Luren a écrit :Je crois que tu romances un peu les années passées... En 1999, un jeu coûtait entre 350 et 450 Fr, et il fallait attendre beaucoup plus de temps que maintenant pour avoir un patch qui corrige des erreurs de programmation qui pouvaient vraiment entraver le jeu (je pense à Unreal, qui est certes un exemple extrême)
En 1999, les éditeurs ne vendaient pas forcément plus cher que maintenant et avaient au moins la décence de fournir des jeux "finis".
Alors certes il y avait quelques bugs, mais ceux-ci étaient minoritaires et beaucoup moins nombreux que sur le jeux de maintenant.
Mais il y a une explication à cela: l'arrivée d'internet !
Attention je ne te fais pas le numéro du vieux grincheux anti-internet et anti-progrès qui dirait : "De mon temps, on savait ce que c'était la vie..."
Je suis bien content qu'internet existe car cela facilite vraiment la vie: gérer ses comptes, garder contact avec des gens à l'autre bout du monde, chercher du taff, se documenter, acheter des choses moins chères qu'en magasin, ne plus être obligé d'être abonné à canal+ et attendre le premier samedi de chaque mois....
Mais tu as aussi l'effet pervers, qui fait qu'avec internet tu peux facilement mettre à disposition des patchs (ok c'est super!) et comme ça tu investi moins dans le développement du jeu.
Avant les jeux vendus en magasin était un peu plus cher mais le prix comprenait le cd gravé, l'emballage, le transport.... etc.
Et les développeurs ne pouvaient pas se permettre de vendre des jeux hyperbuggés car sinon personne ne serait allé au magasin pour l'acheter, ils étaient obligés de fournir une copie presque parfaite.
Et comme la perfection n'existe pas, forcément tu avais quelques bugs et tu attendais plus longtemps c'est vrai, mais c'est aussi parce que l'éditeur prenait le parti de faire un patch unique qui devait corriger
toutes les erreurs rencontrées en une seule fois.
Vous ne comprenez pas qu'aujourd'hui grâce à internet les éditeurs se font plus de fric au détriment des clients:
Avec internet:
-Plus de support en dur, que des plateformes de téléchargement => donc moins cher à fabriquer et à livrer (ça c'est pas mauvais en soi)
-Plus de jeu complètement finis et avec quasiment pas de bugs puisque => ça revient moins cher à l'éditeur de créer un SAV qui fourni des patchs régulièrement plutôt que d'investir dans une plateforme de test ou dans des béta-testeurs (ou bétas-testeurs
) avant la sortie du jeu, puisque de toute façon les joueurs feront le boulot de signaler les bugs....
-L'arrivée des DLC => donc du coup l'éditeur fabrique un jeu, le casse en morceau, vend le plus gros morceau au début, fait croire aux fans que les petits morceaux qu'il reste sont des add-in ou add-on qu'il revend au fur et à mesure.... Au final le client il paie un jeu beaucoup plus cher qu'en 1999 !!!
http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne/baldurs-gate-enhanced-edition/26464-bgee-mises-jour.html
Tu as regardé cet article ? Ca ne ta pose pas de problème de voir autant de bugs corrigés ?
Mais tu as sans doute raison, je dois idéaliser...ou peut-être que je me sers de mes yeux pour voir ce qu'il se passe...
Si on te vendait une voiture de la même façon, avec des pièces à aller chercher au fur et à mesure chez le constructeur que dirais-tu ???
Zdwarf a écrit :Je ne vois pas comment on peut se plaindre de l'absence des ridicules voix françaises !
Je découvre avec la vostfr que le jeu original est assez sérieux et de bon goût, je ne suis vraiment pas pressé que "C'est moi Imoen/je prendrais bien une bonne vieille bière de chez noooouuus" revienne.
Il n'y a que Xzar qui me manque.
Chacun ses gouts cher ami... Moi je les trouves marrantes les voix de la VF et pour avoir testé la VOSTFR, franchement je préfère la VF
Et pourtant je n'ai pratiquement pas de problème avec l'anglais parlé, lu ou écrit...
J'aime bien les répliques de Xzar, sauf celle où il parle de "dragons avec des pieds de lapin" qui m'est insupportable... On truc me dit que c'est ta préférée....
Salomon Kane a écrit :[BGEE] Impressions globales et critiques
"Le Syndrome de la Grenouille chauffée", appliquée au jeux vidéo ?
Salut Salomon,
je pense que tu voulais apporter de l'eau à mon moulin en postant ceci. (en tout cas je le prends comme ça
)
Moi je connaissais une autre histoire du même genre, en bref ça disait cela:
"C'était un petit garçon qui était invité à diner au palais du roi et en chemin il rencontre un renard souffrant. Il décide de l'emmener avec lui mais comme il savait que la bête ne serait pas acceptée il la cacha sous sous pull. Pendant le repas, le renard avait très fin, et commença à manger un petit bout du ventre du garçon. Le petit garçon ne dit rien, car il ne voulait pas perturber la bien séance du repas. Au final le renard dévora tout le ventre de l'enfant qui mourut petit à petit sans broncher..."
On m'avait raconté cette histoire pour me faire comprendre que quand t'as des petits soucis faut pas toujours se plaindre et crier au scandale...
Mais quelle hérésie !!! Sérieux avec cette histoire, comme pour celle de la grenouille, on voit bien que si tu ne réagis pas quand tu rencontre des petits soucis, et bien au final ça donnera un TRES GROS SOUCI !!!
Attention je ne dis pas non plus qu'il faut crier AVANT d'avoir mal...
Isaya a écrit :Salomon, ce serait bien que tu développes un tant soit peu avec autre chose que des citations hors contexte. En quoi fais-tu le lien avec BGEE ou le jeu vidéo ? Qui serait la grenouille, que seraient l'eau et la marmite, etc. dans ta métaphore ? Et surtout, de quelle mort (et vie, d'ailleurs) veux-tu parler ?
Le Marquis a écrit :Je tente ma chance : pour le jeu video, grenouille = joueur, eau qui chauffe = jeu avec bugs multiples, DRM envahissants, connexion au net obligatoire, DLC qui vampirisent le jeu, codes uniques, etc. Pour BGEE je ne vois pas, par contre.
Merci Le Marquis
J'ajouterai aussi que l'histoire de la grenouille fait passer le message que chacun de nous a son propre seuil de tolérance.
Et que généralement ce seuil est proportionnel à la naïveté de la personne... (plus tu en supporte sans rien dire, moins tu te rends compte que tu te fais arnaquer)