La Couronne de Cuivre

Le réveil fut rude, une douleur sourde irradiait d'à peu près tout son corps, ses poignets étaient entravés de liens solides et il ne pouvait pas bouger...Il ouvrit les yeux et releva légèrement la tête au prix d'un gémissement de douleur :

Il se trouvait dans une salle obscure richement décorée d'armes de trophées et de richesses en tout genre. L'unique éclairage de la pièce venait du feu qui ronflait dans la cheminée. Un homme était assis dans l'ombre, sur un trône noir qui semblait taillé dans de l'obsidienne...

Théolen laissa retomber sa tête, l'homme assis sur son trône se leva et commença à parler :

- Théolen ! Voleur, arnaqueur et tueur hors pair hmmm? Tu es pitoyable, mes hommes t’ont mis hors d'état de nuire en moins de deux minutes et tu n'as réussi à en tuer que deux, c'est pitoyable... L'homme se racla la gorge et repris :Tu m'a déçu ! Tu as une sacrée réputation au sein des castes de l'ombre et tu m'était...gênant ! Alors que soit bien clair, ici, JE commande, JE dispose de ta vie et JE pose les conditions !

L'homme entra dans la lumière qu'émettait le feu : il était brun, ses yeux étaient noirs, vifs et perçants. Un grande cicatrice lui barrait le visage, elle partait du haut du crâne, où elle laissait quelques cheveux blancs, et descendait jusqu'à la mâchoire inférieure. Un anneau à oreille en or était ceint à son oreille gauche. L'homme repris :

- On me nomme Oredin le tueur ou l'écorcheur, je dirige une...organisation. Une organisation de criminels et de meurtriers...en tuant une dizaine de nos membres tu m'as contrarié, j'ai donc ordonné ta capture. Je te propose maintenant un marché équitable, tu as la possibilité de rejoindre ma guilde, tu aura une place parmi nous et tu recevra une rémunération pour tes travaux marginaux ; ou alors, ton cadavre ira polluer les eaux calmes et poissonneuses qui bordent ses côtes. Qu'en dis tu ?

- Va te faire foutre !

L’expression d'Oredin changea, une colère et une rage sans pareille étaient visibles sur son visage, il crache et dit :

- Très bien, adieu alors !

Il claqua des doigts et deux colosses entrèrent et emportèrent Théolen. Les couloirs se succédaient, des passages obscures s'enchaînaient les uns après les autres jusqu'à ce que le tunnel débouche sur une porte. L'un des deux colosses l'ouvrit.

La porte donnait sur un ponton rocheux qui surplombait la mer et une gigantesque falaise. Sur la droite, Théolen remarqua tout de suite un petit chemin qui longeait la paroi rocheuse. Le premier colosse, un grand barbu, au crane rasé couvert de tatouages tribaux l'emmena au bord de la falaise : en bas la mer fouettait la paroi avec violence et fracas, un petit archipel rocheux assurait à quiconque tombait une mort certaine. Le colosse sortit son sabre, trancha les liens du roublard, et le poussa par l'épaule droite dans le vide. Où plutôt il essaya de le faire car le roublard s'était retourné d'un coup et avait fait un croche-pied au colosse qui tomba en hurlant.

Théolen faisait maintenant face à son second ennemi qui avait réagi en un clin d’œil et s'élançait vers Théolen une hache lourde à la main. Le roublard se jeta de côté au dernier moment, roula sur le côté et attrapa une grosse pierre. le colosse n'eut pas le temps de réagir, un choc violent lui fit éclater le crâne. il tomba et atterri avec fracas sur les rochers.

L'effort que le roublard avait fourni l'avait épuisé, il se dirigea vers le chemin en boitant...

Chaque mouvement coutait au roublard un effort intense, mais il parvint à se hisser jusqu'au sommet de la falaise. Il fallait quitter cet endroit, car bientôt, ses ravisseurs se demanderont pourquoi les colosses ne reviennent pas et les recherches commenceront. Arrivé au somment, Théolen observa la région en contrebas, la ville n'était pas bien loin, un demi mile surement...

Le roublard entama la descente et s'écorcha nombre de fois sur les rochers. Il surveillait constamment le ponton mais personne ne vint, il continua donc à descendre et arriva bientôt en bas où il se mit à courir comme il pouvait en direction de la ville. Il s’effondra, épuisé, derrière un grand rocher gris couvert d'algues, il se lova tout près et s’endormit.

ce fut la marrée qui, en montant réveilla le roublard, ce dernier se leva et repris sa route sous le soleil déclinant sur l'océan...Ses forces lui étaient légèrement revenues et il avança plus vite. Il se débarrassa en route de son sabre qu'il jeta dans la mer. Le jour laissa lentement place à la nuit et Théolen avança à la lueur des étoiles et de la lune, presque pleine. Des insectes nocturnes commencèrent à bourdonner, des moustiques, attirés par le sang du roublard s’agglutinaient autour de lui.

Théolen fut content d'arriver devant les murailles de la ville, mais il était épuisé, et s’endormit sous un buisson pour le reste de la nuit...
Il ne se réveilla qu'au crépuscule du lendemain car il avait été à l'ombre toute la journée et le soleil lui arriva en plein dans le visage...
Il se leva, des paysans rentraient en ville avec des chariots et des bœufs ou des chevaux. Théolen sauta dans l'un des chariots et se cacha sous les sacs de céréales.

Le roublard se releva alors que le chariot arrêtais...il sauta et couru vers la première rue qu'il vit, poursuivi par les cris du fermier qui, apeuré appelait la garde. Le roublard ne s’arrêta que lorsqu'il fut hors de danger, en plein quartier portuaire, il lui fallait maintenant rentrer chez lui et se reposer...

Il emprunta un dédale de ruelles qui menaient directement à côté de chez lui. Au bout de dix minutes, il arriva devant chez lui, mais une intuition lui intima de se baisser. Il releva la tête et regarda par dessus le tonneau derrière lequel il se tenait : deux hommes armés jusqu'aux dents étaient assis sur des caisses devant chez lui et observaient les alentours comme si il attendaient quelqu'un.

Théolen jura tout bas, il n'avait aucune chance sans arme...sauf si...

Le roublard se retira silencieusement et rasa les murs jusqu'à la ruelle suivante...là, il se dirigea lentement vers une cargaison fraîchement débarquée et se glissa derrière. Il jeta un rapide coup d’œil aux deux soudards : ils étaient dos à lui et parlaient...ils portaient une cotte de maille épaisse et étaient proches de l'eau...*beaucoup trop proches*pensa Théolen.

Le roublard regarda devant soi, deux mètres le séparaient de la cargaison suivante, il roula de côté jusqu’à elle sans être repéré. Là, il se mit à l'eau le plus silencieusement possible en restant accroché au bord. Il s'aida du bord pour avancer lentement mais discrètement.

Les deux hommes discutaient toujours, mais ne regardaient pas dans l'eau, le premier mercenaire était assis juste au dessus de Théolen, sur une caisse basse, à côté de son ami, qui cracha dans l'eau tout en parlant :

- Tu crois qu'il va venir ? C'était une voix rauque, rustre.

- Aucune idée, on verra bien, mais si tu veux mon avis, il est crevé quelque part, épuisé comme il était, il se sera vidé de son sang et des charognards sont probablement en train de bouffer son cadavre ! Il cracha à son tour par dessus son épaule

Théolen se glissa lentement vers le premier soudard, banda ses muscles, se hissa légèrement en dehors de l'eau et...

...Théolen attrapa son adversaire par la gorge avec son bras droit ainsi que par la taille avec son bras gauche et le jeta à l'eau. Le roublard saisi l'épée de son ennemi alors que ce dernier tombait et, tout en prenant appui sur le mur de pierre l'enfonça profondément dans sa poitrine. Le soudard poussa un cri étranglé tout en s'enfonçant dans les profondeurs de la mer, trop lourd pour flotter.

Son compagnon affichait une mine ahurie et observait le roublard comme si c'était une mouche qui s'était soudain transformée en dragon devant lui. Le roublard en profita pour se hisser prestement (où presque) sur le quai en pierre. Le mercenaire sortit son arme tout en réalisant vraiment se qui venait de se passer.

Les deux adversaires se faisaient face, chacun fixais les yeux de l'autre :Théolen lisait de la peur et de la détermination chez son adversaire et se dernier lisait une haine sans nom dans les yeux u roublard...Il fonça, en hurlant, épée et hache au poing; le roublard se jeta de côté et roulant et dérapa, tombant ainsi à l'eau. Le mercenaire n'eut pas le temps de freiner sa course et se retrouva dans l'eau également. Mais ce dernier se débattait désormais pour se maintenir à la surface tandis que Théolen, torse nu pu lui enfoncer profondément son épée en travers de la gorge.

Le roublard lâcha son épée qui coula et se hissa de nouveau sur le quai. Un marin qui passai lui jeta un regard apeuré et s’enfuit en courant presque. Théolen n'y prêta pas attention, il se dirigea chez lui et ouvrit la porte à l'aide de la clé, caché dans un trou pratiqué dans une brique. La porte grinça, le roublard inspecta le pièce qu'il avait installé ( une poche de gaz située dans une partie de la serrure que ne touchait pas la clé mais qui, si on tentait de l'ouvrir avec autre chose éclaterai) : il était intact.

Théolen se détendit et entra. il alluma une torche à l'aide d'un briquet d'amadou suspendu à côté et referma la porte à clé. Il monta dans sa chambre et s'allongea dans son lit.*non, il me faut manger d'abord, autrement, dormir ne me servira à rien* se dit-il. Il se releva donc au prix d'un gros effort et alla manger du pain et du fromage avant de se recoucher

Le roublard resta se reposer une semaine durant en se faisant le plus discret possible afin d'éviter que d'éventuels mercenaires ne constatent son retour et ne viennent le tuer ou tout du moins le tenter.

Seulement voilà, il ne pouvait espérer avoir la paix longtemps, car deux jours à peine après avoir occis les deux mercenaires, cinq autres les avaient remplacés, ils alternaient la nuit avec un autre groupe, mais restaient bien en vue de la maison. Théolen ne pouvait rien risquer pour le moment, il n'était pas encore en assez bonne forme pour un combat aussi risqué. Ses provisions, bien qu'importantes commençaient à s'amenuiser. Le roublard décida d'entrer en action le dernier jour de la semaine.

Le crépuscule arrivait...Théolen descendis à la cave, là, il alluma les trois torches de la pièce et s'approcha de son armoire à armes : Il prit une épée longue elfe, cinq dagues de lancer et un poignard et les posa sur sa table. Il enfila ensuite un pantalon et des bottes en cuir, puis une chemise. Il enfila ensuite son gilet de cuir à manches de maille, une ceinture à dagues, à laquelle il suspendit son épée et trois dagues, il mit après une ceinture avec sa sacoche et enfin, boucla sa ceinture à sa taille et y suspendit son poignard. Il cacha ses deux dernières dagues et ressorti.

Il se plaça devant sa fenêtre aux volets fermés et regarda dehors par un petit trou : Les mercenaires assassins étaient en train d' alterner leur patrouille. Le roublard attendit qu'ils aient finis et que la patrouille de jour repartit pour enfin sortir les affronter.

Théolen fit tourner la clé deux fois dans la serrure et actionna la poignée : la porte grinça, dehors, les quais étaient vide excepté cinq hommes armés d'épées, d'arcs, de haches et de dagues. Théolen referma la porte tranquillement et fit face aux mercenaire, qui avaient dégainé leurs armes. Il y avait un colosse en cotte de maille, un archer en retrait et trois hommes en armure de cuir qui se mouvaient avec habileté. Théolen décida de les provoquer, lui resterai sur la défensive et pourrai ainsi profiter de l'obscurité et des murs à son avantage.

- Ainsi donc vous m'attendiez, hein ? Et bien me voilà ! Allez bande de porcs, secouez un peu de gras de vos bajoues et dévoilez vos défences, tous les sangliers en ont...Vous avez peur hein? allez, venez !

Les mercenaires avaient écoutés et paraissaient courroucés, Tous attaquèrent. Le roublard avait décidé de commencer par le lourdaud, d'enchaîner sur l'archer et de s'occuper des trois derniers ensuite. Le colosse était situé à droite de ses compagnons, une position parfaite pour être tué. Théolen prit appui sur le mur et feignit de foncer sur le lourdaud, mais il atterri plus tôt, roula de côté et trancha le tendons de son adversaire qui s’effondra en hurlant, avant qu'une lame elfe ne lui transperce la gorge. Théolen se baissa à temps, évitant ainsi un coup de sabre. Il sauta de côté, hors de portée et couru vers l'archer qui n'avait pas encore tiré.

Le roublard arriva rapidement à la hauteur de l'archer, si bien que ce dernier renonça à son arc pour deux épées longues, qu'il commença à manier avec rapidité et agilité. Le roublard peinait à percer ces défenses, et les trois autres étaient arrivés derrière lui. Théolen roula vers la gauche et réussi à entailler le bras de l'archer qui encaissa le coup sans broncher avant de ré-attaquer. Le roublard sauta en arrière et lança une de ses dagues de lancer sur l'archer qui s'écarta au dernier moment. Le roublard changea de tactique et fit tournoyer son épée tout en exécutant des demis tours en direction des trois assassins. arrivé à hauteur de ses assaillants, il fit une feinte vers le ventre du premier assaillant et remonta au dernier moment l'épée vers la gorge de se dernier qui ne put crier.

Déjà le roublard avait dégainé son poignard, roula entre les deux adversaires suivants, arriva derrière eux et planta son poignard dans le dos de celui de gauche avant de se baisser et de se protéger la nuque avec son épée afin de parer l'attaque inévitable du dernier assassin. cependant, l'assassin avait prolongé son attaque et entailla le bras droit de Théolen qui fit une pirouette suivie d'un demi tour et planta sa lame profondément dans l'estomac de l'assassin qui essaya de donner un coup avec son épée avant de s’effondrer en agonisant.

Le dernier homme était juste derrière Théolen. Ce dernier se releva et fit une feinte vers le bas qui ne fonctionna pas, son ennemi avait deux armes, il para donc la feinte au début et attaqua, le roublard était sur la défensive, une position dangereuse face à deux lames rapides. Il sauta de côté et lança une dague qui rencontra une épée et fut déviée. Le roublard ré-attaqua et faisant tournoyer son épée elfe. L'archer parait habilement les coup mais fléchissait car Théolen faisait des demis tours, ce qui donnait plus de force à ses coups. Le roublard se baissa soudain à la fin d'un de ses demis tours et se releva précipitamment et porta un coup à la tête de son adversaire, qui, surpris ne put parer le coup et s’effondra d'un bloc.

Le roublard senti l’adrénaline que lui procurait le combat et la peur disparaître, lui redonnant ses sens et la douleur...il se sentit engourdi...la lame de l'assassin devait être empoisonnée...il fouilla rapidement les affaires des assassins et trouva ce qu'il cherchait, un contre poison. Les assassins en étaient généralement équipés, pour ne pas succomber à une erreur de maîtrise lors d'un combat.

Théolen avala le contenu de l'une des trois fioles et garda les deux autres. L'effet du contre poison ne tarda pas, il était efficace ! Il fallait désormais partir. Théolen boucla sa porte à double tour et parti en courant parmi les ombre de la nuit. Il lui fallait un refuge, et il savait bien où le trouver...

Théolen souleva la lourde trappe en métal qui constituait l'entrée des égouts. La trappe fit peu de bruit lorsque Théolen l'ouvrit. Elle devait être fréquemment utilisé, car bon nombre de contrebandiers ou de bandits venaient s'y réfugier car les gardes ne se risquaient pas à rouiller leurs armures ni à se perdre dans l'immense réseau de canalisations en pierre qui traversait la cité de part en part.

Le roublard sauta et atterrit sur un rebord de pierre qui constituait une sorte de trottoir glissant et qui s'enfonçait dans l'obscurité des égouts. Théolen sortit une torche qu'il avait passé à sa ceinture et l'alluma avant de reprendre sa route au milieu su piaillement des rats qui avaient élu domicile là.

Le roublard savait où aller, il lui était déjà arrivé de s'y cacher par le passé lorsque les gardes se montraient persévérants dans leurs recherches. Tout en marchant, Théolen maudissait le maitre de l'ombre qui l'avait mis dans cette situation et se jurait de le lui faire payer un jour, et qu'il finirait dans son tableau de chasse comme tous les assassins qui s'étaient frotté de trop près à lui...

Le roublard alla tout droit pendant une bonne quinzaine de minutes avant d'arriver devant un carrefour dont le passage de gauche était fermé d'une grille d'acier. Théolen sauta sur le rebord d'en face et suivi le canal de droite jusqu'à ce qu'une échelle se profile dans l'obscurité, jetant des ombres fines sur les murs. Théolen commença à grimper non sans difficulté avec sa torche en main. Arrivé en haut, le roublard jeta sa torche dans le canal et souleva la lourde trappe, il venait de changer d'avis, les égouts n'étaient pas l'endroit le plus sûr, les assassins à ses trousses chercheraient surement dedans et Théolen ne voulait pas d'ennuis pour le moment...

Il venait de sortir en plein centre ville, à côté de la place du temple. Il n'y avait pas âme qui vive dans la ruelle, Théolen en profita pour s'assoir contre un mur et réfléchir, il ne savait pas du tout où se cacher et cela était un véritable problème parce qu'au levé du jour, les gardes risquaient fort de lui poser des questions.(Théolen est couvert de sang, il porte encore la trace des combats sur lui.)

Le jour ne tarderai pas à arriver...Théolen se décida, et retourna aux docks en reprenant le chemin des égouts.

Le jour pointait déjà lorsque Théolen arriva aux docks. Les mercenaires n'étaient pas encore arrivés et un calme pesant envahissait les quais où gisaient cinq cadavres dans du sang séché. Les pêcheurs étaient déjà sortis et pêchaient surement en haute mer mais personne n'avait averti les gardes de l'incident. Théolen se dirigea vers les docks supérieurs et sauta sur un ponton en pierre. Il ouvrit le passage secret qui menait au repaire de contrebande de son ami Echter.

Il entra et refit le chemin qu'il avait déjà fait une bonne dizaine de fois. Echter était comme à son habitude au fond à siroter sa bière en rêvassant. Il se redressa en apercevant Théolen et demanda :

- Tu as des ennuis ?

- Ça se voit tant que ça ? répondit le roublard

-Bien disons que tu est couvert de sang et que tu as une mine à faire fuir un zombi, laisse moi deviner, tu t'es mis à dos une organisation ? J'en était sur, tu devrais faire plus attention, ça fait quatre fois que ça t'arrive, à force, ils vont bien finir par te tuer !

- Non, tu me connais, je suis tenace et je m'en tire souvent à bon compte...où presque, ajouta t-il et grimaçant de douleur. Je peux rester un peu, le temps que les choses se tassent ?

- Bien sur, fait comme chez toi, tu peux bien rester un mois ou deux !

Théolen resta deux mois entiers dans son refuge avant de retourner chez lui. Il avait perdu son boulot et son entourage pensait ne plus jamais le revoir. Théolen reprit un train de vie tranquille et marginal, comme au bon vieux temps.

Il enquêtait désormais afin de découvrir quelle était l'association d'Oredin. Le roublard désirait prendre sa revanche et mener cette organisation à sa perte, et le seigneur de l'ombre devait périr, cela ne faisait aucun doute...

Théolen chercha ses informations en ville, dans plusieurs quartiers et alla même questionner les prêtres qui étaient généralement au courant de beaucoup de choses mais n'appris rien du tout. Il lui fallu donc abandonner ses recherches. Théolen n'abandonna en revanche pas complétement, il se fit chasseur de prime et accepta plusieurs contrats visant des assassins ou des espions.

Sa première victime était un homme du nom de Fares Bram, qui était accusé de dix-huit meurtres. Le roublard savait où le trouver, son ami Echter le lui avait dit...Les égouts abritaient beaucoup de mystères et d'horreurs...un assassin se retrouverai bientôt sous les barreaux et Théolen l'interrogerai...et il parlera, cela ne fait aucun doute...

Théolen marchait dans la fange, son épée entre les mains. L’assassin qu'il cherchait venait de fuir mais Théolen savait où le retrouver. Il fallait juste que sa victime se croie hors de portée pour qu'elle baisse sa garde et que le roublard puisse l'attraper. Le roublard entendit des pas. Il banda tous ses muscles, se tenant prêt à bondir sur son adversaire. Juste devant lui, au tournant apparu Fares Bram. couvert de boue, une large blessure le long du bras droit que Théolen lui avait infligé un peu plus tôt. L'assassin tenait un grand sabre dans sa main gauche. Lorsqu'il aperçu le roublard, il chercha à fuir mais tomba lourdement dans le fange quand Théolen atterri sur son dos.

Théolen maintint son ennemi la tête dans la boue pendait quelques seconde avant de lui assener un violent coup sur l'occiput.

lorsque l'assassin reprit connaissance, il était solidement ligoté à une chaise devant une petit table. Théolen entra et posa un lourd ballot sur la table. Il l'ouvrit, dévoilant une bonne trentaine d'outils à torture. L'assassin frémit, la peur se lisait dans ses yeux, il n'était pas expérimenté, il devait être nouveau. Le roublard se saisit d'une pince aux ciseaux tranchants et dentelés et s'approcha de son prisonnier.

L'assassin regarda la pince qui s'approchait de son oreille et cria. Non, hurla de frayeur. Il n'était décidément pas aguerri. Théolen reposa la pince et attrapa sa victime au collet :

- Dis moi pour qui tu travaille et quelle est ton organisation, sinon, tu connaîtra les souffrances les plus terribles qui soit.

Il fit un, geste en direction de ses outils et reprit :

- Si tu t’obstines je t’arracherai les ongles un par un, puis je continuerai avec les doigts, le nez et les oreilles...si cela ne fonctionne toujours pas, j'attaquerai les points plus sensibles, si tu vois ce que je veux dire...

C'était du bluff, Théolen serait incapable d'infliger lui même pareille souffrance ni même d'observer quelqu'un le faire. Il avait bea avoir vécu mille et une horreurs, il ne pouvait supporter cela.

Cependant, l'assassin parla, il dévoila qui était son chef, quelle était son organisation et comment s'y rendre. cependant, Théolen fut déçu, cet assassin n'était pas au service d'Oredin. Le roublard le livra aux autorités et reçu une bonne prime de deux cent pièces d'or. Le temps étais sec, Théolen tournait en rond comme un lion en cage, il ne supportait pas l'inactivité...

Alors il décida de partir, voyager quelques temps lui ferait du bien, le grand air, la beauté du monde et qui sait, du mouvement, voilà ce qui l'attendait. Il rentra chez lui et prépara ses affaires en vue de quitter la ville au matin. Il mit de côté son arc de chasse et du matériel : une couverture, deux couteaux, une écuelle, une petite casserole, une corde, du fil et une aiguille, une chope, une cuillère...voyons...quoi d'autre...des flèches, une hache, un havresac, des provisions pour une semaine...bien, tout était prêt ! Il pourrait bientôt partir...

La nuit fut courte et Théolen se leva au moment où le soleil pointait à peine le bout de son nez à l'est. Il descendit et prit son havresac ainsi que son arc, son épée et ses dagues il partait vers le nord, de là il rejoindrai peut être Féérune, il lui fallait de toute façon changer d'air. Théolen prit une cape de voyage et sorti, il avait un long voyage devant lui...

Hors histoire :

Pendant deux mois je serai dans l'incapacité de poster. A la rentrée, je posterai donc l’intégralité du voyage de Théolen voyage (ou presque) surement sous forme de journal ou de récit, je vais y réflechir. Voilà, et bien bonne lecture pour le moment et bonnes vacances à ceux qui en ont

HRP : je posterai l'histoire au fur et à mesure pour éviter une éventuelle confusion.

L'odeur d'iode et de poisson apportée par le vent marin envahissait le pont de l'Edieva, un beau deux mâts élancé. les vagues houleuses se fracassaient contre la coque au niveau du pont inférieur et les nuages gris au devant annonçaient une bonne tempête...Le capitaine était inquiet et agité, pourtant Simon Devaril était un homme calme et posé, mais l'approche d'un sérieux grain risquait de faire sombrer son navire, les maelströms étaient fréquents dans la région, il 'avait aucune envie de mourir écrasé par le poids des vagues ni noyé au cœur d'une tempête. Théolen rajusta sa cape de voyage sur ses épaules et s'assit contre le garde-fou. Peu d'eau parvenait sur le pont en ce moment même, mais la hauteur des vagues ne cessait de croître au fur et à mesure que les nuages approchaient. Moins d'une heure plus tard, l'Edieva se trouvait ballotée dans une houle incroyablement forte, la pluie formait un mur d'eau quasiment infranchissable et le vent faisait claquer les voile trempées et malmenait les cordages du navire. ON n'y voyait pas à rois mètres, si bien que les marins qui s'affairaient allaient à l'aveuglette pour exécuter les manœuvres. Le pont était glissant, des poissons, emportaient par les vagues se retrouvaient sur le pont, ainsi qu’une quantité non négligeable d'algues brunes. Théolen se tenait sur le gaillard d'avant, en se tenant fermement aux cordages. Il était trempé, mais le capitaine lui avait demandé d'observer le devant et de l'avertir si un récif se profilait devant.

Théolen se demandait bien comment il pourrait voir un récif dans cette tourmente, et quand bien même il en verrai un, comment diable le capitaine pourrait l'entendre depuis le gaillard d'arrière...mais qu'importe, le capitaine lui avait demandé de l'aidé, il le ferait, bien que cela ne soit d'aucune utilité....

Le vent ne tomba que deux jours plus tard, le navire se retrouva dans un calme plat sous un soleil de plomb, au grand désarroi du capitaine Simon. Le capitaine tentait de déterminer quelle était la position de son navire à l'aide de cartes marines, d'un compas et d'une boussole et passai son temps à pester contre le vent qui refusait de se lever tandis que ses hommes réparaient les dégâts que la tempête avait occasionné. Le roublard quant à lui se tenait assis contre le grand mât et sifflotait un air de taverne pour tuer l'ennui. Il savait que le vent ne se lèverai pas avant un ou deux jours, alors il décida de jouer aux dés avec les marins. Il gagna quelques pièces de cuivre durant l'après midi et fut ravi que le vent se lève dès le début de la soirée. Le voyage était déjà long en soi, il n'avait aucune envie de le prolonger davantage...

La lune éclairait l'océan de sa lumière pâle et douce, Théolen était seul sur le pont...il aimait être seul sur le pont à admirer la mer sous les étoiles et la lune...Le vent était fort cette nuit là, et un mauvais pressentiment avait envahi le cœur de l'elfe et l’inquiétude le rongeait. Son instinct le trompait rarement, il s'y fiait depuis des années sans qu'il ne le déçoive, c'est l'instinct qui avait permis au roublard qu'il était de se tirer de plus d'une situation désespérée sans trop de dommages...

Non loin de là, une ombre se glissait lentement et silencieusement sur les flots, en direction de sa proie. Une ombre froide et sanglante, des voiles grises comme l'acier et la coque rouge du sang de ses victimes, telle était la description la plus proche pour l'écharneur, vaisseau pirate dirigé d'une main de fer par le capitaine Draemor Sangdemort, pirate, pillard, voleur et tueur redouté des mers, sa proie était devant lui, ses hommes, avides de mort et de butin se tenaient silencieusement sur le pont, armes au poing et grappins d'abordage prêts à servir...

Une ombre se profilait devant le navire, à l'horizon. Théolen l'aperçu lorsque d'étranges reflets attirèrent son attention...du métal ? L'elfe se leva tranquillement et alla prévenir le capitaine, mieux valait être prudent. Le capitaine protesta lorsque Thélen le réveilla, mais il cessa vite ses jérémiades lorsque Théolen lui apprit la présence d'un navire non loin.

Simon Devaril et Théolen se tenaient sur le pont principal, le capitaine aveit fait réveillé les membres d'équipage et ordonné la fuite, il connaissait la réputation du navire pirate qui les pourchassait, la coque rouge sang était unique dans la région, et elle était promesse de mort...au fond de lui le capitaine se doutait bien que la fin était proche, ils ne pouvaient distancer le pirate et ne pourraient certainement pas battre l'équipage ennemi, la fin était proche...

La proue du navire pirate fendait les vagues, sa coque fine lui permettait d’avancer sur les flots à grande vitesse, si bien qu'il rattrapa le navire marchand en quelques heures, à l'aube...Les pirates, amassés sur le pont supérieur de leur navire hurlaient tout en agitant des grappins et des armes en direction des marins terrifiés. Théolen analysa rapidement la situation et convint que le navire était perdu, les marins ne se battraient pas longtemps face aux pirates enragés.

Lorsque les grappins furent lancés, Théolen s'élança, son épée au poing. Le premier pirate ne vit pas venir le coup et regarda, surpris ses entrailles qui se déversaient sur le pont. Lorsqu'il comprit qu'il allait mourir, il s’effondra, face contre terre. Le pirate suivant percuta le roublard de plein fouet. les deux adversaires roulèrent un moment sur le pont puis se réceptionnèrent. Le pirate: un homme brun à l'air revêche porta un coup de taille à l'aide de son coutelas. Théolen para le coup et esquissa une feinte vers la tête, qui fit mouche. Théolen resta un moment stupéfait que sa ruse, aussi banale fut elle ait fonctionné.

Les pirates prenaient rapidement le dessus sur les hommes de Simon Devaril, si bien que la moitié des matelots s'étaient déjà rendus, ce qui ne tarderai pas pour l'autre moitié...Un pirate sauta sur Théolen et tenta d'enfoncer un poignard entre ses côtes. Il hurla de rage et de douleur quand le poignard lui fut retourné dans le ventre. Un peu plus loin, le capitaine Simon gisait, mort, au cœur d'une mare de sang qui s'élargissait rapidement. Théolen se tourna vers la chaloupe du navire, suspendue par deux cordages au dessus des flots. Le roublard descendit à la cale et ressorti avec un baril d'eau douce et des provisions qu'il jeta dans la petite embarcation. Il sauta ensuite dedans et trancha les cordages.

Le roublard attendit d'être éloigné du navire avant de hisser le mât de la chaloupe et de hisser les voiles. Le vent en poupe, Théolen dirigea l'embarcation le plus loin possible des pirates, en direction de l'est, vers Féérune...

Les côtes...Théolen aurait été ravi de les apercevoir, vu que cela fait maintenant trois semaines qu'il est en mer sur sa chaloupe, mais les vents violents qui le rapprochaient maintenant des récifs lui avaient maintenant toute joie à la vue des rochers menaçants. La lune était masquée par de gros nuages noirs, tout comme les étoiles et le ciel. Seuls, les rochers, menaçants, apparaissaient, illuminés par l'apparition irrégulières des éclairs, la mort semblait proche, mais l'elfe n'abandonna pas, il comptait survivre, comme il avait survécu aux complots et aux traitrises du monde pendant plus d'un siècle...

La chaloupe était à demi remplie d'eau de mer, et se remplissait à chaque fois qu'une vague déferlait dessus. la voile était déchirée et la poulie gisait sur le pont, entre deux bancs, dans l'eau. la coque craquait à chaque assaut des vagues, et le roublard savait que sa petite embarcation ne tiendrait pas longtemps au cœur de cette tempête, elle avait déjà souffert d'un voyage paisible, alors il ne résisterait pas à la tourmente.

Cette sombre pensée se confirma lorsque trois planches volèrent en éclat et laissèrent l'eau pénétrer et alourdir la chaloupe. Théolen prit le petit baril d'eau douce, le vida, puis fit de même avec le baril de bière. Il les ficela rapidement avec de la corde. L'eau avait maintenant atteint la hauteur des bancs. Théolen enroula la corde reliant les barils autour de son torse et de ses bras puis saut à l'eau, il devait faire vite, l’embarcation, en coulant, allait créer un mouvement d'aspiration et entrainerait les objets plus petits et légers sous l'eau, il lui fallait s'éloigner à la nage et prier pour que le courant ne le précipite pas vers les récifs...

Le courant emporta le roublard au milieu des récifs, les barils vides permettaient à Théolen de rester en surface malgré la houle, mais la chance l'abandonna là, une vague démesurément forte l'emporta vers la rive, sur un rocher qu'il ne pouvait apercevoir, tant les vagues étaient hautes. Le choc fut rude. Le roublard sentit un des barils se briser sous son bras, une douleur vive envahi son épaule droite ainsi que son avant bras, le sel brulait ses plaies, Théolen lâcha un cri, qui fut noyé lorsqu'une vague s’abattit sur lui. L'elfe percuta un second récif, cette fois sans dommage, avant d'arriver vers la plage.

La mer le recracha violemment , une grande vague le souleva, avant de s'écraser lourdement sur le sable doux. L'elfe se releva précipitamment, courbaturé et épuisé. Il avança, droit devant lui. Il devait quitter la plage et trouver un endroit où se reposer et faire un feu. Il faisait doux, mais le vent marin était mordant et la pluie formait un rideau opaque dans la nuit.

Théolen finit par trouver un petit coin environné de rochers, protéger du vent. Le roublard s'assit et s'endormit presque aussitôt.

Lorsque Théolen se réveilla, la première chose qu'il senti fut le froid mordant. Ses vêtements avaient plus ou moins séché pendant la nuit, mais le roublard était gelé. Il resserra sa cape autour de lui et se releva. Il se dirigea loin de la plage, vers l’intérieur des terres. Il lui fallait se réchauffer en marchant avant de trouver du bois et de faire un feu. Un peu plus tard, l'elfe était assis près d'un tas de bois sec et grattait sa dague contre du silex, jusqu'à ce que le feu s'allume.

Il chassa deux lapins le jour suivant et mangea goulument avant de se remettre en route. Il lui fallait rejoindre le village le plus proche afin d'évaluer sa position et d'acheter des provisions: il lui restait sa bourse, mais sa carte était désormais inutilisable. Il jeta la carte en tissu devenue un paquet de tissu plein d'encre humide.

Deux jours durant, l'elfe ne rencontra pas âme qui vive, puis le matin du troisième jour, il rencontra une ferme, d’où il fut chassé par un fermier hargneux et ses chiens. Théolen savait que l'endroit était habité. Il ignorait vraiment ou il se trouvait, mais ce n'était pas Féérune, il avait traversé la terre dans une seule direction, du nord au sud et se retrouvait maintenant face à la mer, de nouveau. Or aucun bras de mer à sa connaissance n'était aussi mince à Féérune que celui qu'il avait traversé, mais il pouvait se tromper...

Théolen s'assit, épuisé, la chaleur était difficilement supportable, et l'ombre du pin sous lequel l'elfe était assis n'apportait guère de fraicheur. Cependant, Théolen gardait espoir, un berger lui avait dit de continuer vers le sud sans contourner les collines pour arriver à Ioma, une petite ville, sur les côtes, tout au sud de l'ile...de là, il pourrait peut être acheter une embarcation ou un passage pour une cité côtière de Féérune...qui sait?

Le roublard se leva et repris sa marche, tandis que le soleil poursuivait sa course vers l'ouest. Le paysage était essentiellement composé de collines basses et de forêts de pins et de chênes pédonculés, plantés un peu partout dans un sol sableux. Les buissons entravaient la progression de l'elfe en s'accrochant à son pantalon en lin.

- Dès que je peux, je remplace ce pantalon par du cuir...murmura Théolen pour lui même

La petite ville portuaire d'Ioma apparu au loin en fin d'après midi, ce qui rendit courage à l'elfe. Il hâta son pas en espérant atteindre les abords de la cité avant le couché du soleil. Il aspirait à un bon lit et à un repas chaud. La petite ville portuaire d'Ioma, situé dans les îles Nélanthères, était petite (pour une ville), un petit mur d'enceinte, fait de rondins en pin, servait à empêcher bandits et charognards de pénétrer dans le bourg, et une poignée de gardes en défendait l'entrée ou se précipitaient paysans et marchands, avant la fermeture. Théolen se mêla à la petite foule et entra en ville, passant sous l’œil curieux des soudards en armure.

HRP :
- La petite ville d'Ioma est très peu décrite, la plupart des éléments que je vais intégrer au récit dans cette partie seront donc inventés de toute pièce, je ne sais donc pas si ce que j'écris coordonne bien avec la région, si vous trouvez que certains éléments ne concordent pas avec la région et que vous en connaissez plus que moi su les îles, n'hésitez pas à m'envoyer un message, je rectifierais.
- de plus, si quelqu'un souhaite intervenir dans ce RP il est possible de le faire dès maintenant, je ne posterai de nouveau que lundi, ce qui laisse le temps à l'un des lecteurs souhaitant intervenir de le faire

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Merci à vous et bonne lecture !

Les rues étaient peu encombrées à cette heure, seuls les trainards ou les voleurs étaient encore dehors, la populace locale étant agglutinée dans les tavernes et les estaminets du bourg. Théolen n'eut donc aucun mal à se faufiler dans les rues. Plusieurs regards se portaient sur lui, mais il n'y preta pas attention, son épée était prête à l'emploi si des ennuis se montraient.

Le roublard passa devant trois estaminets à l'aspect minable bondés, mais ne s’arrêta qu'en arrivant au quatrième. Un peu moins bondé. L'établissement portait le nom révélateur de "La confiance est dans le vin", Théolen entra, et fit le tour de la salle du regard. C'était une salle quelque peu obscure, sentant la bière, le vin et la sueur, une salle du genre qui est souvent appréciée des brigands et des renégats. Quelques paysans et artisans buvaient, quelques non-humains, parmi lesquels une bande de nains paillards se trouvaient là, buvant, chantant ou jouant à divers jeux...

Le roublard alla s'assoir dans un coin et commanda une bière. Des éclats de rire se faisaient entendre assez régulièrement, un groupe d'individus armés se tenaient dans un coin et conversaient à voix basse. Des gens allaient et venaient, les paysans, souvent remplacés par des individus plus louches ou des gardes en permission...

La Couronne de Cuivre

Domaine: la demeure du roublard

Le départ

Le voyage vers Féérune. Première partie : la traversée de l'océan

Le voyage vers Féérune. Première partie : la traversée de l'océan

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Le voyage vers Féérune. Deuxième pertie : Les côtes de Féérune

Le voyage vers Féérune. Deuxième partie : Les côtes de Féérune

Le voyage vers Féérune. Troisième partie : Terre inconnue

Le voyage vers Féérune. Troisième partie : Terre inconnue

Le voyage vers Féérune. Quatrième partie : Ioma