Oyez, oyez !
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[Bâtiment] Les bains publics
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Myrhela se rappela un peu comment pouvait finir ce genre de situations auquel elle avait deja été temoin. Le fait d'avoir des spectateurs autour d'elle ne l'enchantait guère, de même que tuer le pauvre homme qui avait son cou contre la lame de sa dague. "J'espere que tu as retenu la leçon de faire gaffe aux gens que tu interpelles cher ami. Alors maintenant je vais peut-être relacher ma prise mais si tu fais un seul geste suspect je t'achève sur le champ, et un conseil n'ai pas la folie de douter que j'y arrive, et aussi juste une petite indication, ne tente pas de me poignarder dans le dos dans l'avenir, j'ai de très bons reflexes, et ça pourrait t'etre fatal, fit-elle à son oreille en gardant une voix bien sure d'elle et d'un ton faisant ressentir toute sa dangerosité; sache que j'en suis encore à me demander si je fais le bon choix de te laisser la vie sauve.., mais je crois que si tu te proposes de m'offrir à boire dans la Taverne là-bas (elle montra la Taverne du Fond de la Barrique) il se pourrait que cela fasse basculer mon choix d'un coté plus que favorable pour toi. Alors..? Suicidaire ou raisonable?"
- Galathée
- Élu de Mystra
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« Ouah ! Il a droit à un rencard ! » s’exclama quelqu’un dans la foule et les gens se mirent à rire.
« Les techniques d’approche de la jeunesse, hein… » commenta un autre, et petit à petit, les badauds s’écartèrent, toujours hilares.
Seuls restèrent Myrhela et son agresseur tout penaud, toujours à genoux sur le sol boueux.
« J’veux bien t’offrir à boire. » dit-il finalement. « Mais pas trop cher, j’ai pas beaucoup d’sous. »
Comme la pression de la lame se relâchait sur sa pomme d’Adam, il se redressa lentement, sans quitter la jeune fille des yeux. Apparemment, la démonstration de force l’avait impressionné. Son acolyte avait décampé en même temps que les curieux. Lorsqu’il fut debout, Myrhela put le regarder plus en détails. C’était un jeune homme maigre, un peu plus âgé qu’elle, au nez ingrat et à la mauvaise peau, mais dont les yeux était plutôt séduisants.
« Alors, heu, c’est par là… » ajouta-t-il en lui proposant son bras.
« Les techniques d’approche de la jeunesse, hein… » commenta un autre, et petit à petit, les badauds s’écartèrent, toujours hilares.
Seuls restèrent Myrhela et son agresseur tout penaud, toujours à genoux sur le sol boueux.
« J’veux bien t’offrir à boire. » dit-il finalement. « Mais pas trop cher, j’ai pas beaucoup d’sous. »
Comme la pression de la lame se relâchait sur sa pomme d’Adam, il se redressa lentement, sans quitter la jeune fille des yeux. Apparemment, la démonstration de force l’avait impressionné. Son acolyte avait décampé en même temps que les curieux. Lorsqu’il fut debout, Myrhela put le regarder plus en détails. C’était un jeune homme maigre, un peu plus âgé qu’elle, au nez ingrat et à la mauvaise peau, mais dont les yeux était plutôt séduisants.
« Alors, heu, c’est par là… » ajouta-t-il en lui proposant son bras.
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La jeune fille, heureuse de voir ses spectateurs partir avec une souvenir qui s'effacerait bientot de leur mémoir, prit avec plaisir le bras du jeune homme. Pendant qu'ils se dirigeaient vers la Taverne, Myrhela engagea la conversation, esperant peut-etre bien inconsciemment se refaire un veritable ami "des rues" comme dans son passé.. "Tu interpelles souvent les gens comme ça..? Assez lache ton ami d'ailleurs.. Cela fait longtemps que tu traines comme ça dans les rues?", fit-elle en pensant qu'il saurait peut-etre quelques informations concernant sa mission, puisque les gens des rues en savent généralement beaucoup sur les trafics se deroulant dans leur ville. "Je n'ai pas saisi ton prénom au fait.." rajouta-t-elle gentiment.
- Galathée
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« Alors, heu… Enfin… C’est pas souvent qu’on voit des filles seules, comme ça… » commença-t-il. « Ahum. Donc, non, c’est pas très fréquent. »
Ils traversèrent un petit groupe attroupé devant la porte du troquet, et le cavalier de Myrhela salua l’une ou l’autre tête connue, que la jeune fille trouva, dans l’ensemble, patibulaires. De la musique s’échappait des fenêtres, malgré les épaisses tentures qui masquaient l’intérieur de l’établissement. L’odeur de bière se mélangeait aux effluves de pisse et une musique discordante, émanant sans doute d’un violon mal accordé, se glissait sous la porte.
« Et j’m’appelle Gaspard, mamzelle. Et vous, si j’ose demander ? »
Il poussa la porte de la taverne et l’invita à l’intérieur.
Ils traversèrent un petit groupe attroupé devant la porte du troquet, et le cavalier de Myrhela salua l’une ou l’autre tête connue, que la jeune fille trouva, dans l’ensemble, patibulaires. De la musique s’échappait des fenêtres, malgré les épaisses tentures qui masquaient l’intérieur de l’établissement. L’odeur de bière se mélangeait aux effluves de pisse et une musique discordante, émanant sans doute d’un violon mal accordé, se glissait sous la porte.
« Et j’m’appelle Gaspard, mamzelle. Et vous, si j’ose demander ? »
Il poussa la porte de la taverne et l’invita à l’intérieur.
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Myrhela, venant du quartier géneral des agents secrets de Luménis, qu'elle avait quitter en empruntant les egouts, entra pour la seconde fois dans le batiment des bains. Elle repera vite la même femme qu'il l'avait renseignée la premiere fois qu'elle était venue ici et dont elle se rappelait avoir eu pour elle une legère sympathie. Elle l'interpella donc pour la seconde fois en deux jours: "Bonjour, je ne sais si vous vous souvenez de moi, mais de toute facon ça n'a pas d'important, je souhaiterais parler à la personne qui s'occupe des embauches, ce serait possible maintenant? ou dois-je revenir un peu plus tard? ",fit-elle en gardant comme la derniere fois une voix assez candide.
- Galathée
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La femme s’approcha de Myrhela et la regarda des pieds à la tête, concentrée.
« C’est p’t’être bien possible. Mais dites-moi, vous savez faire quoi ? Comme surveillante des bains, j’vous imagine pas. Frêle comme vous êtes, vous sauriez pas soulever un gros noyé dans l’fond… Pour quoi qu’vous venez ? »
« C’est p’t’être bien possible. Mais dites-moi, vous savez faire quoi ? Comme surveillante des bains, j’vous imagine pas. Frêle comme vous êtes, vous sauriez pas soulever un gros noyé dans l’fond… Pour quoi qu’vous venez ? »
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"Eh bien, la derniere fois vous m'avez parlée de séances de massage alors vu que je suis plutot douée pour masser les dos des gens, j'ai pensé que peut-etre.. ,dit-elle en laissant tomber sa voix en suspens, alors j'esperais que vous m'engageriez.. Si vous doutez de mes talents en massages, cela ne me derangera pas de vous les montrer.." Myrhela se tue et attendit avec apprehension la reponse de la matrone qui allait decider de la suite du deroulement de sa mission.
- Galathée
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La matrone se mit à rire, sans moquerie.
« Et bien, vous êtes directe, vous. Très bien. On n’pourra pas dire que j’n’laisse pas leur chance aux gens d’partout. Mettez-vous là. » fit-elle en désignant une chaise. « J’m’en vais chercher le responsable, il vous verra. P’t’être qu’il vous mettra à l’essai, qu’est-ce que j’en sais, moi. »
Une fois Myrhela assise, la femme partit dans les bains. Elle revint environ dix minutes plus tard, accompagnée d’un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux noirs très courts. Il se présenta comme étant Adalbert Painsec, le gérant des thermes et l’entraîna à sa suite, jusqu’au bord des bassins. Là, il s’assit sans cérémonie sur un banc, lorgnant d’un œil les baigneurs qui s’égayaient, de l’autre la demoiselle qui lui faisait face.
« Et bien, racontez moi un peu qui vous êtes, d’où vous venez, quelle est votre expérience en matière de thermes et de massages. »
« Et bien, vous êtes directe, vous. Très bien. On n’pourra pas dire que j’n’laisse pas leur chance aux gens d’partout. Mettez-vous là. » fit-elle en désignant une chaise. « J’m’en vais chercher le responsable, il vous verra. P’t’être qu’il vous mettra à l’essai, qu’est-ce que j’en sais, moi. »
Une fois Myrhela assise, la femme partit dans les bains. Elle revint environ dix minutes plus tard, accompagnée d’un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux noirs très courts. Il se présenta comme étant Adalbert Painsec, le gérant des thermes et l’entraîna à sa suite, jusqu’au bord des bassins. Là, il s’assit sans cérémonie sur un banc, lorgnant d’un œil les baigneurs qui s’égayaient, de l’autre la demoiselle qui lui faisait face.
« Et bien, racontez moi un peu qui vous êtes, d’où vous venez, quelle est votre expérience en matière de thermes et de massages. »
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"He bien, monsieur, je m'appelle Luaryne, commença-t-elle, cela ne fait pas longtemps que je suis ici, c'est pour cela que je recherche encore un travail en fait.. Je suis plutot jeune alors je ne peux pas avoir enormément d'experience, mais j'en ai pas mal quand même quand il est question de massages: je me suis souvent fait de l'argent en massant des gens par-ci par-là. Mais on va dire que là j'aimerais beaucoup avoir un emplois fixe afin d'essayer de commencer avec une vie stable dans cette cité nouvelle pour moi. 'fin voila je me disais qu'ici vous me donneriez peut-etre ma chance, et bien sur je peux vous montrer comment je m'en sors en massage si vous ne me croyez pas.." Elle finit ainsi sa reponse et et attendit le verdict du gérant des thermes en gardant la même expression que pendant sa petite presentation, c'est-à-dire assez sure d'elle, même si toutefois un peu intimidée par son eventuel futur patron, mais cela accompagné aussi d'une certaine expression de gentillesse.
- Galathée
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Messire Painsec hocha la tête, la mine froncée.
« Ecoute, nos masseuses se plaignent souvent d’un excès de travail. Les prix sont très bas, alors nous avons beaucoup de clients… Peut-être pourras-tu faire l’affaire… »
Il s’était mis à la tutoyer assez spontanément, sans doute parce qu’elle était encore très jeune.
« Voici ce que je te propose. Pendant quelques jours, je te mets en apprentissage avec Flore, une de nos employées. Elle verra ce que tu vaux, et t’apprendra quelques trucs. Vois ça comme une mise à l’essai. Et si tu conviens, je t’embaucherai ensuite. Ça te convient ? »
« Ecoute, nos masseuses se plaignent souvent d’un excès de travail. Les prix sont très bas, alors nous avons beaucoup de clients… Peut-être pourras-tu faire l’affaire… »
Il s’était mis à la tutoyer assez spontanément, sans doute parce qu’elle était encore très jeune.
« Voici ce que je te propose. Pendant quelques jours, je te mets en apprentissage avec Flore, une de nos employées. Elle verra ce que tu vaux, et t’apprendra quelques trucs. Vois ça comme une mise à l’essai. Et si tu conviens, je t’embaucherai ensuite. Ça te convient ? »
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Sa reponse commença par un très grand sourir, que le gérant pris surement comme sa réaction d'apprendre qu'il lui laissait sa chance, mais en fait c'était tout autre, Myrhela était heureuse du destin qui faisait que son apprentissage allait être supervisé par Flore Calliste, une des suspects concernant le trafic d'elements illicites.
"Ohh bien sur que ça me convient! s'exclama-t-elle, ayant perdu sa retenue à cause de la coincidence vis à vis de son apprentissage qu'elle allait suivre, mais c'était une reaction qui finalement collait bien à son personnage pensa-t-elle par la suite, Merci beaucoup monsieur... ou plutot chef devrais-je dire.. Je commence dès maintenant?"
"Ohh bien sur que ça me convient! s'exclama-t-elle, ayant perdu sa retenue à cause de la coincidence vis à vis de son apprentissage qu'elle allait suivre, mais c'était une reaction qui finalement collait bien à son personnage pensa-t-elle par la suite, Merci beaucoup monsieur... ou plutot chef devrais-je dire.. Je commence dès maintenant?"
- Galathée
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« Suis-moi. » fit Painsec.
Il l’emmena vers les quartiers du personnel, jusqu’au petit vestiaire qu’elle connaissait déjà.
« Voici l’endroit où tu devras te changer. Il doit y avoir une tenue appropriée ici… »
Il ouvrit un coffre et en sortit une tunique blanche courte, qui arrivait à Myrhela juste au-dessus du genou. Elle était assortie d’une ceinture bleu sombre et d’un bandeau de même couleur.
« C’est l’uniforme. » dit-il en le lui tendant. « Tu peux te changer et attendre ici. Je vais aller chercher Flore pour la prévenir. Je pense que ça ne posera pas de problèmes. Juste une chose. En t’admettant dans mon personnel, je compte évidemment sur ta loyauté et ton honnêteté. Si tu venais à te comporter de manière peu gracieuse, je serais bien obligé d’appeler la garde. Mais j’imagine que je dis ça dans le vide, et que tu es une bonne petite. »
Il l’emmena vers les quartiers du personnel, jusqu’au petit vestiaire qu’elle connaissait déjà.
« Voici l’endroit où tu devras te changer. Il doit y avoir une tenue appropriée ici… »
Il ouvrit un coffre et en sortit une tunique blanche courte, qui arrivait à Myrhela juste au-dessus du genou. Elle était assortie d’une ceinture bleu sombre et d’un bandeau de même couleur.
« C’est l’uniforme. » dit-il en le lui tendant. « Tu peux te changer et attendre ici. Je vais aller chercher Flore pour la prévenir. Je pense que ça ne posera pas de problèmes. Juste une chose. En t’admettant dans mon personnel, je compte évidemment sur ta loyauté et ton honnêteté. Si tu venais à te comporter de manière peu gracieuse, je serais bien obligé d’appeler la garde. Mais j’imagine que je dis ça dans le vide, et que tu es une bonne petite. »
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La remarque du gérant lui fit venir une idée pas des plus joyeuses à l'esprit: si elle arrivait un peu à s'infiltrer dans le trafic regnant dans les thermes et si quelque chose tournait mal, ceux qui sont impliqués dedans lui ferait assurement tout retomber dessus pour s'en sortir indemmes.. Il allait donc falloir qu'elle mène sa mission avec beaucoup de finesse..
Le gérant parti, Myrhela enfila l'uniforme qu'elle trouva assez court en longueur, les massages aux thermes n'attiraient surement pas les clients uniquement pour les massages, songea-t-elle, le gérant en était certainement conscient aussi, cela la fit sourire de se dire qu'il l'avait peut-etre embauchée parce qu'elle était assez jolie.. Ses reflexions furent soudainement interrompues par l'entrée de Flore dans la salle...
Le gérant parti, Myrhela enfila l'uniforme qu'elle trouva assez court en longueur, les massages aux thermes n'attiraient surement pas les clients uniquement pour les massages, songea-t-elle, le gérant en était certainement conscient aussi, cela la fit sourire de se dire qu'il l'avait peut-etre embauchée parce qu'elle était assez jolie.. Ses reflexions furent soudainement interrompues par l'entrée de Flore dans la salle...
- Galathée
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Flore était une femme encore jeune, humaine et jolie, aux longs cheveux brun sombre retenus en arrière par le bandeau bleu de l’uniforme. Elle décocha un sourire à Myrhela.
« C’est toi la nouvelle ? » fit-elle avec entrain. « Je suis Flore. C’est moi qui vais t’apprendre les petits détails du métier. Ça te va pas mal, ces nippes. »
Elle fit signe à la jeune fille et repartit dans le couloir, d’un pas léger.
« Donc, ici, c’est les vestiaires. Pour atteindre les salles de massage, c’est la troisième porte à droite. »
Elle poussa la porte en question et entra dans une petite pièce éclairée par deux lampes à huile. De grandes étagères s’y élevaient, couvertes de flacons, serviettes et autres pains de savon. Myrhela avait déjà visité ce cagibi lors de sa fouille de la veille. Elle n’avait alors pas remarqué qu’une seconde issue existait derrière tout ce fatras de fournitures.
« C’est ici qu’on prend le matériel. En fonction de ce que demande le client, on a besoin de différentes huiles et encens. Certains ont des goûts vraiment bizarres, mais bon… Tu sais ce qu’on dit. C’est le client qui est le roi ! »
Elle choisit plusieurs draps sur des étagères puis gagna la sortie.
« Faut de toute façon toujours des draps. On les change après chaque client. Parce qu’ils laissent de la flotte, et de la sueur, bref, c’est pas gygénique. Ou un truc comme ça. J’me souviens jamais du mot. »
Elle haussa les épaules et ensemble, elles pénétrèrent dans un petit hall percé d’une porte et de deux ouvertures masquées par des tentures.
« Celle du fond donne sur les bassins. Quand elle est ouverte, ça veut dire qu’on reçoit. A droite, c’est la salle de Nella. A gauche, c’est la mienne. »
Elle poussa le rideau.
« T’as déjà des questions ? »
« C’est toi la nouvelle ? » fit-elle avec entrain. « Je suis Flore. C’est moi qui vais t’apprendre les petits détails du métier. Ça te va pas mal, ces nippes. »
Elle fit signe à la jeune fille et repartit dans le couloir, d’un pas léger.
« Donc, ici, c’est les vestiaires. Pour atteindre les salles de massage, c’est la troisième porte à droite. »
Elle poussa la porte en question et entra dans une petite pièce éclairée par deux lampes à huile. De grandes étagères s’y élevaient, couvertes de flacons, serviettes et autres pains de savon. Myrhela avait déjà visité ce cagibi lors de sa fouille de la veille. Elle n’avait alors pas remarqué qu’une seconde issue existait derrière tout ce fatras de fournitures.
« C’est ici qu’on prend le matériel. En fonction de ce que demande le client, on a besoin de différentes huiles et encens. Certains ont des goûts vraiment bizarres, mais bon… Tu sais ce qu’on dit. C’est le client qui est le roi ! »
Elle choisit plusieurs draps sur des étagères puis gagna la sortie.
« Faut de toute façon toujours des draps. On les change après chaque client. Parce qu’ils laissent de la flotte, et de la sueur, bref, c’est pas gygénique. Ou un truc comme ça. J’me souviens jamais du mot. »
Elle haussa les épaules et ensemble, elles pénétrèrent dans un petit hall percé d’une porte et de deux ouvertures masquées par des tentures.
« Celle du fond donne sur les bassins. Quand elle est ouverte, ça veut dire qu’on reçoit. A droite, c’est la salle de Nella. A gauche, c’est la mienne. »
Elle poussa le rideau.
« T’as déjà des questions ? »
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"Des questions? Euuh oui, est-ce que j'aurais une salle à moi, aussi, si je conviens comme masseuse?" demanda-t-elle, voulant savoir si elle pourrait surveiller Flore tout le temps, ou si elle aurait un mur entre elles deux après. "Et pour l'instant qu'est ce que je ferais?"
Myrhela s'arreta de parler quelques secondes puis posa une derniere question, inutile pour sa mission mais pas pour son travail aux bains: "Et aussi,pour les draps quelqu'un se charge de les laver ou on doit s'en occuper soi-même après? je ne suis pas très habituée à travailler dans un endroit comme ça, je m'occupais souvent de tout don bon, mais je n'ai jamais enormément apprecier devoir laver les affaires de d'autres personnes.." mentit-elle, quoique en fait pas tant que cela, c'était plutot vrai..
Myrhela s'arreta de parler quelques secondes puis posa une derniere question, inutile pour sa mission mais pas pour son travail aux bains: "Et aussi,pour les draps quelqu'un se charge de les laver ou on doit s'en occuper soi-même après? je ne suis pas très habituée à travailler dans un endroit comme ça, je m'occupais souvent de tout don bon, mais je n'ai jamais enormément apprecier devoir laver les affaires de d'autres personnes.." mentit-elle, quoique en fait pas tant que cela, c'était plutot vrai..
- Galathée
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Flore entra dans son alcôve. Elle contenait deux lits surélevés et une petite étagère, sur laquelle elle déposa les draps qu’elle portait. Un grand panier en osier était posé près de la sortie, le couvercle entrouvert. Une caisse en bois lui faisait face.
« Alors j’pense pas que tu vas avoir ta propre salle de sitôt. J’vois pas où on t’mettrait, y’a que deux pièces. Non, faudra que tu bosses près de moi. »
Elle sourit.
« Pour commencer, aujourd’hui, ben j’dirais que tu vas me montrer ce que tu sais faire sur le premier client. Je te donnerai des conseils. J’dirai que t’es en stage, ou quoi. »
Elle désigna le panier.
« Là tu mets les draps sales, et les serviettes, ce type de trucs. Y’a des gens qui s’en occupent, c’est pas not’boulot. Dans la caisse, c’est les flacons vides. Y’a toujours un seau d’eau quelque part… »
Elle se pencha sous un des lits, en sortit un saut.
« Faut qu’on l’remplisse, mais donc… C’est pour se laver les mains. »
« Alors j’pense pas que tu vas avoir ta propre salle de sitôt. J’vois pas où on t’mettrait, y’a que deux pièces. Non, faudra que tu bosses près de moi. »
Elle sourit.
« Pour commencer, aujourd’hui, ben j’dirais que tu vas me montrer ce que tu sais faire sur le premier client. Je te donnerai des conseils. J’dirai que t’es en stage, ou quoi. »
Elle désigna le panier.
« Là tu mets les draps sales, et les serviettes, ce type de trucs. Y’a des gens qui s’en occupent, c’est pas not’boulot. Dans la caisse, c’est les flacons vides. Y’a toujours un seau d’eau quelque part… »
Elle se pencha sous un des lits, en sortit un saut.
« Faut qu’on l’remplisse, mais donc… C’est pour se laver les mains. »
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Myrhela tiqua: elle serait sans cesse avec Flore pendant ses séances de massages, mais celle-ci n'en semblait pas génée de cela, ce qui lui fit se demander si son hypothèse sur le lieu precis du trafic était vraie.. Myrhela tendit la main vers la anse du seau, et demanda où il fallait aller pour le remplir, voulant montrer qu'elle pouvait se rendre utile."J'espere que ça ne derangera pas votre client que je me perfectionne sur lui..., j'essayerais de ne pas lui bloqué le dos deja..," fit-elle en rigolant, esperant ainsi s'attirer sa sympathie..
- Galathée
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« Tu peux simplement prendre de l’eau dans un des bassins. Il est encore tôt, elle doit être relativement propre. » répondit Flore en étendant un drap sur l’un des deux lits. « Ça te permettra de voir si nous avons déjà des clients. »
Elle sourit.
« Et ne t’inquiète pas. En général, les gens hurlent quand on leur fait mal. Ils hurlent même quand on les frôle… Tu te rendras bien compte si tu fais quelque chose de travers. »
Elle sourit.
« Et ne t’inquiète pas. En général, les gens hurlent quand on leur fait mal. Ils hurlent même quand on les frôle… Tu te rendras bien compte si tu fais quelque chose de travers. »
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Myrhela parti en direction du bassin le plus proche avec le seau, elle redoutait le moment où elle rencontrerait le surveillant Alvin Fervan, ayant peur qu'il ne soupçonne quelque chose, mais elle ne le vit pas, cela allait surement arriver à un moment ou un autre, elle le savait très bien mais elle preferait que ce soit le plus tard possible; et donc elle retourna dans la salle de massage, avec un peu de peine vu le poids du seau rempli. Sur le chemin de retour, elle remarqua un client des thermes qui parraissait assez perdu et seul, alors elle lui adressa timidement la parole: "Bonjour, escusez moi de vous deranger, puis-je vous proposer mon aide, que je vous sens un peu perdu ici?" demanda-t-elle tout doucement, ayant peur d'agir de travers avec un client des thermes.
- Galathée
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Myrhela avait de la chance : c’était le premier client du jour. Elle l’escorta donc jusqu’à la petite salle où les attendait Flore. Cette dernière se montra affable et mielleuse, demanda à l’homme ce qu’il désirait, et entraîna ensuite la jeune fille qui l’assistait devant les fournitures.
« Bon, il nous a parlé de rhumatismes. » murmura-t-elle avec un sourire. « Il a aussi mentionné des difficultés digestives en faisant des grimaces. Je te parie que c’est un problème de flatulence. »
Le client était de l’autre côté d’un pan de mur, incapable de les entendre.
« Ça prend un certain temps pour retenir à quoi sert quelle huile, mais je te guiderai pour commencer. Pour les rhumatismes, on utilise de l’huile de troène ou de lilas. Le troène est plus efficace mais le lilas moins cher, et il sent bon de surcroît. A moins d’avoir affaire à un vieux croulant qui peut à peine marcher, on opte donc pour le lilas. Pour les flatulences, on va lui servir une petite tasse d’infusion de véronique, c’est radical. »
Elle sourit.
« Tu pensais que c’était juste dans les doigts ? Oh non, il faut aussi en avoir là. » fit la masseuse en se tapotant le front de l’index.
« Au travail, à présent ! »
« Bon, il nous a parlé de rhumatismes. » murmura-t-elle avec un sourire. « Il a aussi mentionné des difficultés digestives en faisant des grimaces. Je te parie que c’est un problème de flatulence. »
Le client était de l’autre côté d’un pan de mur, incapable de les entendre.
« Ça prend un certain temps pour retenir à quoi sert quelle huile, mais je te guiderai pour commencer. Pour les rhumatismes, on utilise de l’huile de troène ou de lilas. Le troène est plus efficace mais le lilas moins cher, et il sent bon de surcroît. A moins d’avoir affaire à un vieux croulant qui peut à peine marcher, on opte donc pour le lilas. Pour les flatulences, on va lui servir une petite tasse d’infusion de véronique, c’est radical. »
Elle sourit.
« Tu pensais que c’était juste dans les doigts ? Oh non, il faut aussi en avoir là. » fit la masseuse en se tapotant le front de l’index.
« Au travail, à présent ! »
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Myrhela enveloppa du regard les diverses fournitures presentes près d'elle à la recherche des plusieurs éléments qui lui fallait. Elle repéra facilement l'huile de lilas - heureusement qu'elle avait appris à lire sinon elle aurait commencé par une mauvaise impression dans son métier de masseuse, pensa-t-elle, surtout que c'est la premiere impression qui reste presente dans l'esprit des gens généralement - elle se saisit aussi d'un pot avec le nom "véronique" marqué dessus, mais une question pratique lui restait à l'esprit: celle de l'eau chaude pour faire l'infusion. La jeune fille se saisit aussi d'une tasse vide qui était parmis quelques autres, puis lança un regard interrogateur à Flore, quêtant un acquiescement vis à vis des élements qu'elle tenait entre les mains, elle finit aussi par poser sa question sur la preparation de l'infusion dans cette piece.
Ne voulant pas trop faire patienter son premier client, Myrhela retourna auprès de celui-ci tous sourires aux lèvres, essayant de le mettre à l'aise.. ainsi qu'elle-même. Elle lui adressa ensuite la parole, tentant d'adopter la même voix mielleuse que la masseuse: "Si la véronique ne vous indispose point, nous vous en proposeront une infusion quand elle aura fini d'être préparée. En attendant nous allons commencer le massage.. Si monsieur veut bien s'allonger..?" Le client allongé, Myrhela retint son soufle, il fallait qu'elle se montre à la hauteur, la reussite de sa mission en dependait. Elle se saisit de l'huile de lilas en deversa sur ses mains, n'osant jeter ne serait-ce qu'un seul regard vers Flore qui devait observer le moindre de ses gestes, et remarquer aussi ses erreurs. Elle commença à masser le client, se demandant comment ses doigts faisaient pour ne pas trembler.. N'entendant pas le client gémir de douleur, Myrhela pris un peu plus d'assurance.. assez même pour jeter un oeil du coté de Flore afin de chercher des signes de ce qu'elle pensait de son massage..
Ne voulant pas trop faire patienter son premier client, Myrhela retourna auprès de celui-ci tous sourires aux lèvres, essayant de le mettre à l'aise.. ainsi qu'elle-même. Elle lui adressa ensuite la parole, tentant d'adopter la même voix mielleuse que la masseuse: "Si la véronique ne vous indispose point, nous vous en proposeront une infusion quand elle aura fini d'être préparée. En attendant nous allons commencer le massage.. Si monsieur veut bien s'allonger..?" Le client allongé, Myrhela retint son soufle, il fallait qu'elle se montre à la hauteur, la reussite de sa mission en dependait. Elle se saisit de l'huile de lilas en deversa sur ses mains, n'osant jeter ne serait-ce qu'un seul regard vers Flore qui devait observer le moindre de ses gestes, et remarquer aussi ses erreurs. Elle commença à masser le client, se demandant comment ses doigts faisaient pour ne pas trembler.. N'entendant pas le client gémir de douleur, Myrhela pris un peu plus d'assurance.. assez même pour jeter un oeil du coté de Flore afin de chercher des signes de ce qu'elle pensait de son massage..
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En réalité, le massage se déroula très bien. Une fois, Flore intervint pour lui expliquer d’y aller plus franchement à certains endroits, une autre fois, pour lui indiquer des petites zones qu’on avait tendance à négliger mais qui avaient leur importance pour détendre une musculature. Au total, sa chaperonne avait l’air très satisfaite de son travail, ainsi que son client, qui se redressa au bout d’une demi-heure avec un sourire ravi. Flore lui servit l’infusion, qui avait bouillonné sur un petit brasero posé dans un coin, pendant qu’il était allongé.
L’homme paya d’un jeton de bois clair, zébré de deux rayures faites à la peinture rouge. Flore expliqua à Myrhela que tous les paiements s’effectuaient à l’entrée, qu’aucun argent n’était échangé directement entre la masseuse et le massé. Puis, alors qu’il terminait sa tasse, il leva les yeux vers les jeunes femmes et annonça, d’une voix un peu endormie.
« C’était en tout cas un plaisir. Je reviendrai, soyez-en certaines. Chaque fois, j’ai l’impression d’être plus jeune de 10 ans. Ou plutôt de 8 ans et 4 mois, pour être exact. C’était un été très chaud. »
Flore acquiesça, pensive, et retourna vers l’armoire aux fournitures. Elle se pencha pour soulever une serviette tout en bas et sortit un petit sachet de tissu, noué aux extrémités par du ruban vert. Elle le ramena et le déposa dans la main du client.
« Voilà pour vous. A diluer dans l’eau de vos ablutions. Cela calmera vos rhumatismes. » dit-elle.
L’homme sourit, les salua et sortit.
« Superbe ! Tu t'en es remarquablement sortie. » fit Flore en se tournant vers Myrhela.
L’homme paya d’un jeton de bois clair, zébré de deux rayures faites à la peinture rouge. Flore expliqua à Myrhela que tous les paiements s’effectuaient à l’entrée, qu’aucun argent n’était échangé directement entre la masseuse et le massé. Puis, alors qu’il terminait sa tasse, il leva les yeux vers les jeunes femmes et annonça, d’une voix un peu endormie.
« C’était en tout cas un plaisir. Je reviendrai, soyez-en certaines. Chaque fois, j’ai l’impression d’être plus jeune de 10 ans. Ou plutôt de 8 ans et 4 mois, pour être exact. C’était un été très chaud. »
Flore acquiesça, pensive, et retourna vers l’armoire aux fournitures. Elle se pencha pour soulever une serviette tout en bas et sortit un petit sachet de tissu, noué aux extrémités par du ruban vert. Elle le ramena et le déposa dans la main du client.
« Voilà pour vous. A diluer dans l’eau de vos ablutions. Cela calmera vos rhumatismes. » dit-elle.
L’homme sourit, les salua et sortit.
« Superbe ! Tu t'en es remarquablement sortie. » fit Flore en se tournant vers Myrhela.
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Myrhela était réstée stupéfaite devant la précision qu'il avait rajouté sur son soi-disant rajeunissement, de même que la phrase sans interet sur la chaleur de l'été puisqu'il était clair dans le ton de sa voix qu'il ne souhaitait pas engager une conversation avec les deux masseuses. Cependant lorsqu'elle constata que Flore réagit à ses paroles en lui donnant quelque chose, celles-ci lui parurent soudain limpides: ce devait être un code. Myrhela ne put retenir un sourire lorsqu'elle arriva à cette conclusion, qui verifiait ses hypothèses sur le lieu du trafic, et elle cacha ce sourire de satisfaction personnelle en sourire d'aurevoir adressé au client qui les saluait.
Les paroles de Flore qui lui étaient adressée, la firent revenir à la réalité. Il fallait qu'elle adopte une attitude s'accordant avec son personnage. Ignorer le paquet donné au client pourrait s'averer louche..
Myrhela adressa à Flore un sourire de ravissement vis à vis des compliments qu'elle lui adressait. "Remarquablement bien sorti..," repeta-t-elle en murmurant pour elle-même, "Au debut je ne pensais pas qu'un tel compliment m'aurait été adressé.. à vrai dire même je stressais comme pas possible, doutant de la franchise des quelques personnes sur lesquelles je me suis entrainée avant de venir, pour faire revenir mes souvenirs de masseuse.. Mais je devrais peut-etre commencer à essayer de te piquer tes clients," fit-elle montrant bien que ce qu'elle disait était bien éloigné de ses réelles intentions avec un petit sourire taquin. "Bien sur avant ça il va falloir que j'apprenne tous ton savoir sur les huiles et les infusions, d'ailleurs cela m'a surprise, je croyais que le massage ici, se limitait au massage et aux infusions, mais on fait aussi des sortes de cadeaux pour que les clients continuent de soigner leur mal, serais-je en fait dans un hospice?",dit-elle esperant que jouer la carte de la jeune fille candide la mènerait après où elle le souhaitait..
Les paroles de Flore qui lui étaient adressée, la firent revenir à la réalité. Il fallait qu'elle adopte une attitude s'accordant avec son personnage. Ignorer le paquet donné au client pourrait s'averer louche..
Myrhela adressa à Flore un sourire de ravissement vis à vis des compliments qu'elle lui adressait. "Remarquablement bien sorti..," repeta-t-elle en murmurant pour elle-même, "Au debut je ne pensais pas qu'un tel compliment m'aurait été adressé.. à vrai dire même je stressais comme pas possible, doutant de la franchise des quelques personnes sur lesquelles je me suis entrainée avant de venir, pour faire revenir mes souvenirs de masseuse.. Mais je devrais peut-etre commencer à essayer de te piquer tes clients," fit-elle montrant bien que ce qu'elle disait était bien éloigné de ses réelles intentions avec un petit sourire taquin. "Bien sur avant ça il va falloir que j'apprenne tous ton savoir sur les huiles et les infusions, d'ailleurs cela m'a surprise, je croyais que le massage ici, se limitait au massage et aux infusions, mais on fait aussi des sortes de cadeaux pour que les clients continuent de soigner leur mal, serais-je en fait dans un hospice?",dit-elle esperant que jouer la carte de la jeune fille candide la mènerait après où elle le souhaitait..
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Flore sourit.
« Nous ne faisons pas vraiment hospice, non. » fit la jeune femme avec aplomb, comme si elle avait préparé son discours. « Mais quand un client a été particulièrement gentil, qu’il dit qu’il va revenir… et bien, j’aime le ferrer, m’assurer qu’il n’oubliera pas que c’est dans cette salle-ci qu’il a trouvé son bonheur. Alors je lui offre un petit mélange de ma fabrication, voilà tout. »
La masseuse retira la serviette du lit.
« Cela répond à tes questions ? »
« Nous ne faisons pas vraiment hospice, non. » fit la jeune femme avec aplomb, comme si elle avait préparé son discours. « Mais quand un client a été particulièrement gentil, qu’il dit qu’il va revenir… et bien, j’aime le ferrer, m’assurer qu’il n’oubliera pas que c’est dans cette salle-ci qu’il a trouvé son bonheur. Alors je lui offre un petit mélange de ma fabrication, voilà tout. »
La masseuse retira la serviette du lit.
« Cela répond à tes questions ? »
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Myrhela se doutait que Flore ne lui faisait pas encore assez confiance pour lui confier ses secrets de contrebande, mais maintenant que la question du lieu du trafic était résolue, celle du paiement de la marchandise s'imposa à son esprit..
"Oui oui, cela dit j'en ai deja pleins d'autres à poser.. Combien y a-t-il de clients par jour environ? Et aussi je me demandais.. je n'ai pas oser interroger le gérant des thermes là-dessus.. Si je suis prise comme masseuse ici, je serais payée combien à peu près à ton avis..? Ahh et p'tite curiosité sans grand interet en fait, rajouta-t-elle essayant ainsi de maintenir un dialogue entre Flore et elle, les clients ils preferent passer entre tes mains, ou celle de l'autre masseuse.. Nella si je me souviens bien..?
Tout en discutant, Myrhela ne perdit pas de vue qu'elle n'était pas encore véritablement engagée, et se montrer utile était par consequent necessaire. Elle s'occupa donc du drap sali par le premier client de la journée, et commença à en mettre un autre en place après s'être bien lavé les mains de toute la sueur du client.
"Oui oui, cela dit j'en ai deja pleins d'autres à poser.. Combien y a-t-il de clients par jour environ? Et aussi je me demandais.. je n'ai pas oser interroger le gérant des thermes là-dessus.. Si je suis prise comme masseuse ici, je serais payée combien à peu près à ton avis..? Ahh et p'tite curiosité sans grand interet en fait, rajouta-t-elle essayant ainsi de maintenir un dialogue entre Flore et elle, les clients ils preferent passer entre tes mains, ou celle de l'autre masseuse.. Nella si je me souviens bien..?
Tout en discutant, Myrhela ne perdit pas de vue qu'elle n'était pas encore véritablement engagée, et se montrer utile était par consequent necessaire. Elle s'occupa donc du drap sali par le premier client de la journée, et commença à en mettre un autre en place après s'être bien lavé les mains de toute la sueur du client.
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« Le nombre de clients par jour varie très fort. Parfois cinq, parfois vingt-cinq. Cela dit, pour l’instant, Nella et moi ne travaillons pas aux mêmes moments. Pas de compétition, tu vois ! Et nous sommes payées la même chose qu’il y ait du monde ou pas. Mais de la qualité du service dépend sa survie. Si soudain plus personne ne vient, nous ne tiendrons pas longtemps. Les bains n’existent que depuis quelques semaines, c’est le moment de mettre le paquet ! Quant au salaire, il tourne autour de 5 pièces d’or par jour. Ce n’est pas énorme, mais tu as de quoi largement te payer logement et repas, plus quelques petits extras. Puis le déjeuner est offert par la maison. Et tu peux facilement y faire ta lessive sans que personne ne dise rien. C’est toujours mieux que la rue. »
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"5 pieces d'or.. c'est vrai que c'est quand même bien pour ce métier.. cependant je crois que je vais devoir revoir mes projets à la baisse.. ça m'apprendra à trop croire que tous mes rêves pourraient devenir réalité..", fit-elle joyeusement.. joie dont on pouvait facilement remarquer qu'elle n'était qu'illusoire, et qui laissait transparait de la peine, elle aussi feinte..
Myrhela doutait qu'elle arrive à faire parler Flore de son trafic, surtout que vu qu'elles travailleraient dans la même piece, Flore ne gagnerait surement rien à le lui avouer.. Quoique en y reflechissant bien, elle devait se douter que si les clients qui récitait toujours les paroles même codée, la jeune nouvelle employée commencerait à soupçonner quelque chose..
Après avoir laissé sa voix retomber pendant quelques secondes de façon à ce que la masseuse se souvienne bien de ses paroles qu'elle venait de prononcer, elle reprit: "Et sinon, tu ne connaitrais pas un endroit où le prix ne serait pas trop élevé? Je ne connais pas encore bien la ville donc toutes indications sont les bienvenues.."
En attendant le reponse de Flore, Myrhela regarda avec curiosité par l'ouverture de la porte si de nouveaux clients allaient arriver.
Myrhela doutait qu'elle arrive à faire parler Flore de son trafic, surtout que vu qu'elles travailleraient dans la même piece, Flore ne gagnerait surement rien à le lui avouer.. Quoique en y reflechissant bien, elle devait se douter que si les clients qui récitait toujours les paroles même codée, la jeune nouvelle employée commencerait à soupçonner quelque chose..
Après avoir laissé sa voix retomber pendant quelques secondes de façon à ce que la masseuse se souvienne bien de ses paroles qu'elle venait de prononcer, elle reprit: "Et sinon, tu ne connaitrais pas un endroit où le prix ne serait pas trop élevé? Je ne connais pas encore bien la ville donc toutes indications sont les bienvenues.."
En attendant le reponse de Flore, Myrhela regarda avec curiosité par l'ouverture de la porte si de nouveaux clients allaient arriver.
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« Si tu cherches une piaule vraiment bon marché, il y en a des tas dans ce quartier. Bon, ce n’est pas le mieux fréquenté de Luménis, mais quand on le connaît, qu’on s’y intègre, ça devient un foyer… Les gens sont pauvres, mais ils ne sont pas tous méchants. C’est vrai que certains coins sont vraiment en ruines. Et que d’autres abritent une racaille peu fréquentable. Mais si tu es vraiment embêtée, je peux me renseigner chez des amies, je suis certaine que je te dégoterai une chambre acceptable. »
Un homme jeune et plutôt bien de sa personne jeta un œil par l’embrasure de la porte et sourit à Myrhela.
« C’est ouvert ? » demanda-t-il, curieux.
Flore fit un clin d'oeil à son assistante et lui laissa l'initiative.
Un homme jeune et plutôt bien de sa personne jeta un œil par l’embrasure de la porte et sourit à Myrhela.
« C’est ouvert ? » demanda-t-il, curieux.
Flore fit un clin d'oeil à son assistante et lui laissa l'initiative.
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Myrhela regretta de ne pas avoir eu l'occasion à cause du client de demander où Flore logeait.. Tant pis elle reviendrait sur le sujet plus tard, si l'opportunité se presentait..
"Bonjour monsieur, c'est ouvert en effet lui" repondit-elle en ouvrant la porte en grand accompagné d'un sourire qui repondait à celui du jeune homme. Celui-ci commença alors à rentrer dans la pièce, ce qui permis à Myrhela de lui proposer de se mettre à son aise tout en lui demandant gentiment s'il avait un mal quelconque à cause duquel il était venu, ou pas. Myrhela se demanda si ce client là était lui aussi un consommateur de drogues, puisqu'il paraissait détendu comme quelqu'un qui aurait l'habitude de venir. Bah elle verrait bien..
"Bonjour monsieur, c'est ouvert en effet lui" repondit-elle en ouvrant la porte en grand accompagné d'un sourire qui repondait à celui du jeune homme. Celui-ci commença alors à rentrer dans la pièce, ce qui permis à Myrhela de lui proposer de se mettre à son aise tout en lui demandant gentiment s'il avait un mal quelconque à cause duquel il était venu, ou pas. Myrhela se demanda si ce client là était lui aussi un consommateur de drogues, puisqu'il paraissait détendu comme quelqu'un qui aurait l'habitude de venir. Bah elle verrait bien..
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Toute la journée se déroula sur le même modèle : un homme (plus rarement une femme) venait frapper à leur porte, elles l’interrogeaient sur ses griefs, puis le massaient. Myrhela s’occupa des trois premiers, puis elle commença à ressentir une certaine raideur dans les doigts, qui culmina en crampe spectaculaire. Flore la relaya alors pour les deux personnes suivantes, tandis que la jeune fille faisait tremper ses articulations et ses muscles dans une infusion préparée par son aînée. Ensuite, elles firent une courte de pause de midi, que Flore passa à barboter dans l’eau chaude de l’un des bassins. Difficile de tenir une conversation dans ces conditions. L’après-midi reprit, Myrhela se frotta à nouveau aux clients. Flore la remplaça sur deux cas assez épineux de maux de dos très spécifiques, qui demandaient du métier, mais prit soin de bien lui expliquer ce qu’elle faisait et pourquoi, comment elle manipulait les vertèbres, où elle appliquait la pression.
Au total, elles massèrent dix clients. Trois d’entre eux mentionnèrent, de manière plus ou moins subtile, une impression de rajeunir précise, et une référence à l’été, et se virent gratifiés d’une petite préparation maison.
Puis Flore alla verrouiller la porte et revint s’asseoir sur le lit.
« Et voilà pour aujourd’hui ! » annonça-t-elle. « Les bains ne ferment que dans une heure, mais nous avons assez donné ! »
Au total, elles massèrent dix clients. Trois d’entre eux mentionnèrent, de manière plus ou moins subtile, une impression de rajeunir précise, et une référence à l’été, et se virent gratifiés d’une petite préparation maison.
Puis Flore alla verrouiller la porte et revint s’asseoir sur le lit.
« Et voilà pour aujourd’hui ! » annonça-t-elle. « Les bains ne ferment que dans une heure, mais nous avons assez donné ! »
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