La Couronne de Cuivre

[Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

Dorian opina du chef. Il dit aux autres :

"Tu as raison Streen, n'attendons pas. Je propose d'alterner un grimpeur expérimenté puis un novice et ainsi de suite. Je vais commencer l'ascension, puis toi Streen puis toi Eomer puis les 2 soldats luméniens. Ca marche comme ça ? A propos j'ai moi aussi apporté des cordes, en aventure, ç'est préférable."

Dorian se tourna vers la parois rocheuse et fit signe à Arya qu 'ils avaient tous compris le message de la magicienne. Avec son pouvoir de patte d'araignée, il ne craignait pas la haute falaise qui s'ouvrait devant eux. En fait pour lui-même Dorian avait à peine besoin de cordes. Mais bien entendu il n'hésiterait pas à tendre la main aux autres membres du groupe qui en auraient besoin. Gare tout de même au poids du demi-elfe : 100 kg de muscles, cela faisait une masse assez lourde accrochée à la frêle corde.

HRP : Eomer a dit plus haut que son perso était gêné par son équipement. Je passe donc le 1er.

-Très bien, je propose que tu passes le premier Dorian. Viendra ensuite le tour d'Eomer puis le mien. Streen ne doutait pas de la force de Dorian. Si celui ci prenait l'équipement d'Eomer, il le souléverait sans problème. Quand à Eomer lui-même, il était un grimpeur agile. Il s'en sortirait sans encombre. En revanche en ce qui concernait Streen...il y penserait à ce moment là.

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

La barque se rapprochait de l'étroit passage et il était temps qu'une personne saute et s'accroche a la paroi... Ils devaient se décider. Dorian semblait vouloir sauter en premier mais son poids pouvait être un handicap ici. Eomer le retint par l'épaule:

"Je pense qu'il vaut mieux que je passe en premier après tout. Mais tu veux bien m'aider Dorian ? Je suis plutôt encombré par mon arc donc je ne peux pas monter sans corde avec lui en main, tu peux en prendre soin ? Si je te le laisse je monterai sans problèmes le long de la paroi puis je laisserai tomber une corde du haut du boyau.
Tu penses pouvoir monter avec la corde tout en tenant mon arc en plus ?"

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Dorian sourit: Eomer ne paraissait pas effarouché par le danger. C'était bon signe pour la suite des aventures.

"Pas de problème Eomer, je porterais donc 2 arcs au lieu d'un seul. Ne t 'inquiète pas, je porterais nos chères armes de jet en bandoulière Et oui je pourrais monter à la corde malgré mon chargement. Je pourrais aussi monter sans d'ailleurs" fit le vampire au rôdeur avec un sourire complice.

Dorian jeta un regard à la falaise escarpée et hostile qu'ils allaient devoir grimper tous les 5...Il prit l'arc des mains d'Eomer et attendit que ce derbier commence son ascension.

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Eomer s'engagea dans la cheminée. Les premiers instants furent assez périlleux, même pour un rôdeur expérimenté : la roche, encore humide et glissante par endroits, était couverte d'algues déposées par les flots. Mais les choses s'arrangèrent sitôt qu'il eut franchi un ou deux mètres : les parois, irrégulières, offraient bon nombre de prises, et, si elles venaient parfois à manquer, l'étroitesse du boyau lui permettait d'avancer en appuyant pieds et mains contre les deux murs naturels qui se faisaient face.
La falaise était haute, cependant, et il vint bientôt à se dire que la corde qu'il emportait était trop courte pour qu'il la laisse tomber depuis leur sommet. La chance lui sourit néanmoins : à mi parcours environ, il y avait une sorte de plateforme, un renfoncement dans le roc. L'espace ainsi offert n'était pas immense, mais lui et ses compagnons pourraient si accrocher, sinon y prendre pied. La meilleure solution était donc de sortir la corde ici, de la laisser pendre, puis d'attendre que les autres l'aient rejoint avant de reprendre l'ascension.
Quelques instants plus tard, le reste des rescapés quittait le canot. Dorian ouvrait la route, suivit par Streen et, enfin, par les deux soldats qui, rompus aux expéditions en territoire hostile, ne semblaient pas tout à fait étrangers au difficile exercice que constituait l'escalade. La chose fut plus ardue pour le demi-elfe : mais il était vigoureux, il pouvait se tenir à la corde et le militaire qui le suivait lui indiquait les prises les plus accessibles pour qu'il y pose pieds et mains.
Tous furent bientôt réunis sur la plate-forme. Jusqu'ici, tout s'était déroulé sans anicroche, et ils avaient bon espoir de parvenir au sommet sans davantage d'incidents. Eomer s'apprêtait à repartir lorsque, soudain, un cri aigu, animal, couvrit le grondement des éboulements, le bruit des vagues se brisant contre les falaises. En regardant autour d'eux, Eomer, Dorian, Streen et même Arya, au bord du gouffre, purent voir qu'ils n'étaient plus tout à fait seuls. De grands oiseaux avaient fait leur apparition : pn aurait dit des faucons pèlerins, de ceux qui nichent habituellement dans les falaises, mais ils étaient d'une taille bien plus grande que la norme... Ils tournoyaient dans les airs, décrivaient des cercles au-dessus des alpinistes qu'ils paraissaient surveiller. La présence des intrus les avait manifestement dérangés, les mettait de toute évidence de très mauvaise humeur.
Peut-être s'étaient-ils approchés de nids cachés dans les replis des rochers...
Peut-être. Quoi qu'il en soit, les gigantesques faucons n'allaient visiblement pas tarder à passer à l'action. Déjà, certains donnaient l'impression de vouloir plonger en piquée, serres et becs acérés tendus vers les naufragés...

L’ascension pour Streen s’était révélée périlleuse comme il l’avait imaginé. Néanmoins, grâce à sa force et son agilité, il n’était pas tombé. Alors qu’ils finissaient d’aider les derniers membres de l’expédition à aboutir à leur destination, des cris retentirent. Le groupe observa au dessus d’eux et comprit de quoi il s’agissait. Des oiseaux l’air menaçants s’agitaient au dessus d’eux. Entre temps, les souvenirs de Streen avaient ressurgi. L’invasion du navire par les pirates avaient provoqué un choc émotionnel amenant à perdre des bribes de souvenirs. En fixant les volatiles, il avait comprit qu’ils avaient affaire à des faucons-pelerins. Streen ne s’était pas attardé à les étudier lorsqu’il avait lu dans la bibliothèque de l’université mais il ne faisait aucun doute que ces rapaces protégeaient leurs nids et qu’ils s’étaient aventurés trop prés. Ils allaient sûrement passer bientôt à l’attaque et l’heure n’était pas propice à la contemplation.
-Ils sont trop nombreux dit il à ses compagnons. Essayons de fuir vers une foret à proximité. Non seulement nous nous éloignerons des nids et il leur sera plus difficile de nous attaquer.
Il espérait surtout que ces volatiles ne se défendaient que si l’on s’approchait trop des nids et qu’en s’éloignant, ils retourneraient à leurs demeures mais il en doutait.

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Eomer était assez supris par la taille des volatiles mais il devait absolument empècher un combat sur cette corniche, il était dangereux de sortir ses épées et Dorian avait encore son arc.
Par contre a son doigt son anneau de d'amitié avec les animaux était bien là ! S'éclaircissant l'esprit, le rôdeur utilisa ses pouvoirs et lança le charme sur les oiseaux. Normalement il devraient se calmer et même pouvoir répondre à des ordres simples comme s'éloigner... Peut être qu'il ne pourrait pas contrôler tous les oiseaux si ils commençaient à venir en plus grand nombre mais ceux charmés retiendraient les autres pendant que les luméniens finiraient de monter la falaise.

Edit: Streen on est encore dans le boyau sur la petite plateforme, pas au sommet, on ne peut fuir nulle part !

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Le temps sembla particulièrement long à l’elfe, alors que la chaloupe se vidait lentement de ses occupants, qu’elle manquait à chaque instant de partir en éclats contre la falaise ou que les rochers frôlaient dans leur course mortelle l’embarcation bien frêle au milieu des dangers et c’est avec soulagement qu’elle vit le dernier soldat s’engouffrer dans la cheminée, alors que déjà la crainte revenait lorsqu'une qu’une volée de rapaces se mit à survoler les hommes, les menaçant visiblement. Nul doute qu’ils avaient été dérangés, peut-être des œufs ou des petits étaient dans les nids et Arya ne pouvait en vouloir aux volatiles de protéger leur progéniture.

Ils fallaient que les hommes quittent le rebord le plus vite possible, sans se faire menaçants ni geste brusque, dès qu’ils se seraient éloignés, les oiseaux cesseraient leur ronde, enfin l’espérait-elle. Ignorant les pouvoirs du rôdeur, la magicienne se prépara tout de même à lancer un sort si la menace qui planaient au-dessus de la tête des alpinistes se confirmait.

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Le sort ne fonctionna pas parfaitement, Eomer le constata tout de suite.
Peut-être leur taille impressionnante n'était-elle pas la seule particularité des faucons, peut-être étaient-ils, dans une certaine mesure, résistants à la magie. A moins que celle-ci, quelle que soit la forme qu'elle emprunte, ait sur cette île étrange un fonctionnement inattendu, comme avait déjà pu le constater Arya.
Quoi qu'il en soit, seule une paire de rapaces fut entièrement charmée. deux ou trois faucons supplémentaires passèrent simplement d'une hostilité franche à une méfiance appuyée. Quant aux autres, leur attitude ne changea en rien.
L'intervention du rôdeur avait néanmoins semé un certain désordre dans la nuée, offrant, à lui et à ses compagnons, un répit dont il était impossible de prévoir la durée.

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Seulement deux volatiles étaient tombés sous le contrôle de Eomer, quelques autres étaient passés en vol stationnaire ce qui créait un peu de flottement dans la formation des oiseaux qui semblaient hésitants.
Le rôdeur voyait bien que ce répit allait être de courte durée, ils devaient faire vite pour monter le boyau ou au moins être en position d'abattre les oiseaux non charmés.
Une idée lui vint a l'esprit... Les faucons étaient énormes et semblaient assez puissants, pourraient t'il supporter le poids d'une personne ?
Rapidement Eomer demanda à Dorian de lui rendre son arc et fit appel aux deux oiseaux charmés pour qu'ils l'attrapent et le mènent au plus vite en haut de la falaise d'où il pourrait décocher ses flèches facilement... (et lacher une autre corde accessoirement pour qu'elle atteigne la corniche et que les autres montent quand il les couvrirait)

HRP: Au début je voulais que chacun des 2 oiseaux attrape Dorian et moi mais bon le Dorian semble un peu lourd.. Enfin je laisse à Talie le soin de décider si un seul oiseau suffit à me transporter ou deux.

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Du haut de la falaise, la magicienne ne pouvait qu'observer le spectacle inquiétant qui se déroulait sous ses yeux. Le changement du comportement des oiseaux ne lui échappa pas, ce phénomème lui paraissait étrange et surtout elle restait méfiante et sur ses gardes et n'avait de cesse de garder dans la trajectoire de son sort les oiseaux encore menaçants.

Elle n'espérait qu'une chose dans ce répit inespéré, que les hommes s'occupent à monter rapidement.

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Les deux faucons ne furent pas de trop pour arracher Eomer à la plateforme. Ils étaient gros, certes, et leurs ailes effilées battaient puissamment l'air. Mais ils demeuraient des rapaces taillés avant tout pour la vitesse. Ils parvinrent cependant sans trop de mal à le hisser jusqu'au sommet des falaises, à le déposer à côté d'Arya...
Le départ du rôdeur eut en revanche un effet inattendu : maintenant que l'homme à l'origine de leur perplexité n'était plus dans le renfoncement, la nuée retrouva un semblant d'unité dans son humeur belliqueuse. Déjà, trois faucons plongeaient en piquée vers Dorian, Streen et les soldats. D'autres ne tarderaient pas à les suivre...

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Eomer était sauf mais l'attaque sur les autres membres de l'expédition sur la plateforme, elle, allait se faire quand même. Il devait gagner du temps !
Il ordonna à ses faucons encore sous le charme de s'interposer entre Dorian et les trois oiseaux de tête. Libérés du poids du rôdeur ils pouvaient utiliser toute leur rapidité.
De son côté, Eomer fouilla rapidement dans son paquetage et attrapa une corde qu'il jeta dans le boyau et dont il attacha l'autre bout au premier arbre de l'orée de la forêt.
Le tout lui prit deux minutes pendant lesquelles il n'avait pas vu comment avaient réagis Arya et Dorian. Immédiatement après ça le rôdeur ramassa son arc qu'il avait posé à terre le temps de nouer la corde au tronc de l'arbre et se prépara à décocher des flèches.
Mais que c'était il passé pendant ces deux minutes ? Vaguement inquiet pour ses compagnons, Eomer se rapprocha du bord de la falaise...

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Si un sourire avait fleuri sur le visage de l'elfe à l'apparition du rôdeur, elle fut surpprise qu'il ne lui adressa pas la moindre parole, mais ne put que constater que sur la corniche, Streen, Dorian et les deux soldats allaient sous peu être les cibles des vautours qui commenaient à être de plus en plus menaçants. Certes, ils sauraient se défendre, mais les griffes acérées risquaient fort d'engendrer des blessures, voire de crever un oeil.

Elle déduit surtout, que son sort lancer du haut de la falaise risquait d'atteindre les hommes et dès qu'Eomer eut attacher solidement la corde, avant même qu'il fut revenu au bord de la falaise, Arya s'était laissée glissée lestement le long de la falaise rejoignant en un clin d'oeil les hommes sur la corniche. Elle prenait certes des risques, mais elle ne pouvait laisser ses compagnons se faire déchiqueter.

Le sort au bout des lèvres, elle dardait les volatiles d'un air aussi menaçant que le leur et lança d'un ton optimiste à ses amis.

Je suis certaine que vous avez faim, alors pas de quartier voilà notre futur repas.

Streen n’avait pas eu le temps de comprendre ce que faisait Eomer. Quand à Arya, il l’entendit d’une oreille distraite : « Pas de quartier ». Il n’allait sûrement pas se gêner. Concernant ses techniques, elles n’étaient pas praticables sur cette plate forme. Le « coup à revers » était efficace pour esquiver et attaquer au bon moment mais il ne pouvait se concentrer que sur une seule cible et ses adversaires étaient trop nombreux. De plus, cela nécessitait de bouger et il ne pouvait pas le faire de cette manière sans bousculer un de ses compagnons. La technique « brise casque » était trop dangereuse, il basculerait dans le vide. La « charge bouclier » ainsi que « l’attaque éclair » étaient inutiles dans ces conditions. Quand au coup plongé, il réalisa que cela valait le coup d’essayer. Cette technique consistait à infliger la même attaque à tous les adversaires aux alentours. Cependant, tout comme la charge bouclier ou brise casque, il ne la maîtrisait pas très bien. Alors que deux volatiles fonçaient sur lui, il demanda à ses compagnons de ne garder leur position. Puis avec l’aide de la paroi adjacente, il prit appui et fit un grand saut en hauteur tout en accomplissant une attaque circulaire puis retomba sur ses pieds. Avait il réussi.

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Dorian avait regardé avec autant d'inquiétude que ses ocmpagnons, les faucons piquer sur leur petite colonne. Finalement Eomer réussit à stopper provisoirement l' assaut des volatiles mais pour combien de temps ? Déjà ces derniers repassaient à l'attaque. Il fallait impérativement leur régler leur compte avant de songer à emprunter la corde lancée par Eomer et avant d'essayer de rejoindre la falaise.

Alors que son ami Streen se livrait à un saut périlleux vraiment périlleux, le vampire enfla son casque afin de protéger son visage des faucons et sortit son arc et se servant de sa vue hors-normes visa l'un des faucon. Son doigt lâcha la corde de l'arc et le trait ifla à trvers les airs....

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HRP : La forêt ne commence pas directement au bord des falaises, elle est assez éloignée, il y a des landes, avant... Mais il peut très bien y avoir un arbre isolé, Donc, Eomer, ne change rien !

La manoeuvre téméraire de Streen s'était conclue par la mort de l'un des faucons - coupé en deux - et par la retraite de l'autre, lequel avait incurvé sa course juste à temps et, pour l'heure, reprenait le large. Pour mieux revenir, peut-être... Quoi qu'il en soit, vu l'étroitesse de la plateforme, le demi-elfe devrait sans doute songer à des assauts plus conventionnels, s'il ne voulait pas courir le risque de dégringoler...
Quant aux trait de Dorian, et d'Eomer, ils avait atteint leur but. Sans doute pourraient-ils toucher d'autres rapaces, vu leurs compétences respectives.
Mais il y en avait beaucoup. Et le trépas de leurs congénères, loin de les effaroucher, semblait au contraire décupler leur colère. La paire de faucons charmés par Eomer se démenait autant qu'elle pouvait, mais son infériorité numérique était si flagrante que les résultats s'en ressentaient durement...

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L'elfe n'avait pas d'armes fatales pour anéantir la nuée de faucons qui les attaquaient, mais au moins, depuis sa position actuelle, elle ne risquait pas de toucher un des hommes avec son sort et si peu qu'elle put participer, il était évident que cela ne serait pas inutile.

Arya --- > Eclair de feu --- > Faucons

Des projectiles enflammés naquirent des mains de la magicienne et s'élancèrent vers les ennemis volants ...

HRP : Si je ne me trompe pas c'est trois projectiles au vu du niveau d'Arya

Streen soupira d’exaspération. Son attaque n’avait éliminé qu’un seul des volatiles. Bien d’autres s’apprêtaient à passer à l’attaque. Il ne pouvait rien contre eux n’étant équipé que d’armes de corps à corps. Il garda son épée en main en position de garde prêt à accueillir les rapaces qui venaient. S’ils s’attaquaient à Dorian ou Arya, il s’interposerait soit pour que Dorian puisse lâcher son arc et sortir ses griffes ou bien le temps qu’Arya lance un sort de protection sur elle-même.

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Dorian eut la même réaction que Streen. Ces teigneux de faucons géants n'abandonneraient pas si facilement. Il fallait les prendre de vitesse. Le vampire tendit à nouveau son arc long composite et tira coup sur coup deux traits en directions de 2 faucons. Puis estimant qu'il n'aurait pas le temps d'éliminer d'autres assaillants avec son arc, le vampire rangea ce dernier et enfila ses griffes vampiriques. Que les Faucons tentent donc de s'approcher : Dorian saurait les recevoir en conséquence.

Dorian saisissait bien la précarité de leur situation. Ils étaient tous à l'étroit sur la corniche risquant de tomber dans le vide, si d'aventure ils faisaient un mouvement de trop dans leurs ardeurs à se défendre.

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Le sort d'Arya, les flèches d'Eomer, les griffes de Dorian et les épées brandies par Streen et les soldats luménieens firent des ravages dans la première vague d'assaut des rapaces, même si les naufragés ne s'en tirèrent pas sans quelques coupures, quelques griffures douloureuses mais pour l'heure sans gravité.
Les oiseaux, quelque peu échaudés, ne s'attendant sans doute pas à devoir affronter semblable opposition, prirent le large, se regrouppant à quelque distance en une nuée bruissante, frémissante de colère. Hésitante, cependant.
Le petit groupe se voyait donc offrir un nouveau répit. Encore une fois, impossible de dire s'il se réduirait à quelques secondes ou se prolongerait plusieurs minutes... Une seule chose était certaine : les faucons repartiraient à l'attaque.

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Leur position était précaire, les rapaces semblaient avoir pris un peu de distance, peut-être pour mieux attaquer, ils ne devaient en aucun rester sur la plate forme. Si cette fois, ils avaient réussis à les éloigner un peu, la prochaine ne serait peut-être pas aussi favorable. Certes, l’ascension serait délicate d’autant qu’il faudrait qu’ils agissent vite. Ils ne pourraient compter que sur Eomer et sur les Dieux pour les protéger si les oiseaux se manifestaient avant qu’ils aient atteint le sommet, mais ils devaient monter.

Quelques griffures des serres acérées étaient venues s’ajouter à l’estafilade reçue sur le navire, mais l’elfe ne s’en inquiétait pas, ce n’était que peu de chose face à ce qui risquait de leur arriver s’ils ne se sortaient pas de ce mauvais pas.

Elle était suffisamment assurée et leste pour escalader directement la façade rocheuse, laissant ainsi à ceux qui étaient moins agiles et moins habituer la possibilité d’utiliser la corde. A part Dorian qui, elle en était certaine, pourrait lui aussi emprunter le même chemin, elle ne savait rien de Streen et des deux soldats et ne pouvait qu’espérer qu’ils avaient au moins les mêmes capacités qu’elle.

La situation fut vite évaluée à peine les oiseaux s’étaient-ils éloignés, elle posa son regard sur le vampire espérant qu'il avait la même résolution qu'elle, regarda encore une fois la falaise, puis le ciel où tournoyaient menaçants les vautours.

Nous n’avons pas le choix, il nous faut remonter maintenant, je pense que ceux qui se sentent suffisamment à l’aise pour escalader la falaise le fassent, les autres emprunteront la corde. Nos vies sont entre les mains d’Eomer et des Dieux.

A peine eut-elle terminé, qu’elle se mit à escalader la roche. Sa souplesse et son agilité lui permettaient d’avancer rapidement et malgré les fines coupures que la roche se plaisaient à faire dans la paume de ses mains, elle avançait rapidement.

Streen ignorait s’il aurait la chance qu’il avait reçu lors de la première partie de l’escalade. Il ne savait pas grimper par ses propres moyens donc il devrait utiliser la corde. Mais qu’en était il pour Dorian et les autres soldats ?
-Que fais tu Dorian ? Préfères tu monter escalader grâce à la corde ou préfères tu utiliser tes propres moyens ? Moi ça ne me dérange pas de monter en dernier, je peux retenir les volatiles avec mon épée s’ils reviennent. Sinon il n'y a pas un moyen de s'aider d'un oiseau comme l'a fait Eomer?

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

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Dorian vit les faucons se replier un peu précipitemment sous la violence de la riposte des luméniens. Mais avant peu ils risquaient de repasser à l'attaquer. Il fallait donc au plus vite uqitter cette inconfortable position. Le vampire décida d'imiter Arya et de grimper à même la falaise. Avec ses talents de vampire pour la grimpette, il n'aurait pas de mal à se hisser jusque au sommet de la falaise....à moins que les faucons n'attaquent à nouveau d'ici là .

"Je vous laisse la corde" dit Dorian à Streen, à Eomer et aux 2 soldats. "Bonne chance à vous 4, on se retrouve là-haut".

Le vampire s'approcha de la paroi et commença à grimper....

Voyant que ses amis Dorian et Arya privilégiaient l’escalade par leur propres moyens, Streen s’agrippa à la corde et commença à escalader grâce à celle-ci.
« Ne pas regarder en bas » pensa t’il très fort.

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L'ascension fut rude, même pour ceux dont les capacités naturelles ou l'expérience facilitèrent les choses. Les rescapés étaient pressés par l'urgence, placés sous la menace de cette nuée de rapaces échaudés mais toujours aussi furieux. Deux d'entre eux, plus téméraires que les autres, voulurent donner le signal d'un nouvel assaut : mais Eomer les abattit de ses traits précis, ce qui incita les autres à la prudence. Et puis, le fait de voir les intrus s'éloigner n'était peut-être pas pour leur déplaire, les amenait sans doute à retenir leurs ardeurs guerrières pour voir ce qu'il advenait...
De fait, les six naufragés se retrouvèrent bientôt réunis au sommet des falaises, sans avoir subi de nouvelle attaque. Autour d'eux, la lande désolée s'étendait jusqu'à l'orée touffue de la jungle. Et certains faucons commençaient à prendre le large, même si le gros du contingent demeurait vigilant.

Les prises n'avaient pas toujours été ce que l'elfe aurait souhaité et le temps pressant, elle ne put que ce réjouir de poser le pied sur le haut de la falaise juste après le vampire. Elle sentait les nombreuses coupures que la roche aiguisée avait fait sur ses doigts, mais cela était bien peu de chose par rapport aux risques qu'ils avaient encourus. Un sourire généreux se fit sur son visage.

Merci Eomer, heureusement que tu es un tireur hors pair.

Puis sans attendre, elle se pencha sur le bord pour voir où en étaient les hommes, les soldats semblaient rompus à tous les exercices et finalement Streen ne s'en sortait pas si mal. Rassurée par les rapaces qui s'étaient éloignés, elle sortit de sa poche une petite fiole de soin qu'elle ouvrit pour en enduire ses mains et en posa quelques gouttes sur les écorchures heureusement peu profondes faites par les grifffes acérées.

Si il lui en restait encore pour ceux qui en auraient besoin en l'instant, pour le futur, sa réserve serait épuisée et il ne lui resterait plus que les parchemins, pour autant qu'elle puisse encore lancer des sorts.

Dès que tous furent arrivés, restaient la question de savoir comment ils allaient aborder la suite de leur périble jusqu'à l'hospice. Elle était surtout consciente que si elle n'était que peu fatiguée, ses efforts ne s'étaient réduits qu'à l'escalade de la falaise, mais pour les hommes qui avaient en plus déjà ramé de longues heures, la fatigue devait être bien présente.

Je ne pense pas que nous puissions encore ce soir faire beaucoup de chemin, peut-être devrions-nous nous approcher de la forêt sans pour autant y pénétrer. Elle ne m'inspire pas confiance.

L'elfe ne doutait pas qu'en plus de la fatigue, les hommes devaient avoir un faim de loup ...

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

La montée avait été effectivement plus que pénible. Sans parler des attaques des faucons, les Luméniens avaient dû s'acharner contre une falaise hostile pour arriver si on peut dire à bon port : un rebord adossé à une forêt aussi profonde qu' hostile. Une forêt que l'instinct elfique d'Arya ne voyait pas comme un lieu amical. Dorian s'adossa à un arbre pour respirer un peu. Anya n'avait pas tort: après des heures d' une harassante navigation à la rame et une escalade plus que stressante, il était temps d'établir le campement.

"Bonne idée Arya" fit Dorian. "Mais auparavent peut-être serait-il bon de chasser le dîner du soir, à moins que certains d'entre nous n'aient emporté des provisions."

Dorian posa une question à tout le groupe :

"Au fait cela paraît il opportun d'allumer un feu?"

Ouf, ils l’avaient échappé belle. Il avait cru voir ses derniers instants venir lorsque deux faucons passèrent à l’attaque mais Eomer les avait abattu. Eviter de mourir par une attaque de faucons n’était pas pour lui déplaire. Lorsqu’il fut monté à son tour, il aida les soldats luméniens puis examina la lande qui s’étendait à perte de vue. Ils auraient une longue distance à parcourir avant d’arriver à l’hospice et il se pouvait qu’il faille plusieurs jours dans la forêt avant d’arriver à destination…s’ils en sortaient vivants. Et encore…ou se situait l’hospice ? Sinon la forêt ne lui inspirait pas confiance.
A ce moment là, Arya avait proposé de chasser un animal et Dorian proposé de faire un feu.
-Moi je ne suis pas contre pour faire du feu dit il, cela maintiendrait à distance les loups et autres bêtes féroces. Quand aux provisions, je n’en avais pas sur moi. Je ne possède qu’une simple épée mais je peux partir à la chasse avec un de vous deux reprit il en désignant Dorian et Eomer.
Un archer partant à la chasse serait sûrement plus utile que lui mais il courait rapidement et maîtrisait aisément son épée.

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Les deux soldats, qui ne semblaient pas du genre bavard, s'exprimèrent cependant : vétérans aux multiples campagnes, ils déconseillèrent le feu, à moins de trouver un endroit abrité qui pourrait en dissimuler non seulement l'éclat... mais aussi la fumée, laquelle pourrait les dénoncer à d'éventuels ennemis. Le soir tombait, mais il faudrait sans doute encore une heure avant qu'il ne fasse nuit noire. Quant à la chasse, ils ne s'y opposèrent pas. Ils ne portaient que des épées, pas d'arcs, mais l'un d'entre eux semblait s'y connaître en pose de collets.