La Couronne de Cuivre

Hubert l'attendit, embarrassé.
" Je suis désolé... Je n'ai vraiment rien fait pour... Sinon me reposer un moment."
Il haussa les épaules.
" Mais j'apprécierais que tu évites, pour la chanson... Je ne sais pas ce que j'ai fait à Milil, mais quand j'inspire un barde, ça donne toujours une ritournelle ridicule !"
Dès que Giovanni serait prêt, ils regagneraient le sous-sol.

Avant d'aller déposer le coffret là où il dormait, Giovanni, consciencieux, avait pris soin de le verrouiller et de glisser la clef dans sa poche.
-Je suis vraiment désolé, Hubert, mais quand un barde a l'idée d'une chanson, il ne peut l'abandonner : ce serait presque... une faute professionnelle. En plus, cela m'arrive assez rarement, la peinture étant davantage mon rayon. Bon, après, évidemment, on peut négocier...
Il le suivit jusqu'à la fameuse pièce, s'agenouilla près du coffre, l'examina attentivement.
-Mon orgueil en prend un sacré coup mais je dois bien reconnaître que tu as réussi là où j'ai échoué : c'est ouvert, et il ne semble pas y avoir le moindre piège.
Il prit une profonde inspiration et souleva le couvercle.
-Des épées.
Il y en avait une bonne dizaine, soigneusement rangée. Elles semblaient d'excellente facture et forgée de la veille.

Hubert se pencha pour en prendre une et en éprouver le poids et la maniabilité. S'il n'avait pas déjà prélevé une arme supérieure dans le trésor de la liche, il aurait sans doute échangé son ancienne contre l'une de ces épées millénaires et pourtant neuves.
" Stupéfiant, murmura-t-il. Prodigieux, même."
Il la reposa.
" Bon. Je crois que je vais m'asseoir sur le suivant."

-Merci, merci de me permettre d'assister à pareille scène ! Ma chanson sera mémorable car, assurément, on n'a jamais connu si extraordinaire découverte de trésor ! Ah, de nouveaux couplets me viennent ! Ah, je sais déjà, aussi, comment je te représenterai sur la fresque !
Il souriait, ravi.
-Tu crois que ça marcherait aussi avec les gens ? Je veux dire... Que tu leur ferait vider leur sac et avouer leurs secrets si tu t'asseyais sur eux ?
Il aussi subitement les sourcils : Hubert venait de réitérer l'opération sur un autre coffre sans que rien ne se produise.

" Voilà ! Tu as grippé mon pouvoir ! Mes fesses magiques ne fonctionnent pas quand on les tourne en dérision !" se plaignit le paladin sur un ton misérable.
Cette conversation surréaliste — et dont Hubert n'était pas complètement certain de saisir le sens profond — avait quelque chose d'incroyablement libérateur, surtout après la tension de la journée.
" Tu n'as qu'à essayer toi, tiens."
Et il se releva pour lui céder la place.

A nouveau, sa main frôla le métal.
A nouveau, il y eut cette sensation de chaleur, ce déclic.
Lequel, cette fois, fut suivi d'un grand éclat de rire.
-Ah, en fait, c'est quand tu te retires que l'effet magique se produit ! C'est encore plus... truculent !
Giovanni fit de gros efforts pour retrouver un semblant de sérieux.
-Allez, ouvre-le donc, celui-là, qu'on voie ce que ton pouvoir nous offre...
En l'occurrence, le trésor était constitué de haches d'arme en aussi bon état que les épées.

Hubert était un peu interdit, cette fois.
" Je crois que c'est ma main... J'ai senti comme une chaleur... La première fois, je l'avais sentie aussi, maintenant que j'y pense... Peut-être que ça marche sans que je m'asseye dessus. Tu vas devoir renoncer à ta chanson risible !"
Il se dirigea vers le coffre suivant. Cette fois, il avait l'intention d'en effleurer le couvercle de la paume, sans y poser le fessier. Avec un peu de chance, Giovanni devrait déchanter.

Chaleur. Déclic. Ouverture.
Le dernier des trois coffres qu'abritait la salle contenait d'imposantes masses d'arme.
Derrière le paladin, le barde poussa un soupir dépité. Mais il ne fut pas long à retrouver tout son allant.
-"Hubert de Maleval, le paladin aux caresses magiques". Ce titre n'est pas mal non plus... Finalement, ce sont peut-être deux chansons que je vais composer ce soir, à moins que j'en fasse une mêlant les deux aspects...
Il s'interrompit et, tout à coup extraordinairement sérieux, se mit à dévisager son compagnon avec insistance.

Hubert soutint le regard du barde. Finalement, il allait pouvoir aborder la question qui le turlupinait, beaucoup plus vite que prévu.
« Alban pense que je suis un aasimar. Il dit que cela colle avec ce qu’il a observé… Ma capacité à voir dans le noir, ma résistance au froid… Ma carrière de paladin, je suppose, aussi. Est-ce que tu crois que c’est possible ? Et que ça pourrait être lié ? »
En prononçant ces paroles, Hubert réalisa qu’il avait à moitié envie que Giovanni éclate de rire, tout en sachant que ce ne serait pas le cas. Il avait toujours du mal à imaginer – à accepter – qu’il n’était sans doute pas complètement humain.

Le barde n'éclata nullement de rire. Il ne fit même pas mine de sourire.
-C'est justement à cela que je pensais, murmura-t-il. Il y a certaines allusions étranges, dans les documents d’Étienne, des allusions qui, si je les ai correctement interprétées, font référence aux trésors demeurés dans la cité mais qui ne seraient accessibles qu'aux cœurs entièrement purs et aux "êtres venus d'en-haut", c'est à dire aux Extérieurs bienveillants... Il faudra que je me penche à nouveau sur ces passages, mais de prime abord, je dirais que cela collerait avec le fait que tu puisses être un Aasiimar. D'autant que les particularités que tu m'as décrites colleraient elles aussi...
Il fronça les sourcils, acquiesça pour lui même.
-Je fouillerai la question. Et en tout cas, ton écuyer semble être doté d'un sacré sens de l'observation, d'une bonne jugeote et d'une remarquable curiosité, pour s'être intéressé à ce sujet et, sans doute, avoir découvert le pot-aux-roses. Il serait presque digne de devenir apprenti barde...

Ainsi Giovanni partageait l'impression d'Alban. Hubert n'était pas surpris : tout ce qu'avait dit le gosse faisait sens, après tout.
" Je crois que je vais éviter de le lui dire : il va penser que je veux me débarrasser de lui, le connaissant. Mais tu as raison : c'est un gamin futé. J'espère que je parviendrai à en faire un chevalier futé."
Il se tourna vers les coffres, désormais ouverts.
" Je doute d'avoir le cœur entièrement pur... murmura-t-il. J'imagine donc que je dois me faire à l'idée que je suis un peu plus différent des autres que je ne l'aurais voulu."
Il lâcha un léger soupir, lèvres serrées.
" Penses-tu que Ruth ait pu découvrir les mécanismes de l'escalier et du pilier pour des raisons similaires ? Parce que sous ses dehors endiablés, elle est en réalité une gamine innocente ?"

-Alors là, je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être que Ruth a effectivement un cœur d'une pureté incroyable, à moins qu'elle n'ait comme toi quelque merveilleuse ascendance. Cependant, je ne suis pas certain que les mécanismes soient à ranger dans la même catégorie que le contenu des coffres : ce ne sont pas des trésors à proprement parler, et ceux qui ont fui ces lieux ont très bien pu oublier de ranger l'une de leurs gemmes... Ton apprentie a probablement bénéficié d'heureux coups du sort. Sauf, bien sûr, si Tymora s'est penchée sur son berceau...
Giovanni poussa un soupir spectaculaire.
-Je me sens bêtement ordinaire, tout à coup...

Hubert pinça les lèvres. Il avait le sentiment inverse et, sans qu'il ne se l'explique vraiment, il eut besoin de le verbaliser.
« Je sais que je devrais être ravi de me révéler légèrement... particulier, mais en réalité, je trouve ça extrêmement déstabilisant. Je pensais savoir qui j’étais. J'avais déjà eu besoin d'un certain temps... »
Il sentit qu’il rougissait.
" Hum. Excuse-moi. Je vais m'y faire. Je crois... je vais aller ouvrir les autres coffres... Tant que j'y suis."
Il se demandait bien ce qu'ils allaient pouvoir raconter pour expliquer ce prodige soudain. Sans doute le fait qu'il soit un aasimar n'était-il pas honteux mais, pour l'heure, il n'arrivait pas à penser que c'était juste un détail...

-Si tu permets, j'aimerais t'accompagner. Je suis curieux de voir sur quoi nous allons mettre la main...
Giovanni le suivit dans la salle d'en face, de l'autre côté du couloir, où trois coffres supplémentaires les attendaient.[/color]
-Dis... reprit le barde. Tu ne crois pas que... Tu devrais accompagner l'expédition ? Ou au moins envoyer Ruth ? Parce que... Sans vous, nous n'aurions absolument rien découvert ici, malgré tous mes efforts. Et Roxane n'a pas fait mieux dans la cité...

" Si Ruth a le même pouvoir que moi, autant le tester d'emblée. Ils ne doivent pas être bien loin, tous les deux... Je vais aller les chercher."
Il espérait qu'Alban ne le prendrait pas mal, s'il s'avérait que la gamine était dotée d'une énergie inexpliquée. Mais bon, s'il était baron, elle pouvait bien être sorcière.
" Sinon... Je ne sais pas. Je devrais peser le pour ou le contre... Etienne resterait ici, alors, probablement. Je dois avouer que je n'ai aucune expérience des sièges, je ne suis pas certain d'être crucial au fort. Mais le signal que cela enverrait aux gens ne serait-il pas un peu problématique ?"
Il jeta un œil dans la grande salle. Les enfants étaient normalement en train de s'occuper du matériel ou des animaux, et les chances étaient donc grandes qu'ils soient au sous-sol.

Aucun des deux écuyers n'était présent. Ou alors, ils se cachaient bien.
-Tu sais, que ce soit Étienne ou toi qui partiez, cela aura un impact, dit son compagnon. Lui est l'initiateur du projet, celui qui a le plus contribué à son lancement, quoi qu'il en dise. Les gens l'aiment, lui font confiance... Toi, tu es un paladin de Lathandre arrivé parmi nous à point nommé, le charismatique et incontesté chef de nos forces armées... Dans un cas comme dans l'autre, il faudra, à mon sens, faire montre de pédagogie...

" Sans doute." dit le paladin, songeur.
Il trouvait toujours amusant d'être considéré comme un chef des armées alors qu'il disposait de quarante hommes et cinq officiers. Il y avait les mercenaires, bien sûr, mais ce n'était pas exactement la même chose.
" Que ce soit moi ou lui qui y aille, le départ est difficile... S'il devait arriver quoi que ce soit, Etienne pensera toujours que sa présence aurait pu faire la différence... Ce sera la même chose pour moi."
Il haussa les épaules.
" Bon. Coffre numéro quatre. J'en laisserai un ou deux pour Ruth. Il y en a encore à l'entrée des autres couloirs, non ?"

-Oui oui, ne t'en fais pas pour ça.
Les trois coffres de la pièce contenaient pour l'un des arcs, pour l'autre de massives arbalètes de style ancien, pour le dernier des javelots. Toutes parfaitement conservées et immédiatement utilisables.
-Ils ont manifestement fait des salles thématiques : armes de jet ici, armes de corps-à-corps là-bas... En tout cas, à présent, nous n'aurons plus de problème d'armement ! Pour peu que nous en ayons eu...

Hubert quitta la pièce en compagnie du barde.
" Je propose que nous allions prévenir Ignace et chercher les enfants. Si Ruth parvient effectivement à ouvrir les coffres, c'est important de le savoir. Ensuite, nous irons fouiller les suivants."
S'il n'y avait eu cette histoire d'aura maléfique, il aurait pu songer sérieusement à accompagner le groupe de tête. Mais l'idée de laisser le fort vulnérable, alors qu'il savait l'ombre infiltrée en son sein, lui était difficile, pour ne pas dire insupportable. Si la gamine se révélait imbue d'un pouvoir magique, les choses seraient beaucoup plus simples. En même temps, il n'y croyait pas trop. Ruth ne voyait pas dans le noir et elle semblait sensible au froid comme n'importe qui. Quand à son coeur pur, il n'hésitait pas à recourir aux bottes secrètes. Giovanni avait sans doute raison de penser qu'elle était surtout extrêmement chanceuse.

Dans les caves, il y avait beaucoup moins de monde que précédemment. Les cris des suppliciés avaient donc dû s'interrompre et la majorité des colons en profiter pour s'aérer un peu. Cependant, ses écuyers n'étaient pas du nombre : il les croisa à la sortie de la salle voisinant les thermes, où ils avaient dû se sécher après leurs ablutions.
-Oh, bonjour, Giovanni ! lança joyeusement Ruth, tandis qu'Alban le saluait poliment.
La petite fille se tourna vers son ami.
-Tu vois, m'sire Hubert a adoré mon idée de tout à l'heure : Giovanni est là pour faire de toi son apprenti !
Le gosse devint aussitôt cramoisi.

" En fait, c'est plutôt toi que nous cherchions, Ruth. Giovanni m'a parlé de ton grand talent pour le chant lyrique et..."
Il s'interrompit.
" Non, en fait, non. J'ai peur que tu essaies de me montrer ce que tu vaux. Soyons sérieux. Ruth, tu te souviens qu'on avait parlé de ces coffres impossibles à ouvrir ? Est-ce que tu es allée jeter un oeil ? Est-ce que tu as essayé ? Ou toi, d'ailleurs, Alban ?"

Ils secouèrent la tête - même Ruth, qui avait pourtant déjà ouvert la bouche, sans doute pour entonner quelque chose.
-Non, m'sire.
-Quand vous nous avez autorisés à explorer la nef, nous ne sommes pas allés jusque-là. A présent, quand nous y allons, c'est soit pour nous entraîner, soit pour promener les chevaux.
-Pourquoi vous me posez cette question ? Vous voulez que je tente ma chance avec, comme pour le passage secret et le pilier ?

" Exactement, oui."
Il n'ajouta rien, ne mentionnant pas l'ouverture des six premiers coffres.
" Vous pouvez descendre avec Giovanni, il va vous montrer. Je vais vite voir Ignace et je vous rejoins. Ne cassez rien !"
Puis, sur un sourire, il partit à la recherche de l'intendant. Jusqu'à nouvel ordre, aussi étrange cela puisse-t-il paraître, il était aussi responsable de l'arsenal.

L'intendant, au milieu des divers documents qu'il affectionnait, lisait avec attention une liste selon toute vraisemblance rédigée depuis peu. Plume à la main, son regard allait de ligne en ligne, et on le sentait prêt à corriger la moindre imperfection, aussi infime soit-elle.
Lorsqu'il sut qui était son visiteur, un vague inquiétude se peignit sur ses traits. Néanmoins, la mine plutôt détendue du paladin dut le rasséréner, car il lui sourit amicalement.
-En quoi puis-je t'être utile ?

Hubert se sentait tendu, lui aussi, et il le regrettait. C'était pourtant inévitable, car des frontières invisibles existaient désormais entre les uns et les autres, et il ne fallait nul pouvoir magique pour les percevoir, cette fois. Il décida de s'en tenir aux faits.
" Nous sommes parvenus à ouvrir les coffres métalliques qui se trouvaient au sous-sol. Ils contiennent des armes de bonne facture. Si tu disposes d'un peu de volontaires, peut-être peux-tu les envoyer les chercher pour les inclure dans l'arsenal ? Pour l'instant, nous avons trouvé des épées, des masses et des haches, ainsi que des arcs, des arbalètes et des javelots. Il reste encore pas mal de coffres, je vais aller rejoindre Giovanni en bas, mais si nous te tiendrons informé de nos découvertes au fur et à mesure."
Si Ignace n'avait rien à ajouter, il descendrait aussitôt pour voir si les enfants étaient arrivés à quelque chose.

Ignace paraissait stupéfait.
-Comment avez-vous... ?
Il secoua la tête.
-Enfin, peu importe : l'important est qu'ils soient ouverts, ce qui constitue une excellente nouvelle. J'envoie du monde récupérer cet armement dès que possible.
Lorsqu'il rejoignit ses compagnons, Hubert fut accueilli par le sourire radieux de Ruth et la mine stupéfaite d'Alban.
-C'est ouvert ! rugit la gamine.
-Tel paladin, tels écuyers... lâcha Giovanni.
Il souriait, mais on le sentait dépité.

Hubert était stupéfait : jamais il n'aurait imaginé que Ruth y parviendrait, mais contre toute attente... Il sourit à la gamine.
" J'en étais sûr ! Alors, qu'est-ce que tu as déniché, cette fois ?"
Il les suivit dans la pièce où se trouvaient les coffres, pour voir le résultat.
" Tu y es parvenu aussi, Alban ?"
Cela signifiait qu'il allait devoir envoyer l'un ou l'autre avec Etienne. A moins que ce ne soit juste un produit de l'enfance, auquel cas, n'importe quel gosse pourrait accompagner le chevalier. Ce qui arrangerait relativement le paladin : compte tenu des circonstances, il préférait garder ses écuyers là où il pouvait les protéger.

-J'ai juste touché un coffre, comme Giovanni m'a dit que vous aviez fait, dit joyeusement Ruth.
-J'ai agi de la même façon, et.. cela a aussi fonctionné, souffla Alban.
Les trois coffres contenaient respectivement des cuirasses, des casques et des boucliers.
-Mais il y a rien à ma taille, soupira la petite fille.

" Bon. On va faire venir un autre enfant pour les suivants." dit le paladin, songeur.
La magie de ces objets était vraiment étrange, mais il décida de ne pas se poser de questions. Giovanni avait parlé d'êtres au coeur entièrement pur, et apparemment, les coffres étaient relativement souples avec cette définition. Ou alors le barde était mauvais traducteur, c'était l'alternative. Mais ça n'avait pas d'importance : Etienne allait pouvoir partir comme prévu, avec un gosse dans ses bagages. Quel âge avait son écuyer, d'ailleurs ?
" Peut-être pourrait-on demander à l'écuyer d'Etienne ?"
Ou alors c'était une question de puberté ? La pensée mit le paladin vaguement mal à l'aise.
" Et à un enfant plus jeune... Un de vos amis ? Vous pouvez aller me les chercher ?"

Les gamins les rejoignirent moins de dix minutes plus tard dans la nouvelle pièce vers laquelle les adultes s'étaient dirigés. Ils étaient accompagnés non pas de deux, mais de trois personnes : Charles, l'écuyer d’Étienne, et les jumeaux demi-elfes du soleil. L'adolescent parvint à ouvrir un coffre - qui contenait des engrenages et divers autres morceaux de métal qui, assemblés, pouvaient constituer quelque machine - tandis que les jeunes non-humains échouèrent lamentablement.
-Oh, merci, les gars, merci ! leur lança Giovanni, tout sourire. Je ne suis donc pas le seul avec qui ça ne fonctionne pas !

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Une route oubliée