La Couronne de Cuivre

le soleil venait de se coucher lorsque Djecks arriva enfin en vue de la Boutique de l'Oeil Fertile.

- "Je me demande si c'est réellement une bonne idée de débarquer si tard, mais maintenant que je suis ici, autant poursuivre la représentation jusqu'au baisser de rideau" se murmura-t'il à lui-même.

Il lui fallut encore 2 minutes pour atteindre l'huis proprement dit.

Après une courte et ultime hésitation, il frappa à la porte.

- "Pourvu que quelqu'un vienne ouvrir, pensa-t'il. "Je ne voudrais pas avoir fait tout ce chemin pour des queues de braillard".

Après un long instant d'attente, constatant que personne ne venait, il frappa une nouvelle fois, un peu plus fort.

Sur le qui vive depuis sa derniere attaque , Elissa sursauta en meme temps que ses compagnons lors du premier coup ... une attaque ? déja ? Elle alla se placer a coté de la porte , prete a bondir sur l'intrus , tandis que Shinook et Wilheim degainaient leur armes , et que Luthien protégeais Martial .... Au deuxieme coup , Martial fit signe d'ouvrir la porte ... et l'inconnu entra pour se retrouver rapidement cerné de toutes parts . La porte refermée derriere lui , et Elissa se glissa sur celle ci pour l'empecher de repartir et c'est un choeur de voix qui demanda en meme temps :

-Qui est tu ? et que vient tu faire ici ?

Mérillym Martial, qui était toujours très inquiet, bien qu'entouré par bon nombre de vaillants magiciens et guerriers prêts à tout faire pour l'aider, laissa ses compagnons interroger le nouveau venu et alla s'accroupir dans un coin au fond de la pièce. Pour lui, quelque chose clochait dans cette pièce, mais il ne savait pas quoi... Il était incapable de le dire. Il se mit donc à inspecter la pièce en cherchant ce qui n'allait pas. Thom lui avait enseigné beaucoup de choses qui lui avait permis d'être perspicace et pertinent. Combien de fois Thom lui avait-il parlé des complots sournois entre les nobles et les moyens de les déjouer ou de passer à travers ?...

Soudain, un picotement, qui se fit ressentir sur son bras gauche, le ramena à la réalité. C'est alors qu'il prit conscience qu'il avait une folle envie de se gratter, des démangeaisons parcouraient tout son corps... Il regarda l'endroit où le picotement s'était fait ressentir et aperçut d'étranges insectes sur sa peaux : des puces, des pucerons, des tiques, bref toutes sortes de petits insectes qui piquent.

C'est alors qu'il vit le pauvre chat de Luthien. Cet animal ne cessait de se gratter le corps avec une ferveur anormale. A cet instant et à la vue de ce pauvre chat qui se roulait par terre, Martial pris conscience de ce qu'il trouvait anormal dans cette pièces : elle était remplie de foutus insectes qui piquaient...

Martial se redressa vivement et fonça droit sur le groupe attroupé autour de ce nouvel inconnu et déclara avec une fois affolée :

"Je ne sais pas quelle en est la raison, mais cette pièce est anormalement peuplée de d'insectes qui piquent en tous genres... Il faut nous en débarrasser car cela devient insupportable. Luthien, vous qui affirmez posséder des talents de magiciens, pouvez-vous faire en sorte d'anéantir ces insectes se trouvant dans cette pièce ? A moins que vous ne préfériez passer votre temps à vous gratter inlassablement..."

Luthien s'exécuta aussitôt...

Luthien>insecticide ( sort de niveau 1, utilisé par les mages dans le vie courante )</span>

Une fois la chose faite, Martial fit un petit signe de la tête pour dire à Luthien que c'était parfait, puis Martial s'adressa au nouveau venu et lui demanda :

-Qui est tu ? et que vient tu faire ici ?

<span style=\'color:gray\'>[HRP : Désolé Beorn , va falloir que tu trouves un autre moyen, mais tu es déjà sur la piste en enquêtant sur les docks... ]

ALors que tous se passait comme il avait pu l'espéré au mieux, l'identité de la personne, son visage, sa voix et sa cache furent révélé à Beorn. Il continua sa secrette inspection lorsqu'un insect qui n'était pas des siens piqua sa proie... S'il l'avait pu, il l'aurait lui même fait bouillir dans un flot de rage innélucatble, mais un pseudo mage attenta à la vie de tous les insects, étant tellement idiot qu'il asphyxia également ses aliés...

"Mon dieux, et si j'avais su qu'une telle idiotie résidait en ces lieux, je n'aurais même pas bouger mon petit orteille de mon antre...."

Toutes ses bêtes moururent dans une agonie qui n'avait d'égale que l'ingéniosité du mage qui s'époumonnait à présent, imité par toute la joyeuse petite réception. Mais si ses servils créatures avait trouvé un trépas terrible, il n'en exultait pas moi d'une joie intense liée de folie... La traque allait Réellement reprendre, le sang coulera sous peu, apaisant les flammes de la démence meutrière du drow. Une seule chose l'empèchait de prendre sa lame et de foncer dans le tas de viande... Leur nombre...

Bien que faible, il ne pourrait pas assurer une totale défance. Malgrès sa répulsion quand aux assassins non Melandiens de la pauvre équipée, il ne voyait pas d'autre choix... Rentrer à Melandis pour prendre ses esclaves lui prendrait bien trop de temps, et les maudites brebies égarées ne sauraient retrouver leur chemin vers l'acheron se perdant dans une fuite futile. Pour une fois, Beorn allait aller chercher de la main d'oeuvre. Duorock et Bouliiar étaient au courant de cette évantualité...

*Pourvu qu'ils aient compris qu'il fallait prendre le controle de ce groupe de loqueteux.*

L'idée de fondre sur ses ennemis avec des aliés si piteux soient-ils, déchira les trait du facié d'ébène de l'elfe noir. Il se releva tout en s'enveloppant dans sa cape qui le confondait dans les ombres, absorbé par les ténèbres... Les miséreux de la ville, trainant dans un recoin crasseux purent entendre un cri de dément, une folle complainte. Beorn riait à en froler l'hystérie. Le pauvre passant qui passa devant lui n'eut que le temps d'avoir peur, puis de s'effondrer dans la terreur de deux Yeux rouge comme le sang avant de sentir la froideur spectrale de la lame du Drow transpercer ses chaires, liquéfiant ses trippes. Et ainsi fut le sort de tous les passants qui rencontrèrent la fureur noir sur son passage. Cinque personnes, hommes, femmes rougissaient le rue de leur sang visqueux lorsqu'il arriva au bastion des assassins.

La porte du négoce s'ouvrit enfin et, machinalement, le barde entra avant d'y être invité.

Il se retrouva instantanément entouré de plusieurs personnes, armées jusqu'aux dents, qui posèrent toutes la même question :

"Qui est tu ? et que vient tu faire ici ?"

Réfléchissant rapidement à la situation dans laquelle il venait de se fourrer, Djecks tenta d'apaiser le groupe.

- "Excusez du dérangement à une heure si tardive, nobles seigneurs, mais je suis venu m'enquérir de renseignements concernant une rumeur qui circule actuellement dans notre bonne ville".

Devant l'air soupçonneux de ses antagonistes, il décida de jouer franc jeu et, levant les mains dans un geste apaisant, se présenta :

- "Je m'appelle Djecks, je suis membre des Troubadours du Vigilant et réside au Théâtre de la Harpe Manostienne.

J'ai reçu ce matin la visite d'un courrier qui m'a fait part d'une rumeur, selon laquelle des assassins étrangers rôdaient actuellement en ville, à la recherche de leur proie.

Comme je ne porte pas ce genre d'individu dans mon coeur, j'ai tenté d'en savoir plus, et ce gnôme m'a conseillé de m'adresser ici, chez Sire de la Canne.

Mon intention première était de vérifier la véracité de ces rumeurs et, si elles s'avéraient fondées, de proposer mes services pour déjouer les plans de ces abominables criminels.

Je ne sais si je vous serai d'une aide décisive, mais je pense qu'une personne (et une arme) en plus pourrait augmenter vos chances".

Concluant son petit laïus avec son plus beau sourire, il attendit avec appréhension la réponse du groupe.

S'ils me prennent pour un espion, je suis mort! ne put-il s'empêcher de penser.

Luthien rompit la première le silence. Le nouveau venu lui minspirait plutôt confiance et semblait dire la vérité.

"Eh bien, hum... Dans la mesure ou nous somme, enfin, peut-être repérés je... Une aide serait bienvenue même si... hum, il faudrai agir avec prudence."

Elle attendit l'avis de ses compagnons, son regard s'attardant principalement sur Wilhelm qui semblait très bien connaître la ville et ses habitants.

Djecks... Non, décidemment cela ne lui disait rien. Peut-être quelqu'un qui avait été absent pendant longtemps ou tout du moins depuis son arrivée en ville. Quoi qu'il en soit, il avait l'air sympathique. Néanmoins, un petit interrogatoire s'imposait.

Quelle chance. Un nouvel allié. C'est très bien ça. Mais dis moi mon grand, pourquoi est-tu venu?

Et bien, je voulais vous aider et comme je l'ai dit, je n'apprécie guère les assassins.

Comme je l'ai déjà dit moi aussi, cela est très bien. Mais pourquoi?? Je onnais peu de gens capables d'une abnégation telle qu'ils sont capables de mettre leur vie en jeu pour quelqu'un qu'ils ne connaissent pas juste parcequ'ils n'aiment pas les assassins.

Il attendit patiemment la réponse du nouveau venu tout en étant prêt à attaquer.

Voyant que son explication générale ne suffirait pas à apaiser les soupçons de ses interlocuteurs, Djecks décida finalement de leur raconter une histoire qu'il pensait enterrée à jamais au plus profond de sa mémoire.

- "En fait, avant de débarquer à Manost, j'ai travaillé pendant de nombreuses années dans le cirque auquel mes parents m'avait confié pour échapper aux raids des gobelins.

Côtoyer les mêmes personnes au fil des jours crée forcément des liens, et l'un de mes meilleurs amis fut Gilkhar, un gnôme espiègle qui ne se prenait jamais au sérieux.

Il aimait raconter des histoires loufoques ou des plaisanteries hilarantes et , en fin de compte, nous devinmes presque inséparables.

Jusqu'au jour où, après une représentation dans un petit patelin perdu, dont j'ai oublié le nom, Gilkhar, passablement éméché, s'est ouvertement moqué d'un noble local.

Celui-ci, qui n'avait apparamment aucun sens de l'humour, s'est vite offusqué des facéties de mon ami et tenta de le réduire au silence.

S'en prendre à un gnôme est relativement facile lorsqu'il est seul; malheureusement pour ce noble, une grosse partie de notre troupe se trouvait à proximité, aussi fut-ce lui qui prit la correction de sa vie.

Pensant l'incident clos, nous regagnâmes alors notre campement.

Hélas, contrairement à nous, cette engeance de l'enfer ruminait déjà sa vengeance et se promit de faire rendre gorge à notre gnome.

Et comme il alliait la perfidie à la lâcheté, il s'offrit les services de quelqu'un pour accomplir sa basse besogne.

C'est le lendemain en fin d'après-midi (après avoir tous cuvé :..: ) que nous découvrîmes le pauvre Gilkhar, la gorge tranchée d'une oreille à l'autre et baignant dans son sang.

Nous venions de commencer notre enquête pour tenter de découvrir le coupable lorsqu'un fermier des environs nous apprit que le noble de la veille se vantait partout d'avoir enfin cloué le bec de l'affreux nabot qui s'était payé sa tête.

Malheureusement, nous ne parvinmes jamais à prouver sa culpabilité et ce crime resta impuni.

Lorsque nous ensevelîmes notre ami Gilkhar, tous les membres de la troupe du cirque jurèrent solennellement de s'opposer par tous les moyens à quiconque tenterait d'attenter à la vie d'autrui.

Voici donc la réponse à votre question : je suis ici pour tenir la promesse que j'ai faite devant la tombe de mon ami.

Je n'ai rien pu faire pour sauver Gilkhar, mais j'aimerais tenter tout ce qu'il est possible de faire pour préserver la vie de votre ami".

Lorsqu'il arriva au terme de son exposé, le barde baissa la tête, incapable de fixer sur ses auditeurs attentifs ses yeux embués de larmes.

Navré d'avoir du faire remonter de mauvais souvenirs mais cela était malheureusement nécessaire pour notre sûreté à tous. Bienvenue parmis nous.

Après avoir serré la main de Djecks, il s'adressa à toute l'assemblée.

Bon, que faisons-nous maintenant? Je pense que nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps. Si nous n'avons pas encore été découvert cela ne saurait tarder. Ainsi, je pense qu'il nous faudrait partir. Mais où? Je suis donc ouvert à toutes propositions intelligentes.

Il attendit que quelqu'un se décide à proposer quelque chose à faire.

Luthien hésita quelques instants puis prit la parole.

"Hum, eh bien, si nous devons partir je... je proposerait deux alternatives. Hum... soit un endroit très proche de... enfin de gardes qui nous aiderais, soit un endroit totalemt hum... innattendu.
Mais je ne sait pas si nous pourrions partir... enfin, je veux dire, discrètement.
Et je... je ne connait pas assez bien hum, la région pour connaître un endroit qui... je... enfin, qui convienne à ces définitions."

Mérillym Martial décida de prendre la parole : après tout, c'est lui qui en connaissait le plus sur ces mystérieux assassins. Il regarda le petit groupe d'aventuriers : Luthien, Sire de la Canne, Elissa, Djecks, Shinook... Nombreux avaient donc répondu à l'appel de son ami Wilhelm. Il leur en était pleinement reconnaissant. Martial se promit de tout faire pour éviter qu'il n'arrive malheurs à l'un d'entre eux. Dès qu'il ouvrit la bouche, tous s'arrêtèrent de minauder entre eux : ils se mirent à l'écouter attentivement :

"Tout d'abord, chacun ici je crois a pu faire ses emplettes... Je crois qu'il était question de me protéger avec un sort de contingence... L'avez-vous et quels types de sorts comptez-vous mettre dedans ? Pour son déclenchement, je suppose qu'il serait préférable de le faire qu'en cas d'extrême urgence, c'est à dire lorsqu'il ne me restera plus q'un PV. Je te laisse voir Luthien quel sort mettre dedans avec les autres mages du groupe. Ensuite, je serais d'avis de bouger et de ne pas rester statique : si on reste terré, ces foutus assassins finiront par nous retrouver. Mais je pense qu'il est préférable de voyager tous ensembles, certe on peut se faire remarquer plus facilement, mais en cas de problème, nous sommes six, plus le garde d'Elissa, rameuté bien gentiment par notre noble conseiller. Mais avant de partir, il faut établir un plan d'action : Je propose de jouer au jeu du chasseur chassé. Lançons-nous nous-même sur la piste des assassins et traquons les. Découvrons dans quel endroit secret ils ont établi leur guilde mystérieuse. Est pris qui croyait prendre... :notme2: Qu'en dites-vous ?"

Martial commencait à avoir la gorge sèche après avoir tant parlé... mais il avait énnoncé des éléments qui lui semblaient très importants. En attendant la réponse des ses compagnons, il se mit à jouer un air de flûte, histoire de détendre cette atmosphère tendue qui régnait dans la pièce...

Luthien écouta l'air de Martial quelques instants puis, étant directement concernée par la première question, se décida à répondre.

"Et bien, hum... pour les contingences je suis d'accord sur la question de hum... l'utilisation aux moment le plus... hum, critique. Je crois qu'un facteur hum... un dixièmes des points de vie serait... approprié. Quand aux sorts à utiliser... je... je verai bien des sorts d'invisibilité, de soins, de protection ou de... de rapidité. Nous n'avons que deux parchemins et donc nous devons... enfin bon, nous sommes donc limités à deux effets."

L'elfe reprit son souffle puis décida de continuer sur sa lancée en répondant à la deuxième paries de la question.

"Je suis égalemment pour hum... enfin, je trouve qu'il est plus prudent de... de rester groupés. Surtout que nous sommes... hum, propablement repérés. Quand à l'idée de passr à... l'offensive. Et bien je... nous ne pouvons fuir éternellement. Même si cette tactique représente des... des risques, elle a l'avantage de nous permettre de... enfin cela pourrait accélérer les choses. En bien comme en mal."

Luthien se tut aors afin de laisser la parole à ses autres compagnons.

Djecks écouta attentivement le plan proposé par Martial. Passer à l'offensive plutôt que d'attendre l'ennemi lui plaisait assez.

Après que Luthien eut terminé ses explications quant à l'utilisation des sorts, il fit une proposition à ses compagnons:

- "S'il nous faut changer de planque pour un endroit inattendu, je peux mettre le Théâtre de la Harpe Manostienne à votre disposition.

Il est certes dans un piteux état, mais il dispose de bien des accomodations : chambres, bar, salles diverses, accessoires de musique et d'habillement, j'en passe et des meilleurs; sans parler des nombreux recoins que recèlent les coulisses.

Même si le bâtiment est très grand à protéger avec si peu de monde, nous pourrions néanmoins l'utiliser pendant un certain temps : c'est un bâtiment public et des allées-venues incessantes sembleront moins suspectes.

Mais c'est à vous de décider".


HRP : plan du théâtre ci-dessous

Martial attendit que Djecks et Luthien finissent de parler. Il regarda autour de lui, personne d'autre n'avait l'air de vouloir émettre un commentaire à propos de ce qui avait été dit. Il s'adressa en premier lieu à Luthien :

"Pour les contingences, si j'ai bien tout compris, c'est un sort par contingence, n'est-ce pas ? Auquel cas, les sorts d'invisibilité et de rapidité, voir de téléportation me semblent effectivement les plus appropriés dans mon cas. Luthien, je te laisse donc préparer tout ça. Je suppose que la contingence, n'est pas valable éternellement... dans le cas contraire, lance-la moi dès que tu as fini."

A peine Martial venait-il d'achever sa phrase que Luthien lui fit un signe approbateur de la tête et s'empressa de se mettre à l'ouvrage... Martial se tourna vers Djecks :

"Tout d’abord, Djecks je te remercie infiniment de l’aide que tu nous apportes et je te souhaite la bienvenue dans notre petit groupe. J’ai étudié ta proposition, elle me semble intéressante. Le plan que tu m’as donné m’indique plusieurs choses qui pourrait nous aider dans notre quête. Je vous explique : le théâtre manostien possède des chambres confortables qui pourraient tous nous loger. Ce n’est pas que nous ne sommes pas bien ici Wilhelm, mais les nuits commencent à devenir froide et il ne faudrait pas que l’un de nous tombe malade. De plus, le théâtre de la harpe manostienne dispose d’une pièce secrète ainsi que d’une grande salle. Bref, dès que possible, je propose de nous rendre tous ensemble, en plein jours, lorsque le soleil sera à son zénith –les assassins n’opèrent presque jamais de jours et nous pourrions nous mélanger à la foule- au théâtre de la harpe manostienne. Arrivés sur place, nous nous concerterons autour d’un bon repas afin de transformer le théâtre en mini forteresse afin de donner un maximum de fil à retordre aux assassins (pièges, etc…) »

Pour finir, il se tourna vers Sire de la Canne :

« Si les assassins sont au courant que nous sommes ici, essaie de faire en sorte de leur laisser une petite surprise au cas où il leur prendrait l’envie de franchir la porte de ta boutique. Je te laisse régler ça. »

Martial dévisagea tour à tour ses compagnons, ils étaient en train de méditer sa proposition… Il crut bon d’ajouter :

« Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des remarques supplémentaires ? D’autres questions ou d’autre plans d’action ? »

Martial, en attendant la réponse de ses 5 compagnons, continua l’air de flûte qu’il était en train de jouer avant que Luthien ne l’interrompe…

[HRP : Je t'enverrais un MP pour te donner le feu vert Djecks : c'est toi qui créera le premier post au théâtre de la harpe manostienne... On attends les commentaires/réponses, etc... de tout le monde et c'est bon ]

Tout en s'occupant du branchement des pièges, sire de la Canne donna son sentiment sur leur déplacement futur. Malheureusement, les fils et divers ustensils qu'il tenait en bouche rendaient sa diction quelque peu trébuchante.

Che penche que ch'est une bonne idée. Ne tch'inquiète pas pour les autres. Ch'ils entrent, il y aura un bâtiment de moinche à Manocht...

Après cette intervention d'une utilité incontestable, il se remit à farfouiller dans ses bouts de trucs et de machins.

Sire de la Canne venait de donner un avis favorable... Mais comme ils formaient un groupe, Martial attendit la réponse des autres membres du groupe...

[HRP : lol :rigoler: C'est bien la première fois que je fais un post RP si court Djecks, Luthien, Shinook et Elissa, on vous attends ]

Luthien termina ses contingences pour Martial qui déclencherai une invisibilité et un sort de hâte si il venait à être grièvement blessé. Comprennant que l'on attendait qu'elle exprime son avis, elle se tourna vers ses compagnons.

"Et bien je hum... cela me parait très bien dans... dans tous les détails. Voilà."

Elle attrapant ensuite Faji et le mit sur son épaule, ce qui sembla faire le bonheur de deux êtres puis regarda ceux qui n'avaient encore rien dit.

Alors que tout le monde attendait avec impatience la réponse de leur nouveau compagnon de route, Djecks, les uns se dandinant d’un pied sur l’autre, les autres occupés par leurs activités diverses, la porte s’ouvrit violemment, le battant claqua avec une force inouïe… Aussitôt, tous les membres du groupe encerclèrent cet intrus : ils lui demandèrent, d’un ton soupçonneux et empli de menaces :

« Qui es-tu et pourquoi es-tu entré ici ? Il en va de ta vie de nous répondre sur le champ ! » vociféra Martial, qui était sur les nerfs et très inquiet… Cela était tout naturel : il n’avait pas dormi depuis des lustres. Ses pensées étaient omnibulées par la venue de ces assassins sournois à Manost. Ses traits étaient plissées, de grosses valises se dessinaient sous ses yeux… Il ne se rendit même pas compte qu’il venait de mettre une des ces nombreuses dagues sous la gorge de l’intrus.

Ce dernier avait visiblement l’air complètement horrifié : ses genoux flagellaient, il était prêt à s’écrouler par terre, ses dents claquaient si fort qu’on avait l’impression qu’il broyait du verre. Son teint était d’une pâleur morbide et ses yeux dévisageaient le sol, ils étaient grands ouverts, mais c’est surtout la dague qu’il contemplait… Sa respiration était saccadée et son cœur semblait battre à 100 à l’heure, il battait si fort qu’à côté, un tambour aurait paru silencieux…

L’intrus prit aussitôt la parole, mais il eut du mal à aligner correctement ses mots qui sortirent difficilement de sa bouche. La peur lui tenaillait les ventre et il semblait dans l’impossibilité de bouger. Emettre des sons fut la seule chose dont il fut capable :

« Je non… pitié, non… heu… Par la lumière… ne me tuez…pas je …vous en prie…Je ne… suis… qu’un humble…messager…de Sire de la Canne … pitié… »

Dès que Sire de la Canne eut entendu les paroles minaudées par cet individu qui se prétendait un messager, Wilhelm fit un signe de la tête à Martial, en lui disant que cet individu disait la vérité, qu’il faisait parti du réseau d’yeux et d’oreilles de Sire de la Canne. Martial, enleva promptement la dague de la gorge du messager. Ce dernier se toucha la gorge pour vérifier qu’il ne saignait pas, il se la massa tout en douceur et se mit à reprendre confiance. Martial lui balbutia de faibles excuses :

« Désolé, mon ami, veuillez m’excuser, je n’ai pas beaucoup dormi depuis un certains temps et je suis sur les nerfs…Vous n’auriez pas du entrer si rapidement et si violemment, vous auriez dû frapper, enfin ce qui est fait est fait. Tenez, prenez cette pièce d’or en dédommagement et dites-moi la raison de votre venue. »

Le messager s’exécuta aussitôt :

« D’étranges rumeurs parcourent la ville, mon seigneur : meurtres, assassinats, enlèvements, etc… On raconte même que la forteresse, réputée imprenable, a été violée… Je voulais juste vous prévenir que la situation a considérablement empiré. Tenez, il y a même eut un tumulte général au Loyal Paladin qui a coûté la vie à de nombreuses personnes. Vous ne devriez pas rester ici, je vous conseille de trouver une autre planque, et d’éviter la zone portuaire… »

Quand le messager eut entièrement fini, Sire de la Canne le remercia avec ferveur, lui donna une autre pièce d’or et lui chuchota de ne parler à personne de l’entretien qu’il venait d’avoir… Le messager s’éclipsa sans demander son reste…

Martial se tourna vers ses compagnons d’aventure, il leur dit d’une voie inquiète :

« Vite, il faut que nous déguerpissions d’ici, le théâtre de la harpe manostienne me semble toujours une bonne idée, Djecks, peux-tu nous y conduire le plus rapidement possible ? »

Tout le monde dans la pièce semblait crispé… Tous attendaient avec impatience la réponse de Djecks…Mais aucun d’eux n’entendit le cris lugubre qui retentit au loin… Nul doute que le messager devait être en train de pisser son sang dans une ruelle… La situation devenait vraiment désespérée…

Au vu des des derniers événements relatés par le messager, il était clair que Martial avait raison : il était plus qu'urgent de changer d'air.

- "Aucun problème pour moi, le Théâtre est vôtre jusqu'à la résolution de notre problème".

Mais le barde ne put s'empêcher de sourire à l'idée que ce haut lieu de la culture Manostienne allait prochainement devenir un bastion de résistance contre la barbarie étrangère.

- "On peut partir dès que vous le souhaitez, je vous montrerai le chemin".

Sire de la Canne éjecta le dernier bout de truc qui s'était coincé entre ses dents à force de trop les serrer puis prit la parole.

Tout est prêt. Dès que tout le monde sera prêt, je mets en marche les pièges, on sort par la trappe derrière et c'est comme si on était toujours là. Au fait, il doit bien y avoir une plaque d'égout à côté du théatre afin que l'on ait un minimum de chemin à parcourir à découvert. Non?

Il attendit que les autres soient prêts à partir et que Djecks lui ait répondu afin de prévoir leur trajet à l'air libre.

Rassemblant ses affaires, la demie elfe attendait également que ses compagnons soient prets a partir pour le théatre .


Quitte a partir , autant que ce soit le plus discretement possible ... que dirons les gens si ils voient une petite dizaine de personnes sortir d'une plaque d'égout en plein jour ... si il y en avait une discrete , ce serait pour le mieux, quitte a faire un peu plus de marche ... sortir sur la grand place serait le meilleur moyen d'attirer l'attention sur nous

Quant au garde qui les accompagnais , il etait pret depuis longtemps , n'ayant que peu d'affaires personnelles en service . Toutefois il déclara aller prevenir Sire Folken du déménagement de la " planque " si jamais le groupe avait besoin d'aide, apres les avoir escortés jusqu'au Théatre

Bien qu'il se refusait à l'admettre, la suggestion de la demie-elfe soulageait quelque peu Djecks.

En effet, bien qu'il vive maintenant depuis un certain temps à Manost, il ne s'était jamais vraiment préoccupé de la localisation des plaques d'égoût. Il était barde, pas spéléologue.

Il profita donc de la proposition d'Elissa.

- "Il me semble en effet plus judicieux de ne pas sortir trop près de notre destination.

En ce qui concerne la dernière partie de notre trajet, jusqu'aux portes d'entrée, vous devriez pouvoir vous faire passer pour une troupe de comédiens ou de musiciens itinérants.

Personne ne s'étonnera dès lors pas trop de vous voir loger sur place".

En espérant qu'on ne nous réclame pas une démonstration de nos talents ne put-il néanmoins s'empêcher de penser tout bas, à la vue de ses compagnons.

En espérant qu'on ne nous réclame pas une démonstration de nos talents ne put-il néanmoins s'empêcher de penser tout bas, à la vue de ses compagnons.

Mérillym Martial écouta attentivement ce que ses compagnons pensaient de la façon de se déplacer de la boutique de l’œil fertile vers le théâtre de la harpe manostienne... Il ne put s'empêcher de sourire à cette remarque de Djecks, il s'adressa à ce dernier :

« Mon cher Djecks, je crois que tu n'as pas saisi qui je suis réellement, ce qui est entièrement de ma faute puisque je ne me suis pas présenté... Je vais rectifier cette erreur de ce pas. A l'origine, je suis un croisement entre un ménestrel et un barde : mon précepteur, Thom, m'a élevé comme un ménestrel, bien que j'étais plutôt destiné à devenir un barde. Bien sûr, le fossé entre les deux professions est minime, c'est pourquoi je me réclame des deux... Je suis donc un ménestrel barde, et je suis expert en tout ce qui touche aux divertissements des foules : jonglage, conter des histoires légendaires, faire des acrobaties, jouer de la harpe et de la flûte... »

Martial s'arrêta, Djecks semblait surpris et une question, que Martial devinait déjà, se dessina sur ses lèvres :

« Si je suis devenu un garde et non un troubadour du vigilant, c'est pour une seule et bonne raison : je voulais me faire des amis hauts placés afin de me protéger des assassins cas de besoin . Entrer dans l'armée me semblait, à l’époque, la meilleure solution. Ce en quoi je ne me suis guère trompé… »

Djecks semblait commencer à comprendre, et ce dernier se tapa la tête : bien sûr que Martial était un ménestrel, sa longue cape multicolore et ses instruments de musique qui pendaient à sa ceinture ne laissaient aucun doute… Mais ce qui était le plus surprenant, c’était les deux épées que Martial portait sur son dos. Il lui fit remarquer qu’un ménestrel portait rarement une épée… :

« Mais, Martial, comment se fait-il que tu portes deux épées, à la façon d’un guerrier sur ton dos ? »

Martial sourit à l’entente de la question et lui répondit :

« Ces épées sont magiques, elles possèdent des pouvoirs inconnus dont je n’ai pas la moindre idée, je sais juste m’en servir en tant que lame et c’est tout. Mais mon précepteur –Martial parut triste l’espace d’un instant- me les a donné en cadeau lors de mes 25 ans (HRP our un elfe c’est jeune ). Il m’a assuré qu’elles me protégeraient et que j’apprendrais à utiliser leurs pouvoirs magiques… »

Martial dévisagea ses compagnons qui semblaient tous l’écouter avec attention… Il leur adressa à tous la parole :

« Bon cela suffit, il faut nous hâter, mais je ne suis pas d’accord avec votre plan qui est de passer par les égouts et je vais m’expliquer afin d’essayer de vous faire changer d’avis. Tout d’abord, nous sortirons en plein jours, vers midi, quand le soleil sera à son zénith. Ainsi, nous nous mélangerons habilement à la foule. Nous nous ferons passer pour une troupe de comédiens. Mais nous ferons plus fort encore, je vous rappelle que nous jouons au jeu du chasseur chassé… Nous allons laisser volontairement quelques indices derrière nous afin que les assassins puissent nous pister… Quand nous arriverons au théâtre de la harpe manostienne, nous nous dépêcherons de transformer le théâtre en véritable forteresse, truffée de pièges… Ainsi nous attendrons les assassins de pieds fermes et c’est eux qui tomberont dans notre piège… Et rappelez-vous que les assassins n’opèrent que de nuit. Il faudra nous organiser très vite… Que pensez-vous de cette idée ? Moi personnellement, j’en ai ras le bol d’être le gibier et je me refuse à me cacher éternellement… De plus, les assassins rôdent dans les égoûts… »

Quand Martial eut fini toutes ses explications, tous le dévisagèrent avec curiosité… Ils devaient le penser fous… Néanmoins, ils semblaient en train de méditer… Martial attendit leurs commentaires… dans tous les cas, il fallait partir d’ici au plus vite…

Luthien trouvait la situation on ne peut plus angoissante, aussi l'idée de partir pour un lieu où ils seraient plus en sécurité lui plaisait beaucoup. Et comme l'idée de passer par les égouts n'avait rien de somptueux à son goût, l'opposition de Martial à ce sujet lui paraissait pour le moins sympatique. Enfin, plus ils seraient partis vite et mieux se serait."

"Hum, et bien je... oui, s'organiser très vite est impératif même si il... euh... si il faut éviter la... la précipitation. Je... Combien de temps nous reste-til avant l'heure du... enfin, du départ?"

"Et bien, si on accepte le plan d'Elissa et de Djecks, c'est quand vous voulez, pour ma part je suis prêt. Si par contre on accepte mon plan, cela nous laisse un peu de temps pour nous organiser... Car nous ne pourrons partir que quand le soleil sera à son zénith. Luthien ne voit pas d'objection à ma proposition, et vous ?" Dit-il en s'adressant à ses autres compagnons...

Soudain, ses épées se mirent à briller... Mais personne ne sembla s'en rendre compte... Cela devait forcément signifier quelque chose, mais quoi ?

[HRP : Préparez-vous, ça sent le combat à plein nez ]

Wilhelm se mit à bouder en se rendant compte que personne n'aimait les égouts. Ils étainet pourtant propres. Enfin, s'étaient sûrement tous des petites natures...

S'ils partaient maintenant, ils risquaient de prendre un couteau dans le dos au beau milieu de la foule sans même avoir vu le danger arriver. Alors que dans les égouts. Si quelqu'un arrive on peut le voir. Ce ne sont pas trois rats qui vont gâcher la vue.

Maintenant ou après. Pfff. Moi je reste sur mon idée de base. Je vote donc blanc.

A ce moment, il remarqua que les épées de Martial faisaient de la lumière. Cela serait bien pratique si jamais ils venaient à tomber à cours de lumière un jour...

Etant a coté de Martial, Elissa n'avait pas remarqué la nouvelle luminescence des épées de celui ci ... Toutefois, elle avait réfléchi : si nous partions maintenant, et en se mêlant a la foule ? Il y avait assez de monde dans la ville pour ne pas pouvoir se dissimuler dans la foule, et ils ne seraient pas obligés d'attendre ici que les assassins leur tombent dessus avant de pouvoir sortir en plein midi.

- Si nous partons maintenant, nous pouvons déjà nous mêler a la foule ... quand nous sommes aller chercher de l’équipement, il y avait déjà assez de monde pour ne pas se faire remarquer, même en groupe. Comme ça, ça mêle les deux plans : sortir maintenant, en évitant les égouts ... De toute manière, nous pouvons déjà aller voir si du monde se traîne dans les rues


Sans attendre la réponse de ses compagnons , Elissa se dirigea vers une des fenêtres donnant sur la devanture de la boutique et n'y vit que des ténèbres ... alors que la journée était loin d'être finie

-Attention, nous avons été ... cria-t-elle a ses compagnons, mais la fin de la phrase se perdit dans le craquement et l'effondrement de la porte du magasin, laissant apparaître trois personnes vêtues de noir.
Toutefois, une voie de femme se fit entendre par dessus le tumulte
- Le voila mes frères ... Tuons le et récupérons notre or

Une des trois assaillantes était donc une femme, armée d'une rapière pendant à son coté, et armant déjà son bras pour lancer une dague sur Martial. Celui ci ne du sa vie sauve qu'a ses réflexes , plongeant derrière une table renversée par Shinook et le garde juste après le fracassement de la porte, toutefois , elle ne pu recommencer a jeter de dague, le garde ayant commencer a ferrailler avec elle.
Les deux autres assassins commencèrent à se diriger vers le groupe. Le plus imposant des deux, faisant bien un mètre quatre vingt, fondit sur Wilheim en dégainant son épée longue, assénant de furieux coups d'épées sur ce dernier réduit a la défense pour l'instant tandis que un petit homme râblé essayait de se diriger furtivement vers Martial, et se retrouva nez & nez avec Elissa, a coté des fenêtres.

Djecks et Shinook hurlèrent ensemble : On évacue Martial , ouvrant la trappe menant aux égouts ... et ayant la désagréable surprise de se retrouver également devant trois assassins qui jaillirent dans la pièce des que la trappe fut ouverte , se précipitant sur les deux personnes les plus proche : Martial et Shinook ... Djecks venant prêter un coup de main a Martial assailli par deux des hommes armées d'épées courtes et de dagues, les tenant encore en respect avec ses deux épées , mais pour peu de temps, le dernier occupant Shinook le temps que ses acolytes tuent Martial ...

[HRP] @ Luthien : je ne sais pas de quels sorts tu dispose , donc je ne t'en ais pa fait jeter pour le moment ... si tu as des idées , fait les moi savoir et je l'intégrerais au post

Beaucoup trop de chose était en train de se passer en même temps, et Luthien détestait ça. Enfin bon, le nouvel arrivant n'avait pas l'air hostile, et elle espérait ne pas se tromper. Enfin, comprenant soudainement se qui se passait, Luthien s'activa et lanca une orbe chromatique sur l'un des attaquants qui menaçait Martial. Dans le même temps, elle fit un signe à Faji qui s'approcha discètement de Martial et se tint pret. Tout cela ne lui plaisait guère, tout était beaucoup trop imprévisible.

HRP: Elissa, les sorts dont je dispose sont marqués à la fin de ma biographie RP. Tss, ces MJ qui ne lisent même pas l'histoire de leurs joueurs.

L'arrivée innopinnée des assaillants par la porte d'entrée ravit Sire de la Canne car il se dit qu'au final, ils pourraient passer par les égouts. Mais quand il vit que trois autres assassins avaient eu la mauvaise idée de passer dans les égouts juste sous la maison, il se rendit compte que cela ne serait sans doute pas possible.

Gâches plaisirs! Vous allez voir se que vous allez prendre!

Le seul adversaire qui pouvait éventuellement se mesurer à lui pour la taille avait l'excellente idée de ne s'armer que d'une épée longue. Pas de bouclier. Pas d'armure. Même pas de casque. Presque trop facile.

Premièrement, tater son adversaire. Il se mit à parer à l'aide de ses deux katanas les différents coups que l'ennemi essayait vainement de lui porter. Enfin, pas si vainement en fait.

Ouch. Ca, ça m'apprendra à ne pas me concentrer et toi, ça va te coûter cher.

Malheureusement pour Wilhelm, la place manquait. Et sans place il était très géné dans tous ses mouvements. Peut-être que son adversaire n'avait-il pas eu tort en s'équipant aussi légèrement.

Enfin, là n'était pas la question. Il suffisait d'attendre qu'une ouverture ne se présente. Et cela ne tarda pas.

Au moment où son adversaire tenta un coup d'estoc pour l'éliminer, le marchand, tout en faisant un pas de côté, para son attaque de son arme gauche et, de la droite, frappa d'un coup précis juste sur le tendon derrière le genou droite de son adversaire.

Ca, c'est pour la balafre que tu m'as infligée, et ça...

Mais le lâche assassin n'avait en fait pas qu'une seule arme sur lui. Un petit couteau sortit miraculeusement de sa poche et alla s'enfoncer dans la jambe de wilhelm qui sous l'effet de la rage et de la douleur, fit deux larges entailles de chaque côté du corps du misérable qui s'effondra par terre. Décédé.

Sitôt après cela, le vainqueur s'affaira à extraire le corps étranger qui s'était introduit en lui. Alors que ses compagnons continuaient à combatre, il se rendit compte qu'l ne pourrait sûrement pas les aider. Sauf si...

Il prit une de ses potions soporifique et se prépara à la lancer sur le premier qui oserait s'approcher de lui ou qui mettrait à mal un de ses amis.