La Couronne de Cuivre

Je crois aussi qu'il y a une désinformation sur certains faits et gestes du gouvernement ou tout simplement que plusieurs abus sont passés sous silence par les (certains) médias. Donc la mobilisation est un peu moindre.

Par exemple, je parlais de l'assistante sociale qui avait dénoncé le sans-papier, ou celle de l'institutrice qui avait eu un problème quand un enfant de sa classe avait associé l'image de Sarkozy à la méchanceté, elle n'était pas au courant ...

On a plutôt tendance à faire l'autruche en attendant que l'orage passe ou, comme tu dis, que ça nous tombe dessus pour agir ... Le gouvernement français profite de cette individualisation de la société, et aussi de la désunification de la gauche ...

Un petit mot, juste histoire de dire que tout n'est pas rose dans le service public. Je me permets de parler de quelque chose que je connais vu que ça me touche en ce moment.

Voila, ça fait à peu près deux ans que je travaille dans une bibliothèque, une structure plutôt grande. A mon arrivée, j'ai été accueillie par le responsable du secteur adulte et la responsable du pôle littérature dans lequel j'étais. Plutôt bien, dois-je dire. Je devais gérer les achats en littérature fantastique et de renouveler les ouvrages trop vieux. J'avais un contrat de un an, renouvelable de un an tous les ans. En d'autres termes, ça allait. Au bout d'une semaine, la responsable du pôle littérature décidant qu'elle ne m'aimait pas, me laissa tomber sans vraiment me former, appuyée par une autre axillaire qui ne jurait que par elle. Ne connaissant pas les pratiques documentaires de la maison, je commis quelques bourdes (ce n'était pas faute de demander de l'aide, mais les autres n'avaient pas le temps) et ma responsable m'en incomba gentiment d'autres que je n'avais pas commises. J'ai eu aussi droit à des insultes plus ou moins sympathiques, une engueulade au public ... Au bout de quelques temps, je n'en pouvais plus. Je vous laisse imaginer ce que cela peut faire au moral ... J'avais le soutien de quelques collègues mais cela n'a pas vraiment suffit à m'aider. Mais je m'accrochais, pensant que ma situation se tasserait.

Arriva l'été d'il y a un an, où mon responsable me dit que ma responsable lui avait parlé de moi. Il m'a dit qu'il ne me renouvellerait peut être pas mon contrat, en tout cas pas à plein temps, mais qu'il savait que j'accepterais parce que j'avais besoin de travailler et que j'étais motivée. Je devais aller voir ma responsable pour qu'elle me confie une tâche appropriée à mon "niveau" ... Je peux dire que durant l'été, j'ai eu droit à des tâches plutôt ingrates genre du collage d'étiquettes avec pour couronner le tout des petites humiliations par ci par là. Ah oui, j'ai oublié de dire que ma responsable est partie maintenant.

Entre temps étaient arrivée deux axillaires (comme moi) dont l'une a l'habitude de dire tout ce qu'elle a fait, et surtout de verser du monsieur le responsable à tout bout de champ ... C'est elle qui a empoché le contrat de un an renouvelable un an. De mon coté, je me suis retrouvée avec des petits contrats de six mois à deux mois. Comme vous pouvez le constater, je suis toujours là et en un an, j'ai eu le temps de faire mes preuves. Par contre, j'ai toujours des petits contrats. En fait, normalement, ils n'ont pas le droit de proposer pleins de petits contrats à la suite, mais ils changent les libellés des contrats à la préfecture en jouant sur les personnes que je remplace (toujours la même en théorie, et le poste doit sauter, ou passer dans les mains de personnes ayant un concours), comme ça, pas de soucis. Sauf que pour moi, les petits contrats (surtout qu'on me dit presque la veille pour le lendemain que je suis prolongée), sont assez invivables. Je vous dis pas ce que ça fait au niveau moral d'être considéré comme rien du tout ou pire.

Il y a une semaine, Mylène, qui avait un contrat de un an elle aussi en a eu marre et a décidé de partir. On aurait pu penser que mon responsable aller me proposer son contrat ... Hé bien non, il a fait appel à une personne arrivée un an après moi sur le réseau ...

C'est un monde idéal ou nous ne sommes que des numéros, des bouche-trous et où il y a une hiérarchie dans les bouche-trous.

Voila, c'est tout.

Pas cool tout ça Althounette . On croise les doigts pour toi pour que tu trouves un cadre de travail plus sympa que celui-ci :k: !

Eh bien, je ne regarderai plus une bibliothèque de la même façon... c'est la loi de la jungle...

Je trouve assez étonnant que ça fonctionne à coup de petits contrats de quelques mois ou un an... tu as une quelconque garantie d'être reprise à la fin d'un contrat? On a vu mieux en terme de stabilité...

En tout cas bon courage à toi, j'espère que tu sauras trouver une situation plus stable et agréable!

Merci (f)
en fait, je n'ai aucune garantie, ce qui explique que je doive solder mes congés à la fin de chaque période. Vu que mon responsable ne me dit que deux jours avant (voir dix après) que mon contrat est prolongé. Mes contrats dépendent de son bon vouloir.

Entre le post d'avant et celui-là, je suis allée voir le directeur, qui m'a demandé de tout lui mettre par écrit. Il m'a dit qu'il essayerait de faire bouger les choses ... J'attends de voir.

Je trouve cela vraiment injuste et particulièrement dégueulasse }: . A croire que nous sommes voué aux C.D.D.
En tout cas, je croise les doigts pour que tout s'arrange, et pour que tu puisses trouver un boulot plus sympa.

Marrant, mon père, fonctionnaire à l'Equipement, a subi un peu le même truc de son supérieur... Il lui a, entre autre, sucré les honoraires...

Au final quelqu'un d'autre s'est plaint et il a fini par partir...

Ouais, c'est la galère le service public quand on n'est pas titulaire.

Dans l'éducation nationale, en tout cas dans l'enseignement privé, les profs non titulaires qui ont la chance de trouver un poste vacant pour l'année, ne savent que le 30 août s'ils sont pris pour le poste (et ça pour chaque année scolaire). Dans les matières scientifiques, on sait qu'on manque de profs donc il y a peu de risques qu'on donne le poste au dernier moment à un titulaire qui n'aurait rien trouvé : en général tout se décide en juin. Mais dans les matières littéraires ou l'EPS, il y a toujours un risque de perdre le poste au dernier moment.

La seule solution pour s'en sortir est d'être titularisé (le mieux étant bien sûr de passer le concours, mais c'est pas facile de préparer un concours d'un haut niveau théorique quand on enseigne à plein temps...). Heureusement, une loi a été voté récemment : un non titulaire qui a accumulé les CDD pendant 6 ans doit obligatoirement être titularisé (logique : on n'est pas sensés prolonger les CDD plus de 2 ans pour le même poste, dans les autres secteurs...). Peut-être que c'est pareil pour les bibliothèques? (allez, courage, encore 4 ans de galère!!!!....).

Bon courage en attendant. Bien sûr, j'imagine que les postes de bibliothécaire ne sont pas légion et qu'il t'es difficile d'en trouver un autre! Au fait, comment on fait pour devenir titulaire dans ton secteur? Ca existe? Ah, j'oubliais, en ce moment je suppose que c'est même pas la peine d'y penser, restriction budgétaire oblige...

Les petits boulots durant lesquels on exploite une main d'oeuvre bon marché, je connais ça dans le cadre des cabinets comptables...
La plupart des experts dirigeant leur cabinet sont invivables...
Il n'y en a qu'un que j'ai réellement apprécié même s'il gueulait assez souvent, il était très compétent et pour moi, très pédagogue et intéressant dans ses explications et ses conseils...
C'était le plus humain, à mes yeux, de tous ceux(experts-comptables) que j'ai rencontré jusque là...
Quand tous les autres n'expliquaient pratiquement rien et te laissaient dériver dans des tâches qu'ils distribuaient pour "se débarrasser"...(sachant peut-être d'avance que de toute façon tu ne vas pas rester)

Si tu trouves mieux ailleurs, n'hésites pas(et tiens le coup)...
Savoir plier sans jamais rompre, c'est quelque chose d'excellent dans le monde du travail...

Finrod Felagund a écrit :Je trouve cela vraiment injuste et particulièrement dégueulasse }: . A croire que nous sommes voué aux C.D.D.
En tout cas, je croise les doigts pour que tout s'arrange, et pour que tu puisses trouver un boulot plus sympa.

+1 avec Finrod. On recroise les doigts pour toi Althounette : puisse tu trouver un autre boulot au plus vite ou bien être titularisée sans délais :k: .

Merci encore (f), votre soutien m'a fait beaucoup de bien en tout cas. Je vous tiendrai au courant dès que j'en sais plus.

@Voyageuse : il n'y a effectivement que peu de postes en bibliothèque, surtout depuis que certaines bibliothèques gèlent les postes ou ne remplacent plus les départs en retraite. A chaque fois, c'est des contrats de trois à six mois. Ce qui fait que l'endroit où je travaille est une "opportunité", de travailler aussi longtemps au même endroit. IL y a bien sur les sacros-saints concours d'assistant qualifié de la conservation et du patrimoine. Beaucoup d'inscrits, peu de lauréats. Plusieurs fois que je le suite, une fois à l'oral mais jamais réussi ...

Ne te décourage pas pour le concours d'assistant qualifié, moi-même je l'ai passé 3 ou 4 fois et j'ai fini par l'avoir...

C'est clair que ça te préserve des contrats précaires à condition... de trouver un poste. Car l'absurdité des concours de la FPT (fonction publique territoriale pour les non initiés) c'est qu'on peut être chômeur avec un concours et même perdre le bénéfice du concours si on ne trouve pas assez rapidement un employeur.

Tout ça pour gagner à peine plus que le SMIC les premières années.
Etre fonctionnaire ça se mérite !

Une autre chose plutôt drôle (après coup) qui est arrivée aujourd'hui. Pas du même ordre cette fois, simplement pour que vous puissiez voir ce qui se passe parfois en bibliothèque

On était au deuxième étage avec une collègue. Au deuxième, c'est l'emprunt des revues et aussi et surtout, la consultation d'internet. Justement, une lectrice nous demande : "est ce qu'on peut avoir deux heures d'internet sans être interrompu ?"
Ma collègue lui répond gentiment que c'est une heure par personne et par jour. Et là, c'est le drame.

La lectrice s'est mise à hurler : "En vertu de quoi ? Mais c'est comme dans un camp de concentration ici". Ma collègue garde son calme et lui dit que normalement, c'est comme ça, pour permettre à tout le monde d'aller sur internet (peu de postes internet, beaucoup de demandes), mais comme il n'y a pas grand monde, elle lui accorde une heure et demi (on fermait après, vu qu'on est en horaires d'été. La nana se moque de la gentillesse de ma collègue et s'en va. Là, on pensait que la dame était juste énervée et on a laissé couler. Ben non ...

Quelques minutes plus tard, une autre lectrice veut se connecter sur internet. On l'inscrit. Son poste était à coté de l'autre nana. En temps normal, ça se passe bien. Là ...

Quelques minutes plus tard, on entend la nana qui gueule.
"Mais vous ne pouvez pas être là. Vous me déconcentrez. Dégagez, je veux pas vous voir". A ce moment arrive un autre collègue. La collègue, elle va aussi voir la nana et lui dit qu'elle ne doit pas avoir ce genre d'attitude.

Là, la personne nous sort : "Vous devriez aller à dysneland, pour voir les enfants. C'est un lieu de perdition, de nazi. C'est une obscénité de voyeurisme. Et vous, vous êtes des pornographes !". Là, ma collègue n'en peut plus et essaye d'appeler le directeur ou d'autres collègues qui sur le coup ne répondent pas. Je peux vous dire qu'on commençait à prendre peur.

Quelques secondes plus tard, la folle tape l'autre lectrice avec un porte-document, lui laissant une grande marque au cou. Notre collègue tente de la dégager, elle le tape aussi après l'avoir insulté, lui avoir dit que c'était pornographique qu'il lui parle, qu'elle ne pouvait pas sortir parce que ça faisait comme être mariée de force et que ça, c'était antisémite. Après, un lecteur tente d'intervenir, elle l'insulte. Il manque venir la frapper.

Du coup, notre surveillant arrive ainsi que le directeur. Ils tentent de parlementer avec elle. La nana fait remarquer au directeur qu'il a son âge mais qu'il a des cheveux blancs mais que c'est plutôt un compliment. Le directeur essaye de la faire partir mais elle lui rétorque que sa cession se termine à 14h30 et qu'elle veut finir son mail. Du coup, elle prend se met des boules quiès. Le directeur décide d'appeler la police. Entre temps, il fait couper la cession de la nana qui semble prendre conscience des gens autour et nous dit : "Ah, c'était pour me faire partir tout ça ! Ben je vais aller en bas"

Elle va au rez de chaussée importuner une autre collègue et sur ce, la police arrive. La nana semble calme. Puis son regard tombe sur la l'alliance d'un des policiers. Elle lui dit : "Oh, vous avez une alliance, mais est ce que vous êtes marié religieusement". Là, le gars fait une drôle de tête et elle dit : "Oh, oh, je sens que je vais avoir des problèmes". Là, ils veulent l'évacuer sans les menottes si elle se tient tranquille. Ce qui s'avère ne pas être le cas. La dame repart avec les policiers menotée ...

Bon, et bien, des fous (et des folles en l'occurence), il y en a malheureusement partout.
Je crois que le mieux dans ce genre de situation est de garder son calme.
Sinon, bah j'espère que la dame a eu un entretien sympathique avec messieurs les policiers .

ça, c'est sûr. Le directeur nous a parlé d'un pyromane qui avait mis le feu aux toilettes, d'un exhibitionniste, de deux personnes âgées se battant pour avoir les mots croisés d'un journal.

Oui ça peut parfois être animé les bibliothèques, on a tous des anecdotes sur des personnes un peu... particulières.

Mais la meilleure histoire que je connais, c'est d'une collègue (d'une bibliothèque où je ne suis plus) ayant de gros "trous noirs" culturels :

La scène se passe en section livres adultes.

- Bonjour, est-ce que vous avez la Symphonie Pastorale de Gide ?

La collègue très aimable (tiens oui, elle était aimable ce jour-là...) accompagne la personne vers l'OPAC (en jargon, le poste informatique pour consulter le catalogue), fait sa recherche, et dit avec un ton très professionnel :

- non, mais allez voir à la discothèque c'est au 1er étage.

Voilà, voilà...
Après, évidemment, il faut essayer de sauver les meubles sans heurter les susceptibilités...

Tiens, d'autres petites histoires comme ça.

Une lectrice vient rendre des cd audios. On donne aux lecteurs deux pochettes, une avec les cds dedans (qui sont rangés à part) et la pochette du cd proprement dite (en fait, on est en prêt indirect pour éviter les vols). La lectrice m'a rendu une seule pochette. Je lui dis qu'il en manque une. Elle me soutient que non ... Je savais que oui. Après un long moment de négociation, comme la lectrice était sûre d'avoir raison. Si, si, c'est elle qui range nos cds audios. Quelques jours après, elle vient me rendre la pochette qu'elle avait oubliée ... Et le cd s'appelait : "de l'art d'avoir toujours raison" ...

Un peu la même chose à l'espace jeunesse. Une lectrice rend un livre dégoutant qu'on n'aurait pas prêté dans cet état. Elle s'insurge, crée un scandale jusqu'à ce que la responsable de la jeunesse arrive. Et le livre qu'elle avait rendu s'appelait ... Le cochon têtu ...

Après, moins rigolo. On a eu un ado qui sniffait nos feuilles et léchait les engins dont on se sert pour nos affiches.

Edit : j'oubliais la lectrice qui avait du retard. A qui je laisse passer en lui disant : "Bon, on va dire que vous aviez une très bonne raison d'être en retard ... Vous ..."
Je vois le visage de la lectrice s'éclairer et elle me dit : "J'ai été enlevée par les extras terrestres"
On rigole un peu et elle me dit :
"Et je me suis battue pour revenir"

Bah, pour les deux premières, on peut dire au moins qu'elles avaient bien lu et écouté ce qu'elles avaient emprûnté .

Il y a des personnes qui aiment l'odeur des livres. De là à le faire devant tout le monde...
Sinon... j'imagine que vous utilisez des machines pour faire les affiches ?
Et l'adolescente, c'était une lectrice ?

En fait, c'était pas nos livres qu'il sniffait mais les feuilles de notre imprimante . Oui, pour nos affiches, on a des machines. Mais je ne pense pas que ça leur confère un bon goût Enfin, c'était plutôt drôle.

Et oui, c'était une lectrice pour la dernière. Et c'est un de mes moments les plus sympas avec les lecteurs. Je me souviens qu'on avait beaucoup rigolé.


A coté de tout ça, on a des lecteurs vraiment gentils. Une qui vient chercher des livres pour sa maman de 104 ans notamment.

Ma foi, personellement, j'aime l'odeur de certains livres, dont le papier est de bonne qualité (non, je ne suis pas fou).

Sinon, une fois, ma professeur d'allemnd me rend un contrôle.
J'ai eu 19, mais il y avait autre chose qui m'a interpelé. J'avais la feuille sur la table et j'ai senti l'odeur du tabac à 25 centimètres de distance. J'ai vraiment été dégoûté.

Eh bien ce n'est pas toujours la joie la vie dans une BM . Pauvre Alth :k: ! C'est vrai qu'on voit de ces numéros en circulation et pas seulement dans les BM. Quand à la mémère qui frappait tout le monde, à mon avis s'impose un séjour d'une certaine durée dans un établissement psychiatrique .


Faut avoir la foi quand on exerce un métier où prédominent les rapports humains .

A certains moments, elle m'a fait penser à Bellatrix, mais Bella n'est au moins pas violente

@Vel Cheran : figure toi que j'y ai pensé moi aussi. Mais franchement, je préfère vraiment ma Bellatrix. Elle, au moins, elle est douce.

@Vel Chéri : Oh, j'aime ta façon comminatoire ambivalente jovialement anthropophage d'un doryphore de la nomenclature salvatrice des cunéiforme protéiforme de l'encyclique concile.

(Traduction : Oh, c'est gentil d'avoir parlé de moi.)

L'attachement gastronomique ombragé de ratiocinations macrocéphale triphasée de l'empreinte chimérique.

(Traduction : Je t'aime vraiment beaucoup)

Et la robustesse satyrique de l'affirmation intercommunale de l'agissement guttural culturel.

(Traduction : et le chocolat aussi)

Petit article du monde, une page à rajouter dans le livre noir de la condition des femmes.

Un crime au nom de la tradition ...

C'est absolument ignoble. Comment l'être humain peut-il arriver à commettre des crimes pareils... Ces salopards mériteraient de subir le même sort. }:

ça fait froid dans le dos...

Quelle horreur. On a tellement de mal à croire que ça existe encore aujourd'hui...

Cette fois, heureusement, ça a fait réagir. Peut-être que ça fera enfin bouger les mentalités.

600 femmes tuées par an, dit le petit commentaire sous la photo des combien qui sont mutilées chaque année ?

A côté de ça, il parait qu'être féministe, c'est devenu inutile de nos jours... Quelqu'un pour m'expliquer ?

C'est quelque chose d'inhérent à la nature humaine, n'importe qui, même un parent, peut devenir un bourreau ou un tortionnaire, si, mettons, une tradition hors d'âge l'exige. Ce n'est même pas de la cruauté, c'est la bêtise crasse et encore plus affreuse et dangereuse de suivre des règles qui n'ont aucun sens! C'est le genre de tradition qui transforme des humains en moutons enragés (et je ne suis même pas certaine que tous les coupables soient des hommes, après tout les femmes peuvent très bien suivre une tradition idiote qui leur est défavorable, juste parce que c'est une tradition).
Les femmes (et les hommes non plus d'ailleurs) ne sont pas du bétail. D'ailleurs, personne ne traiterait un animal comme ça, même s'il "fuguait". Moi aussi, j'aimerais bien qu'on m'explique.