[Salle] La prison

[Lerne de Hydre]

Décidément, la soirée de Lernus était de pire en pire. Il avait aucune envie de se faire passer à tabac par les gardes, et il faillait qu'il aille au cimetierre. Si ces idiots de gardes tentaient de l'en empecher, il lui restait encore quelques surprises à leur montrer. Il allait donc leur dire ce qu'ils avaient besoin de savoir. Il prit un air moqueur et décontracté, pas la peine de montrer qu'il avait peur d'eux. En plus il n'avait pas peur.

"Oui, bien sur. Je l'ai aidé à partir, mais moi je suis resté là pour vous dire où elle est allé. Vous êtes réélements idiots ou c'est juste la fatigue? Elle c'est téléporté! Si vous savez pas ce que c'est, c'est de la magie trés puissante. Et j'en suis parfaitement incapable, n'importe quel mage vous dira ça."

Il se permit un petit eclat de rire, pensant à ce qu'il pourrait faire si il était capable d'une telle magie. Il espérait que les gardes en face de lui seraient assé intéligents pour comprendre qu'il n'avait rien à voir avec cette évasion. Il voulait absolument sortir de là. Le cimetierre l'appelait.

"Je commence à en avoir assé d'être ici. Vous ne pouvcez pas me retenir ici sans raisons valable. Je ne suis coupable que d'efraction aux dernières nouvelle. A moins qu'être barde soit un crime?

[Garfield]

Les gardes se regardèrent... L'histoire semblait de plus en plus étrange.

Vous avez raison pour l'effraction, donc nous allons vous demander de nous verser immédiatement 500 po, ou bien nous garderons l'une devos armes en échange de votre liberté.

L'un des gardes esquissat un sourire au prix annoncé. A 500 po il pourrait s'acheter un maison. Si l'individu les sortaient de sa poche, là il y avait vraiment des raisons d'être suspicieux...

[Lerne de Hydre]

Le sourire de Lernus s'effaca immédiatement de son visage, remplacé par une immence peine. Ses armes, ses quartes amis, chacune avec une histoire, sa beauté, ses petits secret. Se séparer d'une d'entre elles, c'était comme se couper un bras ou une jambe. Mais le cimetierre l'attirait trop.

"Vous êtes vraiment des ordures. Vous croyez vraiment qu'un barde à 500 pieces d'or? Prenez une de mes épées, mais vous la laissez là. Je trouverai de l'argent et je viendrai la racheter. Prenez "Mémoire de la Terre", l'épée longue. Elle est elfique donc elle les vaut bien."

Il gratifia alors les gardes d'un regard noir de haine pure.

[Garfield]

Le garde laissa Lernus partir, plutôt content d'avoir gagné une arme elfique. Puis après Tout, le type était pas un mauvais bougre. Certes, il mettait son nez là où il ne devrait pas, et il était naif au point de croire qu'il pouvait donner des ordres aux gardes, mais bon. L'épée serait consigné, et si le barde n'était pas assez rapide, elle serait vendue...

Les gardes le regardèrent partir comme un enfant furibond, puis retournèrent à leur activité...

[Lerne de Hydre]

Lernus s'écarta de quelques rues de la Prison. Il n'y avait personnes dehors, la nuit était assé avancé et personne d'honnete ne pouvait trainer dans les rues. Une fois qu'il était sur que les gardes ne le suivaient pas, il se mi à rire. Il était pas né de la dernière pluie, et il savait parfaitement jouer les comédie, il était barde quand même. Il se positionna tranquilement au milieu de la rue, mit sa main comme si il tenait une épée et prononça la formule.

"Mémoire de la Terre, à moi!"

Dans un leger crépitement d'énerie électrique, la lame elfique apparut dans sa main. Il la regarda presque étonné.

"C'est bien la première fois que je trouve une utilité cet enchantement..."

Il la remit tranquilement son épée dans son foureau, en se demandant encore une fois qui avait enchanté cette épée pour qu'elle puisse revenir dans sa main et surtout pourquoi. Il ne savait pas depuis quand il avait cette épée, il avait souvent pensé qu'elle venait de son parent elfique. La pointe de mélancolie partit trés vite, chassé par cet espèce d'appel qui venait du cimetrierre de la ville. Il partit donc vite, sachant étrangement où aller.

HRP: Un petit pied de nez à ta méchanceté et celle de tes gardes Garfield Mais je peux te promettre que j'ai inventé cette capassité spéciale, completement inutile, bien avans de de me retrouver en taule par tes soins.

[Garfield]

Les gardes se regardèrent médusés. L'épée avait disparue. Ce type s'en allait, sans payer son amende pour être entré par effraction!

Aussitôt, son portrait robot circulait dans toute la ville. On ne radinait pas 5001 po a la ville de Luménis!

HRP: ma méchanceté est sans limite... Tu vas payer ta dette à la société Je vais pas te laisser crocheter des serrures dans toute la ville non plus :oops:

[Lathiriel]

Les gardes avaient mené BenJ dans sa cellule sans ménagement. Celle-ci était la plus sûre de la prison. On jetta le moine dans le fond du cagibi rectangulaire, pieds et poings toujours liés. Le minimum de risques devaient être pris. Devant sa porte se trouvaient des gardes en armes, ainsi que des guerriers mages.

J'espère que ça te plait, parce que tu va croupir ici en attendant ton procès!

La lourde grille se referma sur le mélandien etles gardes sepostèrent devant la porte.

HRP:et on ne s'échappe pas, merci

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]

Dorian arriva au quartier de la prison arborant un air dégagé, le capuchon de son manteau rabattu sur les yeux . Il d'approcha des portes d'entrée afin de repérer les horaires de relève des gardes .Son plan était simple: lorsque les gardes quitteraient leur service, il en pisterait un dans la rue, il utiliserait son pouvoir mental vampirique de domination ,et là il l'emmènerait dans une taverne afin de le faire parler...toujours sous domination.Ensuite il lui serait facile de dire à sa cible d'"oublier" tout cela et personne ne saurait rien . Dorian s'arrêta donc contre un muret qui séparait deux maisons descendit de sa monture et commença à régler les rênes de SabotsLégers ,tout en gardant un oeil perçant vers l'entrée de la prison.

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Comme l’on pouvait s’y attendre, les effectifs de la garde attribués à la prison étaient impressionnants. L’on voyait en permanence des archers patrouiller sur le chemin de ronde coiffant le mur d’enceinte. Des escouades arpentaient également les rues avoisinantes et arrêtaient quiconque s’attardait un peu trop longuement dans les parages. Quant à la porte, elle était surveillée par une demie douzaine d’hommes lourdement armés.

Dorian dut déployer de grands efforts pour ne pas être repéré et, plus d’une fois, il dut se rencogner précipitamment sous un porche en entendant le pas pesant des soldats résonner sur les pavés. Mais finalement, sa patience fut récompensée : un contingent s’approcha de l’entrée de la prison. Un officier en émargea et vint saluer son homologue qui s’était avancé à sa rencontre.

-Rien à signaler, sergent ?
-Non, mon capitaine. C’est le calme plat, pour ainsi dire.
-Tant mieux ! Vous et vos gars pouvez aller vous reposer : nous prenons la relève.
-Très bien, mon capitaine.

Le sergent salua et rejoignit ses hommes. Tandis que les nouveaux venus prenaient place devant la lourde porte bardée de fer, ils s’éloignèrent dans la rue, probablement en direction de leurs casernements. Si Dorian avait escompté pouvoir aborder un soldat solitaire, c’était raté : s’il tentait de les approcher, c’était à six hommes qu’il aurait affaire, ce qui était beaucoup trop, même pour un vampire.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian se mordit les lèvres .Effectivement ,il allait être difficile d'aborder un des soldats ,indépendemment de son unité . Heureusement il ne serait pas nécessaire de s'approcher physiquement de sa cible pour utiliser son pouvoir de domination .L'essentiel en fait était de séparer un des hommes de cette troupe sans attirer l'attention des autres ou des autorités insurectionelles .Dorian eut une idée :c'est le sergent qu'il allait viser . Ce dernier allait se séparer de sa troupe sous un prétexte quelquonque.Comme il était le chef ,ses hommes ne s'y opposeraient pas,surtout si son motif apparaissait valable .

Dorian attendit que la colonne se mette en marche et les suivit à pied en tenant SabotsLégers par la bride .Il attendit que la colonne ai tourné au coin de la rue ,hors de portée du regard de leurs camarades et décida de passer à l'action .

Dorian se concentra sur le sergent et utilisa son pouvoir de domination sur le sous-off . :

dorian - - -> domination - - -> le sergent .

Le sergent se retourna vers ses hommes et leur dit :

" Honte sur moi : je viens de m'appercevoir que j'ai oublié un médaillon qui se trouvait au fond de ma poche,un médaillon auquel je tiens par dessus tout.C'est sûrement à la taverne de la bienveillance où je me trouvais tantôt que cela a dû arriver.Bon il n'y a plus qu'une chose à faire pour moi: y retourner le plus vite possible et espérer que l'aubergiste honnête homme l'aura et ramassé et gardé avec les objets trouvés .

Continuez vers le casernement sans moi et expliquez la situation à nos supérieurs" .


Le sergent tourna les talons et s'apprêta à filer vers la taverne .

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Les soldats jetèrent des regards appuyés sur le sergent qui s’éloignait. Il leur avait vraiment semblé bizarre… Peut-être quelque chose dans son attitude un peu raide, ou bien dans son phrasé qui, sans qu’ils puissent dire exactement pourquoi, leur avait paru différent. Mais c’était leur officier et ils n’avaient pas leur mot à dire sur ses activités. Supposant qu’il devait en réalité se rendre à un rendez-vous galant, ou quelque chose du genre, ils se contentèrent donc d’échanger des sourires entendus et de poursuivre leur route.

Quant au sergent, entièrement sous l’emprise de Dorian, il continua à avancer d’un pas un peu traînant en direction de la Taverne de la Bienveillance.

HRP : je te permets d’utiliser la domination cette fois encore. Mais, à l’avenir, il faudra éviter de t’en servir. C’est un pouvoir un peu trop puissant par rapport au niveau général du jeu.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]



Dorian vit avec joie que son plan avait marché .Il attendit que la colonne de gardes ai disparu avant de s'approcher du sergent . A nouveau il utilisa son pouvoir mental:

Dorian - - - -> domination - - -> le sergent.

" Maintenant vous allez vous approcher de moi et me dire tout ce que je veux savoir " pensa le vampire.Il s'approcha du sous-off et lui dit:

"Bonsoir sergent . Vous avez l'air tendu. Ce sont les prisonniers lathandriens qui vous mettent dans cet état? Vous devez en avoir pas mal pour être aussi stressés dites moi".

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Au nouvel ordre de Dorian, le sergent se détourna de la direction de la taverne et, faisant demi-tour, se rapprocha du vampire.

-Les prisonniers lathandriens ? heu... Ben, avant, à Luménis, tout le monde était plus ou moins Lathandrien... Et heu... J’imagine que ceux qui ont refusé d’obéir au Seigneur Morféa devaient l’être encore plus que les autres... Après, moi, je les connais pas personnellement... Mais en tout cas, ils ne nous causent pas beaucoup de soucis, non. De toute manière, ils pourraient pas vraiment, enfermés comme ils le sont dans leurs cellules...

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian était interessé par les réponses du sergent mais il était clair que ce dernier n'en n'avait pas assez dit .

"Mais combien sont ils?" demanda encore le vampire, "où sont ils détenus, et pourquoi dites vous qu'ils ne peuvent vous causer de soucis vu leurs conditions de détentions quelles osnt-elles?Y a t il des personnagesp lus importants que d'autres parmi eux,des prêtres,des notables?"

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

L’homme plissa le front dans un effort pour retrouver dans les recoins de sa mémoire quelques uns des détails qui, visiblement, intéressaient beaucoup Dorian.

-Heu... J’saurais trop vous dire... Vous savez, j’suis affecté à la surveillance extérieure, moi... Me semble qu’ils doivent être une trentaine dans la prison. P’t’être un peu plus. Et si je dis qu’ils peuvent pas nous causer des soucis, ben... C’est une prison, quoi. Les prisonniers sont enfermés dans leur cellule... Doivent avoir des fers aux pieds, aussi. Quant à savoir qui ils sont... Des ennemis du Seigneur Morféa, pour sûr. Des gens qui ont refusé de l’aider, ou qui ont cherché à lui causer des ennuis. Mais après, vous dire précisément de qui il s’agit... Ah si, tiens ! Doit y avoir deux ou trois paladins dans le lot. Me souviens d’un collègue qui se marrait bien en disant qu’ils faisaient moins les marioles sans leurs armures brillantes et tout.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian grimaça: visiblement le sergent faisait des efforts pour lui répondre correctement mais visiblement il n'en savait beaucoup.Cependant Dorian n'avait pas fini :il devait encore lui poser des questions importantes pour Taliesin .

"Dites moi sergent, que pouvez-vous me dire sur la prison? Où se trouvent les cellules? combien y a t il de gardes? A quelle cadence êtes-vous relevés?"

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

L’homme se mordit la lèvre.

-J’suis pas au courant d’tout, vous savez, j’suis qu’un sergent... Doit y avoir cent cellules, j’imagine, vu la taille du bâtiment. Y en a à tous les étages, et me semble qu’on met les prisonniers les plus imortants ou les plus pénibles dans celles qui se trouvent au sous sol. Dans d’vrais culs de basse-fosse, quoi. Les plus dures d’accès, même pour les geôliers, parce qu’il faut se taper tous ces p’tits escaliers en colimaçon, toujours glissants à cause de l’humidité... J’en connais un qui s’y est cassé la jambe... Enfin bref. Combien est-ce qu’on est en tout ? Cinquante, j’dirais. Pour la relève, j'peux pas vous dire pour les autres. Mais nous, à la porte, c'est généralement toutes les quatre heures.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian se mordit la lèvre:cet homme n'en savait vraiment pas assez.Il lui était difficile à ce pauvre sergent d'en révéler plus .Dorian hasarda une dernière question:

"Qu'allez-vous faire de tout ce beau monde?Comptez-vous les garder longtemps,les juger,les transférer ailleurs?"

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Le sergent haussa les épaules.

-Bah, j’en sais trop rien. J’imagine que si on les garde ici, c’est qu’ils ont une quelconque importance pour le seigneur Morféa, sinon il les aurait fait exécuter comme tous les autres. Pour le reste, je n’ai pas entendu parler de jugement, ni de transfert. Pourquoi les transférer, d’ailleurs ? Sont très bien ici ! Ils risquent pas de s’évader, ça c’est sûr.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]

Dorian compris qu'il ne tirerait plus rien du sergent.A présent il pouvait retourner à l'entrepôt et rapporter à Belred les quelques informations qu'il avait pu glaner .

"Bon vous allez maintenant oublier toute cette conversation et aussi m'avoir rencontré.Vous allez filer sur le champs à la taverne et demander à l'aubergiste des nouvelles de votre médaillon" dit Dorian.

Le vampire se recula un peu et attendit que le sergent obéisse à ses ordres.

[Taliesin]

[Quête : l’invasion des ombres]

Le malheureux sergent roula des yeux, grommela quelque chose d’incompréhensible à propos dudit médaillon, pivota d’un bloc et partit d’un pas raide en direction de la Taverne de la Bienveillance. En le regardant s’éloigner, Dorian se dit que l’homme avait tout l’air d’un somnambule, et ne put qu’espérer que son étrange comportement ne n’attirerait pas trop l’attention.

[Bat]

[Quête : l’invasion des ombres]


Dorian fut content de voir que le sergent obéissait apparement à son ordre mental . Lorsque le sergent eût disparu, Dorian parti à son tour vers l'entrepôt,faire son rapport à Belred:

http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne...showtopic=12109

[Galathée]

Quête : Un désir de crépuscule

Des taudis...

Une fois dans les quartiers mieux fréquentés du port, leur escorte se détendit manifestement. Ils empruntèrent des artères plus larges et gagnèrent bientôt l’ombre de la prison. C’était un édifice relativement bas dont la façade sinistre n’engageait pas à grand optimisme. Ils se glissèrent sous le porche, et leur meneur discuta quelques minutes avec les gardes en faction avant que deux lourdes herses ne se lèvent tour à tour, et ne leur permettent de pénétrer dans la cour du bâtiment. D’autres gardes vinrent à leur rencontre, de nouvelles informations s’échangèrent à l’écart, sans que ni Belenn ni Kasumi ne puissent entendre ce qui se disait. Le petit groupe qui avait procédé à leur arrestation se démantela et quatre soldats en uniforme sombre les relayèrent pour entraîner les prisonniers vers un portail qui menait à l’intérieur de l’édifice. Ils remontèrent rapidement un couloir jalonné de portes de bois épais, toutes closes. Il en restait quelques uns ouvertes et le groupe s’immobilisa une première fois devant l’une des cellules.
« Entrez là-dedans. » dit l’un des gardes à Kasumi.

[Kasumi]

Quête : un désir de crépuscule

Voici qui correspondait à la conclusion logique d’une soirée passée dans les tavernes les plus sordides de la cité. Le rôdeur pouvait s’estimer chanceux de trouver la sécurité relative d’une prison plutôt qu’un caniveau humide et souillé par son vomi ou une dague plantée dans le dos par un ivrogne ou un mari jaloux. C’est pourquoi il n’opposa aucune résistance lorsque le garde l’enjoignît de pénétrer dans une cellule. Du reste, l’aspect patibulaire du gardien de prison n’encourageait guère à la discussion. Kasumi espérait simplement qu’on viendrait rapidement l’interroger pour qu’il puisse faire la lumière sur cette erreur judiciaire et rejoindre ses compagnons pour mener l’enquête avant qu’il ne soit trop tard pour le pauvre Albérich.

Le rôdeur s'installa sur une couchette pour patienter jusque là. Un peu de repos ne pourrait lui faire de mal.

[Galathée]

La cellule était modeste mais propre et ne manquant pas d’un confort minimum. Les latrines étaient séparées de la pièce principale par un pan de mur, il y avait un broc d’eau claire sur une petite table, et on avait laissé une pomme et une petite miche de pain presque frais sur une assiette en bois. La couchette, si elle n’était pas très confortable, sentait le propre et paraissait exempte des habituelles puces et punaises. Kasumi entendit vaguement des personnes repasser devant sa porte, puis ce fut le silence. Un silence qui s’éternisa. Apparemment, on n’avait pas l’intention de l’entendre avant l’aube.

[Kasumi]

Quête : un désir de crépuscule

Kasumi se rendit compte qu’il avait faim à la vue du maigre repas qui avait été laissé là à son attention. Il ne se laissa pas abattre par son emprisonnement et se jeta de bon cœur sur la pomme et le pain. Lorsqu’il eut savouré jusqu’à la dernière miette la modeste pitance de prisonnier, il se servit de l’eau pour se donner un aspect plus présentable et attendit qu’on vienne s’occuper d’enregistrer sa déposition. Au bout d’une heure, il attendait encore, assis sur sa couchette. Une demi-heure plus tard, il attendait en faisant les cent pas, prenant la mesure de l’exiguïté de sa cellule. Un moment plus tard, il était de nouveau assis à attendre. Puis il se hissa aux barreaux de la petite fenêtre donnant sur la cour intérieure pour tromper son ennui. Un peu plus tard, il était allongé sur l’étroite couchette à attendre du nouveau. Décidément, les prisons n’étaient pas les lieux les plus amusants qui se pouvaient être. Il reposa sa tête sur l’oreiller mou et attendit l’aube en dormant.

[Galathée]

Au petit matin, le rôdeur fut réveillé par l’arrivée impromptue de trois hommes dans sa cellule. Deux étaient des gardes armés, le troisième apparemment un officiel. Comme il émergeait de son sommeil, on lui fit signe de rester assis sur sa couchette. Un quatrième homme se glissa dans la cellule, juste le temps de déposer un plateau de nourriture sur la petite table, puis ressortit.
« J’espère que la nuit vous a porté conseil. » commença l’officiel, un humain relativement âgé aux cheveux grisonnants et à la voix cassée. « Vous allez rester en détention préventive jusqu’à demain matin. Vous serez alors entendu par nos services qui détermineront si vous pouvez être remis en liberté ou si vous serez traduit en justice. »
Il baissa les yeux sur un parchemin qu’il portait.
« Les accusations portées contre vous sont assez sérieuses. Je vous suggérerais de profiter des heures à venir pour réfléchir sur votre vie, vos projets et vos valeurs. Ce n’est jamais perdu. »
Puis il fit volte-face et se dirigea vers la sortie.

[Kasumi]

Quête : un désir de crépuscule

- Attendez !

La voix était un peu plus injonctive que Kasumi ne l’aurait souhaité mais il avait été réveillé un peu brutalement et il n’avait nullement l’intention de passer une nouvelle journée en prison alors que les Sharites étaient libres de perpétrer leurs crimes. Du reste, la petite plaisanterie avait assez duré. Alors que l’officier s’était retourné, il poursuivit d’un ton plus raisonnable :

- J’ai eu tout le temps de réfléchir pendant la nuit. Vous n’avez même pas pris la peine de vérifier mon identité lorsque vous m’avez interpellé. Je m’appelle Kasumi et je suis en mission pour le Conseil avec messire Belenn ce qui explique nos agissements de la nuit dernière. Je vous suggère d’interroger Darren Flèche-Sombre ou Marcus au sujet de notre libération. Nous saurons nous expliquer sur ce qu’on nous reproche. Nous vous avons suivi sans opposer de résistance car cette arrestation sert notre couverture.

[Galathée]

L’officiel se retourna vers Kasumi et le dévisagea avec méfiance. Il hocha cependant la tête avant de sortir. Le silence revint et le rôdeur put se consacrer au petite déjeuner qui l’attendait sur la table. Bien que frugal, il était varié et frais, constitué d’un bol de gruau aux raisins secs, d’un nouveau quignon de pain, d’un peu de confiture et d’un bol de thé épicé. Malheureusement, il eut vite fait d’avoir tout mangé et à nouveau, ce fut l’attente et le silence. Le temps s’écoula sans que plus personne ne vienne arpenter le couloir et il eut été facile de penser qu’on avait oublié les prisonniers. Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque la clef joua à nouveau dans la serrure de la porte et que celle-ci s’ouvrit sur Darren Flèche-Sombre. Il dévisagea Kasumi avec scepticisme, puis fit signe au geôlier qui l’accompagnait et vint s’asseoir face au rôdeur.
« Qu’est-ce que vous faites ici ? » demanda-t-il simplement, à la fois curieux et un peu amusé.

[Kasumi]

Quête : un désir de crépuscule

Le rôdeur essaya en vain de tromper son ennui après son petit déjeuner. Il espérait que l’officier ferait preuve de conscience professionnelle et ne se contenterait pas d’attendre le jugement prévu pour le lendemain. Il avait presque perdu espoir lorsqu’il entendit des pas dans le couloir qui s’arrêtèrent devant sa porte. Un instant plus tard, l'elfe des bois Darren Flèche-Sombre en personne pénétrait dans sa cellule.

Un peu honteux d’avoir eu à faire déplacer le chef de la garde urbaine, le rôdeur s’empressa de répondre :

- Les risques du métier : nous avons cherché nos coupables en essayant de nous faire passer pour des comploteurs. Belenn et moi n’avons apparemment réussi qu’à tromper les services secrets sur nos intentions.