirait de l'or massif...
Il eut un sourire amical.
- Mais quoi qu'il en soit, même si cet incident a éveillé notre curiosité, il ne nous concerne pas. C'est à vous de voir ce que vous ferez de cette bague tombée du ciel, me semble-t-il. Non ?
Marvin, interrompu dans ses explications concernant les armes disparues, sembla un instant légèrement agacé de la tournure que prenaient les événements. Il dévisagea tour à tour Streen et Sylveneige, se donnant le temps d'analyser et comprendre la situation -plongé dans sa discussion, il n'avait prêté que peu attention à l'incident.
Il sembla décider finalement, en bon lathandrite qu'il était, de calmer les esprits.
- Jeune demoiselle... Je vous prie d'excuser la méfiance de mon compagnon. Des événements récents nous incitent à nous montrer en effet extrêmement vigilants, et je crains que ce ne soit parfois au détriment de la politesse ou de la discrétion.
Il jeta un regard admiratif à Lumi, cherchant sans doute à amadouer la rôdeuse.
- Vous avez comme compagnon un fort bel oiseau, qui vous semble très attaché. J'imagine qu'il avait certainement ses raisons en vous apportant cette bague... Peut-être voulait-il simplement vous plaire ? J'espère cependant, comme l'a fait remarquer mon jeune ami, que cet bijou ne manque à personne... Je serais curieux de la voir de plus près, on dirait de l'or massif...
Il eut un sourire amical.
- Mais quoi qu'il en soit, même si cet incident a éveillé notre curiosité, il ne nous concerne pas. C'est à vous de voir ce que vous ferez de cette bague tombée du ciel, me semble-t-il. Non ?
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Sylveneige cilla fort joliment et répondit, se tournant d'abord vers le prêtre, puis vers le jeune aventurier :
- Messires, je compte parmi mes amis Maître Dorian et l'elfe Zaïu, que leur courage a mené à la guerre, à mon grand regret... Je veux dire que je regrette qu'il y ait la guerre, pas que mes amis soient courageux !
Quant à cette bague... Je ne sais qu'en faire, en réalité...
Elle se mit à l'observer de près.
- On dirait que de fines runes y sont inscrites... C'est peut-être un objet magique... Peut-être est-il possible de le montrer à un mage de bon renom, pour qu'il puisse l'identifier ? Ainsi un pas serait fait vers son légitime propriétaire. Connaîtriez-vous un tel mage, par hasard ?
Elle sourit.
- Il m'est déjà arrivé bien des aventures en très peu de temps, je vous avoue que je suis très méfiante en ce qui concerne les objets précieux. Même s'ils me sont apportés par Lumi en qui j'ai toute confiance.
- Messires, je compte parmi mes amis Maître Dorian et l'elfe Zaïu, que leur courage a mené à la guerre, à mon grand regret... Je veux dire que je regrette qu'il y ait la guerre, pas que mes amis soient courageux !
Quant à cette bague... Je ne sais qu'en faire, en réalité...
Elle se mit à l'observer de près.
- On dirait que de fines runes y sont inscrites... C'est peut-être un objet magique... Peut-être est-il possible de le montrer à un mage de bon renom, pour qu'il puisse l'identifier ? Ainsi un pas serait fait vers son légitime propriétaire. Connaîtriez-vous un tel mage, par hasard ?
Elle sourit.
- Il m'est déjà arrivé bien des aventures en très peu de temps, je vous avoue que je suis très méfiante en ce qui concerne les objets précieux. Même s'ils me sont apportés par Lumi en qui j'ai toute confiance.
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Streen avait sursauté en entendant l’elfe prononcer les noms de Dorian et Zaiu. Ainsi, ils étaient revenus sain et saufs de l’expédition. Il en ressentit un véritable soulagement. A moins qu’il ne s’agissait pas d’eux. Non, il refoula cette pensée, les Dorian et Zaiu ne devaient pas courir en ville. Streen brûlait d’envie de demander à l’inconnue comment ils se portaient mais il refoula cette pensée. Il ne devait surtout pas crier sur tous les toits qu’il était revenu indemne de l’expédition. Il souffla néanmoins à Marvin et Eldrina :
-Je connais les deux personnes dont elle a fait mention. Si elle dit vrai, alors je pense que nous pouvons lui faire confiance. Elles le sont aussi.
Quand à l’anneau, Streen ne connaissait rien. Il préférait attendre d’avoir plus d’éléments avant de rajouter quelque chose.
-Je connais les deux personnes dont elle a fait mention. Si elle dit vrai, alors je pense que nous pouvons lui faire confiance. Elles le sont aussi.
Quand à l’anneau, Streen ne connaissait rien. Il préférait attendre d’avoir plus d’éléments avant de rajouter quelque chose.
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Après le départ de Gastonnec, Soraes et Brendan avaient arpenté le port, en attendant que l'heure tourne. Ils discutaient de choses et d'autres, tout en gardant à l'esprit qu'il fallait retourner voir le marchand. La barde avait en horreur les longues attentes, et quand midi ne fut plus très loin, elle s'aperçut qu'Eldrina était de retour au port.
Soraes comptait attendre que la demi-elfe en ait terminé avec le commerçant avant de revenir sur le lieu de rendez-vous. Mais avec surprise, elle avait pu se rendre compte qu'Eldrina n'était pas seule. En apercevant les hommes qui l'accompagnaient, sa main s'était crispée sur le bras de Brendan.
- L'un d'eux est peut être son client ? souffla la barde.
Après tout, pas forcément… La demi-elfe pouvait très bien avoir des compagnons de voyage dont elle n'avait pas parlé. Et soudain, une elfe fit une apparition fracassante sur le port. Soraes n'avait pas lâché la manche de Brendan. Elle l'attira un peu à l'écart.
- Gardons nos distances…
La barde et le mage avaient observé la scène de loin. Quand l'un des hommes avait crié au vol, Soraes essayait de concentrer son attention sur l'objet qui était devenu le centre d'attention.
Soraes chuchota :
- Tu entends ? Ils parlent de runes, de magies… Je crois que c'est le moment d'aller voir… Gastonnec nous aurait été bien utile, sur ce coup là…
La barde craignait par dessus tout qu'Eldrina soit accompagnée de son client et que la rencontre se passe devant le commerçant. Il allait être difficile pour elle de jouer double-jeu. Mais un demi-sourire releva une commissure de ses lèvres et elle se décida à relever le défi.
Elle s'approcha d'un pas assuré vers l'étal et dit au marchand, en guise d'introduction :
- Comme convenu, nous voici !
Puis, elle avisa Eldrina, comme si elle ne l'avait remarquée que maintenant :
- Eldrina, vous ici ? Elle lui adressa un sourire complice, et un clin d'œil qui suggérait qu'elles devraient se parler plus tard à l'abri des oreilles indiscrètes. Enfin, elle se tourna vers l'elfe.
- Ai-je bien entendu ? Vous vous enquérez d'un mage ?
Elle s'assura que Brendan était près d'elle, avant de poursuivre.
- Nos connaissances sont modestes, mais nous pouvons jeter un œil à votre anneau, si cela peut vous aider…
Elle ignorait pourquoi elle mettait leur couverture en péril pour cet anneau qui n'avait peut être pas grande importance. Mais son intuition lui disait qu'elle devait intervenir à ce moment là.
Soraes comptait attendre que la demi-elfe en ait terminé avec le commerçant avant de revenir sur le lieu de rendez-vous. Mais avec surprise, elle avait pu se rendre compte qu'Eldrina n'était pas seule. En apercevant les hommes qui l'accompagnaient, sa main s'était crispée sur le bras de Brendan.
- L'un d'eux est peut être son client ? souffla la barde.
Après tout, pas forcément… La demi-elfe pouvait très bien avoir des compagnons de voyage dont elle n'avait pas parlé. Et soudain, une elfe fit une apparition fracassante sur le port. Soraes n'avait pas lâché la manche de Brendan. Elle l'attira un peu à l'écart.
- Gardons nos distances…
La barde et le mage avaient observé la scène de loin. Quand l'un des hommes avait crié au vol, Soraes essayait de concentrer son attention sur l'objet qui était devenu le centre d'attention.
Soraes chuchota :
- Tu entends ? Ils parlent de runes, de magies… Je crois que c'est le moment d'aller voir… Gastonnec nous aurait été bien utile, sur ce coup là…
La barde craignait par dessus tout qu'Eldrina soit accompagnée de son client et que la rencontre se passe devant le commerçant. Il allait être difficile pour elle de jouer double-jeu. Mais un demi-sourire releva une commissure de ses lèvres et elle se décida à relever le défi.
Elle s'approcha d'un pas assuré vers l'étal et dit au marchand, en guise d'introduction :
- Comme convenu, nous voici !
Puis, elle avisa Eldrina, comme si elle ne l'avait remarquée que maintenant :
- Eldrina, vous ici ? Elle lui adressa un sourire complice, et un clin d'œil qui suggérait qu'elles devraient se parler plus tard à l'abri des oreilles indiscrètes. Enfin, elle se tourna vers l'elfe.
- Ai-je bien entendu ? Vous vous enquérez d'un mage ?
Elle s'assura que Brendan était près d'elle, avant de poursuivre.
- Nos connaissances sont modestes, mais nous pouvons jeter un œil à votre anneau, si cela peut vous aider…
Elle ignorait pourquoi elle mettait leur couverture en péril pour cet anneau qui n'avait peut être pas grande importance. Mais son intuition lui disait qu'elle devait intervenir à ce moment là.
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- Eh bien, volontiers... Et... Non, je ne voudrais pas abuser...
Sylveneige tendit l'anneau, puis le ramena vers elle soudainement ; elle avait ce petit parchemin trouvé dans son écharpe, dont les runes ressemblaient à celles de la bague. Fronçant un sourcil, puis l'autre et pour finir les deux, elle scruta l'anneau et le parchemin à tour de rôle. Sans résultat.
Découragée, elle tendit finalement la bague aux nouveaux venus. Lumi, attentif, gardait les yeux rivés sur l'anneau d'or.
Sylveneige tendit l'anneau, puis le ramena vers elle soudainement ; elle avait ce petit parchemin trouvé dans son écharpe, dont les runes ressemblaient à celles de la bague. Fronçant un sourcil, puis l'autre et pour finir les deux, elle scruta l'anneau et le parchemin à tour de rôle. Sans résultat.
Découragée, elle tendit finalement la bague aux nouveaux venus. Lumi, attentif, gardait les yeux rivés sur l'anneau d'or.
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Quête : Chercheurs de sens
Il semblait finalement qu'elle avait eu raison en pensant que quelqu'un logeant à l'auberge ne pouvait pas être foncièrement mauvais, et tort en soupçonnant malgré tout la jeune femme de quelque chose. De toute évidence l'anneau était effectivement arrivé en sa possession par hasard, et s'il n'y avait eu ces runes étranges, Eldrina aurait bien observé un peu plus le harfang de leur interlocutrice. C'était vraiment un bel oiseau, et ces deux-là semblaient liés par un sincère attachement. Elle ne connaissait pas cette variété d'oiseau - on ne trouvait pas beaucoup d'espèces des neiges dans sa forêt - ce qui renforçait d'autant sa curiosité. Elle aurait bien posé beaucoup de questions à l'inconnue, mais elle n'aurait certainement pas osé, ou se serait emmêlée dans ses questions, et puis elles ne se connaissaient pas, elle n'allait pas la questionner comme cela. A fortiori après l'avoir plus ou moins soupçonnée de mauvaises intentions.
Mais voilà, il y avait cet anneau, et il fallait avouer qu'il avait un côté assez mystérieux. Bon, elle exagérait certainement son importance, et puis Marvin avait raison, cela ne concernait que la jeune femme qui le possédait, mais c'était tout de même un objet magique et elle sentait sa curiosité piquée.
C'est alors qu'elle aperçut avec surprise Florin Delita qui s'immisçait l'air de rien dans la conversation. Que faisait-elle là? Était-elle venue parler au marchand, les espionnait-elle? Dans un souffle, elle se pencha vers Marvin et Streen pour leur dire, le plus discrètement possible :
- C'est Florin Delita et son acolyte...
Elle hésita un instant à intervenir ou à dire quelque chose, mais après tout elle était loin d'être spécialiste en objets magiques; autant laisser la marchande, ou quelle que soit son activité, et son compagnon, agir. De toute évidence l'un d'eux possédait des connaissances magiques, ce serait certainement intéressant de les observer. Peut-être en apprendraient-ils un peu plus sur cette étrange femme? Puisque la conversation semblait partie pour s'éterniser et que Marvin ne pourrait pas poursuivre avec le marchand pour l'instant, à plus forte raison maintenant que Florin Delita était arrivée, autant tirer parti de la situation.
Il semblait finalement qu'elle avait eu raison en pensant que quelqu'un logeant à l'auberge ne pouvait pas être foncièrement mauvais, et tort en soupçonnant malgré tout la jeune femme de quelque chose. De toute évidence l'anneau était effectivement arrivé en sa possession par hasard, et s'il n'y avait eu ces runes étranges, Eldrina aurait bien observé un peu plus le harfang de leur interlocutrice. C'était vraiment un bel oiseau, et ces deux-là semblaient liés par un sincère attachement. Elle ne connaissait pas cette variété d'oiseau - on ne trouvait pas beaucoup d'espèces des neiges dans sa forêt - ce qui renforçait d'autant sa curiosité. Elle aurait bien posé beaucoup de questions à l'inconnue, mais elle n'aurait certainement pas osé, ou se serait emmêlée dans ses questions, et puis elles ne se connaissaient pas, elle n'allait pas la questionner comme cela. A fortiori après l'avoir plus ou moins soupçonnée de mauvaises intentions.
Mais voilà, il y avait cet anneau, et il fallait avouer qu'il avait un côté assez mystérieux. Bon, elle exagérait certainement son importance, et puis Marvin avait raison, cela ne concernait que la jeune femme qui le possédait, mais c'était tout de même un objet magique et elle sentait sa curiosité piquée.
C'est alors qu'elle aperçut avec surprise Florin Delita qui s'immisçait l'air de rien dans la conversation. Que faisait-elle là? Était-elle venue parler au marchand, les espionnait-elle? Dans un souffle, elle se pencha vers Marvin et Streen pour leur dire, le plus discrètement possible :
- C'est Florin Delita et son acolyte...
Elle hésita un instant à intervenir ou à dire quelque chose, mais après tout elle était loin d'être spécialiste en objets magiques; autant laisser la marchande, ou quelle que soit son activité, et son compagnon, agir. De toute évidence l'un d'eux possédait des connaissances magiques, ce serait certainement intéressant de les observer. Peut-être en apprendraient-ils un peu plus sur cette étrange femme? Puisque la conversation semblait partie pour s'éterniser et que Marvin ne pourrait pas poursuivre avec le marchand pour l'instant, à plus forte raison maintenant que Florin Delita était arrivée, autant tirer parti de la situation.
En RP, Eldrina s'exprime en 3DB220.
Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
Always look on the bright side of life.
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Quête : Chercheurs de sens
Le prêtre sursauta en entendant l'elfe mentionner la présence de runes sur la bague. Il semblait sur le point de dire quelque chose, hésitant... mais Soraes fut plus prompte à intervenir. Il ne quitta pas la bague des yeux tandis que Sylveneige la tendait aux deux jeunes gens en tenue de mage. Un rapide coup d'oeil à Streen sembla lui signifier de se tenir près à agir au cas où... Au cas où ils tentent de subtiliser la bague sans doute?
Sa méfiance parut se renforcer encore lorsque Eldrina lui apprit l'identité des deux personnes.
- Dame Delita, vous tombez vraiment à pic, intervint alors le marchand, qui jusque-là semblait s'être tenu discrètement à l'écart de la discussion -mais peut-être n'en perdait-il pas une miette ?-. Voici justement le client dont je vous avais parlé tout à l'heure et que vous souhaitiez rencontrer !
Le prêtre parut un instant abasourdi, avant de se reprendre et d'afficher un sourire aimable -peut-être une simple façade?-, saluant la barde.
- Ainsi vous êtes Dame Florin Delita ? Je suis Marvin, prêtre de Lathandre. Enchanté de faire votre connaissance. Il me semble que nous avons à discuter en effet...
Il ne put s'empêcher de jeter à nouveau un coup d'oeil à la bague.
- Mais tout d'abord, je vous laisse examiner cette bague... Je peux vous y aider si vous le souhaitez, ma spécialité étant l'étude des objets maudits.
Cette bague, si on omettait la présence des runes, était d'apparence banale... tout comme celle qui figurait sur la liste des objets maudits volés au temple, que seuls Eldrina, Marvin et deux autres prêtres avaient au l'occasion d'examiner.
Pour Soraes exclusivement :
Le prêtre sursauta en entendant l'elfe mentionner la présence de runes sur la bague. Il semblait sur le point de dire quelque chose, hésitant... mais Soraes fut plus prompte à intervenir. Il ne quitta pas la bague des yeux tandis que Sylveneige la tendait aux deux jeunes gens en tenue de mage. Un rapide coup d'oeil à Streen sembla lui signifier de se tenir près à agir au cas où... Au cas où ils tentent de subtiliser la bague sans doute?
Sa méfiance parut se renforcer encore lorsque Eldrina lui apprit l'identité des deux personnes.
- Dame Delita, vous tombez vraiment à pic, intervint alors le marchand, qui jusque-là semblait s'être tenu discrètement à l'écart de la discussion -mais peut-être n'en perdait-il pas une miette ?-. Voici justement le client dont je vous avais parlé tout à l'heure et que vous souhaitiez rencontrer !
Le prêtre parut un instant abasourdi, avant de se reprendre et d'afficher un sourire aimable -peut-être une simple façade?-, saluant la barde.
- Ainsi vous êtes Dame Florin Delita ? Je suis Marvin, prêtre de Lathandre. Enchanté de faire votre connaissance. Il me semble que nous avons à discuter en effet...
Il ne put s'empêcher de jeter à nouveau un coup d'oeil à la bague.
- Mais tout d'abord, je vous laisse examiner cette bague... Je peux vous y aider si vous le souhaitez, ma spécialité étant l'étude des objets maudits.
Cette bague, si on omettait la présence des runes, était d'apparence banale... tout comme celle qui figurait sur la liste des objets maudits volés au temple, que seuls Eldrina, Marvin et deux autres prêtres avaient au l'occasion d'examiner.
Pour Soraes exclusivement :
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Sylveneige, intriguée par ces gens qui semblaient posséder un savoir si précieux, s'installa confortablement sur des caisses pour examiner l'ensemble de la scène : le prêtre de Lathandre, à l'allure aimable et Dame Florin, la jolie barde, le si fougueux aventurier qu'elle l'avait cru fou... A y réfléchir, elle avait dû passer pour un peu dérangée elle-même, à courir tout le temps et partout.
Il lui semblait que sa vie devenait de plus en plus étonnante, alors même qu'elle craignait s'ennuyer et trouver la ville de Lumenis décevante après tout ce qu'elle s'en était imaginé ! or la vie à Lumenis surpassait ses espérances les plus folles, on ne s'y était toujours surpris par les gens, par les choses, par l'esprit même de la magnifique cité.
Elle était heureuse que ses amis jouissent d'une excellente réputation, fière d'avoir déjà fait tant de rencontres alors qu'elle n'avait à son arrivée personne pour l'accueillir et l'aider à découvrir la ville.
Lumi lui passa la tête sous le cou, caressant et heureux, roucoulant tout bas comme s'il lui murmurait ses petits secrets.
Il lui semblait que sa vie devenait de plus en plus étonnante, alors même qu'elle craignait s'ennuyer et trouver la ville de Lumenis décevante après tout ce qu'elle s'en était imaginé ! or la vie à Lumenis surpassait ses espérances les plus folles, on ne s'y était toujours surpris par les gens, par les choses, par l'esprit même de la magnifique cité.
Elle était heureuse que ses amis jouissent d'une excellente réputation, fière d'avoir déjà fait tant de rencontres alors qu'elle n'avait à son arrivée personne pour l'accueillir et l'aider à découvrir la ville.
Lumi lui passa la tête sous le cou, caressant et heureux, roucoulant tout bas comme s'il lui murmurait ses petits secrets.
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Lorsque le prêtre lui avait lancé un regard en coin, Streen avait compris ce qu’il attendait de lui. Après tout il était là de manière à veiller à ce que l’échange se passe bien. A présent, il fallait maintenant veiller à ce que personne ne s’empare de l’anneau sans que l’on aie décidé d’un accord commun. Il s’agissait d’un autre artefact. Heureusement que l’elfe n’avait pas enfilé l’anneau à son doigt surtout si l’effet était le même que celui du couteau. Il détourna son attention de l’elfe qui désormais n’était plus le souci principal. Streen se sentit honteux de l’avoir accusé de vol. Elle était une simple personne impliquée, tout comme lui. Il fixa l’anneau prés à agir au cas où.
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Soraes avait sorti son sourire sur commande au marchand, mais le trouble put se lire sur son visage quand il désigna le compagnon d'Eldrina comme étant le prêtre qu'ils devaient rencontrer. Son regard incertain passa du visage du commerçant à celui du prêtre. Elle regarda ensuite Eldrina sans chercher à dissimuler son étonnement.
- Marvin, prêtre de Lathandre ? répéta-t-elle lentement.
Son regard ambré se posa sur le fameux prêtre. Il avait un je ne sais quoi de mystérieux sous ses airs polis. Elle lui adressa cependant un sourire circonspect.
- Oui, je suis Florin Delita. Enchantée, de vous rencontrer.
Elle se pencha sur l'anneau en question. Ainsi donc, cet homme était spécialisé dans l'étude d'objets maudits… Voilà qui était intéressant, il aurait certainement beaucoup à leur apprendre sur le fameux artefact.
Quand Brendan lui tendit ensuite un parchemin, la barde s'étonna brièvement sur le fait qu'il l'ait transporté avec lui, et en l'identifiant, elle comprit l'intérêt de le porter sur soi en permanence. Elle le saisit discrètement, tout en s'intéressant aux inscriptions sur l'anneau.
Elle n'avait croisé que très rarement ce type d'objets, mais elle en avait étudié de nombreuses représentations. De toute évidence, il s'agissait d'un objet maudit, qui renfermait un sort. Ses doigts se resserrèrent imperceptiblement sur le parchemin que Brendan lui avait confié. Elle le déroula pour en prendre connaissance rapidement, puis décida de tester Marvin.
- Marvin, vous l'expert en objets maudits… qu'en pensez-vous ?
- Marvin, prêtre de Lathandre ? répéta-t-elle lentement.
Son regard ambré se posa sur le fameux prêtre. Il avait un je ne sais quoi de mystérieux sous ses airs polis. Elle lui adressa cependant un sourire circonspect.
- Oui, je suis Florin Delita. Enchantée, de vous rencontrer.
Elle se pencha sur l'anneau en question. Ainsi donc, cet homme était spécialisé dans l'étude d'objets maudits… Voilà qui était intéressant, il aurait certainement beaucoup à leur apprendre sur le fameux artefact.
Quand Brendan lui tendit ensuite un parchemin, la barde s'étonna brièvement sur le fait qu'il l'ait transporté avec lui, et en l'identifiant, elle comprit l'intérêt de le porter sur soi en permanence. Elle le saisit discrètement, tout en s'intéressant aux inscriptions sur l'anneau.
Elle n'avait croisé que très rarement ce type d'objets, mais elle en avait étudié de nombreuses représentations. De toute évidence, il s'agissait d'un objet maudit, qui renfermait un sort. Ses doigts se resserrèrent imperceptiblement sur le parchemin que Brendan lui avait confié. Elle le déroula pour en prendre connaissance rapidement, puis décida de tester Marvin.
- Marvin, vous l'expert en objets maudits… qu'en pensez-vous ?
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Quête : Chercheurs de sens
Marvin saisit à son tour l'anneau, observa les runes inscrites à l'intérieur, et fronça les sourcils.
- Je n'ai pas besoin de lancer de sort quelconque pour savoir ce que signifie ces runes, annonça-t-il avec un soupir. J'ai étudié cet objet suffisamment longuement, l'autre jour avec mon condisciple, pour le reconnaître immédiatement. Il fait partie des objets qui nous ont été dérobés au temple. Peut-être le reconnaissez-vous également, dame Eldrina ?
Il le tendit à la rôdeuse.
- Cela dit, c'est un objet bien moins puissant que les cimeterres qui ont été volés en même temps. Et le sort qu'il renferme est très différent de celui qui imprégnait la dague que vous avez au en votre possession, Streen. Si vous aviez passé cette anneau à votre doigt, jeune dame, vous vous seriez simplement mise à vieillir à une vitesse très accélérée. De l'ordre d'une année en quelques secondes, une minute peut-être... Et bien sûr, sans pouvoir ôter l'anneau à moins d'un sort de délivrance. Vous avez bien fait de ne pas le porter immédiatement...
Il poursuivit, l'air grave, se tournant vers Soraes.
- Je pense que nous avons à discuter, mais je préférerais que ce ne soit pas ici, dans un lieu public. Nous logeons dans une auberge toute proche, l'Ombre de l'Arbre. Accepteriez-vous de partager notre repas, puisqu'il est midi ? Et vous également, cela va sans dire, ajouta-t-il en se tournant vers Sylveneige. Je pense que vous et votre oiseau pourriez nous aider... je vous expliquerai tout cela là-bas.
HRP : j'attends que Sylveneige et Soraes acceptent -ou refusent, elles en ont le droit ! - et on continuera là-bas (mais bien sûr vous avez le droit de poster, d'introspecter en attendant leur accord!)
Marvin saisit à son tour l'anneau, observa les runes inscrites à l'intérieur, et fronça les sourcils.
- Je n'ai pas besoin de lancer de sort quelconque pour savoir ce que signifie ces runes, annonça-t-il avec un soupir. J'ai étudié cet objet suffisamment longuement, l'autre jour avec mon condisciple, pour le reconnaître immédiatement. Il fait partie des objets qui nous ont été dérobés au temple. Peut-être le reconnaissez-vous également, dame Eldrina ?
Il le tendit à la rôdeuse.
- Cela dit, c'est un objet bien moins puissant que les cimeterres qui ont été volés en même temps. Et le sort qu'il renferme est très différent de celui qui imprégnait la dague que vous avez au en votre possession, Streen. Si vous aviez passé cette anneau à votre doigt, jeune dame, vous vous seriez simplement mise à vieillir à une vitesse très accélérée. De l'ordre d'une année en quelques secondes, une minute peut-être... Et bien sûr, sans pouvoir ôter l'anneau à moins d'un sort de délivrance. Vous avez bien fait de ne pas le porter immédiatement...
Il poursuivit, l'air grave, se tournant vers Soraes.
- Je pense que nous avons à discuter, mais je préférerais que ce ne soit pas ici, dans un lieu public. Nous logeons dans une auberge toute proche, l'Ombre de l'Arbre. Accepteriez-vous de partager notre repas, puisqu'il est midi ? Et vous également, cela va sans dire, ajouta-t-il en se tournant vers Sylveneige. Je pense que vous et votre oiseau pourriez nous aider... je vous expliquerai tout cela là-bas.
HRP : j'attends que Sylveneige et Soraes acceptent -ou refusent, elles en ont le droit ! - et on continuera là-bas (mais bien sûr vous avez le droit de poster, d'introspecter en attendant leur accord!)
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Sylveneige fut d'emblée ravie à l'idée de ne pas manquer le repas proposé par dame Poikaera.
- J'y loge aussi, je serais enchantée de déjeuner avec vous. Lumi est un peu maigre, partager mon repas le remettra d'aplomb.
Elle se remit à embrasser tendrement le harfang, palpant en manière de plaisanterie son bréchet. Lumi poussa un cri léger, mi-amusé mi-agacé.
... Décidément, il semblait qu'elle allait encore se faire des amis. La vie luménienne était vraiment fort agréable !
Réagissant enfin à l'expertise de Marvin, elle poussa un cri de frayeur et se mit à trembler ; il s'en était fallu de peu qu'elle glisse l'anneau à son doigt... Pourquoi Lumi lui avait-il apporté cet objet maudit ?
Elle prit délicatement l'oiseau et scruta sa tête, puis son cou, cherchant toute trace de vieillissement. Elle examina ensuite les ailes, puis les pattes, vérifiant chaque doigt, chaque serre.
Lumi n'avait rien. Elle soupira de soulagement.
- J'y loge aussi, je serais enchantée de déjeuner avec vous. Lumi est un peu maigre, partager mon repas le remettra d'aplomb.
Elle se remit à embrasser tendrement le harfang, palpant en manière de plaisanterie son bréchet. Lumi poussa un cri léger, mi-amusé mi-agacé.
... Décidément, il semblait qu'elle allait encore se faire des amis. La vie luménienne était vraiment fort agréable !
Réagissant enfin à l'expertise de Marvin, elle poussa un cri de frayeur et se mit à trembler ; il s'en était fallu de peu qu'elle glisse l'anneau à son doigt... Pourquoi Lumi lui avait-il apporté cet objet maudit ?
Elle prit délicatement l'oiseau et scruta sa tête, puis son cou, cherchant toute trace de vieillissement. Elle examina ensuite les ailes, puis les pattes, vérifiant chaque doigt, chaque serre.
Lumi n'avait rien. Elle soupira de soulagement.
- Voyageuse
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Quête : Chercheurs de sens
Marvin sourit à la jeune rôdeuse.
Le marchand, lui, ne l'entendait pas de cette oreille, craignant sans doute de laisser échapper une juteuse commission.
- Je vous rappelle que c'est moi qui vous ai mis en contact, et que vous me devez une commission si vous réalisez cette transaction ! Je tiens à être présent lors des négociations !
Marvin refusa, mais la discussion fut âpre. Le marchand ne se calma que lorsque le prêtre se fut engagé par écrit à le tenir au courant de toute transaction éventuelle, et à payer la commission due - qui se déduirait du prix de vente par un calcul que la marchand exposa en détail.
Il se tourna ensuite vers Soraes et Brendan, quêtant leur accord.
Marvin sourit à la jeune rôdeuse.
Le marchand, lui, ne l'entendait pas de cette oreille, craignant sans doute de laisser échapper une juteuse commission.
- Je vous rappelle que c'est moi qui vous ai mis en contact, et que vous me devez une commission si vous réalisez cette transaction ! Je tiens à être présent lors des négociations !
Marvin refusa, mais la discussion fut âpre. Le marchand ne se calma que lorsque le prêtre se fut engagé par écrit à le tenir au courant de toute transaction éventuelle, et à payer la commission due - qui se déduirait du prix de vente par un calcul que la marchand exposa en détail.
Il se tourna ensuite vers Soraes et Brendan, quêtant leur accord.
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Soraes avait observé le prêtre examiner l'anneau. Il semblait en effet connaître son domaine. Et quand il évoqua des objets dérobés au temple, le cœur de la barde bondit dans sa poitrine. Une intuition folle commença à germer. Et si le voleur était le même que celui de l'université de la magie ? Si ce voleur rassemblait des artefacts puissants dans un seul but ? Un but qui les dépassait pour le moment, mais qu'ils ne tarderaient pas à savoir, peut être ? Et si tout se rejoignait ? Elle ne croyait pas aux coïncidences, et le fait que Marvin recherche leur artefact était révélateur pour elle. L'excitation de l'aventure s'empara à nouveau d'elle. Elle saisit la main de Brendan, sans tendresse, et sans s'en rendre compte enfonça légèrement les ongles dans le dos de sa main. Le regard brillant, elle répondit au prêtre, après que l'elfe eut accepté son invitation :
- Bien sûr, nous vous suivons…
Et c'était avec soulagement qu'elle put voir le prêtre se débarrasser du commerçant. Ils pourraient peut être parler librement… du moins à peu près. Car si Soraes sentait qu'elle pouvait avoir confiance en Marvin et Eldrina, les deux autres personnes ne lui inspiraient pas le même sentiment.
Elle se demandait si l'elfe feignait son ingénuité. Quant à son compagnon, il semblait taciturne et bien mystérieux.
Mieux valait rester sur leurs gardes pour le moment…
- Bien sûr, nous vous suivons…
Et c'était avec soulagement qu'elle put voir le prêtre se débarrasser du commerçant. Ils pourraient peut être parler librement… du moins à peu près. Car si Soraes sentait qu'elle pouvait avoir confiance en Marvin et Eldrina, les deux autres personnes ne lui inspiraient pas le même sentiment.
Elle se demandait si l'elfe feignait son ingénuité. Quant à son compagnon, il semblait taciturne et bien mystérieux.
Mieux valait rester sur leurs gardes pour le moment…
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Etrange... Sylveneige eut l'impression d'une vision de la scène très ralentie, qui lui permit de réaliser que la barde semblait très troublée : l'attitude curieuse de cette dernière envers l'homme (auquel il paraissait bien qu'elle lui ait planté sans trop de délicatesse ses ongles dans la main), son excitation soudaine puis son visible soulagement suscitaient toutes sortes d'interrogations dans sa cervelle folâtre. Bien sûr, son imagination allait encore cavaler tous azimuts.
Elle faillit tout bonnement questionner la barde, ouvrit la bouche, la referma ; bref, elle parvint à se retenir : il suffisait de s'être montrée aussi exubérante, elle n'allait pas y ajouter une curiosité douteuse. Et avec un peu de chance, elle saurait tout au cours du repas.
Lumi finit par tirer son écharpe, décidant enfin Sylveneige à reprendre le chemin de l'auberge avec ses nouveaux compagnons.
Elle faillit tout bonnement questionner la barde, ouvrit la bouche, la referma ; bref, elle parvint à se retenir : il suffisait de s'être montrée aussi exubérante, elle n'allait pas y ajouter une curiosité douteuse. Et avec un peu de chance, elle saurait tout au cours du repas.
Lumi finit par tirer son écharpe, décidant enfin Sylveneige à reprendre le chemin de l'auberge avec ses nouveaux compagnons.
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Quête: Chercheurs de sens
Sous le regard vaguement méfiant du marchand - et des quelques passants témoins de l'étrange scène - le petit groupe se mit en route pour l'auberge.
Deux rôdeuses, un prêtre, un guerrier, une barde déguisée en mage et accompagnée d'un jeune mage : L'Ombre de l'Arbre avait rarement accueilli groupe plus hétéroclite !
Sous le regard vaguement méfiant du marchand - et des quelques passants témoins de l'étrange scène - le petit groupe se mit en route pour l'auberge.
Deux rôdeuses, un prêtre, un guerrier, une barde déguisée en mage et accompagnée d'un jeune mage : L'Ombre de l'Arbre avait rarement accueilli groupe plus hétéroclite !
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" ... Je te lance alors ce défi - ou plutôt est-ce une prière à la sédentaire manostienne que je connais si bien - rends-toi à Lumenis, la cité dans laquelle je suis née et j'ai grandi. Et que j'ai quittée avec tant de regrets. Avec un peu de chance, nous croiserons-nous, d'un bout à l'autre du temps. Et ainsi verras-tu, depuis le pont du bateau, que notre cité lumière baignée par les voiles dorées de l'aube porte si bien son nom. Et peut-être ressentiras-tu, au moins l'espace de quelques instants, l'attachement qu'éprouvent les insulaires pour ce beau continent. Peut-être poseras-tu sur elle un regard bien différent du mien. Son visage a pour moi la douceur des souvenirs. Mais les événements récents auront sans doute laissé bon nombre de cicatrices.
Je t'en prie : pose sur ma ville un regard bienveillant. Comme tu le ferais avec une vieille amie. Prête-lui tes yeux, prête lui une oreille attentive. Enivre-toi de son parfum iodé. Je te fais le serment que que sous n'importe quelle forme, même si je ne suis devenue qu'une ombre du passé, je marcherai avec toi.
Peut-être oseras-tu pousser jusqu'à la taverne de la Bienveillance - après tout, si tu as traversé les mers pour venir jusque là, pourras-tu te permettre quelques pas de plus - jusqu'à la petite maison carrée qui la jouxte, cernée par le lierre et la vigne vierge. C'est là que j'ai vécu autrefois. La fenêtre donnant sur la taverne est celle de mon ancienne chambre. Avec un peu de chance, le tilleul en dessous sera encore debout. Adolescente, il était un allié imparable pour mes évasions nocturnes.
Peut-être entreras-tu dans cette taverne. Elle faisait partie de mon univers familier. L'ambiance dont je me souviens était chaleureuse. J'ai passé de nombreuses soirées à chanter ou raconter quelques contes. Mais le temps que tu arrives, le vent du large aura dissipé les notes et effacé le son de ma voix. Fidèle à toi-même, tu ne résisteras pas à la curiosité de goûter au vin luménien dont je t'ai sans cesse vanté les mérites. Son goût subtilement sucré, fruit du soleil baignant généreusement les grappes jusqu'à leur maturité. Tu remarqueras sans doute sa couleur de robe hésitant entre le rouge et le pourpre. Et son bouquet délicieusement pimenté et fleuri, toujours généreux.
Peut-être marcheras-tu dans les rues de Luménis. Et mes pas à jamais seront l'écho des tiens."
Angèle avait relu mille fois le passage, ainsi que la totalité de la lettre - la dernière que Morgan lui avait écrite juste avant de partir - jusqu'à ce que ses yeux rougis s'épuisent et que ses rétines s'imprègnent de chaque mot et qu'elle ait l'illusion que la chambre de Morgan était entièrement remplie de son écriture. A la première lecture, elle s'était dit que voir Luménis serait un doux rêve et rien de plus. Elle avait pourtant réfléchi quelques fois à son évasion.
Puis était venu Melandis qui l'avait laissée plus morte que vivante. Ce dégoût de la vie pour avoir eu l'impudence de survivre à son aimée et à ses amis. Elle n'avait pas supporté. Elle avait fait ce que Théodora avait appelé une "mauvaise chute"du haut d'une falaise. Un pieux mensonge. Elle avait voulu tout simplement n'être plus que passé. Mais elle avait retrouvé Théodora. Et rencontré Tempérance. Plus qu'un hasard, une chance. Et elle s'était de nouveau tournée vers l'avenir. Et la promesse de Lumenis lui était de nouveau devenue possible. Un au-revoir. Un défi auquel elle voulait répondre. Un passage dans le passé pour mieux se retrouver au présent. C'est le coeur léger qu'elle avait pris la mer, le coeur léger qu'elle avait laissées son amie d'enfance et Tempérance.
C'est lorsque les côtes manostiennes s'étaient effacées, laissant place à l'océan infini qu'elle s'était soudain demandé quelle folie l'avait prise. Qu'allait-elle faire à Lumenis, et loin de ses amies qui lui manquaient déjà ? Si Théodora l'attendrait quoi qu'il se passe, qu'en serait-il de Tempérance ? Mais il était trop tard pour faire demi tour. Elle passa les premiers jours du trajet malade dans sa cabine, enroulée dans la cape de Morgan. Puis le mal de mer et la panique se dissipant, elle se dit que ce voyage était une chance. Un pèlerinage qu'elle avait à faire seule. Un adieu. Un tout dernier "Je t'aime." Un long partir, pour mieux se retrouver.
Le navire arriva dans les contreforts de l'aube. Et la ville lui apparut sous la lumière dorée. Elle adressa à son dieu une prière silencieuse. Et remercia Morgan de lui avoir permis d'être venue jusque là.
Je t'en prie : pose sur ma ville un regard bienveillant. Comme tu le ferais avec une vieille amie. Prête-lui tes yeux, prête lui une oreille attentive. Enivre-toi de son parfum iodé. Je te fais le serment que que sous n'importe quelle forme, même si je ne suis devenue qu'une ombre du passé, je marcherai avec toi.
Peut-être oseras-tu pousser jusqu'à la taverne de la Bienveillance - après tout, si tu as traversé les mers pour venir jusque là, pourras-tu te permettre quelques pas de plus - jusqu'à la petite maison carrée qui la jouxte, cernée par le lierre et la vigne vierge. C'est là que j'ai vécu autrefois. La fenêtre donnant sur la taverne est celle de mon ancienne chambre. Avec un peu de chance, le tilleul en dessous sera encore debout. Adolescente, il était un allié imparable pour mes évasions nocturnes.
Peut-être entreras-tu dans cette taverne. Elle faisait partie de mon univers familier. L'ambiance dont je me souviens était chaleureuse. J'ai passé de nombreuses soirées à chanter ou raconter quelques contes. Mais le temps que tu arrives, le vent du large aura dissipé les notes et effacé le son de ma voix. Fidèle à toi-même, tu ne résisteras pas à la curiosité de goûter au vin luménien dont je t'ai sans cesse vanté les mérites. Son goût subtilement sucré, fruit du soleil baignant généreusement les grappes jusqu'à leur maturité. Tu remarqueras sans doute sa couleur de robe hésitant entre le rouge et le pourpre. Et son bouquet délicieusement pimenté et fleuri, toujours généreux.
Peut-être marcheras-tu dans les rues de Luménis. Et mes pas à jamais seront l'écho des tiens."
Angèle avait relu mille fois le passage, ainsi que la totalité de la lettre - la dernière que Morgan lui avait écrite juste avant de partir - jusqu'à ce que ses yeux rougis s'épuisent et que ses rétines s'imprègnent de chaque mot et qu'elle ait l'illusion que la chambre de Morgan était entièrement remplie de son écriture. A la première lecture, elle s'était dit que voir Luménis serait un doux rêve et rien de plus. Elle avait pourtant réfléchi quelques fois à son évasion.
Puis était venu Melandis qui l'avait laissée plus morte que vivante. Ce dégoût de la vie pour avoir eu l'impudence de survivre à son aimée et à ses amis. Elle n'avait pas supporté. Elle avait fait ce que Théodora avait appelé une "mauvaise chute"du haut d'une falaise. Un pieux mensonge. Elle avait voulu tout simplement n'être plus que passé. Mais elle avait retrouvé Théodora. Et rencontré Tempérance. Plus qu'un hasard, une chance. Et elle s'était de nouveau tournée vers l'avenir. Et la promesse de Lumenis lui était de nouveau devenue possible. Un au-revoir. Un défi auquel elle voulait répondre. Un passage dans le passé pour mieux se retrouver au présent. C'est le coeur léger qu'elle avait pris la mer, le coeur léger qu'elle avait laissées son amie d'enfance et Tempérance.
C'est lorsque les côtes manostiennes s'étaient effacées, laissant place à l'océan infini qu'elle s'était soudain demandé quelle folie l'avait prise. Qu'allait-elle faire à Lumenis, et loin de ses amies qui lui manquaient déjà ? Si Théodora l'attendrait quoi qu'il se passe, qu'en serait-il de Tempérance ? Mais il était trop tard pour faire demi tour. Elle passa les premiers jours du trajet malade dans sa cabine, enroulée dans la cape de Morgan. Puis le mal de mer et la panique se dissipant, elle se dit que ce voyage était une chance. Un pèlerinage qu'elle avait à faire seule. Un adieu. Un tout dernier "Je t'aime." Un long partir, pour mieux se retrouver.
Le navire arriva dans les contreforts de l'aube. Et la ville lui apparut sous la lumière dorée. Elle adressa à son dieu une prière silencieuse. Et remercia Morgan de lui avoir permis d'être venue jusque là.
Super modératrice (oui, ça pète ) et modératrice de Pillars of Eternity, de la section cinéma et littérature. J'interviens dans cette couleur.
Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
Mon personnage rp : entre ombre et lumière, entre été et hiver : Angèle d'Aulfray, paladine de Tyr.
- Galathée
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Quête : Le hasard fait bien les choses (titre provisoire )
L'Aiglefin amorça sa manoeuvre d'accostage, ses matelots s'activant sur le pont, réduisant la voilure tandis qu'au gouvernail, le capitaine criait ses ordres avec une nonchalance d'habitué. L'homme, un Antelucien d'une cinquantaine d'années, avait embarqué Angèle sans sourciller, apparemment ravi d'améliorer ses bénéfices en cette période de guerre qui grevait tous les marchands, leur imposant de se faire escorter.
Le navire glissa bientôt à quai, les amarres furent jetées puis attachées, et la passerelle abaissée. Deux officiers des douanes luméniennes, uniforme bleu ciel marqué d'un cercle rose, s'approchaient déjà, et le capitaine descendit le premier à terre pour aller déclarer sa marchandise. Derrière eux s'étendait le port, son esplanade déjà encombrée à cette heure matinale, par les pêcheurs qui vendaient leurs prises à la criée, par les marins qui chargeaient et déchargeaient de grands voiliers sur les quais voisins. Du bastingage, Angèle pouvait apercevoir les rues pavées disparaissant entre des bâtisses aux formes et aux couleurs diverses, le dôme rosé du temple de Lathandre s'élevant au-dessus des toits, sur sa droite, un fort plus loin vers le nord, les mille toits d'une grande ville s'éveillant...
L'Aiglefin amorça sa manoeuvre d'accostage, ses matelots s'activant sur le pont, réduisant la voilure tandis qu'au gouvernail, le capitaine criait ses ordres avec une nonchalance d'habitué. L'homme, un Antelucien d'une cinquantaine d'années, avait embarqué Angèle sans sourciller, apparemment ravi d'améliorer ses bénéfices en cette période de guerre qui grevait tous les marchands, leur imposant de se faire escorter.
Le navire glissa bientôt à quai, les amarres furent jetées puis attachées, et la passerelle abaissée. Deux officiers des douanes luméniennes, uniforme bleu ciel marqué d'un cercle rose, s'approchaient déjà, et le capitaine descendit le premier à terre pour aller déclarer sa marchandise. Derrière eux s'étendait le port, son esplanade déjà encombrée à cette heure matinale, par les pêcheurs qui vendaient leurs prises à la criée, par les marins qui chargeaient et déchargeaient de grands voiliers sur les quais voisins. Du bastingage, Angèle pouvait apercevoir les rues pavées disparaissant entre des bâtisses aux formes et aux couleurs diverses, le dôme rosé du temple de Lathandre s'élevant au-dessus des toits, sur sa droite, un fort plus loin vers le nord, les mille toits d'une grande ville s'éveillant...
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