[Bâtiment] Syndicat de commerce luménien

[Manfred]

Trois heures…. Trois heures et la tour serait au vieux magicien. Que pouvait-il espérer de mieux ? L’immortalité bien sûr, mais chaque chose en son temps. Là, il fallait retourner à la taverne pour prendre l’argent nécessaire puis, après un peu d’attente convertit en travail utile, il faudrait revenir au syndicat. Et bien, Manfred aura fait au finale une longue, longue ballade à travers la citée. Ses jambes allaient peut-être protester mais pas lui.
-Comment trouve-tu la tour ? demanda le nécromancien à Bataki alors qu’il quittait la rue du Veneur.
-Pas mal, pas mal…. C’est convenable.
-Je ne crois pas qu’on est déjà eut à notre disposition un tel bâtiment.
-Si, un vieux manoir, une fois.
-Vieux ? Ce manoir était une vraie ruine, si je me souviens bien.
-Moi, je l’avais trouvé très bien, j’avais ma tour privée là-bas.
-Toi et ta tour….
De retour dans la chambre de l’auberge, Manfred se replongea dans un de ses livres. A force, il arrivait à connaître par cœur des pages entières et la l’oisiveté sur l’Ecumier d’Azur, le navire qui l’avait conduit à Luménis, l’avait fait lire plus que d’habitude. Peut-être que mettre la main sur de nouveaux ouvrages serait utile mais à présent, il était temps de retourner au syndicat du commerce.
Les trois heures venaient juste de passer quand Manfred se présenta au guichet des commerçants. Il portait un sac à l’intérieur duquel se trouvait un coffret empli d’or.
-Bonjour, je suis Manfred von Rabenhaus. Je dois m’entretenir avec monsieur Dolhar, dit-il au préposé.

[Théobald Longuehune]

Manfred était bien sûr attendu et il fut aussitôt introduit dans le bureau du fonctionnaire. Dolhar, plus affable que jamais, lui apprit que sa déclaration était parfaitement remplie et qu'il venait d'établir le montage financier, l'échéancier - assez avantageux, car la cité était des plus encourageante envers tous les projets susceptibles de dynamiser le quartier est - et de rédiger tous les autres documents nécessaires à la conclusion de la transaction. Le mage n'eut qu'à apposer sa signature au bas de quelques parchemins, à remettre la somme fixée comme apport personnel, et le tour fut joué.
Moins d'une heure plus tard, le fonctionnaire le raccompagnait à la porte du Syndicat. Manfred disposait désormais d'un titre de propriété et d'un licence de commerçant en bonne et due forme.
-Surtout, si vous avez le moindre problème, la moindre question, n'hésitez pas à venir nous voir, dit Dolhar avant qu'ils ne se séparent, Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous, messire. Puisse Waukyne veiller sur vos affaires et Lathandre bénir votre entreprise. Il ne faudrait pas beaucoup d'initiatives telles que la vôtre pour apporter un souffle nouveau au quartier le plus démuni de Luménis.

[Manfred]

-Merci bien cher monsieur. Le plaisir fut réciproque et je ne manquerais pas de venir au syndicat si le besoin s’en faisait sentire. Et bien, je vous laisse. Au revoir et bonne continuation.
-Salut !
Sur ce, le magicien quitta le bâtiment. Son commerce pouvait fiscalement débuter mais il fallait à présent faire le déménagement et l’installation dans la tour. Ce ne serait pas bien difficile. Avec un peu d’aide, ce sera vite fait. Le plus dure était passé. Un petit sourire s’était accroché aux lèvres du vieil homme. Cela était suffisamment rare pour témoigner à coup sur de la joie de Manfred qui se dirigeait vers la Bienveillance. Bientôt, le travail pourrait reprendre.

[Arya Du Varden]

La faible distance les séparant de leur repaire fut vite parcourue, mais pour l'instant, Taliesin et Arya n'avaient pas besoin de s'entendre sur un possible scénario autre que celui de leur couverture et ils auraient largement le temps après leur passage au syndicat.

Lorsqu'ils arrivèrent, plusieurs personnes semblaient attendre soit des renseignements, soit d'être reçu en vue d'obtenir les documents nécessaires à l'ouverture de leur commerce. Face au guichet, un homme de forte corpulence, dont le visage avait un ton carmin, démontrant son fort penchant pour les boissons alcoolisée, ses vêtements étaient de bonne facture bien que l'on puisse déceler que le marchand avait dû voyager autant debout que roulant sous les tables au gré de va-et-vient de la houle, invectivait grossièrement l'homme de faction.

Les elfes pénétrèrent naturellement dans la pièce et tout en faisant mine de s'intéresser sans plus à ce qui se passait prirent place dans la file d'attente.

[Galathée]

Malheureusement, le marchand avait l’intention de monopoliser le préposé pendant un certain temps, et bientôt des soupirs en cascade émaillèrent la file d’attente. Au bout d’une bonne demi-heure, le guichetier s’éclipsa une seconde, malgré les injures de son client, et revint quelques instants plus tard, accompagné de deux collègues. Un de ceux-ci prit sa place et l’autre avança dans la salle.
« Pour les problèmes de taxes et de douane, vous pouvez me suivre. Pour de simples renseignements, vous pouvez aller au guichet 4. »
« Et si c’est pour la licence ? » demanda une femme rondelette qui portait un furet sur l’épaule.
L’homme grimaça une seconde.
« Il va encore falloir patienter. » dit-il, navré.
Le reste du groupe se disloqua, et Taliesin et Arya constatèrent qu’il n’y avait désormais plus qu’une seule personne avant eux, au guichet 4. C’était là qu’avait trouvé refuge le malheureux que le marin ivre avait rudoyé. Leur prédécesseur, un vieil homme un peu dur de la feuille, l’interrogea à mi-voix pendant une dizaine de minutes, puis il s’écarta, permettant enfin aux deux elfes d’aller présenter leur requête.
L’employé du syndicat était un homme entre deux âges au regard très vert et très fatigué, qui les accueillit d’un demi-sourire.
« Que puis-je pour vous ? » fit-il d’un ton égal.

[Arya Du Varden]

Entre rires et agacement, Arya patienta observant les personnes présentes, faisant mine d’être peu concernée par leur venue comme si la tâche eut été dévolue à son compagnon et qu’elle l’avait accompagné uniquement parce que cela faisait partie de son travail. Souriante, elle ne parla que très peu ne s’attachant qu’au temps qu’il faisait ou qu’il ferait, voire à quelques réjouissances qui se dérouleraient les jours à venir. Cela lui offrit la possibilité de constater qu’au moins ceux qui étaient présents étaient bien loin de se douter du drame qui planait lugubrement au-dessus de leurs têtes et que la majorité était plus préoccupés par l’activité commerciale et des bénéfices juteux qu’ils espéraient bien faire en profitant de la manne des nouveaux venus et des besoins des résidents.<o>

</o> Lorsque le vieil homme eut enfin terminé, Arya le regarda s’éloigner quelques instants s’attendant à toute instant qu’il s’étale de tout son long tant il traînait la jambe et que sa main peu assurée tremblait sur le pommeau de sa cane. Mais ils avaient assez perdu de temps et les deux elfes s’avancèrent vers le préposé. Arya lui fit un sourire en guise de bonjour tout en restant en retrait comme il avait été convenu avec Taliesin, ce serait lui qui allait s’enquérir de l’adresse tant du domicile des Megrall que de leur hangar.

Pendant que son congénère parlait, après avoir sorti de quoi noter les différents renseignements qu'ils espéraient obtenir, Arya observa le préposé pour qui elle ne put qu'avoir de la compassion face à la fatigue qui marquait ses traits. Il ne faisait certes pas un métier facile et si ici comme dans tout Lumenis le personnel manquait, ses journées devaient être à rallonge et la clientèle devant être souvent peu agréable, le pauvre homme devait rentrer chez lui à la limite de l’épuisement.<o></o>

[Taliesin]

Taliesin adressa un sourire encourageant au préposé.
-N'ayez crainte, messire, nous ne vous embêterons pas très longtemps... Nous aurions juste besoin de connaître les adresses auxquelles nous pourrions rencontrer Siegfried Megrall ou ses fils. Pour notre travail, nous devons leur parler le plus rapidement possible, et cela nous aiderait donc grandement de connaître les divers endroits où nous pourrions les trouver, y compris leurs locaux commerciaux.
Le barde avait pris l'option de ne pas donner trop de détail. Mettre d'emblée en avant leur couverture n'aurait fait que rallonger l'échange et donc, potentiellement, fatiguer encore plus le préposé. Et puis, à trop vouloir se justifier, s'excuser, on pouvait susciter de la curiosité ou de la méfiance. Si l'homme leur posait des questions, il serait toujours temps d'en dire davantage.

[Galathée]

« Les Megrall… » fit-il. « Alors, le comptoir Megrall est dans la Traverse des Marlins, c’est le troisième entrepôt à partir du quai. Leurs horaires d’ouverture… »
Il se leva et recula vers le fond de la pièce, s’arrêta face à une armoire dans laquelle s’entassaient un nombre impressionnant de registres. Il passa lentement son doigt sur la tranche de plusieurs d’entre eux, puis en sortit un et le rapporta jusqu’à sa table. Il l’ouvrit, compulsa quelques pages.
« Ils sont ouverts tous les jours, sans pause déjeuner, tant que brille le soleil. » continua-t-il. « Mais je n’ai aucune indication sur la présence de Siegfried Megrall sur place. C’est un vieil homme, vous savez. »
Il releva les yeux.
« Si vous voulez faire affaire, vous devrez voir avec son fils, Siegmund. Mais c'est du pareil au même. »

[Arya Du Varden]

La magicienne nota pour l'apparence l'adresse qui leur était donnée, mais le préposé n'avait fait nulle mention de l'adresse privée des Megrall, d'autant qu'elle était plus intéressée par les parents que par la fratrie et surtout peu intéressée à aller farfouiller dans les entrepôts suivant l'avis de Belenn. Elle avança, visage souriant et demanda d'une voix douce.

Merci pour vos renseignements, mais, cela nous serait utile si vous pouviez également nous indiquer l'adresse personnelle de Sieur Siegfrid Megrall, nous aimerions tellement le rencontrer personnellement, certes les fils maintenant le remplacent, mais ... il est le fondateur de l'entreprise et nous ... j'aimerai bien pouvoir lui parler ... à lui ...

[Galathée]

Le préposé haussa les épaules et se pencha à nouveau sur son document.
« Alors… L’entreprise est enregistrée… 11 rue des Caraques. J’imagine que c’est là qu’ils habitent. Je ne saurais dire avec certitude, mais c’est probable. C’est souvent comme ça que ça s’organise. »
Il leva les yeux sur ses interlocuteurs.
« Autre chose ? Sachez quand même que les Megrall ne vendent pas d’armes aux particuliers. Si vous voulez acquérir quelque chose, c’est à la Forge Flamboyante qu’il faut vous rendre, par exemple. »

[Arya Du Varden]

Il n’était pas utile de donner plus d’informations au préposé, ils avaient les renseignements souhaités et après un regard à Taliesin, Arya répondit sur un ton aimable accompagné d’un sourire de remerciement.
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Merci monsieur, je pense que nous avons les informations souhaitées, nous allons nous rendre à la Forge Flamboyante, je regrette que nous n’ayons pas mieux formulé notre question au départ. Nous ne vous retiendrons pas plus longtemps.
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Ils avaient les renseignements nécessaires, ils fallaient maintenant qu’ils s’entendent sur les démarches qu’ils allaient entreprendre. Arya ne souhaitait pas questionner les fils d’autant que cela l’obligerait à rester dans l’enceinte des quais ce qui ne la réjouissait pas vu les risques de rencontrer son petit protéger ou toutes autres personnes qui avaient pris l’habitude de les voir ensemble et qui pourrait s'étonner qu'elle se promène sans lui. Le mieux pensa-t-elle serait de se rendre à la demeure des parents et d’aviser ensuite si une visite aux entrepôts serait nécessaire. Mais inutile de formuler leur plan alors que trop d’oreilles indiscrètes les entouraient. Arya s'écarta de comptoir pour se diriger vers la sortie devançant de peu Taliesin.

[Taliesin]

Taliesin salua le préposé puis suivit Arya à l'extérieur. La première étape de leurs opérations de l'après-midi s'était déroulée sans anicroche, mais il n'osait espéré qu'il en aille de même pour la suivante. Les Megrall seraient une toute autre paire de manches, à n'en pas douter.
-Que vous dirait-il d'une petite promenade au parc, par ce beau temps ?
souffla-t-il à Arya avant de prendre cette direction d'un pas tranquille.
En guise de beau temps, ils avaient un ciel couvert. Mais il ne faisait pas aussi froid que d'ordinaire. Et puis, qu'importe, au fond : aurait-il plu que le parc serait demeuré un excellent lieu pour préparer leur entretien à venir.

[Arya Du Varden]

Après avoir prit un copieux petit déjeuner à la Taverne, Arya s’était chaudement vêtue avant de prendre la direction de syndicat du commerce. En chemin, elle avait tenté de définir les critères qu’elle donnerait pour éviter d’avoir une liste sans fin de demeure à vendre, mais elle était bien empruntée pour savoir ce qu’elle souhaitait vraiment à part qu’il y eut un jardin le plus grand possible.<o>

</o> Lorsqu’elle poussa la porte, il n’y avait qu’une personne qui l’avait devancée dans son lever matinale et elle attendit avec patience qu’elle eut reçu les renseignements qu’elle était venue demander.<o></o>

[Taliesin]

Le premier visiteur ne tarda guère à s'en aller, et le préposé invita Arya à s'avancer. Après avoir écouté sa demande, il lui posa quelques questions, afin de savoir, entre autres, si elle possédait la nationalité luménienne, si elle exerçait un emploi... Les réponses étant à chaque fois positives, il déclaré que la magicienne n'aurait sans doute aucun mal à acheter un bien immobilier puis s'en fut vérifier si l'un de ses collègues était disponibles pour la recevoir.
Cinq minutes plus tard, Arya se tenait face à un jeune fonctionnaire affable, souriant, qui déclara, tout en commençant déjà à farfouiller parmi les monceaux de documents sous lesquels croulait son bureau :
-Alors, vous désirez devenir propriétaire ? C'est une excellente initiative, madame Du Varden. Excellente, d'autant que la période est propice et que les biens à vendre sont nombreux... Avez vous une idée précise de ce que vous désirez acquérir ? Un quartier de prédilection ? Une surface minimale ? Un nombre de pièce ? Des commodités particulières ?

[Arya Du Varden]

Ravie de se voir si rapidement reçue et appréciant l'amabilité du jeune fonctionnaire, Arya n’en était pas moins déconcertée par sa question. Certes, il était indispensable qu’elle cerne le sujet au vu de la pile de dossiers importante concernant les demeures à vendre qui trônaie sur son bureau, mais ce n’était guère évident et elle se mit à penser à haute voix.<o>

</o> Et bien, il faudrait que ce ne soit pas trop loin du port,ainsi elle pourrait se rendre aisément à la taverne de la Bienveillance pour y prendre ses repas si nécessaire et puis si Podrick voulait s'y abriter en cas de gros temps cela serait bien pratique,ou alors peut-être pas trop loin des taudis, enfin pas trop près non plus,elle avait formuler ce souhait toujours en pensant à son petit protéger qui ne voudrait peut-être pas quitter l’écurie, ainsi, après les cours, il n’aurait pas trop de chemin à faire,ou encore dans les environs de l’université de la magie,elle serait près de son travail,enfin je ne sais pas. Maintenant, pour la dimension, inutile que ce soit très grand … une grande pièce principale, trois pièces supplémentaires, peut-être une pièce avec des murs bien épais,pensant que peut-être elle voudrait y faire quelques expériences.Là non plus, je ne sais pas vraiment.Enfin, un sourire se fit convaincu sur son visage et le ton de sa voix devint certitude.<!--[if !supportEmptyParas]-->Ce que je sais, c’est qu’il faut qu’il y ait de la verdure, alors un peu partout, il peut y en avoir ou ne pas y en avoir.Elle sourit un peu gênée de ne pouvoir préciser plus ses désirs, mais à part la nature, le reste lui était indifférent.Je suis consciente que je ne vous aide pas beaucoup, mais ce n’est pas facile. Il faut que cela me plaise surtout et entouré de verdure, c’est l’essentiel, cela me manque terriblement. Et puis aussi dans un prix raisonnable.<o></o>

[Taliesin]

La mine du fonctionnaire se fronça un instant comme il tentait de concilier mentalement les différentes attentes de la magicienne. Mais il ne tarda guère à retrouver son aplomb et son sourire.
-Ne vous inquiétez pas, madame, je suis là pour essayer de vous satisfaire et j'ai vu nombre de demandes bien plus complexes... Mais procédons par ordre, voulez-vous ? D'abord, la localisation. Pas trop loin du port, ou des Taudis, ou de l'Université ? M'est avis qu'on peut satisfaire à ces trois points si on vous trouve quelque chose dans la partie méridionale du quartier du gouvernement, ou au nord des Beaux Quartiers. De plus, cela pourrait correspondre avec votre besoin de verdure : nombre de demeures dans cette zone bénéficient de jardins ou sont proches du Parc Verdoyant. Par contre, les prix risquent d'être un peu élevés... Raisonnables vu la nature et la situation des biens, évidemment. Mais tout de même pas des premiers prix, loin s'en faut.

[Arya Du Varden]

L’elfe ne perdit pas son sourire, malgré qu’elle fut d’autant plus gênée qu’elle n’avait aucune notion de la valeur de l’objet qu’elle voulait acquérir, pas plus du prêt qu’on pourrait lui consentir. Elle n’avait pas décidé cet achat sur un coup de tête, ayant pesé le pour et le contre et bien qu’il y eut certains points qui l'effrayaient un peu et qu’elle n’entreverrait vraiment que le jour où elle emménagerait, elle savait qu’il faudrait bien qu’un jour elle fasse ce pas et le petit pécule qu’elle possédait maintenant l’avait décidée à entreprendre les démarches pour pouvoir offrir à son petit protéger un endroit où il pourrait se sentir bien et sortir ainsi le plus possible des taudis.<o></o>

En fait, je dois vous dire que je ne sais pas ce que peut valoir une demeure qu’elle que soit sa situation, ni quelles possibilités de prêts peuvent m’être accordées. C’est peut-être cela que j’aurai dû vous dire en premier. Alors, j’ai quatre cent cinquante pièces d’or disponibles et ensuite mon salaire me permettra de rembourser le prêt qu’on voudra bien m’accorder dans la limite de mes capacités ?

Il y eut comme une pointe de regret alors qu’elle cherchait dans sa mémoire à situer sa future demeure dans le quartier énoncé qu’elle connaissait bien pour y passer régulièrement.<o></o>
<!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--><o></o>
Pourtant, c’est vrai que la situation méridionale du quartier du gouvernement serait centrale par rapport à mes besoins et surtout avec beaucoup de verdure. Elle soupira et continua d’une voix interrogative. Peut-être avez-vous quand même quelque chose à me proposer ?

Arya ne se faisait pas vraiment d'illusions, mais si rien n'était dans ses prix dans ce quartier, le jeune fonctionnaire pourrait mieux visualiser ce qu’il pouvait lui proposer tant dans la dimension de la demeure que le quartier où elle se situerait.<o></o>

[Taliesin]

Le fonctionnaire se frotta le menton.
-Quatre cent-cinquante pièces d'or, ce n'est pas rien, comme mise de départ. Et, si j'ai bien compris, vous êtes enseignante à l'Université de la Magie, ce qui est un emploi des plus stables, possiblement bien rémunéré, et qui vous offrira en tout cas des facilités pour l'obtention d'un prêt.
Il sourit.
-Quant à la gamme de prix, et bien... De manière générale, cela peut aller de quelques dizaines de pièces d'or pour une masure dans les Taudis à plus de 30.000 pour un petit palais dans les beaux quartiers. Pour la zone que nous avons défini, au nord de ces beaux quartiers ou au sud du quartier du gouvernement, et si on tient compte de votre demande concernant un jardin... Allez, je dirai qu'entre 1500 et 2000 pièces d'or, vous trouverez votre bonheur. La somme peut vous paraître importante mais, je le répète, vous n'aurez aucun mal à emprunter ce qui vous manque, avec votre mise de départ et votre emploi. Et, à ce prix là, vous pouvez avoir une maison de bonne facture, de taille respectable, avec un jardin qui ne sera pas un minuscule carré d'herbes folles. est-ce que cela vous paraîtrait convenir ? Si c'est le cas, j'aurais sans doute plusieurs propositions à vous faire dès aujourd'hui.

[Arya Du Varden]

A chaque mot du jeune fonctionnaire, le visage d’Arya s’illuminait un peu plus, finalement elle allait pouvoir trouver une demeure confortable et agréable pour une somme qui semblait raisonnable et selon les dires de son interlocuteur, elle pourrait aisément l'acquérir en complétant la somme qu’elle avait de disponible par un prêt qui ne devrait pas être difficile à obtenir et qui ne correspondrait probablement pas plus que la somme qu'elle payait à la Taverne de la Bienveillance, bien que le confort des services ne seraient plus le même..<o></o>

Et bien, vous me voyez ravie d’entendre vos paroles, c’est un investissement, mais je suis certaine que je ne le regretterai pas. Entre 1500 et 2000 pièces d’or, je pense que cela me conviendra si j’obtiens le prêt pour payer la différence. Je connais le quartier et c’est vrai qu’il est très agréable, il me plait car la nature y est très présente et je serai près de tout. Je suis tout à fait disposée à visiter les demeures que vous pouvez me proposer puisque vous semblez avoir déjà quelques biens correspondant à ma demande et mes possibilités. Elle sourit enjouée. Plus ce sera près des 1500 pièces d'or, mieux se sera.

L’elfe entrevoyait déjà différemment cette nouvelle vie, oubliant qu’elle n’avait aucune connaissance de l’organisation d’une maison, ne serait-ce que préparer un repas. Elle y voyait plus le printemps dans son jardin, l’été à l’ombre du feuillage d'un arbre et surtout, un endroit où son petit protéger pourrait venir tant qu’il le souhaiterait. <o></o>

[Taliesin]

Le fonctionnaire se mit à farfouiller dans ses liasses de parchemins.
-Bon, je n'ai jamais vu les biens que je vais vous proposer. Nous centralisons juste les offres de vente, je peux juste vous donner un bref descriptif. Pour le reste, il vous faudra discuter avec les propriétaires, faire des visites...
Il poursuivit ses recherches, écartant certains documents, en conservant d'autres.
-Bon, dit-il finalement. Voici ce que donne un premier tour d'horizon. J'ai un tout petit peu élargi les limites financières que vous m'aviez données, parce qu'une ou deux choses me semblaient intéressantes... Au moins, vous aurez le choix.
Il commença à parcourir les feuillets retenus.
-Alors, ici, à 950 pièces d'or. Maison à un étage, cuisine, salle à manger, salon, 3 chambres, jardin en arrière-cour. 17 rue Sorbier. C'est à l'extrême sud-est du quartier gouvernemental, à quelques rues des bas-quartiers, ce qui explique son coût très abordable par rapport à sa taille. Là : 1100 po, 9 allée du Cerf, à l'est des beaux quartiers mais un peu plus loin des Taudis, tout de même. 2 chambres en étage, jardin en arrière-cour, comme pour la maison précédente.
Inlassablement, le fonctionnaire continua son énumération.
-1250 co, 31 rue des Rigoles, ouest du quartier gouvernemental, à proximité du port. Maison sur un seul niveau, mais avec une cave, bien sûr. Petit jardin en façade en plus d'une arrière cour jouxtant celles des voisins, donc ça donne un bel espace dégagé entre les habitations... 2 chambres, salle à manger, cuisine, salle d'eau. 1400 co, 2 impasse des Lauriers, au nord ouest des beaux quartiers. 2 chambres, 2 salles d'eau - et bien, le propriétaire avait un grand besoin de propreté ! -, jardin en façade, clos d'un mur. La maison est adossée à une autre, en fait, ils ont divisé une grande demeure, et son jardin aussi... 1650 po : 14 rue des Plumes, maison à un étage avec 3 chambres et salle d'eau, grenier, dans une zone calme du sud du quartier gouvernemental. Entouré d'un jardin clos de haies. La maison vaudrait plus chère s'il n'y avait pas eu... hum... un suicide. Le père du propriétaire actuel qui avait un peu trop fricoté avec Nwalk... Hum, 1800 co, 31 cours des Estudiants, pas loin de l'Université : une chambre au rez de chaussée, deux à l'étage en plus d'un bureau. Salle d'eau, évidemment. Petite pelouse en façade, mais l'essentiel du jardin se trouve derrière, au calme. Le propriétaire est un professeur à la retraite... Et, pour conclure... Je sais que c'est au-delà de ce que vous aviez demandé, mais... 2275 co, 20 avenue du Solstice, à cinq minutes du parc verdoyant. Maison à un étage, vestibule, cuisine, réserve, salle à manger, salon au rez-de-chaussée, trois chambres, bureau et salle d'eau à l'étage, plus un grenier avec chambre de bonne. Il y a une cave à vins, un porche couvert, et le jardin qui entoure la demeure est assez vaste, protégé par des haies, de surcroît... C'est un bien saisi à un morféen, et si vous voulez le voir, je me chargerai de vous faire faire la visite... Il vaut plus cher que ça, normalement, mais les temps sont durs pour tout le monde, et nous ne trouverons jamais acquéreur si nous montons les prix.

[Arya Du Varden]

Arya écouta attentivement essayant de mémoriser au mieux l’énumération qui lui était faite des différentes demeures en tentant de visualiser leur emplacement et elle était bien empruntée pour répondre car il était difficile d’éliminer l’une ou l’autre d’emblée, à part peut-être les deux premières qui semblaient ne pas avoir de salle d’eau ce qui les éliminerait bien que leur prix fut des plus abordables. Mais qu'il y eut un suicide ou que ce fut un bien d'un Morféen ne la dérangeait pas n'identifiant pas la chose avec son passé.
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</o> C’est déjà un choix intéressant tout en restant à des prix raisonnables pour mon budget, enfin la dernière est un peu plus cher, mais reste à voir. Elle se disait que finalement si la propriété fut vraiment exceptionnelle vu qu'elle avait un vaste jardin ce qui la séduisait, elle pourrait toujours louer une chambre à un étudiant pour en réduire les anuités, d'autant que la maison semblait très grande et qu'elle risquait de s'y sentir un peu perdue si son choix s'arrêtait sur celle-ci. Peut-être avant de décider celles que je visiterai, comme il est inutile que je les vois si un point ne me convient pas d’emblée, pourriez-vous vérifier si la maison à la rue des Sorbiers et celle de l’allée du Cerf ont une salle d’eau ? Car si il n’y en a pas, alors je les élimine d’office. Un autre point, celles de la rue des Rigoles, qui est à un prix très abordable, et du Solstice sont-elles les seules à avoir une cave ? Cela m’intéresse qu’il y en ait une, biensûr sans que j’élimine d’emblée celles qui n’en ont pas, mais je privilégierai celles qui en ont une si l'une ou l'autre me convient.

[Taliesin]

Le fonctionnaire consulta ses notes.
-Alors, pour les deux premières, je n'ai rien de précisé concernant une salle d'eau. J'imagine qu'il y a un lieu dédié aux ablutions, mais ne disposant probablement pas de toutes les commodités... Il faudrait voir sur place pour juger. Quant aux caves... C'est le même problème : je n'ai pas d'informations à ce niveau à part pour les deux maisons dont je vous ai parlé. Mais je gage qu'il doit y en avoir presque partout. Petites, sans doute, ce qui expliquerait qu'il n'en soit pas fait mention dans le descriptif.

[Arya Du Varden]

La magicienne réfléchit un moment avant de décider qu’elle commencerait ses visites par les deux lui semblant le mieux correspondre à ses attentes et si vraiment elle n’était pas séduite, celles qui avaient une salle d’eau indiquée dans le descriptif, espérant que ce ne fut pas qu’une petite cave qui ne conviendrait guère à un futur laboratoire, mais elle ferait sans si l'une d'entre elles la charmait vraiment, laissant les deux qui n’auraient probablement pas toutes les commodités d’une salle d’eau pour les dernières visites si jamais rien ne l’enchantait vraiment dans les autres.<o>

</o> Et bien j’aurai de quoi m’occuper, je vais visiter en premier lieu celle de la rue des Rigoles qui est vraiment dans mes prix et qui a une salle d’eau et une cave, ensuite je verrai celle de l’avenue du Solstice. Puis, si je ne me décide pas, j’irai voir celle de la rue des Plumes, celle du cours des Estudiants et enfin celle de l’impasse des Lauriers. Si jamais rien ne me séduit vraiment j’irai visiter les deux dernières … mais sans vraiment de salle d’eau, ni de vraie cave … un petit prix n’est pas intéressant quelle que soit la situation. Enfin, rien ne presse. Comme j'ai un peu de temps ce matin avez-vous des renseignements si le propriétaire de la rue des Rigoles est sur place ou peut-être si vous-même avez un peu de temps pour l'avenue du Solstice. Enfin pour les autres aussi si vous avez des données précises pour les visites que les vendeurs auraient laissées.<o></o>

[Taliesin]

Le jeune homme tira un feuille vierge d'un tiroir, saisit une plume et entreprit de consulter à nouveau les parchemins qu'il avait retenus.
-Je vais vous inscrire le nom et l'adresse des propriétaires, comme ça, vous pourrez directement voir avec eux. Pour la rue des Rigoles, c'est monsieur Barnabas Souscolline qu'il faudra aller voir, il tient un restaurant dans le quartier d'habitation du port, vous aurez toutes les chances de l'y trouver. Pour l'impasse des Lauriers, il faut en parler à madame Lenclos, qui habite la deuxième partie de la maison... Vous n'aurez pas de mal à trouver, c'est à proximité du parc. Rue des Plumes, alors... L'affaire est géré par l'avocat Aldebert Closfleuri, le propriétaire de la maison ne voulant pas s'occuper de sa vente, ce qui peut se comprendre vu ce qui s'y est produit... Vous trouverez Closfleuri soit au Palais de Justice, soit chez lui, dans le quartier gouvernemental. Et enfin, pour le cours des Estudiants... Allez directement à la maison : monsieur Levesque y séjourne encore, son déménagement est en cours... Voilà...
Il tendit la feuille à Arya.
-Je vous ai aussi mis le nom des personnes à contacter pour les deux premières maisons, au cas où. Quant à l'avenue du Solstice, et bien... Nous pouvons y aller maintenant, si vous voulez. Ou en fin d'après-midi. Comme cela vous arrange.

[Arya Du Varden]

L’elfe prit la feuille et la rangea soigneusement dans un petit calepin qu’elle avait glissé dans sa besace afin de noter ses impressions sur les éventuelles demeures qu’on lui proposerait et elle était ravie d’avoir eu cette initiative. Pour la visite de la première demeure, elle aurait préféré commencer par la rue des Rigoles, mais comme elle était décidée à visiter au minimum les deux demeures et que fin d’après-midi ne lui convenait pas vu qu’elle réservait ces heures en priorité à Podrick, autant en profiter pour y aller maintenant que le jeune fonctionnaire était libre et elle n’hésita pas avant de répondre d’un ton enjoué.<o>

</o> Comme vous êtes disponible, j’accepte volontiers votre offre et nous pouvons y aller maintenant, cela m’arrange ayant du temps devant moi. J’irai ensuite trouver M. Barnabas Souscolline en espérant qu’il sera lui aussi libre pour la visite de son bien à vendre, cela me plairait de voir ces deux maisons aujourd’hui, ainsi j’aurai du temps jusqu’à demain pour décider si je continue les visites ou si l’une des deux maisons me séduit vraiment, disons si j’ai un coup de foudre pour l’une d’elle.<o></o>

[Taliesin]

-Très bien,fit le fonctionnaire. Le temps de récupérer les clefs et nous nous mettons en route.
Il disparut dans une pièce voisine. Cinq minutes plus tard, il était de retour, un trousseau à la main. Il passa son manteau, fourra les clefs dans sa poche puis précéda Arya dans les couloirs du syndicat. Bientôt, tous deux regagnèrent le froid piquant de cette matinée hivernale et prirent vers le sud, en direction des quartiers riches et du Parc Verdoyant.

[Arya Du Varden]

Revenant de la rue des Estudiants où elle venait de visiter une demeure, sans même s'apercevoir du grésil qui tombait et qui était porté par le vent glacial qui soufflait, l'esprit entièrement prit par l'achat de sa future demeure, l'elfe n'avait fait aucune attention aux passants qu'elle croisait et fut presque surprise d'être si rapidement arrivée.

Elle pénétra dans le bâtiment surprise par la différence importante de chaleur et défaisant son écharpe, elle s'enquit auprès du secrétaire si le jeune fonctionnaire qui l'avait reçue la veille était disponible.

Tout en attendant la réponse, elle défit son manteau et posa un regard distrait sur le va-et-vient des commerçant et autres personnes présentes en ce lieu.

[Taliesin]

Comme ledit fonctionnaire était pour l'heure en rendez-vous, il fallut à Arya patienter une bonne vingtaine de minutes dans l'un des fauteuils du hall avant d'être invitée à gagner le bureau de son interlocuteur. Celui-ci l'accueillit avec un sourire et, après s'être enquis du résultat de ses visites, s'efforça de répondre à l'épineuse question du prêt. Qui, d'ailleurs, n'était pas aussi épineuse que cela.
-Et bien, il faut monter un dossier que je transmettrai au services du Trésor luménien, lequel jugera en dernier ressort. Ce dossier doit indiquer la somme que vous demandez, votre apport personnel, vos revenus, le nombre et le montant des échéances de remboursement, les garanties dont vous disposez... Plus vous remboursez vite et plus votre apport personnel est élevé, moins le taux d'emprunt est élevé... Mais il reste raisonnable dans tous les cas, l'Etat ne cherche pas à s'enrichir sur les investissements de ces citoyens... Enfin, tous ces détails, c'est moi qui m'en occuperait. Tout dépendra, en fin de compte, du bien que vous aurez choisi. Mais, comme je vous le disais la dernière fois, je ne doute pas que l'argent dont vous disposez et, surtout, votre poste à l'Université ne rende les choses très faciles.

[Arya Du Varden]

D’entendre une nouvelle fois qu’elle n’aurait aucune difficulté pour obtenir la somme nécessaire pour l’achat de cette maison qu’elle convoitait, plus pour que son petit protéger puisse trouver un havre de paix que pour elle-même, faisait naître un sourire satisfait sur le visage de la magicienne d'autant que le fonctionnaire se chargeait des démarches. Mais elle n’avait pas encore vraiment décidé laquelle des demeures elle choisirait et hésitait vraiment entre les deux qu’elle avait retenues, celle de la rue des Estudiants lui plaisait tout comme celle de l’avenue du Solstice, la différence de prix était minime et ce n’est pas cette somme qui pouvait faire la différence et l’aider dans son choix. Finalement, elle prit la décision d'attendre le résultat de la demande pour son emprunt et à ce moment là, elle se prononcerait.<o>

</o> Et bien, disons que nous devons tabler sur un coût de base de 1800 ou 2275 pièces d’or, je ne sais à combien se montent les frais de la transaction, donc il faudra bien les ajouter, enfin les prendre sur mon apport de base. Après réflexion, je pense mettre à disposition de la somme que je possède seulement 400 po, si vous pensez que cela sera possible, car je ne possède pas le premier meuble, voire le premier objet pour pouvoir vivre dans une maison.<o>

</o> Pour le remboursement, peut-être un emprunt sur une quinzaine ou une vingtaine d’années, cela me semblerait raisonnable, tout dépend évidemment du montant du taux, ce dont je n’ai vraiment aucune idée. Je suis prête à écouter votre expérience et peut-être serait-il bien de voir pour le montant le plus élevé, ainsi ce sera toujours inférieur si finalement je portais mon choix sur la rue des Estudiants.

[Taliesin]

Le jeune fonctionnaire acquiesça, fit un peu de place sur son bureau encombré, rassembla feuilles, plumes, encriers et divers dossier, puis entreprit d'élaborer la demande de prêt de la magicienne. Il lui posa de nombreuses questions, effectua une série de calculs minutieux puis, enfin, relut son travail et poussa un soupir.
-Bon, je crois que nous y sommes ! Hum... Et, honnêtement, cela me paraît plutôt avantageux. Vu vos garanties, vous pouvez obtenir un taux de 4%. J'ai établi deux plans de remboursement : un plus court, un plus long. A vous de me dire lequel vous préférez... Le premier vous engagerait pour 15 ans, avec des mensualités d'un peu moins de 14 pièces d'or. Le deuxième durera 18 ans, mais avec des mensualités de 12 po. AH, et il va de soi que si vos revenus venaient à augmenter au cours de la période, il serait toujours possible de renégocier pour rembourser plus vite.