La Couronne de Cuivre

Albérich dénicha les instituteurs dans la salle où étaient entreposés les livres ramenés de la bibliothèque. Serait-il arrivé quelques minutes plus tard qu'il aurait trouvé les lieux déserts : Agathe, Rebecca et Philibert étaient en effet sur le point de reprendre leurs recherches et achevaient de se répartir les étages du bâtiment. Ils lui expliquèrent que leurs démarches précédentes avaient abouti à une seule conclusion : aucun symbole présent dans la salle des gemmes ne figurait au-dessus des portes donnant sur l'extérieur. Pour le reste, il y avait trop de décorations, partout, pour espérer tomber sur quelque chose par hasard. Par conséquent, ils avaient changé de méthode : ils allaient repérer d'abord les salles les plus particulière et seulement ensuite examiner le linteau surmontant leur entrée.

Le Luménien proposa de lire les ouvrages techniques pendant qu'ils musardaient : il voulait rester disponible et donc aisément localisable. Il y avait plusieurs livres sur le sujet, et avec un petit sortilège de compréhension des langages, il parviendrait aisément à en parcourir un en entier. Il leur souhaita donc de bonnes recherches puis s'installa dans un fauteuil et incanta. La matinée promettait d'être studieuse.

De son côté, Hubert n'avait eu aucune difficulté à mettre la main sur ses écuyers : comme la veille, ils faisaient leur possible pour seconder Gabriel auprès des petits paludiers - on en était toujours à l'apprentissage des langues.
-On peut faire quelque chose pour vous, m'sire ? s'enquit Ruth.
Il vit à son expression qu'elle espérait de tout cœur que ce soit le cas, signe que son activité actuelle ne lui convenait guère. C'était moins le cas pour Alban, évidemment, mais on le sentait aussi désireux d'être utile à son maître.

" Absolument." dit le paladin en soustrayant les deux enfants à la compagnie des petits barbares.
Leur simple vue lui rappelait que Guillermo avait enrôlé leurs aînés, quelque chose qu'il trouvait absolument inconcevable et même abject, et qu'il voulait chasser de son esprit.
" Ruth, il faudrait que tu prennes le temps d'examiner les thermes pour y trouver un panneau de contrôle, comme dans les cuisines. Alban, je veux que tu ailles parler de la fresque à Giovanni."
Pas besoin d'en dire davantage, le gosse savait exactement ce dont il s'agissait.

-Bien, messire.
Et il fila au grand galop.
-Quand j'aurai trouvé le panneau de contrôle, faudra que vous disiez à Alban de prendre un bain, souffla Ruth quand il eut disparu. Il a fait une grande déclaration comme quoi il n'utiliserait pas les thermes tant que les prisonniers ne seraient pas libérés et ne pourraient donc pas en profiter, eux aussi. Mais à mon avis, c'est juste qu'il est frileux.

" Misère, lâcha simplement le paladin. Je crois que je serai contraint de le lui imposer. Mais tant pis. Les principes, c'est bien, mais il faut rester un minimum... sérieux."
Ce gosse était inquiétant, tout bien considéré. Giovanni avait beau dire, tant de gravité, ce n'était pas sain.
" Cela dit, si tu nous chauffes les Thermes, on t'érigera sûrement une statue."

-Je prends ça pour une promesse, m'sire. Et je sais que les paladins tiennent toujours leurs promesses. Bon, on y va ?
Une fois aux thermes, il ne fallut guère, malgré leur taille imposante, qu'un quart d'heure à la gamine pour trouver, sur un mur, un mécanisme faisant apparaître le fameux panneau de contrôle. Lequel était autrement plus fourni en boutons et commutateurs que ceux des cuisines...
-A mon avis, y a aucun risque à tous les tester... souffla-t-elle.

" Allons-y, alors, proposa le paladin. Mais il faudrait qu'on prenne des notes, histoire d'avoir ensuite une sorte de mode d'emploi... Je vais aller nous chercher ça."
Il s'esquiva une seconde, alla chercher de quoi écrire auprès d'un Albérich studieux, puis rejoignit la gamine.
" Vas-y. Je peux tester les bassins quand nécessaire."

-C'est parti !
Les expérimentations débutèrent et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'étaient pas au bout de leurs surprises...
Les divers dispositifs du panneau de contrôle permettaient, très classique, de vider et de remplir les bassins ainsi que d'en modifier la température. Ils permettaient, plus original, d'y créer des remous plus ou moins puissants voire... de véritables vagues. Plus surprenant encore, un bouton entraînait le jaillissement, au milieu de l'un d'entre eux, d'une véritable fontaine, tandis qu'un second faisait tomber dans un autre, depuis le plafond, une véritable cascade - dans les deux cas, il était évidemment possible de contrôler l'intensité du phénomène. Mentionnons encore la transformation de certaines portions des thermes en bains de vapeur, le contrôle de l'éclairage offrant diverses ambiances et, bien sûr, un système de chauffage...

" Une statue, je ne vois pas d'autre possibilité." dit Hubert, ravi, quand ils en eurent terminé.
Il sourit à la gamine.
" Notre cote de popularité va grimper. Surtout la tienne. Il va falloir que je copie ça au propre... Non, que je demande à quelqu'un de copier ça au propre... Bon. Allons voir si Alban en a terminé. Un petit entraînement nous ferait du bien, après ces... expériences."

-Vous devriez demander à Anselme, l'assistant de m'sire Albérich : il fera ça très bien, suggéra Ruth.
Après quelques recherches, ils finirent par dénicher Giovanni et Alban dans la salle d'ordinaire occupée par les instituteurs. Ils étaient en train de farfouiller parmi les livres avec un enthousiasme déconcertant.
-Je crois qu'on a touché le gros lot ! s'exclama l'écuyer pile au moment où Hubert et son apprentie franchissaient la porte.
En deux enjambées, il avait rejoint le barde.
-Je ne comprends rien à ce qui est écrit mais les illustrations parlent d'elles-mêmes, regarde !
Il s'empourpra.
-Heu... Je voulais dire... Vous devriez regarder, messire Giovanni.
-Et zut, moi qui croyais que tu allais enfin réussir à être moins protocolaire...
-Désolé.
Tous deux prirent alors conscience de le présence de visiteurs.
-On peut faire quelque chose pour vous ? s'enquit innocemment Giovanni.

Hubert les dévisagea l'un et l'autre, un peu mal à l'aise.
" Heu... Nous venions voir si Alban voulait venir s'entraîner. Avant de prendre un bain obligatoire. Mais tu es le bienvenu aussi, Giovanni. Je suis sûr que tu te défends à la rapière."
Il se demandait bien de quel gros lot parlait l'écuyer, cela dit, mais n'avait pas envie de se faire rembarrer comme la veille. Ils lui parleraient quand ils estimeraient le moment venu.

Alban blêmit et tourna un regard plein d'espoir vers Giovanni.
-Je promets de continuer à vous aider dans vos recherches si vous intercédez en ma faveur auprès de messire Hubert pour qu'il m'autorise à tenir mon serment. A savoir : ne pas profiter des thermes tant que le reste de la Communauté n'y aura pas accès.
Le barde rit.
-Hé, tu sais à qui tu parles ? A un Sunite. Or, pour les Sunites, les bains sont sacrés.
-S'il vous plait... Je ne vous donnerai plus du messire.
-Désolé.
-Pitié... Je vous appellerai par votre prénom.
-Navré.
-Je vous en prie... Je... Je vous tutoierai !
-N... Hum, attends, je vais y réfléchir.
Il sourit au paladin.
-Va pour les exercices martiaux. Et d'avance désolé si je te bats à plates couture... Car tu ne te trompes pas : dans mon jeune temps, j'ai été premier prix du concours d'escrime artistique au festival annuel des arts de scène, à Antelucas !

Hubert leva les yeux au ciel.
" Tu auras surtout de la chance : je n'ai plus eu une rapière en main depuis vingt ans."
Il se tourna ensuite vers Alban.
" Le bain est non négociable. Tu n'aideras personne en négligeant ton hygiène, sinon les poux."

Le gamin s'empourpra, ouvrit la bouche, la referma puis baissa la tête.
-A vos ordres, messire... murmura-t-il d'une toute petite voix.
Et c'est l'air misérable qu'il leur emboîta le pas jusqu'à la salle où les instructeurs avaient relancé les exercices. Ils ne manquaient d'aillleurs pas d'élèves, en cette matinée...

Hubert était désolé pour Alban, mais en tant qu'adulte, c'était son boulot de cadrer les élans irrationnels d'un enfant. Il espérait qu'Alban finirait par le comprendre. Il envoya les deux enfants s'équiper et se mit en quête de deux rapières. Le souci, avec ces entraînements, c'était l'absence de vêtements de rechange : il était parti pour profiter de sa sueur toute la journée. Il fallait aussi qu'il reste vigilant : l'équipe de Varamyr aurait tôt ou tard besoin qu'il lui ouvre les portes.

Il découvrit que Giovanni se battait de fort belle maniètre. Non, rien à redire : son style était superbe à regarder, plein de fioritures et... d'une efficacité relative. Il n'était pas mauvais bretteur, il savait se défendre mais... il était meilleur arbalétrier, indéniablement.
Bref, il ressortit de l'échange avec quelques accrocs à son pourpoint - alors qu'auparavant, par quelque miracle, celui-ci était redevenu comme neuf, malgré le piteux état dans lequel l'avaient laissé les combats dans la forteresse...
-Et flûte... soupira le barde.

Hubert le remercia pour ses efforts puis se concentra sur Alban et Ruth, tâchant de les aider à progresser, chacun dans leur style propre. Une fois ou l'autre, il en mit un au repos pour reprendre un mouvement avec l'autre, corriger une posture, donner un conseil ou montrer l'exemple. Ils progressaient doucement, régulièrement, c'était un plaisir de les voir se heurter avec détermination et subtilité. Il finit cependant par mettre fin à l'affrontement et les convia aux thermes nouvellement chauffées. Après quoi, il serait vraiment temps qu'il libère l'équipe d'éclaireurs dans les tunnels.

C'est épaules basses qu'Alban - qui s'était montré appliqué mais moins brillant qu'à l'accoutumée - suivit Ruth en direction des bains.
Hubert put alors gagner les caves.
Le groupe dont il avait confié la constitution et le commandement à Varamyr l'attendait devant la porte. Sitôt qu'il l'eut ouverte, sitôt qu'il eut donné ses dernières consignes, ils s'en furent d'un bon pas, le laissant seul dans le souterrain.

Le paladin les regarda s'éloigner à regrets : encore une expédition à laquelle il ne participerait pas, encore une journée oisive à tuer le temps à l'intérieur du palais. Cela aurait dû l'encourager à trouver des solutions, mais il n'en voyait pas. Ils ne pouvaient pas assiéger la forteresse, ni l'attaquer par les tunnels : il était bien placé pour savoir qu'elle était imprenable par l'extérieur, sans doute lourdement gardée par le dessous, sans compter que ces souterrains étaient faciles à protéger. Bref, un assaut sur l'ennemi était impossible à organiser, sauf s'ils mettaient la main sur des armes surpuissantes et inconnues, qu'Albérich refuserait d'utiliser. Restait effectivement l'infiltration ou la menace.
En tant que capitaine du Rayon, Hubert s'était souvent retrouvé dans des situations tendues, en milieu urbain. Mais il s'était toujours trouvé en position de force, avec de nombreux hommes à disposition, et des moyens de pression efficaces quand il fallait débusquer des criminels. Les prises d'otages étaient rares, mais elles se résolvaient généralement soit par des négociations, soit par une intervention. La seconde solution était plus radicale et il pouvait y avoir des pertes. Il ne l'avait utilisée que dans le cas où la première ne menait à rien et la vie des otages était menacée à court terme.
Albérich avait raison : ils manquaient d'informations sur l'ennemi. Envoyer Ezéchiel, Varamyr et Giovanni en première ligne, à nouveau, était sans doute la meilleure chose à faire. C'était le métier des deux premiers, mais il n'aimait pas l'idée que le barde soit à nouveau exposé à ces visions d'horreur qui le fragilisaient. Hubert était le chef militaire de l'expédition, il avait perdu la forteresse, il se sentait responsable, immanquablement. Responsable et impuissant, c'était un mauvais mélange.
Il remonta vers l'étage et retourna se mêler aux combattants avant le repas. Un peu d'exercice lui servirait de catharsis bienvenue.

Pendant qu'Hubert s'exerçait, Albérich, lui, en apprenait davantage sur les gemmes.
Apparemment, dans les premiers temps de la cité, elles avaient donné naissances à maintes légendes. Le traité savant pour lequel il avait opté, loin de les détailler, mentionnait leur existence en une ligne avant de consacrer des pages à des hypothèses scientifiques - géologiques, notamment - visant à expliquer leur présence dans le sous-sol de la cité. Le chapitre suivant était consacré à leur nature : l'auteur, tout en évoquant les théories de certains de ses confrères voulant qu'elles aient avant tout un pouvoir de focalisation, attirant les particules magiques de l'atmosphère et les concentrant en leur sein, avançait qu'elles généraient plutôt d'elles-mêmes cette énergie. Suivait un exposé détaillant les méthodes pour exploiter ladite énergie et enfin une partie présentant les usages que l'on pouvait en faire : création de lumière, de chaleur, de mouvement, de champs de force, de rayons aux usages multiples (façonnage, excavations, armement...), amplifications de sortilèges...

Tout en lisant, Albérich prit des notes. Les passages sur l'histoire des gemmes ou même leur fonctionnement interne l'intéressaient moins que les applications pratiques qu'ils pourraient en faire. Il était clair qu'une telle puissance entre de mauvaises mains ferait des ravages, chose dont il n'avait jamais douté, mais il ne pouvait pas se permettre de s'en inquiéter dans l'immédiat. De même qu'il ne pouvait trop réfléchir à l'idée que leur pouvoir n'aurait dû appartenir à personne, ni à ce Duc, ni à la communauté, qu'on ne pouvait jamais s'assurer qu'on n'en userait que civilement, qu'on finissait toujours par détruire une ville lointaine, en imaginant qu'on était le "bien", qu'ils étaient le "mal" et que c'était la meilleure solution. De son point de vue, rien ne le justifiait, et tout bien considéré, il regrettait que ces secrets enfouis remontent à la surface.
Mais penser au long terme était inutile. Il fallait résoudre le problème des civils captifs, et plus il avançait en lecture, et moins il savait que faire de ces informations. Il chercha cependant des dessins ou des descriptions d'objets utilisant les gemmes : après tout, l'étage était plein de vitrines renfermant des artefacts...

Malheureusement, l'ouvrage n'avait rien d'un guide pratique : s'il était pointu sur la manière générale d'exploiter l'énergie des gemmes, s'il évoquait les divers usages possibles, il ne détaillait pas ceux-ci et les schémas que vit le Luménien étaient d'ordre théorique...
Lorsqu'il referma l'opus, l'heure du repas était arrivée. Il entendait, dans le couloir, les colons se diriger par petits groupes en direction de la salle commune où la distribution des plats avait probablement commencé.

Il se glissa dans le mouvement, tranquille, réfléchissant à la suite de la journée. Il n'avait pas eu d'idée lumineuse, espérait que Marthe et Hubert auraient réfléchi, attendait avec appréhension le retour d'Ezéchiel. Mais il pensait avoir appris des déboires précédents, et se sentait moins prompt à la colère. Il craignait évidemment que quelqu'un ne propose une intervention plus musclée, plus risquée, qui provoquerait des morts parmi les prisonniers. Les autres avaient beau dire, c'était facile de considérer les pertes collatérales comme un mal nécessaire. Ce le serait moins si c'était justement la personne qu'on voulait sauver qui trépassait. Evidemment, on attendait peut-être de lui qu'il relève chaque mort. Mais c'était un tabou religieux, quelque chose que certains ne comprendraient jamais. Considérer la mort comme un petit désagrément auquel on remédiait en claquant des doigts était incroyablement dangereux et contre nature.
Il chassa ces pensées, laissa courir son regard sur les gens assemblés, et chercha Marthe. Il était curieux de savoir ce qu'elle pensait, après avoir renoué avec les membres de la communauté. Peut-être lui auraient-ils davantage confié leurs états d'âme qu'à lui, qui restait manifestement inapprochable en dépit de ses efforts pour être près d'eux...

Inapprochable, c'était un bien grand mot. Tandis qu'il se déplaçait dans la salle, il récolta comme de coutume des saluts amicaux et des remarques positives en rapport avec la cérémonie du matin. Pour le reste, les colons préféraient peut-être simplement se confier à leurs proches, à leurs amis.... Cette hypothèse sembla confirmée par ce que lui dit Marthe après qu'ils se soient retrouvés et installés ensemble pour manger.
-Nos compagnons ne se sont pas particulièrement livrés, non... Mais ils étaient heureux de me revoir, c'est certain. Et j'ai le sentiment qu'il ne faudra pas tarder à annoncer des mesures, quelles qu'elles soient : avoir l'impression, fut-elle fausse, que nous en sommes réduits à un immobilisme relatif risquerait de miner un moral globalement positif mais précaire...

" Je sais bien." dit le clerc avec une légère grimace.
Il secoua la tête.
" Dans le même temps... Cela ne doit pas nous amener à bouger pour leur faire plaisir. Leur moral est important, mais nos résultats le sont davantage."
Il jeta un coup d'oeil circulaire sur la foule.
" Et j'imagine qu'il faudra discuter des informations que nous leur divulguons et celles que nous gardons pour nous. Je devine que la communauté, au départ, était pour une transparence absolue."

-Déjà, quand je parlais d'annoncer des mesures, j'ai pris soin de préciser "quelles qu'elles soient" : cela peut être n'importe quoi, du moment que cela prépare l'avenir d'une façon ou d'une autre. Il est évident que concernant nos compagnons captifs et les Ithiliens, le plus important est le résultat. Pour le reste... Oui, nous sommes normalement tenus à la transparence.
Elle l'observa, perplexe.
-Qu'entendais-tu leur cacher ?

" Et bien... Nous n'avons rien divulgué de ce que Giovanni nous a appris, par exemple. Et je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée de le faire."
Dans le même temps, il n'avait pas formellement interdit au barde de raconter le fruit de ses explorations. Mais il supposait que, dans le doute, il avait gardé les choses pour lui.

-Peut-être n'est-il pas nécessaire de tout dire : je m'interroge, par exemple, en ce qui concerne Louis. Mais pour le reste, en revanche, comme le sort réservé à nos compagnons...
Elle le fixa plus intensément encore.
-Les gens savent que Giovanni est allé à la forteresse : ils attendent des informations sur leurs proches. Envisageais-tu de leur mentir ?

Dit comme ça, cela paraissait évidemment scandaleux. Idéalement, il aurait fallu que les gens ignorent que Giovanni était parti. De cette manière, ils auraient pu ne rien dire sans en venir à raconter n'importe quoi. Mais cela choquerait encore davantage la juge, il valait donc mieux s'abstenir de le verbaliser.
" Bien sûr que non."

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Une cité perdue