La Couronne de Cuivre

Quête : Traque et matraques

Le jeune homme se mit aussitôt à l'œuvre, dévoilant une autre parcelle de ses compétences. La serrure ne résista pas plus d'une minute et Mikael ordonna à la guerrière de s'écarter de l'ouverture lorsqu'il tira sur le battant de la porte. Lui-même se baissa rapidement pour éviter un carreau qui fusa au travers de l'ouverture, signe qu'on les attendait. Des bruits indiquaient cependant que le combat n'était pas fini contre les gardes.

Quête : Traque et matraques

Galariel adressa mentalement une courte prière à sa déesse avant de charger immédiatement à travers la porte, elle espérait qu'il n'y avait qu'un seul tireur et elle comptait bien être au contact de celui-ci avant qu'il n'ait eu le temps de recharger son arme.
Elle était ennivrée suite au combat précédent et oubliait toute prudence emportée par les flots d'adrénaline charrié dans ses veines.

Quête : Traque et matraques

La jeune femme sentit à peine Mikael qui la suivait de près. La guerrière repéra immédiatement le tireur qui lâcha son arbalète et fuit en direction du fond de l'entrepôt et de l'escalier menant au toit. En bas de celui-ci, deux des gardes de la maison Ravny étaient aux prises avec trois autres brigands. Un coup d'œil rapide lui apprit qu'il n'y avait aucune trace de Lizbeth dans l'entrepôt...

Quête : Traque et matraques

Galariel nota que les trois roublards lui tournaient le dos et ne semblaient pas s'être aperçu de la présence de nouveaux arrivants trop absorbés dans leur combat pour s'en rendre compte.
Elle prit le parti d'équilibrer les chances et accéléra sa course pour terminer sa course par une glissade qui percuta un des hommes derrière les genoux.

Quête : Traque et matraques

L'homme ainsi percuté fut rapidement tué par l'un des gardes tandis que Mikael et le second garde achevait un autre brigand. Le dernier homme était à portée de Galariel et préféra jeter ses armes plutôt que de connaître la même fin. Il tenta même de jouer la carte du bluff :

- Bandes d'assassins ! Vous savez à qui vous vous êtes pris ?

Quête : Traque et matraques

Galariel lui piquant la gorge de la pointe de son épée, répondit la première:

- Je ne sais pas moi, les Wendersnavens?

Elle durcit néanmoins le ton juste après:

- Trêves de plaisanterie mon mignon...enfin façon de parler, arrête de jouer au dur vous étiez en supériorité numérique et regarde le résultat, où est Dame Ravny?

Quête : Traque et matraques

Le prisonnier ne chercha pas à s'écarter sous la lame et se permit même un sourire avant de répondre avec calme :

- Vous pensez avoir gagné mais vous êtes tombé dans un piège. Votre Dame Ravny n'est plus ici, vous êtes arrivés trop tard. Et comme je ne sais pas où on l'a emmené, je ne risque pas de vous le révéler. Quant à la mort des autres types, ça sert aussi nos projets.

L'aplomb du brigand alors qu'il regardait Galariel dans les yeux donnait le change et il était probable qu'il disait vrai. De son côté, Mikael se mit à fouiller les quelques caisses entreposées, juste au cas où.

Quête : Traque et matraques

La guerrière échangea un regard lourd de sous-entendus avec Mikael, la situation ne tournait pas en leur avantage.
Elle reconcentra toute son attention sur leur prisonnier:

- En ce cas pour quelle raison devrions-nous te laisser en vie, si tu ne nous sert plus à rien?

Quête : Traque et matraques

Le prisonnier jaugea à nouveau la guerrière sans toutefois perdre son calme. Celle-ci venait de marquer un point mais il ne semblait pas décidé à lui concéder la victoire :

- Me tuer ne vous servirait à rien non plus. Nous savons que votre maîtresse se pique d'agir en toute légalité. Je ne pense pas que votre intrusion dans un des entrepôts de Maître Gundann serve ses affaires.

Les deux soldats survivants s'approchèrent pour faire leur rapport après avoir examiné leur camarade étendu au sol, mort. L'un d'eux était blessé et devrait certainement retourner à la villa sinon recevoir des soins.

Quête : Traque et matraques

La Soeur s'adressa à Mikael:

- Je pense que nous devrions rentrer soigner nos plaies en emmenant notre nouveau camarade ici présent

Elle enchaina pour le prisonnier:

- Pour ton information Dame Ravny n'est pas ma maitresse, du moins pour le moment, je suis une tierce partie

Désignant le corps de leur infortuné camarade:

- Nous devrions le ramener à la villa

Quête : Traque et matraques

Mikael avait fini de fouiller les caisses, en vain. Il aida le soldat indemne à porter leur camarade, laissant Galariel et le blessé s'occuper du prisonnier. Lorsqu'il regagnèrent la porte donnant sur la rue, des bruits de pas se firent entendre. La guerrière put constater qu'il s'agissait d'une patrouille du guet, sans doute alertée par l'explosion ou par un des employés de Gundann le marchand. ils aveint tout juste le temps de s'esquiver par une des rues latérales s'ils voulaient éviter la rencontre avec les forces de l'ordre.

Quête : Traque et matraques

Galariel arracha un morceau de vêtement du prisonnier pour le baillonner avant qu'il ne se mette à crier et ainsi alerter le guet.

- Mikael, quel est le chemin le plus sur pour rejoindre les chevaux

Quête : Traque et matraques

En silence, Mikael fit signe à tous de le suivre et partit dans la direction opposée des agents du guet. Il emmena les fugitifs vers un réseau de venelles qui leur fit faire un détour avant de finalement déboucher non loin du bâtiment où ils avaient laissé leurs montures. Le jeune homme constata avec soulagement que ceux-ci n'avaient pas bougé et qu'ils pourraient regagner la villa. Se sentant enfin en sécurité pour parler, il prit Galariel à l'écart :

- Il semblerait que Gundann en veut personnellement à Lizbeth. Il se donne beaucoup de mal pour éliminer une simple concurrente, cela doit cacher autre chose. Je crois qu'il est temps de lui rendre une petite visite, même si on peut s'attendre à nouveau piège.

Quête : Traque et matraques

Galariel comprenait fort bien l'inquiétude de Mikael pour Lizbeth, mais la situation se prêtait mal à une action immédiate au vu de leur état actuel.

- Je crois que nous devrions d'abord rentrer pour soigner nos blessures et décider d'un plan avant de nous lancer tête baissée dans l'inconnu, je doute que Gundann ait eu la bêtise de ne pas préparer une réception pour prévenir toute riposte. Ce n'est pas en mourant bêtement que nous sauverons Lizbeth

Quête : Traque et matraques

Mikael dévisagea Galariel un long moment comme s'il s'apprêtait à objecter. Mais la guerrière avait raison : dans leur situation, s'attaquer au repaire de Gundann était du suicide. Ce n'est pas ce que voudrait Lizbeth, s'efforça-t-il de se convaincre. une fois encore, le jeune homme en proie au doute prit les choses en main, aidant le garde indemne à faire grimper le prisonnier sur un cheval puis renouveler l'opération avec le blessé.

- Il faut l'amener au temple. Bergmann, chargez-vous en puis rejoignez-nous ! Galariel et moi retournons à la villa.

Quête : Destins croisés

Hamilcar suivit Delicar et les inconnus pendant une petite demi-heure sans se faire repérer. Le nouveau venu ne connaissait pas la ville mais ce qu'il voyait dans le noir lui apprit qu'il n'avait pas quitté le quartier portuaire. Finalement, après quelques touts et détours qui eurent presque raison de son sens de l'orientation, l'humain vit ses proies entrer dans un bâtiment qui ressemblait fort à un entrepôt. La porte se referma sur Delicar et son escorte après qu'un des hommes eut regardé alentour comme pour s'assurer qu'il n'était pas suivi. Fort heureusement, les ombres et le déguisement d'Hamilcar ne lui fit pas défaut.

Quête : Destins croisés

Juché sur un toit, Hamilcar observait l'entrepôt, apparemment il ne présentait aucune indication permettant de deviner son possesseur. Le quartier était complètement vide à cette heure et pas un bruit ne venait troubler le silence nocturne, seul un faible vent marin déclenchait parfois un grincement.

Accroupi et vigilant, près a disparaitre au moindre mouvement, le jeune homme commençait à regretter son geste mais la patience et la tempérance n'avait jamais été son fort :

Fort bien, ça fait même pas une journée que je suis ici, et je suis déjà perdu dans une ville que je ne connais pas, à filer des guignols juste parce qu'ils sont mal polis... Enfin, maintenant que j'y suis, autant voir de quoi il retourne.

L'ombre d'Hamilcar se coula alors vers un autre toit proche, agissant ainsi jusqu'à avoir fait le tour du bâtiment, c'était un entrepôt tout ce qu'il y'a de plus classique, mais il cherchait une autre entrée. Pour terminer sa reconnaissance, il rejoignit le toit d'un bâtiment adjacent, et d'un bond calculé il rejoignit le toit de son objectif, se réceptionnant en roulant sur lui même. Il scruta alors l'obscurité à la recherche d'un trappe, ou d'un fenêtre accessible.

Quête : Destins croisés

Les ruelles entre les bâtiments étaient plutôt large et le saut d'Hamilcar fut juste assez long pour lui permettre de traverser sans encombres. Le bruit de sa roulade lui parut néanmoins très bruyant et il dut attendre quelques minutes avant de s'assurer que personne ne l'avait entendu. Après s'être convaincu que c'était le cas, l'étranger put commencer à inspecter le toit. Celui-ci était plat et entouré d'un petit muret percé en certains endroits où se trouvaient des palans destinés à acheminer les marchandises qui étaient stockées sur le toit. Il ne mit guère de temps à découvrir les deux grandes trappes fermées se trouvant aux deux extrémités de la longueur du bâtiment. Bon nombre de caisses étaient posées entre les deux et, à y regarder de plus près, certaines portaient une marque distinctive, ressemblant à une sorte de blason ou sceau marchand.

Quête : Destins croisés

Le bruit du saut d'Hamilcar ne semblait pas avoir été entendu, cependant il dut prendre quelque instant pour calmer son coeur qui s'était emballé. Une soudaine pointe de douleur dans son dos lui rappela la blessure, qui n'avait jamais guérie totalement, infligée par l'assassin qui avait mis fin à son ancienne vie.

Lorsqu'il fut calmé, il remarqua les blasons sur certaines caisses, il les nota mentalement, en vue d'une entrevue avec la capitainerie du port. Poussé par sa curiosité il essaya d'en ouvrir une mais celle ci était cloutée et il eu peur de faire d'avantage de bruit si il tentait de la forcer.

Il se dirigea alors vers les trappes et se mit à les étudier afin de définir si elles étaient accessibles à ses talents de roublard.

Quête : Destins croisés

Les trappes semblaient s'ouvrir vers l'extérieur mais un mécanisme de fermeture les bloquait de l'intérieur. En forçant, le roublard qu'il était parviendrait peut être à les soulever pour observer le mécanisme de verrou mais rien ne garantissait qu'il pourrait ensuite l'atteindre. Les gonds de la trappe métallique semblaient bien graisseux mais elle semblait lourde et le choc avec le toit de pierre ne manquerait pas d'attirer l'attention s'il la laissait retomber brutalement.

Quête : Destins croisés

Le fait que les portes ne présente pas de verrou complexe soulagea Hamilcar qui n'avait aucun matériel de crochetage. Il souleva au maximum les portes bloqués mais ne put rien voir étant donné le faible éclairage nocturne. Sortant sa miséricorde, il l'inséra entre les battants en tentant d'évaluer la complexité du mécanisme de fermeture. La fine lame de la dague passa sans problème à travers panneaux de bois et commença à tâtonner à la recherche d'un déclic ou d'un quelconque signe susceptible de le mener à l'ouverture.

Ibrandul, si il te reste une once de pouvoir en ce plan... C'est le moment d'entendre ton fidèle...

Quête : Destins croisés

La lame rencontra une résistance et un craquement se fit sentir sous la pression. Pourtant, rien d'autre ne sembla se passer et la lourde plaque ne sembla pas moins résistante à ses efforts. Alors qu'il ne s'était rien passé pendant un temps indéfinissable, tout s'accéléra soudain. Hamilcar entendit la seconde trappe s'ouvrir rapidement à l'autre bout du bâtiment et, avant qu'il n'ait pu réagir, une voix grave se fit entendre dans son dos :

- Levez-vous lentement, les mains bien en évidence. Et sans geste inconsidéré.

Il reconnut immédiatement le ton neutre et assuré de la voix avec un soupçon de menace qu'elle n'avait pas contenu à la taverne.

Quête : Destins croisés

Et merde!Pensa Hamilcar, je savais bien que j'aurai dut invoquer Tymora...

Hamilcar commença à se relever lentement, glissant discrètement sa lame dans sa manche. Observant rapidement la configuration des caisses autour de lui, il évalua ses chance de réussir une mise à couvert : faisable mais risqué... Tout en continuant de se redresser lentement, il ajusta la position de ses jambes, prêt à bondir. Il avait évalué la position de l'homme au son de sa voix et savait que son tir serait difficile en raison du manque d'éclairage et des nombreux obstacles, cependant le tir n'était pas impossible pour un bon tireur. Hamilcar était désormais redressé, les mains en évidence, attendant que son adversaire se mette en mouvement pour agir.

Quête : Destins croisés

En se tournant lentement comme le demandait l'homme qui le tenait en joue de son arbalète, Hamilcar put constater avec déception que son adversaire n'était plus seul. Deux des hommes qu'il avait vu à la taverne le flanquait. Il n'était pas improbable que les trois autres ne se trouvent non loin eux aussi. L'homme reprit la parole :

- Vous allez gentiment déposer vos armes. On aime pas beaucoup les espions ici. J'ai bien failli me faire avoir par vos manigances à la taverne...

Quête : Destins croisés

- Espion?

Hamilcar éclata de rire, devant son manque de chance.

Ce crétin m'as prit pour un espion. 'Doit pas être très légale son organisation... A moins qu'il ne supporte pas la bonne humeur...

Lorsqu'il fut calmé, il déclara :

- Un espion? Je suis la victime dans cette à faire, je viens tout juste d'arriver à Luménis et j'ai eu le malheur de tomber sur votre compagnie de pince sans rire... Si je vous ai suivi c'est uniquement votre faute, avec vos dissimulations, vous avez éveillé ma curiosité quant à la légalité de vos affaires... Je voulais juste savoir à qui j'avais à faire. Si vous ne me croyez pas vérifiez les registre du port... Et puis soyez aimable, et souriez avec les gens, avec votre air de vieux grincheux, on dirait un crétin congénital...

Quête : Destins croisés

Un air furieux se dessina sur le visage de l'homme à l'arbalète lorsqu'il entendit la réponse d'Hamilcar. Il répliqua d'un ton glacial :

- Un espion sait falsifier les registres. Vous auriez du trouver un meilleur endroit pour satisfaire votre curiosité.

Puis il leva la main en ce qui devait être un signe destiné à ses hommes. Avant que l'intrus ne songe à se défendre, il sentit son corps s'alourdir et la conscience fuir son esprit. Un instant plus tard, il se sentait tomber au sol.

***
Après ce qui aurait pu être des heures ou des jours, Hamilcar se réveilla avec la tête douloureuse. Lorsqu'il ouvrit les yeux, sa vision ne rencontra que les ténèbres. Il était allongé sur un sol dur avec les mains attachés dans le dos. On l'avait également délesté de tout son équipement.

Quête : Destins croisés

Hamilcar reprit lentement conscience, s'éveillant ainsi à la douleur et à la soif. En se contorsionnant il réussit à s'assoir en tailleur. La tête lui tournait et il sentait un leger agacement poindre.

Le fils de catin, il aurait au moins put avoir l'obligeance de me tuer, si je revois sa sale face de porc, je l'égorge avec les dents. Pfff, je manque vraiment d'entrainement comme voleur, il faudra que je revois ça, me faire prendre par des rigolos comme ça... Bref, je ne peux compter sur personne dans cette ville, je vais devoir me contenter d'attendre...

Légèrement déprimé, et ne supportant pas de devoir rester inactif, Hamilcar se mit à hurler un chanson paillarde qu'il avait souvent entendu du temps ou il était mercenaire : peut être que cela forcerai quelqu'un à venir lui tenir compagnie, qu'il puisse l'abreuver d'insultes... La chanson en elle même était très crue avec des passages à faire rougir un barbare sanguinaire.

Quête : Destins croisés

Alors qu'il reprenait pour la troisième fois le second couplet de sa chanson, la porte s'ouvrit sans signe avant coureur, laissant la place à un rai de clarté. Un homme apparemment bien armé se découpait dans l'ouverture et s'adressa à Hamilcar d'un ton sec :

- Tu as repris tes esprits ? Lève-toi, on veut te voir !

L'homme s'avança dans la pièce comme pour presser le prisonnier d'obéir et pour réagir en cas d'initiative malencontreuse.

Quête : Destins croisés

Hamilcar se leva tranquillement, prenant tout son temps et entrepris de faire quelques assouplissements comme si de rien n'était. Il continua à siffloter tout le long de ces quelques exercices, et s'autorisa même quelques pas de danse, avant que le garde ne s'impatiente et ne le jette brutalement hors de la cellule.

- Ne me touche pas tas de fumier! Sinon tu sera le prochain sur ma voie pavée de cadavres...

Ces mots lui avait échappé et un lueur meurtrière s'était allumée dans ses yeux en les prononçant. Tous ses muscles s'étaient bandés et ses pouces se brisèrent presque sous la tension exercée sur ses liens. Cela ne dura qu'un bref instant et il repris rapidement son sourire en coin et son air suffisant avant d'ajouter :

- Allez, montre la voie sous-fifre, j'ai un emploi du temps très chargé vois-tu, et je ne voudrais pas perdre du temps avec des gens de votre espèce.

Quête : Destins croisés

Pour toute réaction à son accès de colère, Hamilcar perçut un haussement d'épaules et de nouvelles paroles prononcées sèchement mais sans colère :

- T'as de la chance qu'on m'ait demandé de pas abîmer ta gueule. Quant à ton emploi du temps, t'aurait mieux fait d'annuler tes rendez-vous vu ton attitude. Le chef aime pas tes plaisanteries.

L'homme de main conduisit Hamilcar le long d'un couloir sombre où se découpai à intervalle régulier des portes closes. Au bout d'une vingtaine de mètres, il s'arrêta devant l'une d'entre elles et toqua rapidement. Derrière, une voix se fit entendre pour lui donner l'instruction d'entrer. Quant Hamilcar fut à nouveau poussé dans le dos à l'intérieur de la pièce, il reconnut immédiatement l'homme qui lui faisait face ainsi que deux sbires qui se tenaient contre un mur.

- J'espère que vous êtes de meilleur humeur, Hamilcar de Calimshan si c'est bien là votre vrai nom.

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