[Bâtiment] La taverne de la Taie Dorée

[Mortis]

Donc la demoiselle s'appelait Chance, enfin Mortis pouvait mettre un nom sur cette voleuse ! Bon maintenant cela n'avait plus tellement d'importance, mais c’était une info comme un autre...
Par contre c’était quoi cette histoire de condamné à mort ? De juge ? De guerre ? Il ne savait pas trop quoi en penser... Il donnera ces informations à son employeur lorsqu'il le verra... après reste la possibilité que le môme mente, mais il était plus vraisemblable que celui ne lui dise simplement pas tout...

Puis après quelques secondes, évitant de parler devant quelques passants, Mortis répondit au gamin :

- Lui faire du mal ? demanda-t-il Personnellement, non ! Ce n'est pas mon intention, si c'est ça que tu demandes ! Je fais simplement ce pourquoi on me paie et ce qui me permet de survivre...

Pour Floréal, ça c’était autre chose, si celui-ci voulait par la suite faire une crasse à la dite Chance, ce n'était pas le problème de Mortis.

Alors qu'ils parlaient, Mortis accompagné d'Ulysse arrivait enfin à la Taie Dorée, ils entrèrent... Le barde toujours sous l'effet de son sort de déguisement cherchait à voir le visage de Floréal...

[Althéa]

Il le trouva, du moins l'espace de quelques secondes, un tantinet courroucé. Le temps de laisser quelques pièces sur la table pour payer ses consommations, il sortit de la taverne en prenant grand soin de heurter Mortis de l'épaule au passage. Peut-être voulait-il simuler une bagarre ce qui tiendrait surement d'autres clients curieux à l'écart.

Dans tous les cas, il l'attendait surement non loin de l'établissement pour poursuivre la transaction. Ulysse quant à lui lui lança un regard noir mais resta à coté de lui.

[Mortis]

Mortis tout d'abord surpris, suivit son employeur se disant que c’était certainement une manœuvre ! Quittant ainsi le furoncle de Manost (la Taie Dorée), il regarda le gamin, qui semblait le fixer, tout en arborant un sourire carnassier... puis lui intima de le suivre ! Ils marchèrent dans les pas de Floréal, lorsque celui-ci s’arrêta, Mortis lui dit :

- Alors Messire, je suis avec Ulysse, le jeune ami de mademoiselle Chance, qui est il me semble l'une de vos connaissances, je suis certain quelle appréciera que l'on ai pris soin de cet enfant... des nouveauté depuis notre dernière entrevue ?

Ce qui signifiait : J'ai le gamin on peut maintenant le faire savoir à votre amie la voleuse pour quelle fasse son travail... à moins qu'il n'y de nouvelles infos.

Certes Mortis avait déjà convenu d'un plan avec son employeur pour faire chanter la voleuse, mais peut-être que ce dernier avait eu entre temps des infos nouvelles qui aurai pu changer la donne !

- D'ailleurs où donc ce cher petit va-t-il loger ?

En effet il fallait trouver un endroit où mettre "la marchandise" en sécurité...

[Althéa]

Floréal eut un petit sourire avant de reprendre sa route. Il n'alla pas très loin. Contournant la Taie Dorée, il s'arrêta devant un assemblage de maisons à étages. Floréal s'arrêta devant l'une d'entre elles et, d'un tour de clé adroit ouvrit l'épaisse de porte. Sans parler, il fit grimper Mortis et son captif au premier étage où il ouvrit une nouvelle porte. Etait-ce chez lui ? Difficile à dire. Tout, des meubles jusqu'au vieux poelle à bois était impersonnel comme emménagé à la hâte. Une fois qu'il eut donné un nouveau tour de clé - quand ces hôtes furent entrés cette fois - il consentit à prendre la parole.

"Ulysse sera très bien ici. Bien sûr, j'ai très envie que Chance sache que je l'ai invité. Si vous pouviez la retrouver et lui parler, je sais que vous saurez trouver les mots. Aux dernières nouvelles, elle se trouvait devant la Maison Carrée. Je sais que vous la trouverez sans mal."

[Mortis]

Mortis répondit à Floréal :

- Je vais me charger de lui passer le message...

La maison Carrée ? Mortis se dit avec un nom pareil au moins il saura peut-être la repérer parmi toutes les maisons de Manost... qui avaient certes une certaine tendance à être un peu toute carrée mais bon...

- Je tiens tout de même à vous dire que le père du jeune Ulysse, ne s'est pas montrer, à mon grand regret, très coopératif, j'ai dû donc "couper court" à la discussion. S'exclama-t-il avec un petit sourire en coin tout en frotant son cou avec son pouce et son index, puis il se tourna vers le gamin et lui dit :

- Sans vouloir "remuer le couteau dans la plaie" bien entendu...

Puis apres ce petit trait d'humour noir, il repris avec Floréal :

- Je sais que vous m'aviez dit que cela n'avait pas d'importance mais je tenait tout de meme à vous le signaler... sur ce, je pars tenter ma "Chance" ailleurs...

[Althéa]

Cette fois, Ulysse fusilla Mortis du regard mais ne lui parla pas. Tout indiquait que s'il avait eu une arme entre ses mains, il aurait sûrement tenté de combattre. Floréal dut percevoir cette animosité car il lui caressa la tête avec un petit sourire avant de le tirer par la main et l'éloigner de son antagoniste avant de déclarer.

"Vous avez fait comme vous pouviez. Mon invité et moi allons donc attendre des nouvelles de notre chère Chance. Je pense que nous tenons un argument de poids."

[Mortis]

Mortis répondit

- Je pense aussi, maintenant elle n'a plus tellement le choix... elle fera certainement ce que vous lui demandez... sur ce je part en quête de Chance

Il partit donc, sortit et une fois en pleine rue se demandait comment il allait trouver l'endroit...puis il se dit intérieurement :

-Pourquoi ne pas demander à l'habitant ? Après tout, un lieu que l'on nomme la maison carrée dans une ville, les gens doivent certainement en connaitre l'emplacement !

Profitant des derniers instants de sa transformation, il demanda à un passant, un homme d'âge mur la soixantaine environs grisonnant et portant des bacchantes, habillé avec un tablier gris, surement un artisan ou un ouvrier :

- Bonjour ! Excusez-moi messire, pourriez vous m'indiquer l'endroit où se trouve un lieu nommé la Maison Carrée, je doit y retrouver des amis... mais je peine deja à m'y retrouver dans cette ville...

L'homme tout d'abord surpris, répondit :

- La maison carrée ?... ben Il m'semble bien quelle se trouve dans l'quartier du port messire ! Vous pouvez pas vous trompez c'est un carré mais en volume...

Alors que l'homme semblait chercher ses mots, Mortis lui en suggéra un :

- hum... Un cube quoi !

L'homme aux bacchantes s'exclama

- Yep ! Un cube voilà ! Elle est au bout d'la promenade Sud il m'semble...

Mortis remercia son "ami" aux bacchantes et repris sa route.

Pendant le trajet il s'esquiva dans un coin pendant que son sort se dissipait, sa véritable apparence reprise, il remis son masque...

- C'est devenu une sorte d'habitude de paranoïaque se disait-il, mais après tout prudence est mère de sureté comme on dit, et c'est toujours un excès de confiance qui me met dans une situation difficile ! A Athkatla si j’avais été plus prudent, peut-être que je ne serai pas obliger aujourd'hui de me cacher derrière un masque dans une ville qu'il ne connait même pas, d'ailleurs un autre excès de confiance à mener ma discussion avec le père du gamin à un bain de sang inutile...

Son masque de nouveau devant le visage, réfléchissant à sa condition, et continuant son chemin à travers quelques passants surpris par ses couleurs, il arriva enfin au port de la ville...

[Althéa]

Mortis arriva donc à la taverne de la Taie Dorée. La propriétaire de la taverne était telle qu'il l'avait laissée et les piliers de comptoir égaux à eux-mêmes. Par contre, il ne vit pas Floréal ni les hommes de sa clique. Peut-être choisissait-il de se cacher à présent ou peut-être arriverait-il plus tard. C'était difficile à prévoir.

Dans tous les cas, Mortis devait attendre.

[Mortis]

Mortis décida de s'asseoir à la table où il avait rencontrer Floréal plus tôt dans la journée, cela faciliterait les choses à son employeur qui pourrait plus facilement le reconnaitre et bon puisqu'il lui fallait attendre, autant ne pas rester debout !

Il espérait que l'attente ne soit pas trop longue... que tout ceci se termine le plus rapidement possible, mais il était décidé à se montrer patient...

[Althéa]

Floréal ne se montra pas durant la première heure ni la seconde. Ce n'est qu'au milieu de la troisième qu'il entra dans la taverne pour s'installer à une table avec deux acolytes, sûrement deux gardes du corps. Il commanda un repas que la tavernière se dépêcha de réclamer au chef cuisinier. Elle avait l'air de le craindre, sûrement à juste titre.

Le jeune homme, avenant sous ses boucles blondes eut un grand sourire dans sa direction avant de sortir un jeu de cartes d'une de ses poches.

[Mortis]

Alors qu'il attendait patiemment Floréal assis sur sa chaise, il prit machinalement de quoi écrire cherchant de nouveau vers, quelques jeux-de-mots piquants, cela lui permis d'attendre les deux heures, non sans quelques petites pointes de lassitude mais il fallait se montrer patient... Lorsque son employeur daigna montrer le bout de son nez, il ne pu s’empêcher de laisser s’échapper un soupir de soulagement... L'attente avait été longue mais ce ne fut pas pour rien...

Floréal, accompagné de ses deux gorilles, après avoir commander, lui adressa un regard et lui sourit. Mortis en réponse se leva et se joint à Floréal, puis le voyant sortir un jeu de cartes il lui dit :

- A quoi joue-t-on aujourd'hui messire ?

[Althéa]

"Aujourd'hui, nous jouons au pocker menteur. Voulez-vous prendre place à notre table ?"

Les hommes de main de Floréal le dévisagèrent avec méfiance mais l'homme lui-même ne semblait rien craindre. Sûrement l'affabilité cachait-elle un combattant émérite ou une armure bien solide. Dans tous les cas, mieux valait ne pas le contrarier.

[Mortis]

Mortis acquiesça d'un signe de la tête, il s'assied à la table avec la meilleur poker face qu'il put faire,et pendant que Floréal battait les cartes, il entama le rapport de sa mission et des événements qui s’était déroule avec Chance et son "ami" le Barde :

- J'ai eu une petite entrevue avec une personne de notre connaissance, elle ne semblait guère ravie des nouvelles que je lui apportait... d'ailleurs elle semblait de mauvaise humeur dès que j'ai prononcé votre nom, messire...

Surement Floréal avait-il tenté quelque-chose avant ou en parallèle de la mission de Mortis, mais ce dernier fit mine de rien inutile de mettre son employeur de mauvais poil...

- Elle n'a pas l'air disposée à suivre vos consignes, le plus gros frein semble venir du barde qui l'accompagne, je pense que seule, elle aurai été certainement plus enclin à accepter notre proposition... mais son soutien semble compromettre toute forme de négociation !

Il attendait la réaction de Floréal pour continuer son rapport, il s'imaginait bien que "Flo" n'allait pas apprécier ces nouvelles...

[Althéa]

Si Floréal n'apprécia pas les nouvelles, il ne le montra aucunement. Au contraire, il conserva son calme sourire avant d'énoncer.

"Au moins, le message est passé et je vous en remercie. Je pense que vous ferez un excellent intermédiaire entre eux et moi. Je n'aime pas du tout les esprits chagrins. Pourtant, ma proposition est on ne peut plus honnête, n'est-ce pas ?"

[Mortis]

Peut-être Floréal s'attendait-il à la réaction de la voleuse, en tout cas il n'eut pas l'air d’être tant contrarié que cela... c’était tant mieux pour Mortis.

- Jouer les intermédiaire, pourquoi pas ? J’espère simplement qu'ils ne tenteront pas de m'assassiner... dit Mortis avec un sourire en coin, sinon je pense que votre proposition était tout à fait honnête, "vous assurer la protection du jeune enfant, pendant qu'elle exécute sa mission" Enfin, sinon honnête, tout du moins équitable, d'autant que je suppose qu'elle a reçut une avance sur salaire...

Il se souvint d'un détail qui avait peut-être de l'importance, il avait bousculé un type après sa très urbaine discussion avec les deux tourtereaux en sortant... il se dit qu'il fallait en parler à Floréal :

- Je ne sais pas s'il y a un quelconque rapport avec cette histoire mais je me rappelle que lorsque je suis sortis de l'abri des arts, il y avait toute une troupe de gens armés qui attendait devant la porte je ne sais pas trop ce qu'ils faisaient là et je n'ai pas trop pris le temps de regarder, mais peutetre attendaient-ils Chance et son ami le barde ?

[Althéa]

"Chance a en effet reçu une avance sur son salaire. Elle me semblait un bon investissement à ce moment."

Son sourire indiquait clairement qu'il défiait clairement qui que ce fut de lui en faire le reproche. Il tiqua cependant à l'énoncé de la troupe armée.

"Nous avons donc quelques complications. Peut-être nos chers amis ont été moins subtils que ce que j'avais escompté. Les habitants de la maison carrée sont un tantinet chatouilleux ... Mais baste. Pouvez-vous discrètement aller observer nos deux amis histoire d'éviter une éventuelle surprise de leur part ?"

C'était plus un ordre qu'une simple question.

[Mortis]

Mortis relevant la petite irritation dans le sourire de Floréal corrigea le tir :

- Vous n'avez rien a vous reprocher votre offre était honnête, elle certainement moins, mais maintenant nous avons un instrument de pression...

Puis il enchaina sur la demande de son employeur :

- Les suivre ne me pose aucuns problèmes, par contre discrètement... dit il avec un léger sourire après avoir regarder ses vêtements dorés Je ferai ce de mon mieux messire !

[Althéa]

Floréal eut une petite moue amusée qui masquait mal sa contrariété.

"Il est vrai que ce n'est pas très discret ... Mais je suis sur que vous saurez m'arranger ça dans les plus brefs délais. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai très envie de vous faire confiance."

Dans le cas contraire, il l'aurait sûrement éliminé.

[Mortis]

Floréal venait plus ou moins de lui dire de se débrouiller il prit cela comme s'il lui donnait carte blanche... Mortis fit un signe de la tête et dit :

- Bon et bien je m'y attèle de ce pas... je vous retrouve ici plus tard...

Il se leva de sa chaise, se dirigea vers l'entrée et franchit la porte.

Mortis se dit que cela aurai pu bien plus mal se passer, certes Floréal semblait mécontent mais au vu des mauvaises nouvelles certains "commanditaires" auraient été du genre à tuer le messager sans autre forme de procès.

Bon maintenant il lui fallait trouver un moyen d’être plus "discret"... Le doré n’étant pas la teinture idéale pour une filature, il regarda autour de lui espérant trouvé une idée ou tout du moins quelque chose qui pourrait l'aider : Il n'y avait pas grand chose qui aurai pu lui servir... puis il vit un homme vraisemblablement un réfugié, qui avait sans doute fui le front, il semblait sans défenses... seul... dans un coin isolé... celui ci se dirigeait vers une petite rue déserte... Mortis prit l'initiative de le suivre sait-on jamais, cet homme aurai peut-être besoin de se débarrasser des quelques biens qui semblent lui peser.

Mortis pénétra dans la ruelle, s'efforçant de ne pas se faire remarquer, il s'approcha doucement par derrière et une fois suffisamment près, Mortis sorti sa dague et lui assena un coup avec le pommeau sur le crâne, il ne voulait pas le tuer simplement lui prendre ses biens. Le réfugié s’écroula assommé, et Mortis lui prit ses vieilles frusques, un vieux manteau gris usé et rapiécé par endroit,et un sac remplit de babioles sans valeurs.

- Sans doutes des souvenirs ! dit Mortis Je ne vais pas lui prendre son passé tout de même...

Il vida le contenu du sac dans la rue et le pris avec lui, il enleva son propre manteau le fourra dedans et enfila le vieux manteau gris sombre que le monsieur venait de lui céder, il puait mais pour de la discrétion, à moins d’être suivi par entité omnisciente et invisible, c’était parfait...

Avant de détaller comme un lapin il jeta une pièce d'or au bonhomme allongé par terre en guise de "paiement" puis dans sa fuite se dirigea vers là ou il avait laissé Chance et son ami le barde...

[Althéa]

Mais il n'y parvint pas ou du moins pas tout de suite.

"Hé vous là-bas. Qu'est-ce que vous avez fait à mon frère ?"

La voix provenait de l'autre coté de la ruelle et un bonhomme à l'imposante musculature qui n'était pas là quelques secondes auparavant s'approcha, l'air peu satisfait des derniers événements. Il s'approcha de Mortis, rictus peu amène au visage avant de héler.

"Pierrick, Edgard, il y a un imbécile qui vient d'agresser le frérot."

De l'autre coté de la ruelle apparurent deux autres hommes de la même corpulence et pas contents du tout.

[Mortis]

(hrp La vache ils sont nombreux dans la famille... )

Mortis qui se voyait deja à l'Abri des arts entrain d'espionner les deux tourtereaux, s'imaginant déjà arrivé sans encombre, fut assez décontenancé par la présence de trois ahuris, trois tête plates à gros muscles...de toute évidence il venait de "négocier" avec leur petit frère... mais ceux-ci ne semblaient guère avoir apprécier la teneur de ses arguments "percutants" et souhaitaient lui présenter les leurs...

Mortis n’était pas très chaud pour un "négociation" à un contre trois... il fallait fuir, en espérant trouver un endroit où la "confrontation des arguments" lui serait plus propice, ou même mieux simplement essayer de les semer !

Il parti donc en courant dans le sens opposé il rallongeait le chemin qui le séparait de Chance, mais c’était toujours mieux que de se frotter à trois orques intellectuellement limités...

[Althéa]

Si l'un des frères resta au chevet du blessé les autres engagèrent la poursuite. Et ils couraient vite. Si Mortis ne trouvait pas de solution, il serait rapidement rejoint.

Il sentait le souffle saccadé de l'un d'eux sur sa nuque ce qui n'était pas franchement agréable.

[Mortis]

Mortis sentait que cette course n’était pas en sa faveur et qu'il fallait trouver un autre moyen pour se débarrasser des deux affreux... Alors qu'il continuait de courir, il regarda autour de lui, espérant trouver un objet, ou quoi que ce soit, qu'il pourrait utiliser pour gêner ses poursuivants, il renversa un tonneau vide et une échelle qui se trouvaient près d'une petite fenêtre... bien que ceci gênerait le duo de comiques ratés qui lui filait le train, ceux-ci ne serait pas éternellement bloqués par ce genre d'obstacle pensait Mortis...

Il aperçut une petite ruelle perpendiculaire, celle-ci semblait assez étroite pas suffisamment pour bloquer les deux restes de repas d'illithid sur patte, mais suffisamment pour que ceux soit obligé de se mettre en file indienne et donc si combat finalement il y avait, au moins ce serait du un contre un, c’était une bonne méthode pour affronter plusieurs adversaires plutôt que de les affronter tous ensemble vous les obligez à vous affronter un par un... chose qui était pour Mortis plus à porté de ses talent de combattants, certes existants mais pas assez pour affronter un groupe à lui tout seul tout seul !

Il prit le virage à l’équerre, s’engouffra dans la ruelle sombre et étroite, sortit sa dague de son fourreau et se tint près à recevoir les gens à en découdre si nécessaire...

[Althéa]

Comme l'avait prévu Mortis, les deux brillaient beaucoup plus par les muscles que par l'esprit et ne virent donc pas le piège. Ils s'engagèrent donc l'un après l'autre dans la ruelle parallèle sans supposer un seul instant que l'homme les avait divisés pour mieux régner.

Mais qu'à cela ne tienne, le premier avait déjà sorti son arme, un hachoir tranchant et épais et n'avait pas d'autre intention que celle de s'en servir et pourquoi pas découper un bon quartier de viande.

[Mortis]

Le plan de Mortis avait marché, il les avait attirés dans la petite ruelle, bon certes celui qui était devant lui n'avait pas l'air inquiet de la situation et semblait prés à "couper court à la conversation"... Mais Mortis avait un avantage, son opposant du fait de sa carrure ne pouvait pas bouger comme il l'entendait, pas de geste amples, pas d'esquive sur le coté... alors que Mortis du fait de sa carrure plus fine était encor en pleine possession de ses moyens...

Comme le gros crétin était limité dans ses mouvements, il serait bien plus prévisibles, tant pour ses attaques que dans ses tentatives d'esquive... Mortis préférait attendre que l'autre attaque en premier, en étant prêt à faire un bon en arrière et profiter de l'élan de l'attaque ennemi pour mieux attaquer par la suite, il préférait ainsi jouer la prudence, car un mauvais coup risquerais de le mettre dans un salle état...

[Althéa]

L'ours fut appâté comme s'il avait s'agit de miel et attaqua le premier comme Mortis l'avait prévu. Pas de feinte simplement de la force pure et simple. Il voulait déchiqueter, prélever un bras ou peut-être une jambe même si une tête aurait été mieux.

En colère comme il l'était, il ne prit pas le temps de réfléchir à l'entourloupe qui se préparait.

[Mortis]

Mortis fit un bond en arrière esquivant de peu le coup violent de son féroce adversaire, puis profitant du déséquilibre qu'avait certainement engendré ce violent assaut qui le faisait se tenir la tête en avant, Mortis fondit sur son adversaire, et lui assena un coup de dague !
La petite lame de la dague fendit l'air et une grande gerbe de sang jaillit du visage de son adversaire... Mortis ne lui laissa pas le temps de réagir qu'il enchaina un deuxième coup en tentant de viser la gorge et qu'ensuite il recula de quelques pas d'un bond en arrière... Prudence est mère de sureté comme on dit !

Il regarda ensuite son adversaire pour mesurer les dégâts que son attaque lui avait causé. Au vu de la quantité de sang, la blessure ne devait pas se limiter à une simple petite égratignure ! Enfin de toute façon Mortis était prêt à finir le travail, au cas ou si le gros balourd n'avait pas eu son compte et cherchait encor des ennuis...

[Althéa]

Si le deuxième coup n'avait pas tranché la gorge de son adversaire, le premier avait atteint l'oeil gauche. La brute tomba à genoux en hurlant, hors de combat.

Mortis pouvait donc reprendre sa course, du moins si le deuxième frère n'arrivait pas. Dans tous les cas, il risquait de ne pas être vraiment content en voyant l'état de son cadet.

[Mortis]

Mortis voyant le gros balourd s'effondrer en se tenant le visage et entendant le cri horrible qu'il poussait, se dit qu'il valait mieux qu'il ne reste pas là et préféra tenter de s’éclipser, de toute façon il n'avait aucun intérêt à continuer ce combat, il avait d'autres chats à fouetter...
Il se retourna prudemment, au cas où il y aurai une mauvaise surprise, et partit en courant, tentant une nouvelle fois de revenir à l'Abri des arts, pour suivre l’évolution de la situation entre Chance et les hommes armés qui stationnaient peut-être encor devant la taverne...

Mortis espérait que cela n'avait pas trop bougé entre son départ et son retour... Mais que pouvait-il espérer après une attente aussi longue ?

[Althéa]

hrp : on va poster là encore un peu, le temps que les deux autres terminent leur discussion, si tu veux bien (f)

Mortis arriva sans encombre devant l'Abri des Arts. Il remarqua cependant le groupe armé qu'il avait aperçu en venant. Ils étaient discrets mais son oeil avisé et rompu à l'exercice lui avait permis de les repérer. Ils semblaient tendus mais décidés à rester jusqu'à ce que leur cible se montre et ce n'était manifestement pas lui.

Il pouvait donc réfléchir à sa guise sur la méthode qu'il allait employer pour glaner un maximum d'information sur les deux autres.