[Ailleurs] Quête : Au-delà – Sous la neige

[Althéa]

Les bras croisés, assise en tailleurs, elle boudait. Elle en avait assez. Et elle les trouvait tous un peu bête à vouloir courir vers le lac. C'était jusqu'à ce que le petit bout de femme sous son capuchon ne vienne l'attraper sous les aisselles en essayant de la remettre debout en l'appelant Marla. Elle n'aimait pas du tout ce prénom là et ce n'était pas le sien du tout. Et en plus, elle craignait les chatouilles. Elle se tortilla dans tous les sens et éclata de rire.

"Non, mais c'est fini, oui ?"

Toujours riant, elle tenta de se remettre debout, glissa dans la neige et entraîna la jeune femme dans sa chute.

"Houps."

[Mornagest]

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Décidément, ils n'étaient pas aidés. Tous plus maladroits les uns que les autres... et ils voulaient absolument éviter d'avoir froid, et pour ce faire, ils se roulaient dans la neige... quelle idée.

"Bon, je propose qu'on poursuive notre chemin, si vous voulez trouver un abri pour la nuit. Parce que si vous avez froid maintenant, quand il n'y aura plus de lumière et que le vent se lèvera, vous vous rendrez compte qu'il fait très chaud, pour l'instant."

[Taliesin]

Prenant grand soin de se tenir à distance des deux jeunes femmes se roulant allègrement dans la neige, pour ne pas être victime des effets collatéraux de leurs cabrioles, Taliesin s'était mis à scruter attentivement le paysage, en quête d'un endroit où se protéger du froid. Il aurait aimé repérer des signes de civilisation, comme un panache de fumée s'élevant dans le ciel : un village ou une maison isolée auraient constitué des refuges idéaux. Malheureusement, à moins d'un hasard extraordinaire, il doutait que pareils havres s'offrent à eux au cœur de ces terres solitaires et glacées. Mieux valait compter sur un abri naturel, sur une grotte s'ouvrant à flanc de colline : ce serait rustique, d'autant qu'ils n'auraient probablement pas de quoi allumer un feu, mais cela serait toujours préférable au fait de devoir rester en plein air...

[Echo]

- Tu pourrais faire attention..., maugréa la tieffeline après avoir atterri lourdement sur les fesses.

Décidément, son postérieur en voyait de toutes les couleurs aujourd'hui, bientôt au propre comme au figuré. Dans sa chute, son capuchon avait été rabattu en arrière, découvrant de petites - mais néanmoins voyantes - cornes blanches sur le haut de son front. Si ce genre d'événement déclenchait d'ordinaire un sentiment d'urgence et de panique chez la tieffeline, cette fois elle sembla s'en moquer et se redressa en époussetant la neige qui maculait sa cape comme si de rien n'était.

- Dis, tu n'aurais pas pris du poids par hasard ?

[Althéa]

Vexée, elle s'était levée d'un bond. Elle avait vu les cornes. Elle en avait déjà vu sur une personne mais elle était incapable de se rappeler où, ni comment, ni dans quelle circonstance ni sur qui ... Peut-être était-ce la même personne. Elle eut envie de lui offrir une réplique bien cinglante pour lui montrer de quoi elle est capable. Mais tout ce qu'elle parvint à trouver fut.

"Hé bien toi, tu as des cornes !"

C'était complètement lamentable. Mais peut-être que ça pourrait la fâcher un peu. Sans attendre elle se mit à courir droit devant elle, jusqu'au lac gelé. Elle avait très envie de voir si elle pouvait glisser.

[Mornagest]

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Des cornes ? Ainsi, la jeune femme était d'origine planaire. Il comprenait pourquoi il ressentait toujours cette étrange impression lorsqu'il la regardait ; une fascination mêlée de gêne, comme s'il venait de la découvrir nue en train de se baigner. Car elle avait un côté attirant, en dépit de son caractère de cochon. Et un côté repoussant également, sans doute lié à son histoire dans son plan d'origine...

Il essaya de penser à autre chose. La nuit approchait à grands pas, et les femmes n'en faisaient qu'à leur tête en se couvrant de neige et s'invectivant. Il valait mieux se dépêcher pour trouver un abri du froid et des éventuelles créatures hostiles des environs... du moins, la sagesse le dictait-elle.

"Allons, pressons-nous, sinon, nous serons surpris par la nuit. Ça signifie la mort, ici, j'en suis certain."

[Lothringen]

Lothringen l'entendit de loin, tandis qu'il mettait à exécution son projet d'effectuer des glissades sur la surface gelée du lac dont il avait enfin rejoint le bord. L'humain était décidément le plus sage de tous, tentant toujours de les rappeler à la raison alors qu'ils s'égaraient dans des jeux plus ou moins farfelus. Le semi-drow l'entendait bien, mais il lui était tout simplement impossible de se concentrer sur un souci trop longtemps. Peu importait, il verrait plus tard... Hé bien, voilà, zouuu... c'était gelé en profondeur et il n'entendit guère de craquement annonçant un drame imminent. S'enhardissant, il accomplit quelques glissades supplémentaires, sans prêter grande attention aux quatre autres. D'ailleurs, il n'avait aucune idée de ce qu'ils faisaient là. Des humains, un elfe, une... euh, plus ou moins humaine. Ce n'étaient sûrement pas ses amis.

Il releva la tête. Le lac était désert, mais on voyait un village sur l'autre rive. Quelques cheminées fumaient doucement, promettant chaleur et réconfort... Ou au moins, un pan de toit pour s'abriter de la neige, un pan de mur pour s'abriter du vent. Cependant le lac semblait démesurément vaste dans sa longueur, il n'en voyait distinctement le bout ni à gauche ni à droite. S'ils voulaient passer de l'autre côté avant la nuit, il faudrait traverser.

"Il y a un village sur l'autre rive, si ça vous intéresse."

[Taliesin]

Ainsi donc, l'une des deux jeunes femmes avait des cornes ? Et bien, elle avait des cornes, et puis voilà : cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Bien sûr, certains êtres maléfiques étaient dotés de semblables attributs, mais on lui avait appris - qui ? mystère ! - à ne pas juger les gens d'après leur apparence. De surcroît, il avait des choses autrement plus intéressantes en tête...

-Et comment que ça m'intéresse ! répondit-il au semi-drow. Un bon feu, un bon grog, ça me tente beaucoup. D'ailleurs, je ne sais pas vous, mais moi, j'y vais de ce pas !

Le plus court chemin vers le village passait par l'étang ? Soit, il passerait par l'étang, lui aussi. Certes, plus il s'approcherait du centre, plus la glace risquait d'être fragile. Cependant, garder les yeux ouverts pour repérer une fissure éventuelle et tendre l'oreille pour percevoir un hypothétique craquement, cela devrait suffire à prévenir une catastrophe. Sans compter qu'il n'était pas très lourd...

[Althéa]

Un village ! C'était l'occasion rêvée de se réchauffer et de laisser pour un temps toute cette neige. Mais elle se méfiait cependant. N'allaient-ils par retomber sur une ville aux rues vides ? Était-ce préférable de rester sous la neige et de mourir de froid comme l'avait si justement avancé l'homme blond ?

"Un bon grog, voila une bonne idée.", dit-elle en faisant un premier pas sur la glace.

Elle se sentait de plus en plus enthousiasme, de plus en plus légère. Comme cette multitude de flocons de neige.

[Echo]

« Humpf » fut la seule chose intelligente que Chance trouva à répondre à Marla lorsque celle-ci lui parla de ses cornes. Elle était jalouse, voilà tout, avec son front désespérément lisse...

Elle rabattit alors son capuchon sur son visage, sans remarquer qu'une importante quantité de neige était tombée dedans. La neige tomba juste derrière sa nuque et glissa lentement entre sa peau et ses vêtements. La tieffeline se mit alors à sauter sur place, comme si elle se battait avec un ennemi invisible.

- C'est froid, c'est froid, c'est froid, c'est froid, ce qui c'est froiiiiiiid !

Même une fois la neige fondue -trempant encore un peu plus ses vêtements- des frissons incontrôlés secouaient toujours autant son corps.

- J'en ai marre de cet endroit, je veux rentrer chez moi ! En vérité elle ne savait pas vraiment où était son « chez elle », ni même si elle en avait un, mais à cet instant précis elle se serait contentée de n'importe quel endroit disposant d'une cheminée. Je vais mourir de froid... Il faut que vous me portiez jusqu'à l'autre rive, se mit-elle à pleurnicher.

[Mornagest]

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D'humeur taquine, Mornagest donna quelques tapes bien senties dans le dos de la tieffelin.

"Ça va vous réchauffer, c'est garanti !" fit-il avec un sourire moqueur mal dissimulé. "Quant à vous porter, je gage qu'à nous quatre, nous devrions y arriver..." Voire même à lui seul : il empoigna la planaire par les épaules, la souleva par la taille et l'abattit comme un sac de patates sur son épaule droite. Il la portait comme si elle ne pesait rien.

"En route ! Un bon ragoût bien gras et du vin chaud nous feront le plus grand bien !"

La nouvelle de pouvoir probablement s'abriter lui avait réchauffé le cœur et l'humeur.

[Echo]

La tieffeline poussa un cri de surprise lorsqu'elle sentit quelque chose la saisir par la taille. La seconde d'après, elle se retrouva jetée en travers de l'épaule de grand blond comme un vulgaire sac à patates. Si l'idée de protester lui traversa vaguement l'esprit, mais elle n'en fit rien, décrétant que la situation n'était peut-être pas si mal après tout. Même si la position dans laquelle elle était n'était tout de même pas très confortable... Mais protester, c'était le risque de contrarier cette armoire à glace, qui aurait alors été capable de la laisser tomber par terre sans ménagement, avec toute la douceur qui semblait le caractériser. Et elle n'avait vraiment pas envie de faire le chemin à pied. Elle était beaucoup trop fatiguée pour ça, d'ailleurs ses yeux commençaient à se fermer doucement, comme si le froid, en plus d'être particulièrement désagréable, avait ce drôle d'effet soporifique...

[Althéa]

Un craquement de mauvaise augure, là, non loin du pied de Mornagest. Peut-être la glace n'avait-elle pas supporté le poids de deux personnes, bien que celui de Chance fût minime par rapport à celui du guerrier. Une étoile sembla se dessiner à la surface du lac. Peu à peu, dans d'autres craquements sinistres, d'autres zébrures apparurent, de plus en plus nombreuses.

[Taliesin]

Le barde avait continué sa tranquille et prudente progression sur la surface gelée du lac, se tenant instinctivement à distance de l'humain et de son fardeau cornu : bien sûr, la glace avait l'air solide, mais l'était-elle assez pour supporter un tel poids ? Fissures et craquements lui apportèrent bientôt la réponse et, spontanément, il glissa d'un pas léger plus loin encore de l'épicentre du phénomène.

-Mes amis, si vous voulez vous épargner un bain glacé, je crois que vous devriez mettre un terme à votre galante étreinte et vous éloigner prudemment. Prudemment mais rapidement... lança-t-il au duo.

[Mornagest]

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Hum. Voilà qu'ils étaient dans une mauvaise posture. Il pouvait laisser tomber la fille aux cornes, mais elle paraissait presque inerte. L'abandonner ici dans un tel état signifierait la mort, lente et inexorable, par hypothermie... il ne l'appréciait pas particulièrement, mais n'avait pas non plus de raisons de lui en vouloir. Hum, hum... les craquements se répétaient trop à son goût. Était-il loin du bord ? Il pourrait toujours revenir en arrière pour contourner ensuite le lac ? Ou alors... il se décida brusquement, sans vraiment se soucier de savoir si son acte aurait des conséquences fâcheuses comme l'elfe semblait les prédire, et s'élança en courant à grandes mais légères enjambées sur la surface gelée. Restait à éviter de glisser, ou de se trouver sur une surface tellement fine qu'elle craquerait immédiatement sous ses pieds...

[Lothringen]

En voyant craquer ainsi la glace sous le double poids de l'humain et de la fille râleuse, Lothringen s'était écarté en direction du village, qu'il n'avait pas renoncé à rejoindre. Il avait compté que les deux voudraient regagner la rive la plus proche et rebrousseraient chemin, aussi fut-il assez horrifié de voir que le danger se rapprochait de lui à grandes enjambées, qui n'étaient malheureusement pas assez rapides pour mettre fin aux craquements sinistres. Au contraire, c'était pire que tout : à chaque impact, de nouvelles zébrures, et les fissures étoilées se multipliaient. Cet imbécile massif qui bondissait avec la légèreté d'une charge de cavalerie allait faire éclater la glace à la façon d'une banquise au dégel. Mais déjà, il se trouvait pris sur un îlot, et il ne courait pas assez vite pour distancer la catastrophe...

[Echo]

Les secousses tirèrent Chance de sa somnolence et, très vite, son premier réflexe fut de s'agripper à l'humain comme un chat qui aurait peur de tomber dans l'eau. Et après le craquement sinistre qu'elle avait entendu, c'était exactement la peur qui habitait la tieffeline, avec, entre autre, la peur que la température de l'eau finisse de la tuer.

- Est-ce que je vous ai déjà dit que je ne savais pas nager ?!

[Mornagest]

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"Pas encore, mais il est encore temps d'apprendre !" fit-il entre deux inspirations. Il ne se fatiguait pas vraiment, pas encore, mais les cabrioles qu'il devait accomplir n'étaient pas facilitées par ce poids additionnel sur ses épaules. Et maintenant, il ne voyait plus de possibilités pour avancer : des fissures les environnaient de toutes parts, et ils ne pouvaient plus progresser sans passer au travers de la glace. Un bain à cette température diminuerait leurs chances de survivre jusqu'à trouver un abri, c'était certain...

Il s'arrêta donc et réfléchit. "Ne paniquons pas. Il doit bien y avoir un moyen pour nous sortir de là sans se geler jusqu'aux os..."

Il manœuvra la tieffeline avec soin, évitant de lui frôler la moindre partie de son anatomie qui eût pu choquer sa sensibilité, et la posa sur ses pieds.

"Mettons-nous à quatre pattes. Le poids sur la glace sera mieux réparti. Avec un peu de chance, ça ne va plus craquer de partout, et on aura plus de temps pour trouver une solution..."

[Echo]

Apprendre, elle n'en avait pas très envie, et encore moins dans une eau qu'elle devinait glacée. Mais elle ne voyait aucune façon d'éviter ce bain et ce n'était pas le plan de l'humain -qu'elle avait surnommé "Bobino" dans sa tête, puisqu'elle ne connaissait toujours pas son nom- qui allait la faire changer d'avis. Ce fut finalement un autre craquement qui la poussa à obéir et, doucement, elle s'agenouilla et posa ses paumes tendues sur la glace, essayant de répartir son poids en espérant que cela suffirait pour éviter la catastrophe.

[Althéa]

Cela marchait-il ?
Il n'y eut pas de zébrures dont Chance fut le centre. Mais un bon nombre se multiplièrent en périphérie. Une cassure en entraîna une autre, puis une autre. La glace, fragilisée par un bon nombre de failles commença à céder peu à peu. Bientôt, la glace céda par plaques. Des petits îlots instables flottèrent. Un, puis un autre, puis un autre encore. Le lac était immense et aucun des aventuriers n'avait réussi à poser le pied de l'autre coté. Ils allaient bientôt devoir user de rapidité et d'équilibre.

[Mornagest]

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"Oups..." fit-il, penaud. Il venait de faire une grosse bêtise, il le sentait. Et pour l'heure, il ne voyait pas vraiment comment la rattraper...

"Est-ce que vous pensez pouvoir sauter par-dessus ces fissures et rejoindre la berge ?" fit-il à l'adresse de la tieffelin. Ils n'avaient plus le choix, il faudrait retourner sur la terre ferme et contourner ce lac. Rien n'assurait que sa glace serait plus solide plus loin... au contraire, elle devait normalement être plus fine au milieu.

[Echo]

- Je n'ai pas vraiment le choix, si ?

Question purement rhétorique. Mourir était une chose -déjà fort déplaisante- mais mourir aussi bêtement... Elle commença à se relever prudemment, essayant d'ignorer les tremblements qui secouaient son corps. La berge n'était pas si loin mais elle doutait d'y arriver en un seul saut. Son regard se posa sur un autre îlot glacé qui tanguait près d'eux et, sans vraiment réfléchir, elle sauta dessus pour rejoindre plus facilement le bord du lac...

[Lothringen]

Peut-être Lothringen, ou du moins, la version de Lothringen qui jouait à faire des glissades sur les lacs gelés ignorait-elle que la glace devient plus fine à mesure que l'on approche de l'épicentre ; peut-être aussi réagissait-il à l'instinct, cherchant à s'éloigner de la source de la catastrophe - toujours est-il qu'il se mit à prendre la direction exactement inverse, poursuivant sa progression vers le centre du lac, dans l'espoir d'atteindre un espace où la glace ne se serait pas fendillée. Ses chevilles dansaient sur les îlots instables, menaçant de glisser à tout instant. Il n'était pas deux, il était plutôt léger, et pourtant, il frôlait à chaque instant la catastrophe... Cela fut efficace, pour un temps. Puis son pied glissa, et il tomba à l'eau, sans un cri, avec un clapotis à peine audible dans le sifflement du vent. Il sentit l'eau glacée engloutir ses jambes, tandis qu'il s'agrippait à un bout de banquise. Confusément, il devina qu'il ne tiendrait pas très longtemps. Il tenta de se hisser sur le bloc de glace, échoua à se tirer de l'eau. Ses jambes s'engourdissaient déjà.

Après quelques temps et de nouveaux efforts gaspillés, il ferma les yeux, aspira une dernière goulée de froid... et disparut.

La suite ici :
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post341135

[Althéa]

Et peu à peu le suivirent les autres. D'abord Mornagest dont le poids fit s'enfoncer la glace fragilisée juste sous ses pieds. Ensuite Angèle qui glissant ne put se relever au moment ou une plaque se détachait des autres et fut entraînée sous l'eau. Puis Chance dont le saut lui donna un sursis mais minime. Et enfin Taliesin qui avait presque atteint la rive opposée du lac.

Ils eurent la sensation du froid qui leur tétanisait les membres. Puis celle d'être de nouveau transportés ailleurs.