Je ne citerai pas d'article de presse, la médiocrité des journalistes qui réduisent une vie de lutte et de réflexion à "la proximité avec le lobby anti-mariage gay" ne lui rendant pas honneur.
Je me sens le devoir d'agir tant que j'en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Je choisis un lieu hautement symbolique que je respecte et j'admire. Mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies.
Umbre a écrit :ils auraient attendus un peu ils l'avaient leur martyre...(mais pas avec une histoire aussi vendeuse certes) http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... paris.html (en arriver là pour ça... mais bon, de souvenir le suicide c'est pas interdit par les cathos??? )
Ce message m'avait échappé.
1/ Dominique Venner ne s'est pas suicidé à cause de la malsaine loi Taubira comme il l'explique dans le dernier billet posté sur son site personnel. C'est l'aboutissement de toute une vie et il l'a sans doute mûrement réfléchi. Preuve que ce n'est pas un acte impulsif et fou, il a vu aujourd'hui ses amis avant de partir, comme en témoignait par exemple Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.
http://www.dominiquevenner.fr/2013/05/l ... heidegger/
Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.
Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.
Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.
2/ Dominique Venner est tout sauf catholique : païen convaincu, il a exprimé à maintes reprises au fil des années son admiration pour le suicide héroïque.
Un exemple tiré d'un numéro de la Nouvelle Revue d'Histoire de l'année 2011 : J'ai donc imaginé que François de Grossouvre, en se donnant la mort dans le palais de l'Elysée, devenu le centre d'un système mafieux, avait voulu élever une protestation solennelle contre cette souillure. Le geste me semblait grand. A la manière des stoïciens, je crois que le suicide est l'un des droits fondamentaux de la personne et une manifestation d'altitude morale.
PS : sa lettre d'adieu : http://oi40.tinypic.com/dolvuv.jpg